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EDF de Galthié


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9993 réponses à ce sujet

#166 George Abitbol

George Abitbol

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Posté 26 avril 2019 - 21:49

Équipe de France : Laurent Labit rejoint les Bleus pour le Mondial

 

 

Avec 10 0.5 ans d'avance.



#167 el landeno

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Posté 26 avril 2019 - 22:04

Ellisalde trouve ça raide  :P


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#168 Alligator427

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Posté 26 avril 2019 - 22:23

Équipe de France : Laurent Labit rejoint les Bleus pour le Mondial
 
 
Avec 10 0.5 ans d'avance.

Un echange entre bonnaire et ghezal..

. C'est quand même énorme...

#169 George Abitbol

George Abitbol

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Posté 26 avril 2019 - 22:31


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#170 gigi

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Posté 27 avril 2019 - 09:13

Interessant le dernier article...
On y apprend que MB aurait des principes

Qui l'eu cru?
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#171 sebduth

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Posté 27 avril 2019 - 09:33

Tentative d'électrochoc pour le Mondial ? 

 

Why not, de toute façon le mode commando ou la merde actuelle, autant tenter un truc.

 

Le seul doute pour moi est l'impact à moyen terme sur les joueurs : comment vont-ils apprécier cette "intrusion massive", sachant qu'il va falloir ensuite bosser dans la continuité avec eux ?



#172 Lima

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Posté 27 avril 2019 - 09:47

Le mode commando, j'ai l'impression que c'est la troisième fois qu'on en parle avant la Coupe du Monde, et on voit les résultats qu'on a eu jusqu'ici. Une Coupe du monde ne se prépare pas comme ça, pas dans un contexte global aussi défavorable (championnat, fédération, staff...).

Le squad de 2011 avait presque réussi sa mission, mais c'était une toute autre génération de joueurs, avec un Lièvremont qui avait réussi à piquer l'orgueil de ces derniers. Aucun critère semblable n'est réuni pour un cas de figure similaire avec l'équipe actuelle.



#173 GUY03

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Posté 27 avril 2019 - 10:24

Ellisalde trouve ça raide  :P

Elissalde is sad .


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#174 sebduth

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Posté 27 avril 2019 - 12:02

Le mode commando, j'ai l'impression que c'est la troisième fois qu'on en parle avant la Coupe du Monde, et on voit les résultats qu'on a eu jusqu'ici. Une Coupe du monde ne se prépare pas comme ça, pas dans un contexte global aussi défavorable (championnat, fédération, staff...).

Le squad de 2011 avait presque réussi sa mission, mais c'était une toute autre génération de joueurs, avec un Lièvremont qui avait réussi à piquer l'orgueil de ces derniers. Aucun critère semblable n'est réuni pour un cas de figure similaire avec l'équipe actuelle.

 

 

Ca mpontre qu'on est infoutu de se préparer convenablement, effectivement. Et que c'est structurel.


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#175 gigi

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Posté 27 avril 2019 - 12:04

ça sent surtout la mise sous tutelle     :D



#176 Rugby ?

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Posté 27 avril 2019 - 12:28

Le mode commando, j'ai l'impression que c'est la troisième fois qu'on en parle avant la Coupe du Monde, et on voit les résultats qu'on a eu jusqu'ici. Une Coupe du monde ne se prépare pas comme ça, pas dans un contexte global aussi défavorable (championnat, fédération, staff...).

Le squad de 2011 avait presque réussi sa mission, mais c'était une toute autre génération de joueurs, avec un Lièvremont qui avait réussi à piquer l'orgueil de ces derniers. Aucun critère semblable n'est réuni pour un cas de figure similaire avec l'équipe actuelle.

Je pense, que le talents des joueurs actuels vs les anciens, n'est pas la source du problème. Ce n'est pas une affaire d'hommes.

C'est, je crois, l'évolution du jeu qui creuse l'écart entre nous et le reste du monde.

On est resté sur le rugby, d'il y a 20 ans. Et tous les autres ont su évoluer notamment vers un jeu avec des avants plus mobiles, etc, etc .... Nous on reste sur notre système Top14, un bon jeu de bourrins devant et quelques flèches derrière.



