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EDF de Galthié


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#7261 GUY03

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Posté 17 mars 2023 - 17:28

Je comprends parfaitement.

Pour ce qui est de Lebel, l'émergence de Dumortier doit être également difficile à accepter.
Il semble condamné à faire la navette Toulouse-Marcoussis.

Bientôt on peut imaginer pour lui la navette Toulouse-Colomiers et ce sera plus bref .     



#7262 Oscar

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Posté 17 mars 2023 - 21:17

Bientôt on peut imaginer pour lui la navette Toulouse-Colomiers et ce sera plus bref .     


Aaah t'es dur.
Lebel je l'imaginais faire sa carrière en fédérale 1 ou en prod2 grand max, mais il a fait d'excellents matchs de coupe d'Europe avec le stade il y a deux ans ! :)

#7263 Bon Chasseur

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Posté 17 mars 2023 - 21:56

Aaah t'es dur.
Lebel je l'imaginais faire sa carrière en fédérale 1 ou en prod2 grand max, mais il a fait d'excellents matchs de coupe d'Europe avec le stade il y a deux ans ! :)

hein ? mais pourquoi. Il fait partie de la génération U20 championne du monde et il était déjà bon chez les Bleuets.



#7264 Alex chocolatines

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Posté 18 mars 2023 - 10:54

hein ? mais pourquoi. Il fait partie de la génération U20 championne du monde et il était déjà bon chez les Bleuets.

Le p'tit Lebel, ce qui lui manque, c'est de la régularité. Sinon, il est capable de très belles choses. 



#7265 Néophyte

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Posté 18 mars 2023 - 21:38

Lebel est bon, mais sans doute pas beaucoup plus.

#7266 Gourine63

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Posté 19 mars 2023 - 06:50

Oui c'est un honnête ailier de top14 mais il est intrinsèquement derrière des gars comme Penaud, Villière ou Dumortier que j'ai trouvé pas mal sur ce tournoi.

C'est quand même autre chose quand tu mets un vrai ailier à l'aile au lieu d'un centre.
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#7267 Bon Chasseur

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Posté 19 mars 2023 - 22:48

ben au niveau int'l tu recherches forcément toujours le X facteur à l'aile. Lebel est un bon finisseur qui suit bien les actions, défend correctement, sait faire des passes et tous les autres fondamentaux du poste. Mais si tu peux mettre un mec à sa place, qui te marque un essai tout seul, c'est bien ce dernier que tu prendras.

 

Je pense que c'était le problème notamment de Chris Ashton, ailier totalement hors paire, mais qui n'apportait pas ce facteur X au niveau int'l, c'était un grand finisseur mais pas un créateur d'occasions comme les Penaud, Johnny May, Kolbe etc.



#7268 el landeno

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Posté 21 mars 2023 - 07:07

Souffreteuse en début de Tournoi, l'équipe de France s'est remise sur les rails de façon assez spectaculaire après la défaite en Irlande en opérant quelques adaptations pertinentes.

Il y a la raclée historique en Angleterre (53-10), cette faculté jouissive de marquer des essais aussi beaux les uns que les autres, le record de points inscrits dans un Tournoi par un joueur français de l'arrière Thomas Ramos (84), ou encore l'avènement au plus haut niveau du deuxième-ligne Thibaud Flament. Même terminé à la deuxième place, ce Six Nations 2023, dernière compétition avant la Coupe du monde en France, aura été riche d'enseignements pour les Bleus de Fabien Galthié.

 
 

Mais ce qui aura le plus frappé les esprits, au-delà des chiffres et des révélations individuelles, c'est la façon dont ils ont réussi à se relever d'une entame laborieuse, émaillée d'un succès cahoteux en Italie (29-24) et d'une lourde défaite en Irlande (19-32), pour terminer l'épreuve par trois victoires plutôt convaincantes, en dépit de quelques relâchements coupables ici ou là.

Oui, ce quinze de France dispose d'une capacité d'adaptation assez phénoménale qui lui permet de très vite retomber sur ses pattes. C'est pourquoi il demeure toujours aussi redoutable, et pourquoi il sera, au même titre que l'Irlande ou que les nations du Sud, l'un des grands favoris du prochain Mondial.

