Aller au contenu


Photo

Coupe du Monde de rugby 2019


  • Veuillez vous connecter pour répondre
5236 réponses à ce sujet

#5086 Ptolémée

Ptolémée

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 29 353 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Paris 8 - rue la Boétie
  • Mon club:

Posté 30 octobre 2019 - 15:59

Finalement Garcés semble etre détesté autant par 

les Anglais que par les SudAfs

pas facile de suivre ... :blink:

Coupe du monde de rugby : Jérôme Garcès, « meilleur arbitre ...



#5087 Parigot_Paris

Parigot_Paris

    Parisien Névrotique

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 16 895 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Paris
  • Mon club:

Posté 30 octobre 2019 - 16:06

Sont pas naïfs comme des Français : on n'avait pas mis la pression sur Derek Bevan ni sur ce faux témoin de Craig Joubert avant les matches. Bien mal nous en a pris. :crying:



#5088 ELSAZOAM

ELSAZOAM

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 35 162 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Clermont-Ferrand
  • Mon club:

Posté 30 octobre 2019 - 16:34

Finalement Garcés semble etre détesté autant par 

les Anglais que par les SudAfs

pas facile de suivre ... :blink:

Coupe du monde de rugby : Jérôme Garcès, « meilleur arbitre ...

Après le match, il sera le meilleur des arbitres du Monde pour ceux qui seront champions...   :innocent:

Suffit par exemple qu'il siffle la pénalité de la gagne à 5 minutes de la fin pour les Anglais et il sera adulé autant que la famille royale !   ^_^



#5089 Ptolémée

Ptolémée

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 29 353 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Paris 8 - rue la Boétie
  • Mon club:

Posté 30 octobre 2019 - 17:14

Après le match, il sera le meilleur des arbitres du Monde pour ceux qui seront champions...   :innocent:

Suffit par exemple qu'il siffle la pénalité de la gagne à 5 minutes de la fin pour les Anglais et il sera adulé autant que la famille royale !   ^_^

 

ça c'est quasi certain ...


  • ELSAZOAM aime ceci

#5090 Le vieux Tullois

Le vieux Tullois

    Joueur du Grand Chelem

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 9 861 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Lempdes
  • Mon club:

Posté 30 octobre 2019 - 18:01

Après le match, il sera le meilleur des arbitres du Monde pour ceux qui seront champions...   :innocent:

Suffit par exemple qu'il siffle la pénalité de la gagne à 5 minutes de la fin pour les Anglais et il sera adulé autant que la famille royale !   ^_^

J'espère qu'il connaît un peu l'histoire de l'Angeleterre et qu'il se souviens  que les Anglois ont lancé la mode de décapiter le roi dès 1649, 144 ans avant nous ... s'il siffle la pénalité dans l'autre sens, il prend des risques ... 


  • ELSAZOAM aime ceci

#5091 pims

pims

    Joueur du Grand Chelem

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 9 070 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Ouest coast
  • Mon club:

Posté 30 octobre 2019 - 18:39

Et bé pas moi !!!!
Au risque d'amener de l'eau au moulin de notre ami gallois qui trouve qu'on critique trop les arbitres de l'ASM.
J'ai toujours en travers de la gorge ses prestations limite-limite :
- contre le MHR il y a deux saisons au Bib Park (arbitrage des rucks et refus de deux grattages sur la dernière action)
- contre le ST l'an dernier également à domicile (arbitrage étrange des mélées et fixation malsaine sur Falgoux)
- la dernière finale au SdF où certes on n'a pas été bon, mais lui il n'a pas le cul propre (mélées, en-arrières etc....)
Et puis il m'agace avec ses commandements hyper lents en mélée où là il peut nous y faire rester un quart d'heure.
Owens ou un Neo-Zed epicétou .

Y'en a qui regardent la coupe du monde uniquement par le trou de l'ASM ?



#5092 Y&B

Y&B

    Joueur de TOP 14

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 3 258 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Pau & La Seyne
  • Mon club:

Posté 30 octobre 2019 - 18:56

Y'en a qui regardent la coupe du monde uniquement par le trou de l'ASM ?


Déjà dit (et confirmé par la hyène) je suis tout simplement rancunier :)
Et ne pas oublier: malhonnête un jour, malhonnête toujours.
Donc à toi de déterminer la largeur du trou ....

#5093 pims

pims

    Joueur du Grand Chelem

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 9 070 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Ouest coast
  • Mon club:

Posté 30 octobre 2019 - 19:39

Déjà dit (et confirmé par la hyène) je suis tout simplement rancunier :)
Et ne pas oublier: malhonnête un jour, malhonnête toujours.
Donc à toi de déterminer la largeur du trou ....