#177 Lima

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Posté 27 avril 2019 - 13:00

Je pense, que le talents des joueurs actuels vs les anciens, n'est pas la source du problème. Ce n'est pas une affaire d'hommes.

C'est, je crois, l'évolution du jeu qui creuse l'écart entre nous et le reste du monde.

On est resté sur le rugby, d'il y a 20 ans. Et tous les autres ont su évoluer notamment vers un jeu avec des avants plus mobiles, etc, etc .... Nous on reste sur notre système Top14, un bon jeu de bourrins devant et quelques flèches derrière.

En effet, je te rejoins, globalement ce n'est pas qu'un problème d'hommes, loin de là.

Mais mon propos était dans le cadre d'une éventuelle "opération commando" puisqu'il n'y a que ça que nous puissions mettre en place désormais avant la Coupe du monde. Et a ce titre, des Servat, Nallet, Harinordoquy, Rougerie, Yachvili... et j'en passe, on en a pas.

L'organisation de notre rugby nous empêche de mettre en place autre chose qu'une opération commando, mais notre réservoir de joueurs ne nous permet pas non plus de le faire. Tout en gardant en tête que ce type de préparation est quasi vouée à 100% à l'échec.



#178 el landeno

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Posté 27 avril 2019 - 13:02

Les futures arrivées d'Ibanez et Labit confirmées : à quoi pourrait ressembler le staff du XV de France de Fabien Galthié ?
Publié le   samedi 27 avril 2019 à 00:05 
Raphaël Ibañez a confirmé vendredi qu'il deviendrait manager de l'équipe de France après la Coupe du monde, en soutien du futur sélectionneur Fabien Galthié. Quant à Laurent Labit, c'est dès cet été qu'il prendra en charge les trois-quarts.
Renaud Bourel (avec C.Do. et F.Be) dans l'Equipe
Et pendant ce temps-là, Jacques Brunel avance sur sa propre Coupe du monde. Enfin, si elle lui appartient encore un peu. Parce qu'avouez que la séquence en cours est au minimum baroque. À chaque jour sa nouvelle annonce, un nom de plus pour renforcer le staff de Fabien Galthié à la conquête du Mondial... 2023. C'est ça, pas le prochain, mais bien celui d'après. Et 2019 dans tout ça ? 

Au milieu de l'effervescente loterie aux adjoints, on a presque oublié que l'ex-manager de Toulon, alors en poste au RCT, a d'abord été dragué par Bernard Laporte pour renforcer l'encadrement de Brunel, toujours en place semble-t-il, mais mieux informé de son avenir par les journaux que par sa hiérarchie directe. Galthié, lui, est censé se pencher sur l'échéance imminente, baliser la préparation estivale et contribuer, on l'imagine, à bâtir la liste de 37 joueurs qui tombera le 18 juin. 

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Mais passons. Vendredi, donc, Raphaël Ibañez est venu élargir l'état-major post-Japon. L'ancien talonneur international a confirmé à l'AFP avoir accepté la mission offerte par Bernard Laporte, précisant au passage : « Je ne ferai pas de commentaire particulier dans les prochains jours à ce sujet mais, après un entretien (jeudi) avec le président de la Fédération, j'ai dit oui à la sélection comme manager. » Un rôle longtemps réservé à un élu, Jo Maso étant le plus illustre d'entre eux avec seize années de service (1995-2011). 

En attendant d'autres renforts 

Aujourd'hui, la fonction est occupée par Brunel, lui-même placé sous le haut patronage de Serge Simon, vice-président de la FFR et carrément manager de toutes les équipes de France, mais dont le mandat reste suspendu à la réélection ou non de Bernard Laporte à la tête de la FFR fin 2020. Pour l'heure, si Ibañez est tombé d'accord avec Laporte c'est qu'il a obtenu des garanties sur ses prérogatives et son champ d'action, notamment sportif. Il était hors de question, le concernant, de devenir un simple expert en calinothérapie et relations média. 

