il a pas encore était viré Galthié ?

EDF de Galthié
#556
Posted 06 July 2019 - 12:32 PM
#557
Posted 07 July 2019 - 05:34 AM
il a pas encore était viré Galthié ?
Pas encore, il prépare la tombe de BRUNEL !
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#558
Posted 07 July 2019 - 05:41 AM
Pas encore, il prépare la tombe de BRUNEL !
Il lui réserve d'abord une place en EHPAD, le reste sera pour plus tard...
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#559
Posted 08 July 2019 - 09:26 AM
Il lui réserve d'abord une place en EHPAD, le reste sera pour plus tard...
Maison……….maison ……….
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#560
Posted 08 July 2019 - 09:34 AM
donc là, c'est parti tout le monde sur les wattbikes, et en avant Guingamp.... Jacquo a distribué le plan de jeu de Fabien... Giroud est plein badins, vont nous faire des machines de guerre...
3 semaines de vacances pour les Clermontois et super Stars Toulousains... ça fait quand même short de chez short pour eux... surtout qu'il m'est d'avis qu'un minimum de 4 semaines de coupure totale afin de mieux repartir c'eut été profitable sachant qu'il y a du temps...
ça n'empêchait pas aux autres de se préparer pas forcément que physiquement mais rugby donc le nouveau de jeux, skills etc... vu que l'on a pas non plus une avance de déglingos sur les autres...
#561
Posted 08 July 2019 - 10:03 AM
donc là, c'est parti tout le monde sur les wattbikes, et en avant Guingamp.... Jacquo a distribué le plan de jeu de Fabien... Giroud est plein badins, vont nous faire des machines de guerre...
3 semaines de vacances pour les Clermontois et super Stars Toulousains... çafait quand même short de chez short pour eux...
Oui, il y en a qui vont revenir rincés et la tête au fond du placard… Et je pense que beaucoup d'internationaux français, il va falloir quelques semaines (mois ??) pour s'en remettre.
#562
Posted 11 July 2019 - 20:33 PM
Giroud : « Selon moi, le déficit athlétique du XV de France dû au Top 14. Je suis passé par la Ligue Celte et, il y a un peu plus longtemps, la Premiership. Je vois ce qui se fait ailleurs, je regarde les données des autres nations : l’intensité, la vitesse et les accélérations n’ont rien à voir, surtout au niveau du jeu sans ballon des cinq de devant. En France, on est encore dans un rugby très direct avec des séquences de jeux plus faibles, des intensités et des niveaux de vitesse et d’accélération moins élevés. Du coup, quand vous arrivez au niveau international, vous êtes pris… »
Il va bien s'entendre avec Galthié.
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#563
Posted 11 July 2019 - 20:35 PM
Giroud : « Selon moi, le déficit athlétique du XV de France dû au Top 14. Je suis passé par la Ligue Celte et, il y a un peu plus longtemps, la Premiership. Je vois ce qui se fait ailleurs, je regarde les données des autres nations : l’intensité, la vitesse et les accélérations n’ont rien à voir, surtout au niveau du jeu sans ballon des cinq de devant. En France, on est encore dans un rugby très direct avec des séquences de jeux plus faibles, des intensités et des niveaux de vitesse et d’accélération moins élevés. Du coup, quand vous arrivez au niveau international, vous êtes pris… »
Il va bien s'entendre avec Galthié.
Je vois qu une explication, on se charge encore pas assez
#564
Posted 13 July 2019 - 20:18 PM

« À quoi va ressembler l'été des joueurs de l'équipe de France ?
Le gros challenge sera de faire progresser physiquement les joueurs sur toutes les situations que l'on retrouve en match en fonction de leurs spécificités physiologiques et du poste de chacun. Cela passe par développer les qualités transférables, c'est-à-dire spécifiques et contrôlables en rapport avec le terrain, tout en pratiquant du rugby. Une fois que le projet de jeu est identifié avec les entraîneurs, je leur propose un développement de ces qualités en corrélation. La préparation physique doit être au service du rugby.