Si c'est plus petit qu'une pièce de 2 euros c'est pris en charge


  • Siflex aime ceci

#5094 George Abitbol

George Abitbol

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 22 907 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Créteil
  • Mon club:

Posté 30 octobre 2019 - 20:35

Une raison de plus de supporter l'Angleterre : En cas de victoire finale, la fédération devrait verser 7M€ de primes aux joueurs.

Sachant que la RFU avait déjà prévu 11M€ de pertes, ça aurait pour effet de creuser un déficit conséquent dans le budget qui mettrait la fédération dans une situation bien inconfortable.


Ce à quoi il faut rajouter la lourde amende infligée par WR à l'Angleterre pour avoir osé défier le Haka : 2 300€
  • cocotte 63 aime ceci

#5095 Bad Zé

Bad Zé

    Si yen a qu'ça les dérange... Et ben on va vous en debarrass

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 17 186 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Barcelonne
  • Mon club:

Posté 30 octobre 2019 - 21:31

Etzebeth va cligner des yeux je vous le dis.

#5096 el landeno

el landeno

    Joueur de TOP 14

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 4 924 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:dax
  • Mon club:

Posté 30 octobre 2019 - 22:25

Coupe du monde : la méthode d'Eddie Jones, sélectionneur de l'Angleterre Autrefois dictatorial, voire brutal, le sélectionneur australien de l'Angleterre - bourreau de travail - est devenu, progressivement, plus psychologue tout en maintenant l'exigence.

Quatre ans après, Kensuke Hatakeyama (34 ans, 78 sél.), pilier de l'équipe du Japon entraînée à l'époque par Eddie Jones, n'a pas oublié le stratagème un brin machiavélique du coach australien. « Pendant les cinq mois de préparation à la Coupe du monde, il nous avait dit de ne pas manger de sucreries ou de gâteaux. Mais il demandait quand même au personnel de l'hôtel de disposer des muffins tout chauds sur le buffet et, pendant qu'on se servait, il rôdait derrière nous pour voir si on en prenait ! »

 

Dans toutes les équipes nationales où il est passé, connaissant des résultats probants (finale avec l'Australie en 2003, titre avec l'Afrique du Sud en 2007, exploit du Japon en 2015 vainqueur des Springboks 34-32, et désormais finale avec l'Angleterre), les premiers mots de Jones ont souvent été : « Vous êtes trop gros, pas assez affûtés ! » Ben Youngs (30 ans, 94 sél.), le demi de mêlée du quinze de la Rose, a pris la réflexion de plein fouet lors de son premier entretien individuel. « On s'est assis et, au début, on a un peu discuté de mon jeu. J'essayais de l'impressionner quand il m'a sorti : "Tu dois maigrir." Je pesais 92 kg, il voulait que je descende à 88. J'ai dit que c'était d'accord et là, il m'a carrément lancé un sac de bonbons ! J'étais un peu sous le choc mais il a juste demandé : "Tu les veux ?" J'ai répondu que non et il a souri : "C'est un bon début." J'ai adoré la façon dont il m'a fait passer son message ; c'était direct, transparent et plein d'humour. Il me donnait clairement le chemin à suivre. »

En bref
Eddie Jones (AUS)
59 ans.
Sélectionneur de l'Angleterre depuis novembre 2015.
2001-2005 : sélectionneur de l'Australie.
2012-2015 : sélectionneur du Japon.

Avec d'autres joueurs, ce sont des canettes de bière que Jones a sorties de son survêtement pour leur faire comprendre ce qu'il attendait d'eux. « À chaque fois, je leur ai offert un choix. Une des choses que j'ai apprises et que je fais mieux qu'avant, c'est quand tu demandes à quelqu'un de changer certains aspects, il faut susciter une réaction émotionnelle. Avant, j'utilisais un langage plus direct, je tapais carrément du poing sur la table, aujourd'hui j'ai trouvé ce truc pour que le joueur se souvienne de ce moment jusqu'à la fin de ses jours. » Ses mises en scène sont toujours réfléchies et adaptées à la personnalité de ses joueurs : « Traiter tous les gars de la même manière, ça ne marche pas, racontait le troisième-ligne James Haskell (34 ans, 77 sél.) l'hiver dernier quand, tout juste opéré d'un pied, il espérait encore rejouer au rugby et avec l'Angleterre. Nous avons tous des besoins émotionnels différents et Eddie comprend ça. Avec lui, pour la première fois de ma carrière, j'ai rencontré un entraîneur qui savait comment parler aux joueurs et comment en tirer le meilleur. »

