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TOURNEE D'ETE DU XV DE FRANCE


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1073 réponses à ce sujet

#481 pedro6384

pedro6384

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Posté 14 juin 2018 - 17:14

Oh fini, fini pour moi
Perdus a jamais french flair et esprit de combat

Dix ans sans voir le jour, etre supporter suppose de l 'amour
Et bonne chance a celui qui veut la place (de moustache)
Oh franck a refusé, dans un eclair de lucidité
Oui franck a refusé, De mourir d'amour enchainé (a la fédé)

#482 Le vieux Tullois

Le vieux Tullois

    Joueur du Grand Chelem

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Posté 14 juin 2018 - 17:37

Gabrillagues, tu brûles nos esprits,

Ton absence étrangle nos vies,

Et l'enfer devient comme un espoir,

A côté de ce que va être samedi soir (heure locale) B)

Noir c'est noir

Il n'y a plus d'espoir 

 

en VO

Black is black

I want my rugby back



#483 Eria

Eria

    Champion du Monde

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Posté 14 juin 2018 - 18:46

Fall a l’arrière, Thomas à nouveau, Fickou a l'aile, Brunel a multiplié les trous dans le gruyère l'EDF,les ABs n'avaient  n'avait besoin de cela pour nous mettre la branloche....

On y rajoute Gordon en 8 qui manque cruellement de puissance,les sympathiques Babillot et Galthié "ça fait plaisir au copains",le terrible le Roux devant on devrait regarder les tout noirs dans les rucks nous chiper les ballons et en mêlée....



#484 Le vieux Tullois

Le vieux Tullois

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Posté 14 juin 2018 - 19:02

Fall a l’arrière, Thomas à nouveau, Fickou a l'aile, Brunel a multiplié les trous dans le gruyère l'EDF,les ABs n'avaient  n'avait besoin de cela pour nous mettre la branloche....

On y rajoute Gordon en 8 qui manque cruellement de puissance,les sympathiques Babillot et Galthié "ça fait plaisir au copains",le terrible le Roux devant on devrait regarder les tout noirs dans les rucks nous chiper les ballons et en mêlée....

On n' a qu'à dire qu'on prépare l'avenir et qu'Il faut souffrir pour préparer l'avenir ... On fait comme l'Angleterre  .... Je me souviens d'un Australie Angleterre le 6 juin 1998 ( c'est presque le 20ème anniversaire ) où Wilkinson avait honoré sinon sa 1ère du moins une de ses premières sélections et qui s'était terminé par un score du genre 76-00 ... et dans 5 ans on est champions du monde



#485 Bad Zé

Bad Zé

    Si yen a qu'ça les dérange... Et ben on va vous en debarrass

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Posté 14 juin 2018 - 19:13

Notre ligne de 3/4 ça doit sacrément les impressionner les blacks.

#486 Jesus Hans Hubert Vorme

Jesus Hans Hubert Vorme

    Salut Fred

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Posté 14 juin 2018 - 19:22

Notre ligne de 3/4 ça doit sacrément les impressionner les blacks.

Et la deuxième ligne...

#487 Bad Zé

Bad Zé

    Si yen a qu'ça les dérange... Et ben on va vous en debarrass

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Posté 14 juin 2018 - 19:27

Et la deuxième ligne...


Voui. A mon avis ils vont pas oser faire le haka...

#488 Ottomobil

Ottomobil

    Joueur de Fédérale 2

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Posté 14 juin 2018 - 19:28

Notre ligne de 3/4 ça doit sacrément les impressionner les blacks.

 

Ben tiens. Comme notre deuxième ligne aussi. :P

 

Edit : Grillé bien comme il faut par un gars en super forme.



#489 Le vieux Tullois

Le vieux Tullois

    Joueur du Grand Chelem

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Posté 14 juin 2018 - 19:42

non il faut pour cela supporter officiellement un des racignes :w00t:
et des chaussures a pointes pour deboguer les chataignes !! :w00t:

c'est ce genre de chaussures qu'il faudrait au cinq de devant du XV de France !!