Quel est l'objectif global ?
Pour moi, cela se résume ainsi : voir quelle est l'équipe la plus en forme de la Coupe du monde et tenter de se rapprocher d'elle. On parle ici de données absolues, en opposition aux données relatives (qui consistent à comparer sa progression par rapport à ses propres résultats précédents). Si vous jouez numéro huit, comment vous vous situez en termes de déplacement et d'accélération par rapport à ce qui se fait de mieux au monde. Pour notre cinq de devant, comment peut-il se comporter par rapport à celui des Anglais, Irlandais, etc. Se comparer à soi-même ne veut rien dire sinon, sur le terrain, chacun fera son truc par rapport à son niveau. On ne va pas expliquer à untel : "Là t'es bien, t'as vachement progressé !" Sauf qu'il est dix mètres derrière tout le monde. Non ! Si vous n'êtes pas avec les autres mecs, vous n'êtes pas invité, et si vous n'êtes pas devant le mec contre qui vous jouez, vous n'êtes pas invité non plus.
Pour entrer dans le détail, sur quels axes allez-vous travailler ?
Les critères de succès doivent être techniques, tactiques, physiques et psychologiques. C'est pour cela que l'on parle d'une préparation transférable. Ensuite il existe plusieurs filières : neurologique et énergétique, qui doivent impérativement être corrélées. La "neuro" concerne tout le développement des qualités de force, vitesse, explosivité, puissance, accélération... L'énergétique relèvera de la capacité à maintenir ces qualités "neuro" dans des séquences longues et élevées avec des temps de repos variés. L'objectif sera d'accroître cette faculté à répéter des intensités élevées et des efforts puissants pendant quatre-vingts minutes.
C'est-à-dire ?
On ne peut plus développer des choses uniquement sur la physiologie du corps humain. Si vous travaillez votre système énergétique sur un rameur ou un wattbike, certes vous allez augmenter le système physiologique, l'aérobie, mais est-ce transférable sur le terrain, et donc utile ? Je ne le pense pas. En match, il faudra faire des passes difficiles, buter, prendre des décisions à des niveaux de fatigue extrême. Or, sur un wattbike ou sur un rameur, vous ne faites pas de passes ou des rucks. Vous pédalez et vous ramez.
Ça fait un moment que l'équipe de France rame...
(Il ne relève pas.) J'ai lu un truc chez vous qui disait que la prépa physique c'est bien, mais qu'il faut savoir jouer au rugby. C'est vrai. Sauf qu'au niveau international, il faut savoir jouer au rugby à des intensités immenses tout en gardant sa lucidité.

Vous allez donc recréer des conditions de match à l'entraînement, plutôt que de leur faire faire des fractionnées sur des vélos d'appartement...
C'est ça. Il faut que le ballon soit là tout le temps. Sachant qu'aujourd'hui, avec les données GPS, on a un contrôle de toutes les datas en temps réel. Cela nous permet de prédire et réguler collectivement et individuellement la charge de travail de chacun, mais aussi le développement des qualités physiologiques transférables. Si ce n'est pas le cas, on peut s'adapter en cours d'entraînement.
Cette préparation réclame un groupe homogène, sinon certains joueurs seront largués par rapport à d'autres...
Au début de la préparation, on aura beaucoup de mecs qui ne toucheront pas les stimuli. Donc, pour pouvoir les toucher on est obligés d'aller les chercher en amont avec des conditioning spécifiques, hors du rugby, même si, à l'intérieur, il y a beaucoup de choses qui sont calquées sur le rugby, avec du ballon, des passages au sol, du travail de tâches, etc. Puis, très vite, j'espère sous quatre semaines maximum, on intégrera les deux afin de trouver nos stimuli uniquement à l'intérieur du rugby, en proposant des jeux spécifiques. Plus vite on sera là-dedans et mieux ce sera. L'intention est de pouvoir reproduire la totalité d'un « ball in play » (le temps où le ballon est vivant en match) d'un test international à l'entraînement (35 minutes à très haute intensité).