Un réajustement stratégique

Au début du Tournoi, les Bleus avaient l'ambition d'envoyer plus de jeu que lors de la tournée de novembre. Pour sortir un peu de ce jeu de dépossession devenu trop facilement lisible par ses adversaires. Il était alors question de « repossession ». Un changement de philosophie souhaité par le staff mais aussi réclamé par les joueurs, qui voulaient donner de l'air à leur rugby. Mais cette louable quête s'est vite heurtée à la réalité du terrain, avec des nouvelles directives arbitrales insuffisamment assimilées qui ont largement limité l'efficacité des gratteurs français dans le jeu au sol en Italie, et un mur irlandais qui a renvoyé à l'envoyeur les velléités offensives d'Antoine Dupont and co comme un boomerang à Dublin.

 
 

« En Angleterre, on a trouvé beaucoup de solutions avec notre jeu au pied et ça nous a permis de jouer haut tout en nous économisant »

Antoine Dupont, demi de mêlée des Bleus

 
 
 

« En Irlande, on a perdu beaucoup d'énergie dans un premier temps, en jouant beaucoup chez nous, explique le demi de mêlée des Bleus. Ça nous a ensuite manqué après franchissement pour finir les actions, notamment en fin de match. En Angleterre, on a trouvé beaucoup de solutions avec notre jeu au pied et ça nous a permis de jouer haut tout en nous économisant. » Retour aux bases, donc. Davantage de jeu au pied pour sortir de son camp et renverser la pression. Réutilisation plus importante de ce jeu en « black » qui consiste à matraquer l'adversaire au milieu de terrain avec les gros jusqu'à libérer des espaces pour les trois-quarts.

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Le trio Ntamack-Ramos-Dupont a pleinement profité des changements tactiques pendant le Tournoi. (A. Mounic/L'Équipe)

Après l'Irlande, William Servat, le coresponsable de la conquête des Bleus, n'a cessé de sensibiliser les avants sur cette nécessité de regagner la bataille du milieu. Il a été entendu. L'évolution tactique a porté ses fruits à Twickenham et contre Galles (41-28). Elle a réveillé la complicité entre les trois maîtres à jouer toulousains Dupont-Ntamack-Ramos, sublimé les combinaisons offensives imaginées par l'entraîneur de l'attaque Laurent Labit et accouché de superbes essais, dont certains en première main.

Des entraînements plus intenses

Quarante-six minutes. C'est le temps de jeu effectif du dernier Irlande-France. Un record. Comme les joueurs au Trèfle ont fini bien plus fort la partie que les Bleus, ce temps de « ball in play » a forcément alerté l'état-major de la sélection tricolore. Qui en a tiré des conséquences immédiates.

Les Bleus ont d'abord bénéficié de deux semaines complètes de repos durant les deux coupures du Tournoi, avant et après l'Écosse (32-21), pour refaire du gaz. Surtout, ils ont intensifié les séances d'entraînement de milieu de séance à Marcoussis en raccourcissant notamment les temps de repos entre les séquences.

Résultat immédiat à Twickenham, où ils ont physiquement submergé les Anglais dans des proportions inimaginables d'un bout à l'autre du match, en gagnant pratiquement chaque duel disputé. Les Bleus ont donc fini le Tournoi beaucoup plus fort qu'ils ne l'avaient commencé, à l'image de leur troisième-ligne centre Grégory Alldritt, aussi neutre en début de compétition que décisif sur la fin.

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Le Tournoi de Grégory Alldritt symbolise parfaitement celui des Bleus, d'abord neutre, puis décisif sur la fin. (P. Lahalle/L'Équipe)
Une émulation plus forte

L'équipe de France était-elle tombée dans un certain confort ? C'est ce qu'a suggéré Antoine Dupont vendredi dernier en conférence de presse. Et ce qui a poussé les leaders de l'équipe et le staff à en discuter après la défaite de Dublin. « On a évoqué entre nous le fait qu'on était tombés dans une certaine routine, a confié le capitaine. C'était notre quatrième tournoi, on avait pris pas mal d'habitudes dans notre vie de groupe, notre façon de fonctionner. Sur certains aspects, on faisait un peu les choses pour les faire, sans trop de conviction. »

Un peu comme des joueurs installés, en fait, qui connaissent leur sort quasi immuable de titulaire ou de remplaçant et qui attendent l'échéance du week-end chacun dans leur coin, sans vraiment se soucier du sort des autres. Il fallait retrouver de la gaieté, de la joie de vivre, en finir aussi avec ces quelques réactions nuisibles de joueurs mécontents au moment de leur remplacement sur le terrain.