L'arrivée d'Ibañez au côté de Galthié, c'est aussi un clin d'oeil malicieux à l'histoire récente. Une revanche prise sur l'acte de candidature précédent quand, en 2015, la direction fédérale de l'époque avait audité plusieurs ambitieux, dont les deux prochains patrons de l'équipe de France, alors que le trône était déjà promis à Guy Novès. Un épisode jamais vraiment digéré par les deux hommes qui présideront finalement ensemble au destin de la sélection nationale. 

Enfin, même si la méthode ou le timing de constitution de ce staff laissent à désirer, il faut admettre que son profil apparaît aujourd'hui comme l'un des plus riches, pointus et compétents que l'équipe de France ait connus. Les accords de principe de Labit (lire par ailleurs), Servat, Ghezal, Edwards et Giroud traduisent, au moins en apparence, une prise de conscience de l'urgence dans laquelle se trouve le rugby tricolore et la nécessité de monter le curseur de l'exigence pour espérer performer, en France, dans quatre ans.

Directeur de la performance - Thibault Giroud (45 ans), acté : jamais sans lui 

Il est l'homme de base du projet, celui que Galthié a placé dans la balance avant de prendre sa décision de rejoindre l'équipe de France, d'abord pour la Coupe du monde au Japon puis jusqu'en 2023. Directeur de la performance du RCT, arrivé dans les valises de l'ancien demi de mêlée international à l'été 2017, Giroud s'est très rapidement entendu avec Galthié, les deux hommes étant raccords sur le rugby pratiqué et la volonté de privilégier la vitesse et le déplacement à la démolition bête et méchante. 

Ils se sont surtout trouvé sur les méthodes de travail scientifiques et physiques entièrement mises au service du jeu prôné. Ex-athlète de haut niveau, Giroud bénéficie d'une expérience de préparateur physique internationale, passé notamment par l'Afrique du Sud et l'Angleterre, mais aussi le rugby à XIII. 

Entraîneur des avants - William Servat (41 ans), en bonne voie  : prêt à prendre du galon 

William Servat fut l'un des premiers « adjoints » contactés par Bernard Laporte, à l'origine pour intégrer un staff bâti autour du Gallois Warren Gatland. Le référendum voulu par le président de la FFR auprès des clubs amateurs ayant réfuté l'idée d'un sélectionneur étranger, il a fallu un peu de temps pour renouer le fil des discussions. 

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Passé l'actualité brûlante de son club et notamment la demi-finale de coupe d'Europe face au Leinster, le week-end dernier, l'entraîneur des avants toulousains a pu s'entretenir avec le président de la Fédération et surtout Fabien Galthié afin d'évoquer son projet pour les Bleus. Des discussions de nature à le conforter dans son envie de tenter l'aventure. Spécialiste de la mêlée au départ puis des rucks et des attitudes au contact, Servat a pris de plus en plus de place au sein de l'encadrement rouge et noir, jusqu'à se charger de la défense et du jeu d'avants de manière plus globale. 

Entraîneur de la touche - Karim Ghezal (37 ans), en bonne voie  : bientôt le grand saut 

Solide mais méconnu joueur de Top 14 (plus de 220 matches), Karim Ghezal opère une transition rapide vers la fonction d'entraîneur dès l'arrêt de sa carrière, en 2016. L'ancien deuxième-ligne prend alors en charge la touche du LOU dont il fait rapidement le meilleur alignement du Championnat, profitant de la présence dans ses rangs du redoutable Julien Puricelli. Après le départ de Sébastien Bruno au chevet de la mêlée des Bleus, début 2018, son champ d'action s'élargit à l'entraînement des avants. 

Bien que peu expérimenté, il jouit d'une excellente réputation, confortée par ses méthodes d'entraînement novatrices et sa volonté de coller aux canons du plus haut niveau en termes de vitesse et de réactivité. Jeudi, Ghezal a confirmé l'existence de contacts avec la FFR. « Mais je n'ai encore rien signé », a-t-il précisé. Ça pourrait ne pas tarder. Selon nos informations, il pourrait lui aussi rejoindre Marcoussis plus tôt que prévu, auquel cas un « échange » avec Julien Bonnaire, l'entraîneur actuel en charge de ce secteur, serait envisagé avec le LOU. 