#490 Parigot_Paris

Parigot_Paris

    Parisien Névrotique

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Posté 14 juin 2018 - 20:59

Gabrillagues, tu brûles nos esprits,

Ton absence étrangle nos vies,

Et l'enfer devient comme un espoir,

A côté de ce que va être samedi soir (heure locale) B)

Arverne 19 ! un peu de respect pour ma vieille prostate, j'ai failli me pisser dessus ! :D



#491 Gai Novice

Gai Novice

    Joueur du Grand Chelem

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Posté 14 juin 2018 - 21:03

J'oublierai ton nom, ô Juleuh Plisson


Ooooooh

#492 el landeno

el landeno

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Posté 14 juin 2018 - 21:07

pour les nostalgiques, d'une autre époque où on était invité et de Fredo qu'on renverrait illico sur la piste d'athlé désormais de peur de le perdre !

 

Jean-Michel Aguirre : «Ce match est une pépite, non ?»
Publié le jeudi 14 juin 2018 à 20:00
Vice-capitaine lors de la tournée de 1979 en Nouvelle-Zélande, l'arrière bagnérais Jean-Michel Aguirre raconte comment le XV de France a construit un 14 juillet son succès historique, le premier, face aux All Blacks sur leurs terres, à l'Eden Park d'Auckland. Confidences.

S'il a débuté sa carrière internationale à la mêlée en 1971, Jean-Michel Aguirre s'est construit un nom et un palmarès à l'arrière avec le Grand Chelem 1977 et la première victoire tricolore (24-19) sur les All Blacks en Nouvelle-Zélande. C'était le 14 juillet 1979. Vice-capitaine lors de cette tournée, la troisième des Tricolores au pays du long Nuage Blanc après 1961 et 1968, Jean-Michel Aguirre est au sommet de son talent. Il compte 36 sélections mais jamais il ne s'est rendu en Nouvelle-Zélande. Parce que l'équipe de France était arbitrée par des Néo-Zélandais lors des test-matches, la FFR, par la voix de son président Albert Ferrasse, avait refusé d'affronter les All Blacks sur leurs terres, préférant se rendre deux fois en Afrique du Sud (1971, 1975), deux fois en Argentine (1974, 1977), une fois en Australie (1972) et aux Etats-Unis (1976).

Avant cette tournée de neuf matches (dont un au Fidji et deux tests-matches face aux All Blacks dirigés pour la première fois par un arbitre neutre, en l'occurrence l'Irlandais John West), le talonneur Alain Paco, les centres Roland Bertranne et Christian Bélascain, ainsi que l'ailier Guy Novès sont forfaits. Le centre grenoblois Patrick Mesny, le troisième-ligne centre agenais Christian Béguerie, le talonneur tarbais Philippe Dintrans et les Narbonnais Didier Codorniou, Patrick Salas et Guy Colomine, champions de France quelques semaines plus tôt, ont effectué leurs débuts internationaux lors du premier test à Christchurch.

49c0c.jpg Le flanker et capitaine tricolore Jean-Pierre Rives face au All Black Murray Taylor. (DR) «La vidéo n'était pas un outil de préparation, à cette époque.»

«Quel était votre sentiment à l'issue du premier test perdu (23-9) ?
Nous étions vexés, avec l'impression d'avoir pris une «branlée» et d'avoir été dominés. Alors que, jusque-là, notre tournée était plutôt réussie.

Qu'entendez-vous par «jusque-là» ?
Nous avions un jeu de mouvement axé sur des attaques de trois-quarts. Le public néo-zélandais était d'ailleurs enchanté (victoires contre Malborough, North Auckland, Wellington et Hawke's Bay). Mais à l'issue de ce premier test, on s'est retrouvés un genou à terre. C'est alors qu'il s'est passé quelque chose...

Racontez-nous...
Très rapidement, dès le lendemain matin je crois bien, on a regardé ce match à la vidéo, Jean-Pierre (Rives), Patou (Robert Paparemborde) et moi, c'est-à-dire les anciens, pour l'analyser en détail, ce qui était nouveau au sein du XV de France. A cette époque, on regardait les matches à la télévision en direct mais pas le lendemain à la vidéo pour les analyser.

Vous n'aviez jamais fait ça auparavant ?
Non. Lors du Tournoi, nous n'avions que trois jours ensemble. Nous n'avions pas le temps d'être devant un écran de télé. L'encadrement, peut-être, mais pas nous, les joueurs. La vidéo n'était pas un outil de préparation, à cette époque. Là, on avait récupéré l'appareil de l'hôtel et on a cherché, entre joueurs, à comprendre pourquoi on avait perdu. C'était une approche analytique totalement nouvelle pour nous.