« Si on bouge les chasubles, c'est pour améliorer notre méthode, pour bouger les lignes »

Fabien Galthié

 
 
 

L'encadrement a alors recréé du lien en organisant des dîners avec joueurs et entraîneurs mélangés, ou en improvisant des sorties comme celle au Moulin Rouge, le mercredi précédent le Crunch. Ce souffle nouveau a aussi gagné le terrain avec une redistribution de chasubles à l'entraînement qui a semé un peu le doute sur l'identité des joueurs appelés à démarrer le match du week-end. « Si on bouge les chasubles, c'est pour améliorer notre méthode, pour bouger les lignes, pour améliorer des compétences, pour tester des formules », a expliqué Galthié. Pour bousculer les titulaires, aussi. « Mixer les groupes était une stratégie du staff pour augmenter l'émulation, nous disait récemment Alldritt. Ça a été payant. »

 
 


#7269 el landeno

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Posté 21 mars 2023 - 20:50

Le portrait chiffré du XV de France à six mois de la Coupe du monde Retour à la dépossession, efficacité offensive exceptionnelle, perte d'efficacité dans les rucks, hyperactivité de Flament et Ramos : retour en stats sur le Tournoi des Six Nations du quinze de France, alors que se profile le Mondial à la maison.
109
Le nombre de passes moyen du quinze de France lors des trois derniers matches du Tournoi des Six Nations.
 
 
Une équipe revenue à son identité

Avant le début du Tournoi, staff et joueurs ont eu des discussions techniques poussées autour du projet de jeu. Il était question d'utiliser davantage le ballon, de le déplacer un peu plus. Un mois et demi plus tard, le constat statistique est clair : les Français ont essayé, mais ils sont vite revenus à leurs habitudes. De 157 passes de moyenne lors des deux premiers matches, en Irlande et en Italie, ils sont redescendus à 109 pendant les trois dernières rencontres.

Ce chiffre de 109 passes dit beaucoup de choses :

- il correspond à la meilleure période des Bleus cet hiver et définit donc pleinement leur style : la dépossession et un jeu assez direct.

- il est très en dessous de la moyenne des cinq autres équipes du Tournoi (171), ce qui montre que la France est une nation particulière sur la scène internationale, presque à contre-courant.

 
 

- il est un peu inférieur à la moyenne de passes du Tournoi 2022 (115), ce qui donne une idée plus précise du rétropédalage effectué en cours de Tournoi.

Le jeu au pied est ainsi resté une option majeure du projet de jeu de l'équipe de France. Elle a même tapé un peu plus en 2023 (156 fois) qu'en 2022 (151), toujours avec cette recherche de longueur.

21
Le nombre d'essais marqués par le quinze de France lors du Tournoi des Six Nations.
Une attaque qui fait beaucoup avec peu

Être l'équipe qui fait le moins de passes n'a pas empêché la France de finir meilleure attaque, avec 21 essais. À l'heure actuelle, elle aurait tort de faire autrement, puisque moins elle fait circuler le ballon, plus elle marque. La preuve en chiffres : à 157 passes de moyenne, lors des deux premiers matches, elle a tourné à 2,5 essais par match ; en baissant sa moyenne de passes de 40 % sur les trois dernières rencontres (109 par match), elle a gonflé son nombre d'essais de... 112 %.