En foot, l'émulation est entretenue en permanence par de petites oppositions. En rugby, c'est impossible. Pouvez-vous donner un exemple concret d'un exercice qui place deux équipes en compétition à l'entraînement ?
Grâce aux datas, on a une bibliothèque de jeux qui nous permet de viser et d'atteindre les stimuli recherchés. Nous y mêlons développement physiologique et rugby. Prenez un grand terrain, pour éviter d'être dans le rouge trop vite, vous programmez six temps de jeu au sein desquels vous devez trouver vos accélérations. Sur les trois premiers temps, vous exigez que le ballon ne soit touché que par le huit de devant, sur des accélérations ballon en main. À chaque fois qu'un joueur franchira la ligne d'avantage, il faudra obligatoirement que deux soutiens convergent par des accélérations mais sans ballon. Si les mecs ne viennent pas en soutien, c'est un turnover. Si vous ne marquez pas après ces six temps de jeu, vous rendez le ballon à l'adversaire. Cela oblige tous les joueurs à venir en soutien dans des conditions de jeu quasi réelles...
Et cela les contraint à réfléchir sous stress et fatigue...
Voilà. Mais étant donné que vous demandez que les trois premiers temps de jeu soient joués par le huit de devant et que, sur le premier, cela va éjecter très vite, leur replacement sans ballon sera essentiel, donc hyper important. Les trois-quarts, eux, ne peuvent pas toucher le ballon. En revanche, ils peuvent venir en soutien n'importe quand. Du coup vous obtenez vos accélérations avec et sans ballon... Et grâce au retour live en bord de terrain, vous savez si vous êtes dans les clous. C'est le gros intérêt de cette façon de travailler. On sait instantanément qui reste sur son aile et qui se bouge. Et encore une fois, c'est typique au transfert. C'est exactement le genre de tâches qui sont demandées aux joueurs en match...
« Quand je vois certains matchs, par exemple l'Ulster contre le Leinster en quart de finale de Coupe d'Europe avec des séquences de sept minutes, des turnovers des deux côtés, des changements de rythme, des replacements monstrueux sur tout le terrain [...] je me demande si nous sommes capables de le faire ? Pour l'instant, je n'en suis pas sûr »
Arrivez-vous à quantifier la progression que vous pouvez avoir...
(Il coupe.) Je ne vends pas du rêve. Et puis cela ne veut rien dire de combler le retard. Il faudrait que les autres s'arrêtent pour les rattraper. Or ils bossent, ils ne nous attendent pas. C'est pour cela qu'il faut aller au plus rapide, précis et plus transférable pour développer ce dont nous avons besoin le plus pour avancer. Sur la progression, on ne pourra faire des constats qu'au fil de l'avancée de la préparation. On progressera forcément.
Vous êtes l'entraîneur avec le boulot le plus ingrat, celui qui fait morfler les joueurs. Comment vous le gérez ?
J'essaie de proposer des choses différentes en permanence. Surtout, les joueurs doivent comprendre pourquoi ils font les choses. J'essaie de l'expliquer en détail. Après, si vous mettez de l'exigence mais que les joueurs ne pigent pas pourquoi ils font les choses, cela ne peut pas marcher. Et puis tout l'encadrement est dans le même bateau. Les autres coaches aussi vont les pousser dans cette souffrance. On doit pousser les mecs dans leurs retranchements. On va faire des séances courtes où on demandera tout le temps de l'intensité. C'est pour ça qu'on a opté pour des plannings un peu spéciaux. Les entraînements commencent très tôt mais se terminent en début d'après-midi pour pouvoir avoir des réitérations d'intensités très élevées sans se retrouver avec des journées à rallonge. Après, il faut que cela soit calé au millimètre parce que dès que vous ne respectez pas les horaires cela devient vite insupportable.