Qu'avez-vous vous retiré de cette analyse vidéo ?
Que la sensation d'avoir été dominé venait de premiers plaquages ratés qui permettaient aux All Blacks de se mettre en position favorable. Notre analyse a porté sur cette carence défensive. Et aussi sur notre attentisme offensif.

13ec6.jpg Le demi de mêlée Jérôme Gallion ouvre derrière mêlée sous le regard du capitaine néo-zélandais Graham Mourie. (DR) «Jean-Pierre Rives imprimait un rythme d'enfer à nos footings.»

Qu'avez-vous fait après cela ?
Ce constat effectué notre boulot, à Jean-Pierre, Patou et moi, a été de convaincre nos coéquipiers qu'une victoire au second test était tout à fait envisageable pour peu qu'on respecte certaines bases et qu'on se donne les moyens de réaliser sur le terrain ce qu'on avait prévu tactiquement.

Qu'aviez-vous prévu ?
En gros, de jouer notre jeu et de soigner notre défense. Toute la semaine entre les deux tests a été axée là-dessus. Comme j'étais le prof de gym de ce groupe, tout au long de la tournée j'étais en charge de la condition physique. Je gérais les échauffements, les exercices de préparation physique. Et aussi j'étais responsable des combinaisons de trois-quarts, on a changé la structure des entraînements afin qu'ils soient plus dynamiques.

Que s'est-il passé de particulier durant cette semaine d'entre deux tests ?
Le groupe des titulaires avait été arrêté et Jérôme Gallion, très déçu de ne pas avoir disputé le premier test, a été titularisé pour le second par les sélectionneurs. Il était très motivé. Je le sentais plein d'adrénaline. Daniel Dubroca débutait en pilier droit, Patou glissait à gauche et, en deuxième-ligne, Alain Maleig, dit «La Pioche», revenait après sa blessure.

Qu'avait-elle de particulier, cette préparation ?
Jean-Pierre Rives imprimait un rythme d'enfer à nos footings. Il était devant, il courait comme un dératé et il fallait suivre... Certains étaient largués. Suivaient ceux qui voulaient et qui pouvaient (rires). On a très vite eu deux groupes : celui des titulaires qui s'accrochaient tant bien que mal, tandis que les autres suivaient d'un peu plus loin...

9d69b.jpg L'ouvreur Alain Caussade face à l'ailier Murray Watts, avec Jean-Luc Averous au soutien. (DR) «Pas besoin de faire entrer les têtes dans les cloisons.»

Qu'y a-t-il eu d'autre pour préparer le deuxième test ?
Tout au long de cette semaine, marquée il faut le rappeler par notre défaite en semaine à Invercargill face à la province du Southland (12-11), on a beaucoup discuté avec nos coéquipiers. On voulait leur donner conscience que l'exploit était possible et, pour cela, leur insuffler de la confiance. Il y avait deux types de joueurs, derrière : les nouveaux, relativement légers, comme Alain Caussade, Didier Codorniou et Frédéric Costes, et quelques solides, comme Jean-Luc Averous, Patrick Mesny et (il hésite) moi... En multipliant les séances de plaquages dans un petit espace, comme en situation de match, on a eu de cesse de montrer aux «pseudo-légers» qu'ils étaient capables de bien défendre. Et ça a marché.

Comment s'est déroulé l'échauffement, à Auckland ?
J'avais une approche de prof d'éducation physique, c'est-à-dire que l'échauffement et la condition physique se faisaient ballon en mains. Traditionnellement, lors d'un match international, on s'échauffait dans le vestiaire. On ne sortait pas sur le terrain. Là, en arrivant à l'Eden Park d'Auckland, j'ai vu qu'il y avait un terrain derrière les tribunes. J'ai dit à Jean-Pierre (Rives) : «Nous allons sortir, avec les trois-quarts...» Jean-Pierre m'a dit : «Bien sûr, pas de problème, tu fais ce que tu veux. Nous, on restera dedans, avec les avants...»

Vous êtes sortis pour vous mettre dans l'ambiance du match ?
On a surtout innové : on est allé s'échauffer sur un terrain en faisant tous les exercices à base de jeu, de surnombres et de plaquages. J'ai dit aux gars : «Allez, on va envoyer comme ça d'entrée de match !» Puis, pour revenir au vestiaire, on a fait une centaine de mètres au milieu de la foule qui s'écartait et nous applaudissait.