Cette capacité à faire beaucoup avec peu est une marque de fabrique de l'attaque tricolore. Tout en étant l'équipe avec le moins de courses ballon en main, elle est celle qui gagne le plus de duels offensifs. Ses ratios d'efficacité sont impressionnants : 1 duel gagné toutes les 3,9 courses, contre 1 toutes les 5,6 courses pour les autres nations du Tournoi ; 1 franchissement toutes les 14,1 passes, contre 1 toutes les 24,6 passes pour ses adversaires.

x2
Le quinze de France a encaissé deux fois plus d'essais lors du Tournoi 2023 que lors de l'édition précédente (14 contre 7).
Une défense moins incisive et moins endurante

Inquiète du jeu verrouillé de la dernière tournée de novembre, World Rugby peut un peu se réjouir à l'issue de ce Tournoi : on y a marqué plus de 25 % d'essais en plus par rapport à l'an dernier. Dans ce contexte de hausse générale, il est logique que la défense française ait davantage subi que lors du Grand Chelem. Le problème est qu'elle est allée très au-delà de l'inflation : + 100 % d'essais encaissés (de 7 à 14).

Comme cela a été souvent souligné, les directives arbitrales pour donner plus de latitude à l'attaque dans les rucks ont joué en défaveur des Bleus. Même s'ils ont réussi à gratter des ballons, ils ont été beaucoup moins efficaces que l'an dernier dans ce secteur. Deux éléments issus des données d'Opta pour appuyer ce constat :

- le total des munitions récupérées au sol est passé de 28 à 15.

- ils ont gratté un ballon tous les 15 rucks en 2022 ; seulement un tous les 35 rucks en 2023.

L'impression que la France avait retrouvé de son pouvoir dans le jeu au sol à partir du match en Angleterre ne se vérifie pas vraiment statistiquement. D'avant à après Twickenham, la moyenne des Bleus est restée à 3 grattages par match, et la fréquence n'a que peu varié : un « jackal » tous les 37 rucks avant, un tous les 31 rucks après.

Il existe fatalement un lien entre cette perte d'efficacité dans les rucks et le fait que la défense cornaquée par Shaun Edwards a été plus friable quand les adversaires ont étiré leurs attaques. De zéro essai encaissé au-delà de cinq temps de jeu en 2022, elle est passée à cinq cette année.

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Thibaud Flament résiste au plaquage de Stephen Varney lors du premier match des Bleus du Tournoi 2023 face à l'Italie (24-29), le 5 février. (A. Mounic/L'Équipe)
Des joueurs hyper dominants

« De mon point de vue, c'est le joueur français du Tournoi », estimait l'entraîneur de l'attaque français Laurent Labit lundi, dans ces colonnes, au sujet de Thibaud Flament. Tout est impressionnant dans les stats du deuxième ligne :

- son endurance, puisqu'il est l'un des quatorze joueurs, toutes nations confondues, à avoir disputé les 400 minutes de la compétition.

- son activité et son éclectisme pour un « grand » comme lui, ensuite. Deuxième plaqueur le plus productif du Tournoi derrière l'Écossais Matt Fagerson avec 81 unités, le Toulousain a aussi été beaucoup sollicité en touche (18 prises, 2e du Tournoi), dans les rucks offensifs (99, 11e) et dans le jeu courant (30 courses, 7e Français). Un combo qui le place dans les mêmes eaux statistiques que James Ryan ou Maro Itoje, deux joueurs qui comptent parmi les références mondiales en deuxième ligne.

- son efficacité, enfin : 3 essais et 3 franchissements, ce sont des stats supérieures, par exemple, à celles d'un Gaël Fickou (2 essais, 2 franchissements), auteur lui-même d'un excellent Tournoi, à un poste de centre où il y a davantage d'espaces qu'en deuxième ligne.

Thomas Ramos est une autre « révélation » du Tournoi. L'arrière a en pris sa dimension toulousaine en Bleu, à partir du match contre l'Écosse. Sa touche personnelle, c'est sa participation au jeu et cette façon de venir se proposer en position de premier attaquant. Le comparatif avec Melvyn Jaminet, titulaire lors du Grand Chelem, est criant sur ce point : l'ancien Perpignanais avait touché 85 ballons en 2022, Ramos en a eu 132 cet hiver (pour le même nombre de minutes jouées). Au pied, s'il est bien moins long (34 mètres en moyenne, contre 45 pour Jaminet) dans ses dégagements, Ramos a été d'une précision supérieure face aux perches (84,8 %, contre 67,7 pour Jaminet l'an dernier).