Entraîneur de la défense - Shaun Edwards (52 ans), en bonne voie  : la patte britannique 

Ancienne star du rugby à XIII des années 1980-1990, avec le club de Wigan, sa ville natale, Shaun Edwards a réussi sa transition à XV dans l'entraînement. L'Anglais est entré dans le staff des Wasps dès 2001, à 35 ans, un an après sa retraite. Déjà en charge de la défense, mais aussi des trois-quarts, il met au point sa fameuse défense inversée, marque de fabrique du club londonien, qui remporte quatre titres nationaux (2003, 2004, 2005, 2008) et deux européens (2004 et 2007). 

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De 2002 à 2005, il cotoie l'entraîneur néo-zélandais Warren Gatland. Il le retrouvera à partir de 2008 avec le pays de Galles, pour un long mandat couronné de trois Grand Chelems (2008, 2012, 2019), avec une défense toujours aussi réputée. Raphaël Ibanez, qui l'a connu aux Wasps, ne tarit pas d'éloges sur Edwards, « un être rare, hors normes, qui a le don de voir le meilleur en toi et de le faire ressortir ». 

Entraîneur des trois-quarts - Laurent Labit (50 ans), acté : il arrivera plus tôt que prévu 

Ce n'est pas la moindre des nouvelles farfelues du moment. Disons qu'elle illustre à la perfection le grand flou qui préside en ce moment aux destinées de ce quinze de France dont on ne sait plus très bien qui est le patron. Enfin, si, plus les jours avancent et plus il semble que Fabien Galthié, arrivé en qualité de super consultant de Jacques Brunel, ait en réalité les coudées franches pour faire ce qu'il souhaite. Ainsi donc, comme révélé vendredi soir sur le site L'Équipe, Laurent Labit, contacté après le refus de Pierre Mignoni, va rejoindre le staff de l'équipe de France dès la fin de la saison avec le Racing 92 afin de préparer le Mondial au Japon. Le tout avant de s'engager sur la période 2020-2023 pour épauler en qualité d'entraîneur des trois-quarts son ancien coéquipier à Colomiers (1996-1999). 

Évidemment, ce coup d'échec à court terme ne sera pas sans conséquence sur le staff actuel mais celles-ci, de même que les contours de la mission de Labit auprès des Bleus, restent à définir. C'est en tout cas un désaveu qui se profile pour Jacques Brunel, lequel s'était engagé auprès de ses adjoints à ce qu'ils l'accompagnent jusqu'au bout de son mandat. 

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Du côté du Racing, on prépare quoi qu'il en soit l'après-Labit et c'est davantage qu'une simple mesure de précaution. Même si son entraîneur des trois-quarts est sous contrat jusqu'en 2022 et qu'il ne dispose pas d'une clause de libération anticipée, le président Lorenzetti ne fera pas d'histoires ni de difficultés. Cependant, comme Boudjellal, Lorenzetti n'a pas dû goûter le fait que personne à la FFR n'ait daigné lui passer un simple coup de téléphone. Il y a deux ou trois mois, afin de remplacer Stephen Larkham dans le staff de l'équipe d'Australie pour la prochaine Coupe du monde, Michaël Cheika avait approché Labit, son ancien coéquipier à Castres à la fin des années 80. Labit n'avait pas donné suite...  

 


#179 Rugby ?

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Posté 27 avril 2019 - 13:45

En effet, je te rejoins, globalement ce n'est pas qu'un problème d'hommes, loin de là.

Mais mon propos était dans le cadre d'une éventuelle "opération commando" puisqu'il n'y a que ça que nous puissions mettre en place désormais avant la Coupe du monde. Et a ce titre, des Servat, Nallet, Harinordoquy, Rougerie, Yachvili... et j'en passe, on en a pas.

L'organisation de notre rugby nous empêche de mettre en place autre chose qu'une opération commando, mais notre réservoir de joueurs ne nous permet pas non plus de le faire. Tout en gardant en tête que ce type de préparation est quasi vouée à 100% à l'échec.