Lors du Tournoi des Six Nations, Fabien Galthié, qui était consultant à l'époque, a souligné le déficit athlétique des Bleus. Comment qualifieriez-vous ce retard ?
Selon moi, il est d'abord dû au Top 14. Je suis passé par la Ligue celte (il a été préparateur physique des Glasgow Warriors en 2016-2017) et, il y a un peu plus longtemps, la Premiership (avec les Saracens en 2004). Je vois ce qui se fait ailleurs, je regarde les données des autres nations : l'intensité, la vitesse et les accélérations n'ont rien à voir, surtout au niveau du jeu sans ballon des cinq de devant. En France, on est encore dans un rugby très direct avec des séquences de jeux plus faibles, des intensités et des niveaux de vitesse et d'accélération moins élevés. Du coup, quand vous arrivez au niveau international, vous êtes pris... Mais tous les clubs en sont conscients et avancent là-dessus. Ils sont nombreux à faire du super travail.
La dernière Coupe du monde avait atteint un niveau athlétique important, craignez-vous une nouvelle montée en puissance de vos adversaires ?
L'Argentine ne se trompe jamais en Coupe du monde. Ils se préparent aux États-Unis et à chaque fois ils arrivent prêts. Le Tonga et les États-Unis sont peut-être, historiquement, des nations moins fortes, mais selon moi ce n'est plus vrai. Ils seront eux aussi prêts physiquement. Et je ne parle même pas de l'Angleterre ! Et puis quand je vois certains matches, par exemple l'Ulster contre le Leinster en quart de finale de Coupe d'Europe (21-18) avec des séquences de sept minutes, des turnovers des deux côtés, des changements de rythme, des replacements monstrueux sur tout le terrain où les mecs sont capables d'exécuter des rucks, de se relever, d'accélérer, de réagir dans la seconde sur les turnovers attaque-défense, je me demande si nous sommes capables de le faire ? Pour l'instant, je n'en suis pas sûr et je sais très bien que c'est ce que l'on va rencontrer lors du Mondial. »
2003 : il commence la préparation physique dans le rugby en Afrique du Sud avec l'ancien sélectionneur springboks Andre Markgraaf.
Palmarès : avec le Biarritz Olympique, il remporte le Challenge européen en 2013.
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#565
Posted 14 July 2019 - 08:52 AM
Et question dopage on a des infos ?
#566
Posted 15 July 2019 - 13:17 PM
Plus le staff est développé moins on gagne
- Pâquerette likes this
#567
Posted 15 July 2019 - 13:37 PM
Plus le staff est développé moins on gagne
C'est faux, Papy a dit que les Anglais étaient 40, et donc il fallait faire pareil !
Le mec qui est Directeur de la performance, il va en prendre plein la gueule après la CdM !!!
#568
Posted 15 July 2019 - 13:49 PM
- RCV06 and Pâquerette like this
#569
Posted 15 July 2019 - 13:50 PM
OK on a des spécialistes de :
- l'attaque
- la défense
- les 3/4
- la mêlée
- la touche
- performance
- physique
Mais aucun spécialiste du grattage dans les rucks, aucun spécialiste du turnover, aucun expert de la double sautée personne en charge du petit déjeuner, aucune personne dédiée au calcul de la longueur des lacets.
C'est pas comme ça qu'on va titiller les meilleures nations.
#570
Posted 15 July 2019 - 17:47 PM
Mais aucun spécialiste du grattage dans les rucks, aucun spécialiste du turnover, aucun expert de la double sautée personne en charge du petit déjeuner, aucune personne dédiée au calcul de la longueur des lacets.
C'est pas comme ça qu'on va titiller les meilleures nations.
Il manque également un ébéniste pour réparer les tables de nuit, les commodes et les bois de lit.
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