Les autres stats marquantes concernant des individualités
Julien Marchand a participé à 169 rucks (102 offensifs, 67 défensifs) pendant le Tournoi (soit un toutes les 1'50). Seul Josh Van der Flier, l'Irlandais sacré récemment meilleur joueur du monde, s'est impliqué davantage dans cette zone (181), mais en ayant joué 89'de plus. Remarquable d'endurance, d'engagement et de dureté, le Toulousain, auteur de trois grattages, est une poutre du jeu français.

Capitaine de la défense française, Gaël Fickou ne fait pas que donner de la voix pour replacer ses partenaires et commander les montées. Ses 67 plaquages le placent en troisième position du classement du Tournoi. Il est, avec Antoine Dupont, le seul trois-quart du top 25 de la compétition dans ce domaine.

Dupont, justement, s'est davantage reposé sur Romain Ntamack et Thomas Ramos dans la conduite du jeu. Mais il reste LE détonateur du jeu français. Il provoque beaucoup, énormément même pour un demi de mêlée : à lui seul, il a effectué près de 10 % des courses du quinze de France. Il est à un ballon porté toutes les 7'30 de jeu, quand la moyenne des autres numéros 9 du Tournoi est à 1 course toutes les 12'de jeu. Il est dans le top 10 du Tournoi dans les catégories des duels gagnés (16), des franchissements (4) et des passes au contact (4), mais aussi dans celui des ballons perdus (8). C'est un corollaire de son style de jeu, mais aussi un rappel qu'il n'a pas toujours pris les bonnes options durant ce Tournoi.
 

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#7270 Oscar

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Posté 22 mars 2023 - 09:38

De l'espoir pour Jelonch ?

Quelle détermination. Ce type doit a minima faire partie du groupe pour cette raison, quand bien même il ne serait pas apte à jouer.

#7271 darius63

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Posté 22 mars 2023 - 09:57

De l'espoir pour Jelonch ?

Quelle détermination. Ce type doit a minima faire partie du groupe pour cette raison, quand bien même il ne serait pas apte à jouer.

 

S'il est sélectionné, l'important c'est qu'il soit à 100% pour les quarts (mi Octobre)



#7272 el landeno

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Posté 24 mars 2023 - 07:12

Le making-of de la pub qui transforme en (bons) comédiens les joueurs du quinze de France Depuis quelques mois, une publicité pour Renault met en scène des joueurs du quinze de France sous un jour qu'on ne leur connaissait pas.

On ne va pas se mentir. Les pubs télé dans lesquelles les rugbymen français excellent se comptent sur les doigts d'une... Ah ben non. Même pas une main. Ne se comptent pas du tout en fait. Des exemples ? Christophe Dominici et Saint-Yorre (2010). On se souviendra plus du regretté « Domi » pour son essai en demi-finales de la Coupe du monde 1999 face aux Blacks (rebond de folie !) que pour son ode à cette eau pétillante. Faut voir ça sur YouTube : « En match comme à l'entraînement, c'est Saint-Yorre qu'on boit » (prononcé avé l'accent de Solliès-Pont). Vincent Clerc, Clément Poitrenaud et Peugeot (2015). Malgré leur passe (au ralenti) à travers les portes coulissantes d'un Partner censée magnifier les vertus de ce splendide utilitaire, on ne s'offusquera pas qu'ils n'aient pas été harcelés par les casting directors dans la foulée. Morgan Parra et Saint-Yorre (2015). Punchline sur fond d'images de match avec des figurants : « Morgan Parra fait équipe avec Saint-Yorre ! » À l'écran, le demi de mêlée plante un essai. Boit un coup. La créativité, ça va toujours pas fort.

 
 

Aussi convient-il de ne pas bouder son plaisir en visionnant la pub Renault la Réinvention :

Depuis quelques mois, cette réclame signée Publicis Conseil et réalisée par l'agence Partizan met à contribution quatre hommes forts de l'équipe de France : Charles Ollivon, Damian Penaud, Dylan Cretin et Cameron Woki. Chacun incarne un sportif des temps passés. Ollivon et Penaud campent un pilote et son copilote des débuts de l'automobile. Woki, un joueur de paume période Henri II. Cretin, un as de la savate sous la Troisième République. Raphaël Ibanez clôt la séquence dans son armure de chevalier devant une partie de soule. En voix off, le manager des Bleus nous explique qu'à l'instar de leurs rugbymen, les Français n'ont pas inventé le sport, ils l'ont réinventé. Incroyable mais vrai : tous sont crédibles. La réalisation hyper léchée. ça va à 300 à l'heure. On se croirait dans les Brigades du Tigre et la Reine Margot en mode survitaminé. Il y a de l'humour, une Marseillaise rigolote...

