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Thibaud Flament ( un jour au Stade Français ?! )


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20 réponses à ce sujet

#16 manu1315

manu1315

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Posté 31 janvier 2020 - 22:55

Bah globalement, si j'ai bien compris, l'idee c'est qu'avoir un critere de nationalite est "illegal", ou tout du moins irait a l'encontre des traites europeens et un joueur qui se sentirait floue pourrait attaquer (et gagner) en justice. Il me semble qu'un critere "selectionable en equipe de France" avait ete evoque, et etait limite (en gros ca dependrait de l'intepretation des juges). Mais apres je suis pas specialiste

Je vois ce que tu veux dire. Juste ce que jesseye de dire c'est qu'un joueur né en France ne rentre pas dans les critère jiff ou x joueur sur la feuille alors qu'un géorgien ou roumain... Ayant étais former X temps le puisse car on veux protéger l'équipe de France ... Cest le système jiff qui est mal foutu je trouve...au lieu de jiff on devrais plutôt avoir des joueurs selectionnable pour l'équipe de France quil sois français bien entendu ou étranger mais ayant le droit d'être sélectionner ( x temps passé en france ou x temps en centre de formation)
Ce que je trouve grotesque c'est qu'un joueur français recruter par Toulouse ou autres ne puisse pas jouer potentiellement tous les matchs car pas jiff donc exprimer tout son talent et pourquoi pas être un cadre de l'équipe qui la recruter et de l'équipe de France
Je sais pas si je m'exprime bien ou pas lol

#17 Bougnat et Breton

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Posté 31 janvier 2020 - 23:14

Je vois ce que tu veux dire. Juste ce que jesseye de dire c'est qu'un joueur né en France ne rentre pas dans les critère jiff ou x joueur sur la feuille alors qu'un géorgien ou roumain... Ayant étais former X temps le puisse car on veux protéger l'équipe de France ... Cest le système jiff qui est mal foutu je trouve...au lieu de jiff on devrais plutôt avoir des joueurs selectionnable pour l'équipe de France quil sois français bien entendu ou étranger mais ayant le droit d'être sélectionner ( x temps passé en france ou x temps en centre de formation)
Ce que je trouve grotesque c'est qu'un joueur français recruter par Toulouse ou autres ne puisse pas jouer potentiellement tous les matchs car pas jiff donc exprimer tout son talent et pourquoi pas être un cadre de l'équipe qui la recruter et de l'équipe de France
Je sais pas si je m'exprime bien ou pas lol

Franchement et puisque tu poses la question ......non, c'est pas terrible !!



#18 manu1315

manu1315

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Posté 31 janvier 2020 - 23:50

Grosso modo je trouve absurde qu'un joueur français rentre dans le cota jiff / non jiff c'est tout.. L'histoire du jiff devrais s'appliquer au joueur hors français à savoir si il a été formé ou pas par un club français

#19 xdderf63

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Posté 01 février 2020 - 00:33

Grosso modo je trouve absurde qu'un joueur français rentre dans le cota jiff / non jiff c'est tout.. L'histoire du jiff devrais s'appliquer au joueur hors français à savoir si il a été formé ou pas par un club français


Le critère Jiff sera toujours critiqué
Les clubs ont la main longue.
Que dire si on naturalise tous les géorgiens et fidjiens pour contourner le système ? Si 2 ou 3 cas sont pénalisés ce n'est pas très grave
Castres aurait très bien pu garder Spedding, ils avaient la place
Si ce gars est bon il jouera Jiff ou pas Jiff et Toulouse ou d'autres lui feront une place

#20 el landeno

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Posté 18 mars 2022 - 21:08

Thibaud Flament, le deuxième-ligne des Bleus (qui affrontent l'Angleterre samedi à 21 heures), a découvert le rugby en Belgique dans un milieu totalement amateur qui ne le prédestinait pas à percer au haut niveau.

À chaque fois qu'il a quelques jours de repos et qu'il retourne à Bruxelles, Thibaud Flament n'a qu'une hâte : emprunter le véhicule monoplace siglé « Uccle Sport », le club omnisports fondé par son père en 2006 à la périphérie de la capitale belge, et retrouver ses potes de l'ASUB (Association sportive de l'Université de Bruxelles), le club de ses débuts.

