Pas sûr.
S'il y a moins de match, les droits TV sont moindres, donc les clubs reçoivent moins d'argent du diffuseur, donc moins de puissance financière pour faire flamber les salaires (à condition que ce soit encadré par des mesures cohérentes et efficaces, mais là ça risque d'être compliqué...)
Pas sûr non plus mais pas avec la même analyse que toi.
Tu dis moins de matchs = moins de droits TV, ce n'est pas du tout sûr.
Ca fait moins de diffusions, mais réduire le nombre de clubs garantit une meilleure qualité du produit avec une concentration des talents et, au fond, l'élimination des 2 clubs tirant le niveau vers le bas.
Et quand bien même les droits TV baissaient, dans la mesure où ils se partageraient le gâteau en moins de parts, ça peut revenir au même.
Autre élément : le diffuseur est bien conscient que s'il baisse les droits, il faire baisser le niveau de son produit si les clubs ne peuvent plus se payer les meilleurs joeurs. C'est la loi du marché, qui fait que tous ont intérêt à ne pas baisser le pouvoir économique des clubs, y compris à 12.
Donc pour moi, les droits TV ne seraient pas un problème en passant à 12, ça ne changerait probablement rien.
Il y aurait peut-être une flambée de salaires, et encore je n'en suis pas convaincu. Les salaires se mettent à flamber en pénurie sur un poste ou quand on change une règle qui rend un profil de joueur très attractif (ex : le JIFF et ses évolutions).
Là un passage à 12 ne rend pas des joueurs plus attractifs, ça met au contraire plus de joueurs de qualité tout à coup sur le marché (puisque ceux-ci ne voudront pas suivre leur club en pro D2), donc ça peut être de nature au moment du passage à 12 à faire baisser les salaires car il y aura plus de joueurs voulant une place en Top 14 que de places.
Et cette flambée est toujours provisoire le temps que les clubs se mettent dans les clous, après ça se stabilise. Il ne faut donc le voir que comme une contrainte temporaire qui ne doit pas remettre en cause l'atteinte de l'objectif (ex : réduire le nombre d'étrangers pour favoriser la formation française et in fine l'EDF)