« Tant mieux si ça vous a plu, se réjouit Dylan Cretin. Pour moi, c'était une première. J'avais fait quelques photos publicitaires pour le Coq Sportif. Une réalisation avec des moyens vidéo aussi importants (une centaine de collaborateurs, une semaine de tournage, deux mois de post-production), jamais. » Le flanker lyonnais raconte comment il a été sollicité après le Tournoi des Six Nations 2022. « On avait besoin de trois joueurs de l'équipe de France. Chacun une journée. Je n'ai pas rencontré les autres. Je me suis renseigné sur l'identité du réalisateur. J'ai vu qu'il avait déjà tourné pour Nike et fait plein d'autres pubs pour de grandes marques (Shell, Orange, Canal+, Heineken...). »

 
 
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Déguisé en joueur de paume, Cameron Woki est ici au côté du réalisateur, Antoine Bardou-Jacquet (à g.). (Antoine Bardou-Jacquet)

 

Le réal s'appelle Antoine Bardou-Jacquet. L'un de ses tout premiers films, pour Honda, s'est vu sacré d'un Lion d'Argent à Cannes il y a une vingtaine d'années. Le spot est longtemps resté la publicité la plus récompensée au monde, comme l'atteste le Livre Guinness des records. Le Français de 53 ans a également tourné un long-métrage de cinéma (Moonwalkers, en 2015 avec Ron Perlman). « Je dure, je dure, ce qui est assez rare dans ce métier où on peut cesser de plaire assez vite. » Bardou-Jacquet a été choisi parmi plusieurs réalisateurs par Publicis Conseil pour porter le message de la marque au losange. « Il me plaisait bien, ce concept. Revenir aux sources de l'invention de chaque sport. Mon travail a consisté à apporter le plus de précision possible dans les reconstitutions et à donner à l'ensemble un aspect de gros film. Intégrer les joueurs de l'équipe de France dans cet univers cinématographique, c'est ce contraste qui fait que la blague fonctionne. »

Dylan Cretin a savouré le tournage. « Ma loge se trouvait dans un énorme camion garé dans une rue de Barcelone. J'y ai fait les essayages costume, maquillage, coiffure. Ils ont coiffé ma doublure en même temps que moi. C'était drôle. La personne qui boxait face à moi était un comédien-cascadeur. Il avait l'habitude des scènes de combat. Il m'a expliqué comment rendre les coups en réel. »

Antoine Bardou-Jaquet lui a fait visiter le set. « Un vieil hexagone très beau, tout en bois. » Une scène classique qui n'a pas nécessité de gros effets sur fond vert contrairement à l'ouverture du spot, où Ollivon et Penaud foncent à bord de leur pétoire. Décryptage par le réalisateur : « On a filmé la vraie voiture en situation de course, puis on a capté des mouvements sur fond vert et scanné les visages des rugbymen pour pouvoir les repositionner à l'écran à l'aide du "face replacement". » Ce n'est pas Ollivon qui conduit mais un spécialiste de ce genre de voiture antique. « Il ne devait pas mesurer plus d'1,65 m, se souvient Bardou-Jaquet. Le pilote a dû revêtir un manteau en fourrure de plusieurs kilos correspondant à la carrure de Charles Ollivon. Il n'arrêtait pas de râler. »

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Le manager général du quinze de France Raphaël Ibanez clôt la séquence dans son armure de chevalier. (Antoine Bardou-Jacquet)

 

La scène du jeu de paume a été captée dans un monastère à une heure de la capitale catalane. « On a réaménagé le lieu pour en faire un tripot, comme on disait à l'époque, explique Bardou-Jaquet. On a fait les essayages costume avec Cameron. Ça le faisait marrer de se retrouver en mignon de la Renaissance. Je lui donnais des intentions de jeu simples. Il était très calme. De manière générale, j'ai été surpris par les facultés d'interprétation des rugbymen. Je les ai trouvés plus doués que tout un tas de comédiens de ma connaissance. »