 
 

« En juillet dernier, après le titre de champion de France avec Toulouse, il a fait un déplacement avec nous à Namur », raconte Adrien De Coq, podologue, joueur de l'ASUB et entraîneur à Uccle, ou à Boitsfort, on ne sait plus, tant le rugby belge, minuscule, s'échange régulièrement les coaches bénévoles pour faire vivre avec passion un sport où on compte à peine 13 000 licenciés et huit clubs. Avec Anderlecht, l'ASUB est le plus titré (une quinzaine de titres chacun et une grosse rivalité).

Thibaud Flament y a été champion chez les moins de 17 ans - « un seul match perdu sur toute la saison, de deux points seulement » - avec Adrien et Sébastien, les deux troisième-ligne, toujours fidèles au poste trois ou quatre fois par semaine, sur le terrain ou au bar du club-house à siroter des bocks de « demi-de-mêlée », une bière brassée dans les Flandres.

« Mon père était un des fondateurs du club, explique Marc Brassine, aujourd'hui président après avoir été joueur et entraîneur. Quand la famille Flament est arrivée de Singapour, Éric, le père, est venu jouer à l'ASUB et a inscrit Thibaud, qui avait 7 ans. Il était là, dans nos pattes, quand on buvait un verre ; c'est un gamin qu'on a vu grandir. »

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Eric Flament, le père de Thibaud, a fondé un club omnisports dans la périphérie de Bruxelles. (Étienne Garnier /L'Équipe)

Aujourd'hui, les maillots encadrés du jeune international (24 ans, 6 sélections) habillent les murs et retracent un drôle de parcours : ASUB et Uccle (Belgique), université de Loughborough (Angleterre), Club Newman (Argentine), Wasps (Angleterre encore) et Toulouse, pour finir en équipe de France, son rêve. Car pour Thibaud Flament, qu'on aurait pu croire né au mauvais endroit, le rugby a tout de suite été une évidence, même en Belgique.

« Avec ses copains, (coller ses fesses aux vitres) ils le faisaient aussi dans la voiture d'Anne-Claire et, une fois, devant les grilles du lycée, au grand dam de la directrice ! »

Aimé Mrad, son professeur de sport en terminale

 
 
 

Après un essai au judo, puis au foot, « mais il était complètement empoté », rigole Éric Flament, ce dernier l'emmène à l'ASUB et, dans cette ambiance familiale, couvé par Laurence et Éric Poncelet, le couple qui s'occupe de l'école de rugby, régulièrement accompagné aux matches par Anne-Claire, sa maman, il s'accapare complètement ce sport. « Il était déjà plus grand que les autres, poursuit son père, donc c'était facile pour lui, il ne recevait que du positif de la part des entraîneurs, des autres parents. Ce sont des choses agréables pour un enfant. »

En plus, il adore l'esprit grivois transmis entre joueurs dès le plus jeune âge : chanter ses premières chansons paillardes ou coller ses fesses aux vitres lors de chaque déplacement en car. « Avec ses copains, ils le faisaient aussi dans la voiture d'Anne-Claire et, une fois, devant les grilles du lycée, au grand dam de la directrice ! », se souvient Aimé Mrad, son professeur de sport en terminale, qui garde le souvenir d'un élève très rigoureux dans son cheminement scolaire « car il lui fallait une moyenne de 15 au bac pour être accepté dans une université en Angleterre. »

Jusqu'à 18 ans, le jeune Français va évoluer sans aucune pression. « En Belgique, on ne sélectionne pas ; personne n'est en échec, tout le monde joue », dit le père, attaché à cette idée du sport plaisir. Thibaud a passé deux années (chez les moins de 13 ans et moins de 14 ans) sous la houlette de Christian Cornet, ancien international belge reconnu pour sa pédagogie. « Il arrêtait les échauffements, se souvient Éric Flament, et demandait aux gamins : "D'où vient le vent ? Comment sont leurs ailiers ? Vous ne savez pas ? On y retourne et vous regardez. C'est à vous de savoir quel côté du terrain on choisit si on gagne le tirage au sort, et si leurs ailiers sont des crevettes, ça vous donnera peut-être des idées !" C'était un vrai éducateur et quand Thibaud est retourné à l'ASUB, Christian allait voir ses matches, lui donnait son avis. »