Comment était l'ambiance dans le vestiaire à votre retour ?
Tout était très calme. Les avants paraissaient sereins. Tout allait bien. La concentration était au maximum et je ne ressentais aucune tension. Nous étions prêts. Je me dis que c'est la première fois que le XV de France s'est comporté de façon professionnelle, en se préparant toute une semaine en pleine responsabilité, avec intelligence et précision. C'est pour cela qu'à la dernière minute, il n'y avait pas besoin de faire entrer les têtes dans les cloisons et les portes. Tout était bien en place. Et ce qui avait été prévu en amont entre nous a été parfaitement réalisé durant le match.

817d7.jpg Jérôme Gallion, Jean-Pierre Rives (balle en mains) et Philippe Dintrans échappent à Graham Mourie. (DR) «J'ai vu en Nouvelle-Zélande le nec plus ultra : une religion du rugby.»

Comment avez-vous appris la titularisation inattendue de Patrick Salas, le matin du match ?
A vrai dire, nous n'étions pas informés de la blessure de Christian Béguerie (plaie à la main), et que Patrick Salas était sorti toute la nuit. On nous a dit que la blessure de Béguerie était très infectée et que Salas (qui avait évolué deuxième-ligne au premier test) allait le remplacer. Salas, c'était le genre de joueur polyvalent. Il avait toutes les qualités. Un joueur hybride, avec une force naturelle qui imposait le respect. Alors pourquoi pas numéro huit... Il faut se rappeler que nous partions en tournée à vingt-six joueurs, pas à trente-deux comme aujourd'hui, pour six semaines de tournée et huit matches d'affilée.

Qu'est-ce qui lance ce deuxième test ?
L'essai de Jérôme (Gallion, à la 35e minute). Nous avions déjà amorcé quelques attaques au large, comme prévu, et la troisième-ligne (Joinel, Salas, Rives) était omniprésente au soutien.

Quel souvenir personnel avez-vous de cette tournée, qui était aussi votre première en Nouvelle-Zélande ?
Quand je suis rentré en France, j'ai dit à mes amis que j'avais vu en Nouvelle-Zélande le nec plus ultra : une religion du rugby. L'accueil, la qualité des matches, l'ambiance, les paysages : tout était là ! Je m'étais réalisé en tant que joueur, mon approche du rugby en tant que préparateur physique et de futur entraîneur avait été validée. J'avais commencé ma carrière internationale avec une génération, j'avais remporté le Grand Chelem (en 1977) avec une autre, je venais de vivre cette tournée avec la nouvelle, qui allait rayonner dans les années 80. J'ai un souvenir superbe de cette tournée. C'était presque une apothéose. Ce match du 14 juillet est une pépite, non ? On le prépare, on le met en place et on le réalise...

Du coup, vous n'avez pas eu envie d'arrêter là-dessus (il disputera deux matches du Tournoi 1980, avant de mettre un terme à sa carrière internationale) ?
C'était ma sixième tournée, j'étais allé sur les cinq continents, mon épouse était enceinte... Je me suis dit : «Les tournées, c'est terminé !» Imaginez : j'étais rentré avec une layette tricotée par un grand-mère néo-zélandaise pour mon futur enfant, quand même (rires)...

Qu'est-ce qui vous rappelle encore cette tournée ?
J'ai l'objet ! Pas un objet, l'objet (il insiste) ! Le ballon du match. On m'avait volé celui de ma première sélection, à Edimbourg. Mais celui du 14 juillet, il est chez moi. Quand Frédéric Costes (ailier droit) dégage en touche sur la dernière action du match, je me vois encore courir directement vers le ramasseur de balle et lui demander le ballon du match...»

bb84a.jpg Serge Blanco, Françis Haget et Jean-Luc joinel dans le vestiaire à l'issue de la victoire. (DR)

#493 Parigot_Paris

Parigot_Paris

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Posté 14 juin 2018 - 21:40

respect aux anciens ! :flowers:



#494 sly86

sly86

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Posté 14 juin 2018 - 21:52

Parce que tu t'entraînes pas à 23, parce que si t'as deux mecs qui se pètent au centre (y a déjà Fofana) t'es dans le jus, parce que c'est en Nouvelle Zélande et qu'en cas de blessure le remplaçant vient pas d'un coup de bagnole etc...

il y a des jeunes centre assez bon en France pour remplir se rôle, lamerat lui a déjà donner avec en plus bastareau, le all black, fofana, Fickou, penaud, et fouyssac sur place....

penaud et fouyssac gagnera plus dans ce rôle alors que lamerat serait mieux avec les baba's!!!!!!.

enfin avec un peut de logique et considération pour les joueurs.

mais enfin l'épisode de la blessure a grosso et les atermoient de Brunel démontre que la considération des joueur n'est pas une préoccupation pour l'instant....