Au départ, pourtant, le réalisateur craignait une galère. On peut le comprendre. Il y a quelques années, il a connu une expérience cauchemardesque lors du tournage d'une pub anglaise à gros budget avec des footballeurs de très haut niveau. « Des stars de Premier League dont je tairai les noms. Ils n'étaient ni hyper agréables, ni bien entourés, du genre à se barrer au bout d'une heure même si les plans étaient inachevés. En comparaison, les rugbymen sont adorables. Ils se prêtent au jeu, ne font pas de manières. ça les amusait d'être là. » Depuis la Réinvention, le réalisateur ne regarde plus leurs matches de la même façon. « Déjà, je me suis remis au rugby grâce à eux. Et je ressens de l'émotion quand je les vois à l'écran. Je n'aurais pas imaginé ça. »

 
 

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Posté 24 mars 2023 - 13:49

Le portrait chiffré du XV de France à ...

merci pour l'article.

Statistiques assez incroyables sur le peu de passes pour autant d'essais. Les Bleus sont véritablement devenus les All Blacks. Peu de possession, souvent dominés dans le territoire, mais meilleurs marqueurs d'essais malgré tout et terriblement réalistes balle en main.

 

Quant à la défense, prendre 2x plus d'essais que l'an précédent, c'est un peu inquiétant, et comme expliqué c'est dû aux grattages bcp plus rares. Mais eux-mêmes, sont dûs je pense plus à des rucks mieux organisés en face qu'aux nouvelles règles, car si c'était dû au nvelles règles, on aurait vu des tonnes de fautes au sol, or les Marchand et co. ont plutôt été sortis efficacement des contestes que pénalisés à répétition.



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Posté 24 mars 2023 - 18:25

merci pour l'article.

Statistiques assez incroyables sur le peu de passes pour autant d'essais. Les Bleus sont véritablement devenus les All Blacks. Peu de possession, souvent dominés dans le territoire, mais meilleurs marqueurs d'essais malgré tout et terriblement réalistes balle en main.

 

Quant à la défense, prendre 2x plus d'essais que l'an précédent, c'est un peu inquiétant, et comme expliqué c'est dû aux grattages bcp plus rares. Mais eux-mêmes, sont dûs je pense plus à des rucks mieux organisés en face qu'aux nouvelles règles, car si c'était dû au nvelles règles, on aurait vu des tonnes de fautes au sol, or les Marchand et co. ont plutôt été sortis efficacement des contestes que pénalisés à répétition.

Surtout que la saison d'avant, on arrivait dans l'ombre repartant sur les ruines d'une équipe jadis glorieuse et conquérante, donc on a ramassé tout le monde par surprise en plus un calendrier avantageux avec les gros morceaux à la piaule. Cette fois ci, on était attendus avec un statut de favori et donc l'équipe à battre. 



#7275 Bon Chasseur

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Posté 24 mars 2023 - 19:12

Surtout que la saison d'avant, on arrivait dans l'ombre repartant sur les ruines d'une équipe jadis glorieuse et conquérante, donc on a ramassé tout le monde par surprise en plus un calendrier avantageux avec les gros morceaux à la piaule. Cette fois ci, on était attendus avec un statut de favori et donc l'équipe à battre. 

oui mais c'est intéressant de voir le -comment- des équipes qui ont mieux joué la France cette année. Donc défense dégradée car grattages à moitié efficaces. Et le risque de trop laisser jouer l'adversaire. Ce qui explique comment l'Italie a pu rester dans le match tout le long le premier weekend (ont gardé la balle, sans se faire gratter), et pourquoi les Bleus ont été tant dépassés à Dublin. Si tu ne grattes pas les Irlandais, ils confisquent la balle et campent chez toi, et sont trop bien préparés pour ne pas en tirer des points. D'ailleurs je pense avec le recul que contre eux, une stratégie bcp plus renforcée sur le jeu au pied/d'occupation aurait bien soulagé les Bleus (au lieu de tout jouer, notamment dans leur camp).






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