«Pourquoi ne pas avoir l'ambition de disputer le match parfait ? J'ai dit (aux joueurs) d'imaginer une rencontre où l'Angleterre, pendant quatre-vingts minutes, serait en total contrôle

Eddie Jones

 
 
 

Car juste avant de leur parler kilos, préparation physique démentielle ou sacrifices, Eddie Jones offre du rêve à ses joueurs, toujours. Pas quelque chose d'impossible mais quelque chose de plus grand qu'eux. Avec les Japonais, il avait demandé, cash, dès la première réunion : « Vous n'en avez pas marre d'être bousculés ? Vous n'en avez pas marre de perdre ? » Et dès le tirage au sort de la Coupe du monde 2015, qui avait placé les Brave Blossoms dans la poule de l'Afrique du Sud, il avait collé le programme sous les yeux ébahis des joueurs, la date du 19 septembre 2015 entourée en rouge : « Nous allons gagner ce match-là, nous allons battre les doubles champions du monde. » Même procédé avec les Anglais. Tous les joueurs présents lors de la première rencontre se souviennent de son discours, de comment il leur a dit qu'ils pouvaient faire partie de la meilleure équipe du monde, celle qui allait tout faire pour remporter le titre en 2019.

Pour ajouter encore au rêve, il leur a aussi suggéré l'idée de perfection : « Nous avons parlé de Nadia Comaneci (gymnaste roumaine multimédaillée aux JO de Montréal en 1976), racontait-il samedi soir, après la victoire sur les All Blacks (19-7). Personne ne pense qu'on peut jouer un match parfait au rugby ? Eh bien personne ne pensait non plus qu'on pouvait ne totaliser que des 10 en gymnastique. Pourquoi ne pas avoir l'ambition de disputer le match parfait ? Je leur ai dit d'imaginer une rencontre où l'Angleterre, pendant quatre-vingts minutes, serait en total contrôle. N'est-ce pas un rêve formidable ? » Quand ils quittent la pièce, ce jour-là, les joueurs anglais sont subjugués : « J'ai juste pensé : "Je veux jouer pour ce type" », raconte Ben Youngs.

À partir de là, avec Eddie Jones, les choses sérieuses commencent. « C'est une personne complexe, dit Haskell. Il est chaleureux et humain mais il ne tolère pas que l'on ne soit pas totalement engagé dans notre objectif. » L'exigence absolue du coach australien trouve ses racines dans son enfance de gamin à moitié japonais, dans l'Australie d'après-guerre. Une enfance où il a dû s'endurcir pour trouver sa place, travailler beaucoup, prouver toujours. « Il ne veut pas de joueurs fonctionnaires mais des joueurs responsables et proactifs, a écrit Haskell dans sa chronique pour le Daily Mail cette semaine. La première fois qu'il nous a parlé, il a dit qu'il en voyait seulement deux dans la pièce... On était quarante ! »

Eddie Jones, pendant longtemps, a été prêt à tout pour que ses joueurs et aussi les entraîneurs qui l'entourent se remettent en question et progressent. L'ancien international Glenn Ella (60 ans, 4 sél.), un de ses amis d'enfance qui a travaillé avec lui en Australie, racontait dans The Telegraph, en 2016, ses débuts de responsable d'équipe : « Nos cafés du matin étaient devenus des leçons tactiques, les sachets de sucre représentaient des joueurs. Je lui disais : "Tu ne peux pas t'arrêter une seconde ?" Mais il ne pouvait pas. À partir du moment où il a eu l'autorité, Eddie a rendu les gens fous. » Entraîneur de la mêlée dans le staff du Japon, Marc Dal Maso abonde : « Eddie Jones adore le conflit. Il le crée. Tous les matins, il est différent. Il se couche, il est content ; il se lève, il est en colère. C'est une stratégie de sa part : attaquer même quand ça va bien. »

«Vous ne me croirez pas. Je ne parle jamais de rugby avec ma femme, et chez moi, il n'y a aucun objet qui évoque le rugby

Eddie Jones

 
 
 