#495 RCV06

RCV06

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Posté 14 juin 2018 - 22:13

 

pour les nostalgiques, d'une autre époque où on était invité et de Fredo qu'on renverrait illico sur la piste d'athlé désormais de peur de le perdre !

 

Jean-Michel Aguirre : «Ce match est une pépite, non ?»
Publié le jeudi 14 juin 2018 à 20:00
Vice-capitaine lors de la tournée de 1979 en Nouvelle-Zélande, l'arrière bagnérais Jean-Michel Aguirre raconte comment le XV de France a construit un 14 juillet son succès historique, le premier, face aux All Blacks sur leurs terres, à l'Eden Park d'Auckland. Confidences.

S'il a débuté sa carrière internationale à la mêlée en 1971, Jean-Michel Aguirre s'est construit un nom et un palmarès à l'arrière avec le Grand Chelem 1977 et la première victoire tricolore (24-19) sur les All Blacks en Nouvelle-Zélande. C'était le 14 juillet 1979. Vice-capitaine lors de cette tournée, la troisième des Tricolores au pays du long Nuage Blanc après 1961 et 1968, Jean-Michel Aguirre est au sommet de son talent. Il compte 36 sélections mais jamais il ne s'est rendu en Nouvelle-Zélande. Parce que l'équipe de France était arbitrée par des Néo-Zélandais lors des test-matches, la FFR, par la voix de son président Albert Ferrasse, avait refusé d'affronter les All Blacks sur leurs terres, préférant se rendre deux fois en Afrique du Sud (1971, 1975), deux fois en Argentine (1974, 1977), une fois en Australie (1972) et aux Etats-Unis (1976).

Avant cette tournée de neuf matches (dont un au Fidji et deux tests-matches face aux All Blacks dirigés pour la première fois par un arbitre neutre, en l'occurrence l'Irlandais John West), le talonneur Alain Paco, les centres Roland Bertranne et Christian Bélascain, ainsi que l'ailier Guy Novès sont forfaits. Le centre grenoblois Patrick Mesny, le troisième-ligne centre agenais Christian Béguerie, le talonneur tarbais Philippe Dintrans et les Narbonnais Didier Codorniou, Patrick Salas et Guy Colomine, champions de France quelques semaines plus tôt, ont effectué leurs débuts internationaux lors du premier test à Christchurch.

49c0c.jpg Le flanker et capitaine tricolore Jean-Pierre Rives face au All Black Murray Taylor. (DR) «La vidéo n'était pas un outil de préparation, à cette époque.»

«Quel était votre sentiment à l'issue du premier test perdu (23-9) ?
Nous étions vexés, avec l'impression d'avoir pris une «branlée» et d'avoir été dominés. Alors que, jusque-là, notre tournée était plutôt réussie.

Qu'entendez-vous par «jusque-là» ?
Nous avions un jeu de mouvement axé sur des attaques de trois-quarts. Le public néo-zélandais était d'ailleurs enchanté (victoires contre Malborough, North Auckland, Wellington et Hawke's Bay). Mais à l'issue de ce premier test, on s'est retrouvés un genou à terre. C'est alors qu'il s'est passé quelque chose...

Racontez-nous...
Très rapidement, dès le lendemain matin je crois bien, on a regardé ce match à la vidéo, Jean-Pierre (Rives), Patou (Robert Paparemborde) et moi, c'est-à-dire les anciens, pour l'analyser en détail, ce qui était nouveau au sein du XV de France. A cette époque, on regardait les matches à la télévision en direct mais pas le lendemain à la vidéo pour les analyser.