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Thibaud Flament (deuxième en haut en partant de la gauche) lors de ses jeunes années au Asub Rugby Waterloo. (Asub Rugby Waterloo)

Cornet sent que ce grand môme tout maigre a « quelque chose ». À l'adolescence, bien qu'il mesure déjà plus de 1,90 m, il est maintenu à l'ouverture : « C'était une évidence par rapport à sa gestuelle, explique le coach. Lui et un ou deux autres gamins tiraient toute l'équipe vers le haut, donnaient leur avis. Moi, je ne leur parlais que de conservation du ballon et je leur infligeais des exercices avec des balles de tennis gorgées d'eau (et même des briques raconte la légende). »

Le All Black Lima Sopoaga, coéquipier aux Wasps, lui promet un avenir en équipe de France

Après le titre de champion de Belgique en moins de 17 ans, Thibaud s'endort tous les soirs sous un poster des joueurs de l'équipe de France qu'il a collé au plafond de sa chambre « pour pouvoir leur faire un clin d'oeil », explique-t-il, très sérieux, à ses parents. Pourtant, il sent ses rêves de haut niveau lui échapper.

Avec ses quatre-vingts kilos tout mouillé, Flament n'a aucune chance dans les centres de formation de l'Hexagone. Ses parents lui parlent alors de l'Angleterre, l'emmènent à tour de rôle visiter les universités, Bath, Exeter, Loughborough. « À Loughborough, se souvient Anne-Claire, il y avait tellement de gamins aux journées portes ouvertes qu'on n'avait pas pu s'asseoir dans l'amphi. Thibaud avait vite senti que c'était pour lui "the place to be", la seule fac d'Angleterre avec une équipe de rugby évoluant en D3. »

Au retour du voyage, un peu avant d'entrer en terminale, le jeune homme est décidé et va répéter pendant toute l'année scolaire, à sa bande de potes du Lycée français de Bruxelles, « Objectif 15 ! Objectif 15 ! », cette moyenne indispensable pour être admis. Robin Cordery, aujourd'hui étudiant en architecture à Bruxelles, et ami de Thibaud Flament depuis la 6e, se souvient des challenges que ce dernier se fixait à l'époque, toujours entre sérieux et décontraction.

« Après un an de cours de guitare et alors qu'il ne savait - et qu'il ne sait toujours ! - jouer qu'un morceau, Wonderwall d'Oasisil s'était inscrit au Talents'Show du lycée, en mode rigolade mais, en réalité, c'était un défi personnel : monter sur scène, jouer devant des centaines d'élèves. Il a toujours été comme ça, il aime sortir de sa zone de confort. »

Il n'a pas changé. Lors de leurs dernières vacances communes, avec la bande du Lycée français, cet été au Portugal, Thibaud Flament, devenu coup sur coup champion de France et d'Europe, huit mois seulement après son arrivée au Stade Toulousain, raconte ses petits « trucs » de joueur : les cahiers où il note non seulement les combinaisons de son équipe mais aussi ses émotions, ses ressentis et quelques citations.

« À un moment, se souvient Robin, il nous a lu une ou deux phrases de motivation et, avec les potes, on a pouffé de rire ; on s'est mis à le chambrer parce que vraiment, on trouvait ça hyper bateau ! Il ne s'est pas démonté et a réussi à nous expliquer pourquoi cela avait du sens pour lui, dans son quotidien de joueur. »

Quelques semaines après son arrivée au centre de formation des Wasps, à la fin de l'été 2019, et son intégration express au groupe professionnel, cette façon de prendre des notes, de questionner, de s'impliquer, avait d'ailleurs poussé l'ouvreur néo-zélandais Lima Sopoaga, 20 sélections avec les All Blacks (aujourd'hui à Lyon), à aller s'asseoir à côté du jeune homme, dans le car : « Toi, un jour, tu seras en équipe de France. » « Ah bon ? Pourquoi tu dis ça ? » « Parce que j'observe. Dans cette équipe, il y a ceux qui sont là pour s'amuser, ceux qui sont là pour l'argent, et ceux qui font tout pour progresser, comme toi. »

 

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#21 jacobus

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Posté 19 mars 2022 - 08:15

Donc si j'ai bien compris à mon niveau, je peux passer du poste de coupeur de citron à celui d'assistant à l'ouverture des portes les jours de match  :rolleyes:






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