C'est vrai.

On est dans une époque de transition, changement de génération. Avec des vieux, un peu trop vieux et +ou- démotivés, et des jeunes bourrés de talent mais avec peu (pas) d'expérience.

De toute façon, commando ou pas, on risque au mieux de sortir des phases de poule. Il n'y a rien à perdre.

Alors ce commando, des vieux, des jeunes, un mix jeunes/vieux ?

Pour moi, c'est des jeunes. Quel intérêt d'encadrer des jeunes avec des anciens blasés ?

Ils vont se faire mettre minables et vont être dégoutés ? Ils sont jeunes et ont plus de résilience.

Ils vont prendre branlées sur branlées ? Ils vont peut être nous surprendre !



#180 George Abitbol

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Posté 27 avril 2019 - 13:48

ITW de Raphaël Ibanez

 

Sa décision de partir quelques mois en Nouvelle-Zélande pour entraîner.
« Je pars en Nouvelle-Zélande pour apprendre à entraîner et pour partager. La notion de partage dans un tel projet est essentielle. Cette affaire n’a pas été simple car les entraîneurs Néo-Zélandais sont extrêmement reconnus au niveau international et la Fédération Néo-Zélandaise éprouve une grande fierté à envoyer ses meilleurs techniciens dans le monde entier. Je pense à Warren Gatland pour le Pays-de-Galles et à Joe Schmidt pour l’Irlande. On peut aussi parler de Vern Cotter pour Montpellier. Mais le chemin inverse est quasiment impossible. Donc ce n’était vraiment pas simple de pouvoir pénétrer le secret de cette nation qui vit pour le rugby. Je redoute encore d’être refoulé à la frontière. Comme j’ai eu le bonheur de battre les All-Blacks à des moments clés… et ils ont de la mémoire ! J’espère que je ne vais pas être considéré comme un ennemi. Certains m’ont aidé à franchir le cap pour aller découvrir cette culture. »

Son expérience à Bordeaux-Bègles.
« Avec le recul, cinq ans dans un club ça fait peut-être beaucoup. Comme le dit Eddie Jones, l’un des sélectionneurs les plus réputés dans le monde, au bout de trois ans, soit il faut changer le manager, soit il faut renouveler l’effectif. Cela n’a pas été le cas et tout est une question d’énergie et de souffle. Il faut se remettre en question personnellement et je suis assez humble pour me remettre en question. A un moment, connaissant bien l’effectif par cœur, je n’avais plus la matière rugbystique. C’est pour cela que je vais en Nouvelle-Zélande. Pour engranger de la matière. Et quand on est entraîneur, il faut avoir du souffle pour le transmettre aux joueurs. Je ne l’avais plus à l’UBB. »

Son avis sur les managers qui occupent un poste de consultant télé en parallèle.
« Certains présidents acceptent ce deal avant même d’engager les techniciens, comme du côté de Toulon et de Bordeaux. C’est quand même incroyable. Mais je pense que l’on ne reverra plus cela. Pour l’avoir vécu, je pense que c’est incompatible. »

Lorsque son nom revenait avec insistance pour remplacer Philippe Saint-André à la tête de l’équipe de France.
« Ce qui m’a mis mal à l’aise, c’est de voir mon nom dans les médias. C’est toujours délicat pour les proches, mais aussi pour les responsables. Le fait que mon nom sorte régulièrement sans avoir eu un seul appel de la Fédération pendant des semaines, ça a jeté le trouble dans le dispositif car mon président Laurent Marti n’avait de cesse de me dire que je savais ce qui allait se passer. J’ai passé mon temps à lui expliquer qu’il n’y avait rien. Et finalement, je me suis lancé. »