Vous n'aviez jamais fait ça auparavant ?
Non. Lors du Tournoi, nous n'avions que trois jours ensemble. Nous n'avions pas le temps d'être devant un écran de télé. L'encadrement, peut-être, mais pas nous, les joueurs. La vidéo n'était pas un outil de préparation, à cette époque. Là, on avait récupéré l'appareil de l'hôtel et on a cherché, entre joueurs, à comprendre pourquoi on avait perdu. C'était une approche analytique totalement nouvelle pour nous.

Qu'avez-vous vous retiré de cette analyse vidéo ?
Que la sensation d'avoir été dominé venait de premiers plaquages ratés qui permettaient aux All Blacks de se mettre en position favorable. Notre analyse a porté sur cette carence défensive. Et aussi sur notre attentisme offensif.

13ec6.jpg Le demi de mêlée Jérôme Gallion ouvre derrière mêlée sous le regard du capitaine néo-zélandais Graham Mourie. (DR) «Jean-Pierre Rives imprimait un rythme d'enfer à nos footings.»

Qu'avez-vous fait après cela ?
Ce constat effectué notre boulot, à Jean-Pierre, Patou et moi, a été de convaincre nos coéquipiers qu'une victoire au second test était tout à fait envisageable pour peu qu'on respecte certaines bases et qu'on se donne les moyens de réaliser sur le terrain ce qu'on avait prévu tactiquement.

Qu'aviez-vous prévu ?
En gros, de jouer notre jeu et de soigner notre défense. Toute la semaine entre les deux tests a été axée là-dessus. Comme j'étais le prof de gym de ce groupe, tout au long de la tournée j'étais en charge de la condition physique. Je gérais les échauffements, les exercices de préparation physique. Et aussi j'étais responsable des combinaisons de trois-quarts, on a changé la structure des entraînements afin qu'ils soient plus dynamiques.

Que s'est-il passé de particulier durant cette semaine d'entre deux tests ?
Le groupe des titulaires avait été arrêté et Jérôme Gallion, très déçu de ne pas avoir disputé le premier test, a été titularisé pour le second par les sélectionneurs. Il était très motivé. Je le sentais plein d'adrénaline. Daniel Dubroca débutait en pilier droit, Patou glissait à gauche et, en deuxième-ligne, Alain Maleig, dit «La Pioche», revenait après sa blessure.

Qu'avait-elle de particulier, cette préparation ?
Jean-Pierre Rives imprimait un rythme d'enfer à nos footings. Il était devant, il courait comme un dératé et il fallait suivre... Certains étaient largués. Suivaient ceux qui voulaient et qui pouvaient (rires). On a très vite eu deux groupes : celui des titulaires qui s'accrochaient tant bien que mal, tandis que les autres suivaient d'un peu plus loin...

9d69b.jpg L'ouvreur Alain Caussade face à l'ailier Murray Watts, avec Jean-Luc Averous au soutien. (DR) «Pas besoin de faire entrer les têtes dans les cloisons.»

Qu'y a-t-il eu d'autre pour préparer le deuxième test ?
Tout au long de cette semaine, marquée il faut le rappeler par notre défaite en semaine à Invercargill face à la province du Southland (12-11), on a beaucoup discuté avec nos coéquipiers. On voulait leur donner conscience que l'exploit était possible et, pour cela, leur insuffler de la confiance. Il y avait deux types de joueurs, derrière : les nouveaux, relativement légers, comme Alain Caussade, Didier Codorniou et Frédéric Costes, et quelques solides, comme Jean-Luc Averous, Patrick Mesny et (il hésite) moi... En multipliant les séances de plaquages dans un petit espace, comme en situation de match, on a eu de cesse de montrer aux «pseudo-légers» qu'ils étaient capables de bien défendre. Et ça a marché.

Comment s'est déroulé l'échauffement, à Auckland ?
J'avais une approche de prof d'éducation physique, c'est-à-dire que l'échauffement et la condition physique se faisaient ballon en mains. Traditionnellement, lors d'un match international, on s'échauffait dans le vestiaire. On ne sortait pas sur le terrain. Là, en arrivant à l'Eden Park d'Auckland, j'ai vu qu'il y avait un terrain derrière les tribunes. J'ai dit à Jean-Pierre (Rives) : «Nous allons sortir, avec les trois-quarts...» Jean-Pierre m'a dit : «Bien sûr, pas de problème, tu fais ce que tu veux. Nous, on restera dedans, avec les avants...»

