Bonjour à tous
Comme vous l'avez peut être constaté lors de la tournée d'été, l'entraineur des arrières Jean Frédéric Dubois a remis en cause le jeu pratiqué en Top 14, notamment du fait de sa lenteur et de sa forte différence avec les standards internationaux : http://www.rugbyrama...238/story.shtml
A l'heure où l'équipe de France est au plus mal, il ne serait guère étonnant de voir les arbitres modifier leur arbitrage afin de se conformer davantage aux normes internationales (privilégier l'attaque, renforcer les sanctions contre l'antijeu...). D'autant plus que Laporte souhaitait aussi remédier à ce problème et devrait fortement inciter les arbitres à aller dans ce sens. En outre, les clubs ont également intérêt à ouvrir le jeu puisque l'affluence commence à stagner, quant elle ne diminue pas, et que les voix critiquant le Top 14 se font plus nombreuses de jour en jour. Un jeu plus ouvert permettrait enfin aux clubs de mieux rivaliser en coupe d'Europe.
Les parcours de l'ASM et de l'ASR ont prouvé saison qu'un jeu construit et ambitieux pouvait être une arme redoutable. A l'inverse le jeu de certaines équipes (MHR, RCT) a montré ses limites : un MHR battu par un Racing très joueur en quart tandis que le RCT perd contre Clermont après avoir été malmené par la Rochelle. Miser sur un jeu moins restrictif pourrait ainsi redevenir un objectif viable.
Certains changements devraient confirmer cette tendance l'année prochaine :
- RCT : départ de Cockerill remplacé par Galthié. Un entraineur davantage axé sur le jeu.
- Montpellier : idem avec Cotter qui remplace White.
- UBB : le président Marti avait souhaité revenir à "un jeu plus léché". L'arrivé de Rory Teague à la place de N'Tamack va dans ce sens.
Certains clubs pourraient par ricochet adapter cette nouvelle tendance. On pense au Racing 92 qui ne cesse de prouver sa capacité à modifier structurellement son jeu en l'axant davantage sur la vitesse. Le quart contre Montpellier ou les phases de poule de l'ERCC en 2015/2016 font alors figures de référence.
Dans un autre registre, un club comme Toulouse pourrait évoluer vers un jeu plus spectaculaire afin de renflouer une affluence en berne et alors réduire son déficit. Porté par des locomotives comme l'ASM, le Top 14 a selon moi l'occasion d'opérer une mue rafraichissante pour un championnat qui s’essouffle en permanence, touché par les querelles internes, la fermeture du jeu et les scandales extra-sportifs.
Le spectacle va-il enfin se réconcilier avec le championnat français ?