Son expérience en Angleterre et son incroyable anecdote.
« J’ai vécu une deuxième année aux Saracens assez compliquée. Dès le début de la saison, je vois bien que l’entraîneur en chef veut mettre en valeur son poulain. Cela arrive et c’est de bonne guerre parfois. Je suis convaincu d’être meilleur que le poulain, mais peu de gens autour en étaient certains. Donc quelle était la solution ? Je peux me lamenter dans les médias mais je ne pense pas que ce soit une solution bénéfique. Donc la solution que je choisi est d’être assez taiseux, de faire preuve de sang froid pendant quatre mois. Je me donne quatre mois pour retrouver ma place de titulaire. Et au bout de quatre mois, j’avertis ma famille à l’approche d’un match que, si je ne suis pas titulaire, j’avais atteint ma limite. Et je n’ai pas été titulaire. Donc je prends mes dispositions et j’avertis toute ma famille et je prépare les valises. Je pensais avoir quelques échanges virils avec le coach qui, lui, ne s’attendait à rien. Finalement, j’ai changé d’optique et j’ai décidé d’aller affronter directement mon opposant, le talonneur qui était titulaire. C’est le côté animal et sanguin qui est en moi qui a parlé. Lors d’un captain run, je l’ai agressé et je ne peux pas en être fier. Il a eu quelques points de suture. Il n’y avait pas eu de réaction, il n’y a pas eu de réponse. C’était un coup à la Marcel Cerdan. J’ai tiré et c’est tombé. Ensuite, je suis passé en Commission de discipline et celui que je considérais comme mon parfait ennemi, le cliché parfait de l’Anglais fier et arrogant : Lawrence Dallaglio, le capitaine des Wasps m’a tendu sa main. Il m’a proposé de venir jouer pour les Wasps. »

Son avis sur les problèmes rencontrés par l’équipe de France.
« D’un point de vue du jeu, l’équipe manque d’envergure, d’ambition et de confiance. Les joueurs mettent cela sur la confiance. Je pense que c’est une équipe qui a du mal à assumer les difficultés du moment. Ce qui peut se dessiner et j’espère que ça ne va pas être le cas à l’approche de la Coupe du monde, c’est qu’il y ait une différence de génération au sein même de l’équipe. On a des trentenaires qui ont ce statut de leader révélé et adoubé par l’entraîneur en chef, mais qui n’ont pas connu une succession de victoires et l’euphorie de la victoire. La victoire rassemble toujours. Avec Lawrence Dallaglio, on a joué ensemble et on a gagné la Coupe d’Europe et maintenant on est amis alors que si j’avais pu l’attraper dans un coin d’une rue quelques années auparavant, je l’aurais fait. Les victoires rassemblent. »

Son avis sur le capitaine du XV de France, Guilhem Guirado.
« Guirado est un excellent joueur. Il a besoin d’être entouré. Guilhem a des atouts incroyables pour ce poste de talonneur que je n’avais pas par exemple. Mais je trouve dommage que Guilhem n’arrive pas à trouver l’équilibre entre la lucidité pour faire des choix en tant que capitaine, et la parole, l’autorité naturelle, et son rôle de combattant. C’est très difficile quand on est talonneur et capitaine de la sélection de trouver cet équilibre-là. »

A-t-il été vexé que Bernard Laporte veuille recruter un entraîneur étranger plutôt qu’un Français ?
« Non, ça ne me vexe pas mais je pense que ça a pu en vexer certains, dont notamment des entraîneurs de Top 14 qui ferraillent chaque week-end car je sais l’énergie que cela représente pour être à la hauteur en Top 14. Mais ça ne me choque pas car qui gagne au niveau international ? La France est en souffrance. Elle est 10ème au classement internationale et ce n’est pas acceptable. Les nations qui sont tout en haut du classement, ce sont les Néo-Zélandais, les Gallois, les Irlandais… Avec des spécialistes étrangers. »

Pour conclure, il s’exprime sur les rumeurs qui le concernaient au sujet de l’équipe de France, l’émission ayant été enregistrée avant qu’il officialise son arrivée imminente dans le staff.
« C’est toujours troublant de découvrir son propre avenir dans les médias avant même d’avoir posé les bases fondamentales d’une éventuelle collaboration. Donc je pourrais vous en dire plus dans quelques jours. Mais l’équipe de France, en tant que joueur, c’est 12 ans de ma vie. Trois préparations de Coupe du monde. Les gars qui ont été cités dans les médias sont des gars qui sont top. »






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