Vous êtes sortis pour vous mettre dans l'ambiance du match ?
On a surtout innové : on est allé s'échauffer sur un terrain en faisant tous les exercices à base de jeu, de surnombres et de plaquages. J'ai dit aux gars : «Allez, on va envoyer comme ça d'entrée de match !» Puis, pour revenir au vestiaire, on a fait une centaine de mètres au milieu de la foule qui s'écartait et nous applaudissait.

Comment était l'ambiance dans le vestiaire à votre retour ?
Tout était très calme. Les avants paraissaient sereins. Tout allait bien. La concentration était au maximum et je ne ressentais aucune tension. Nous étions prêts. Je me dis que c'est la première fois que le XV de France s'est comporté de façon professionnelle, en se préparant toute une semaine en pleine responsabilité, avec intelligence et précision. C'est pour cela qu'à la dernière minute, il n'y avait pas besoin de faire entrer les têtes dans les cloisons et les portes. Tout était bien en place. Et ce qui avait été prévu en amont entre nous a été parfaitement réalisé durant le match.

817d7.jpg Jérôme Gallion, Jean-Pierre Rives (balle en mains) et Philippe Dintrans échappent à Graham Mourie. (DR) «J'ai vu en Nouvelle-Zélande le nec plus ultra : une religion du rugby.»

Comment avez-vous appris la titularisation inattendue de Patrick Salas, le matin du match ?
A vrai dire, nous n'étions pas informés de la blessure de Christian Béguerie (plaie à la main), et que Patrick Salas était sorti toute la nuit. On nous a dit que la blessure de Béguerie était très infectée et que Salas (qui avait évolué deuxième-ligne au premier test) allait le remplacer. Salas, c'était le genre de joueur polyvalent. Il avait toutes les qualités. Un joueur hybride, avec une force naturelle qui imposait le respect. Alors pourquoi pas numéro huit... Il faut se rappeler que nous partions en tournée à vingt-six joueurs, pas à trente-deux comme aujourd'hui, pour six semaines de tournée et huit matches d'affilée.

Qu'est-ce qui lance ce deuxième test ?
L'essai de Jérôme (Gallion, à la 35e minute). Nous avions déjà amorcé quelques attaques au large, comme prévu, et la troisième-ligne (Joinel, Salas, Rives) était omniprésente au soutien.

Quel souvenir personnel avez-vous de cette tournée, qui était aussi votre première en Nouvelle-Zélande ?
Quand je suis rentré en France, j'ai dit à mes amis que j'avais vu en Nouvelle-Zélande le nec plus ultra : une religion du rugby. L'accueil, la qualité des matches, l'ambiance, les paysages : tout était là ! Je m'étais réalisé en tant que joueur, mon approche du rugby en tant que préparateur physique et de futur entraîneur avait été validée. J'avais commencé ma carrière internationale avec une génération, j'avais remporté le Grand Chelem (en 1977) avec une autre, je venais de vivre cette tournée avec la nouvelle, qui allait rayonner dans les années 80. J'ai un souvenir superbe de cette tournée. C'était presque une apothéose. Ce match du 14 juillet est une pépite, non ? On le prépare, on le met en place et on le réalise...

Du coup, vous n'avez pas eu envie d'arrêter là-dessus (il disputera deux matches du Tournoi 1980, avant de mettre un terme à sa carrière internationale) ?
C'était ma sixième tournée, j'étais allé sur les cinq continents, mon épouse était enceinte... Je me suis dit : «Les tournées, c'est terminé !» Imaginez : j'étais rentré avec une layette tricotée par un grand-mère néo-zélandaise pour mon futur enfant, quand même (rires)...

Qu'est-ce qui vous rappelle encore cette tournée ?
J'ai l'objet ! Pas un objet, l'objet (il insiste) ! Le ballon du match. On m'avait volé celui de ma première sélection, à Edimbourg. Mais celui du 14 juillet, il est chez moi. Quand Frédéric Costes (ailier droit) dégage en touche sur la dernière action du match, je me vois encore courir directement vers le ramasseur de balle et lui demander le ballon du match...»

bb84a.jpg Serge Blanco, Françis Haget et Jean-Luc joinel dans le vestiaire à l'issue de la victoire. (DR)

 

C'est curieux d avoir connu les 2 époques c'es pas le même sport ni les mêmes sportifs y a qu a regarder la photo.