Un temps dans le staff de l'Angleterre, pour s'occuper des arrières, Rory Teague (qui est ensuite allé entraîner Bordeaux) a un jour raconté à Fabien Galthié que Jones lui demandait de toujours arriver avec un exercice différent de celui de la veille et de se coucher avec un bloc-notes et un stylo près de lui « pour noter les idées qui pouvaient jaillir en pleine nuit. » Le sélectionneur anglais aime tirer sur la corde, et le capitaine des Brave Blossoms, Michael Leitch (31 ans, 68 sél.), expliquait il y a deux ans : « Après la Coupe du monde 2015, plusieurs joueurs - moi compris - ont fait un burn-out. La période de préparation nous avait épuisés. Pendant quatre ans, on n'avait que cet objectif et un sélectionneur, Eddie Jones, qui ne nous laissait jamais tranquilles. Il est d'une exigence folle et, du premier au dernier match qu'il a dirigé, il lui fallait des gars à 100 %. Dès que tu ratais quelque chose, ou que tu étais en retard, il te tombait dessus comme la foudre. Tout était sous contrôle, même ce qu'on mangeait : des légumes bouillis, jamais la moindre trace de gras. »

Un jour, pour des lancers ratés à l'entraînement, le talonneur numéro 2 Takeshi Kizu (31 ans, 44 sél.) s'était retrouvé, quelques heures plus tard, un billet de Shinkansen (le TGV japonais) en main pour rentrer chez lui. « Finalement, il n'était pas parti, confie Leitch. Au fond, je pense qu'Eddie n'avait pas d'autre solution pour nous sortir de nos mauvaises habitudes et on n'oubliera jamais ce qu'il a fait pour nous. »

On ne sait pas si les joueurs anglais ont vécu ce genre de frayeur depuis quatre ans qu'ils transpirent sous les ordres de Jones mais, même si plusieurs personnes ont quitté le staff du quinze de la Rose au cours de son mandat, il semble que l'Australien ait évolué. Quand on lui parle des départs de Teague, de Paul Gustard (entraîneur de la défense), de Dean Benton (le préparateur physique), Jones répond : « Il peut arriver qu'on recrute les mauvaises personnes. Ensuite, l'environnement culturel dans lequel on évolue ne convient pas à tout le monde. Étant donné les plannings, toutes les exigences, certains ne se plaisent pas. »

Sur ses manières parfois brutales, il reconnaît : « J'ai pu être extrêmement intolérant avec les personnes qui n'avaient pas le même désir de gagner que moi. Un jour, la psychologue de l'équipe du Japon, une des seules femmes du groupe, a eu le courage de me dire : "Tu es trop grincheux, tu dois changer." Cela m'a aidé à faire ce pas. » Dans son évolution, il mentionne aussi souvent Chelsea, sa fille qui a aujourd'hui 25 ans. « Il y a encore quelques années, j'estimais qu'il fallait qu'elle se développe comme moi, a-t-il confié il y a quelques mois dans un podcast de The TimesSi elle ne faisait pas comme moi, je me retrouvais face à un problème sans pouvoir le gérer. C'est probablement la meilleure expérience de coaching que j'ai eue ! Les jeunes paraissent avoir une vie plus simple que nous mais elle est bien plus complexe. Ils s'inquiètent de ce qui se passe sur les réseaux sociaux, de qui les aime et qui ne les aime pas. Il y a cette bataille constante et en tant que coach, je dois en tenir compte. Mais cela n'empêche pas que je puisse me tenir à des valeurs non négociables pour qu'on soit une équipe qui gagne. »

39
Le nombre de victoires anglaises depuis qu'Eddie Jones est à la tête de la sélection pour 51 rencontres disputées.
S'y ajoutent 10 défaites et 2 matches nuls dont le 0-0 face à la France, score appliqué à la suite du match de la phase de poules annulé pour cause de typhon.

Ces dernières années, Eddie Jones a modifié sa façon de faire passer ses messages aux joueurs réalisant combien un seul mot, ou alors la manière de le dire, pouvait faire des ravages : « Si un entraîneur dit à un joueur : "Tu dois être courageux", cela signifie en réalité que le joueur n'est pas courageux et c'est un message très négatif. On a eu beaucoup de discussions avec mon staff pour trouver une façon positive de transmettre ces messages. » Il a aussi accepté quelque chose qu'il n'aurait jamais imaginé il y a encore quatre ans : donner des jours de repos à son staff pendant la préparation : « Finalement, c'est bien,sourit-il. Les gens en ont besoin. On a aussi plus de moments accordés aux joueurs avec leur famille. » Il demande en retour que ces derniers maintiennent leur niveau d'exigence, pour eux et pour l'équipe, en étant responsables : « À chacun de juger, dit-il. Quand on a trop de règles, on passe son temps à les faire respecter et on oublie l'essentiel : la relation entre les hommes. »

Une chose, pourtant, n'a pas changé chez le sélectionneur anglais : cette manière de toujours désarçonner ses troupes. Très souvent, il planifie des séances d'entraînement et des réunions et ne s'y présente pas. « C'est quand on est dérouté qu'on apprend le mieux », assure-t-il, lui qui ne cesse de fustiger le travers principal, selon lui, du sport moderne. « Depuis la high school jusqu'à l'équipe pro, en passant par les académies, tout est préparé pour les sportifs et ils sont rarement confrontés à des expériences déstabilisantes. J'ai décidé de les créer pour eux. » Partisan de la prise de parole, il aime la contradiction, les propositions un peu folles. « On doit encourager les joueurs, les pousser dans leurs points forts et encourager la pensée libre dans le cadre prédéfini. C'est d'ailleurs la difficulté, avoir un cadre et encourager la liberté. »

On pourrait imaginer Eddie Jones, lui qui a une réputation de workaholic (« bourreau de travail ») et qui se lève tous les jours à cinq heures du matin pour, après des exercices de respiration, planifier sa journée, retourner chez lui le soir, à la fin de la journée, un bloc-notes à la main pour noter les idées qui surgiraient, à table ou dans son lit. « Vous ne me croirez pas, rigole-t-il. Je ne parle jamais de rugby avec ma femme, et chez moi, il n'y a aucun objet qui évoque le rugby. Je ne garde rien et si vous veniez chez moi, vous ne pourriez pas deviner que je suis entraîneur de rugby. » Dur à avaler, en effet.

 

 


  • OliveR et Lavande50 aiment ceci

#5097 zone et beu

zone et beu

    Joueur de Fédérale 1

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 2 459 messages
  • Genre:Homme
  • Mon club:

Posté 31 octobre 2019 - 06:01

Les joueurs Français supporteraient ils un tels mode de management ? 



#5098 ELSAZOAM

ELSAZOAM

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 35 162 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Clermont-Ferrand
  • Mon club:

Posté 31 octobre 2019 - 07:24

Peut-être déjà posté par quelqu'un ?...

 

https://rmcsport.bfm...ks-1796331.html

 

Infliger une amande aux British parce qu'ils ont soit-disant défié le haka lors de la 1/2 finale, je trouve ça complètement aberrant et ridicule !

Pour ma part, je mettrai aussi une amande aux Néo-Z pour avoir tirer la langue aux Anglais.   :angryraz:  C'est très impoli !

Pauvres Blacks, haka défié et défaite dans la foulée, c'en est trop pour eux...   :blink:  :ermm:  :D



#5099 Boulard

Boulard

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 12 349 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Montpellier
  • Mon club:

Posté 31 octobre 2019 - 07:55

Peut-être déjà posté par quelqu'un ?...
 
https://rmcsport.bfm...ks-1796331.html
 
Infliger une amande aux British parce qu'ils ont soit-disant défié le haka lors de la 1/2 finale, je trouve ça complètement aberrant et ridicule !
Pour ma part, je mettrai aussi une amande aux Néo-Z pour avoir tirer la langue aux Anglais.   :angryraz:  C'est très impoli !
Pauvres Blacks, haka défié et défaite dans la foulée, c'en est trop pour eux...   :blink:  :ermm:  :D


C'erait la même chose pr la France en 2011 de mémoire.

#5100 xdderf63

xdderf63

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 28 030 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:CLERMONT FERRAND
  • Mon club:

Posté 31 octobre 2019 - 08:12

Peut-être déjà posté par quelqu'un ?...
 
https://rmcsport.bfm...ks-1796331.html
 
Infliger une amande aux British parce qu'ils ont soit-disant défié le haka lors de la 1/2 finale, je trouve ça complètement aberrant et ridicule !
Pour ma part, je mettrai aussi une amande aux Néo-Z pour avoir tirer la langue aux Anglais.   :angryraz:  C'est très impoli !
Pauvres Blacks, haka défié et défaite dans la foulée, c'en est trop pour eux...   :blink:  :ermm:  :D


Ce sont des amendes symboliques
Le point de règlement n'est pas sur la défiance mais de franchir la ligne du milieu de terrain pendant le rituel. Les anglais auraient très bien pu faire la même chose sans aller dans le camp adverse et sans amende.




2 utilisateur(s) li(sen)t ce sujet

0 members, 1 guests, 0 anonymous users


    Bing (1)