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#3248355 Rougerie Aurelien

Posté par Lima - 14 décembre 2023 - 18:14

Aurélien Rougerie - Team manager de Clermont L’icône de l’ASM s’est longuement confiée sur son nouveau rôle. Sans filtre, l’ancien ailier et centre assume que son club est aujourd’hui loin des cadors français et européens mais que tout est mis en œuvre pour faire renaître le monstre jaune et bleu…

 

Vous êtes team manager de Clermont depuis deux saisons. Quelle est votre journée type ?

Il n’y en a pas ! Mais ma fiche de poste est très claire : il s’agit de créer un environnement propice à la performance pour les joueurs et le staff. Cela englobe plein de domaines, comme l’entretien du centre d’entraînement, choisir les investissements à faire sur la logistique et les déplacements à l’extérieur. Cela me permet d’avoir un lien avec l’administratif en plus du sportif. J’accompagne également les joueurs sur leur double cursus. Je me suis donc rapproché de l’université Clermont Auvergne et de l’ESC Clermont Business School, la principale école de commerce de la ville, pour faire bonne impression parce que l’image des joueurs était écornée… Sans vouloir tirer sur l’ambulance, ce qui a été fait avant n’a pas été parfait. Les personnes de l’UCA et de l’ESC me disaient que les joueurs de l’ASM étaient catalogués comme des mecs qui ne venaient pas en cours et qu’il fallait leur donner leur année. Face à cela, j’ai fait amende honorable en proposant une nouvelle trame, aux côtés de Timothé Bommier, ancien traileur de haut niveau.

 

C’est-à-dire ?

L’idée est de mettre un peu plus de rigueur au centre de formation mais aussi de prendre en charge les reconversions en fin de carrière. Nos équipes ont fait des bilans d’appétences et de compétences et on a signé un partenariat avec Transitions Pro, un organisme de référence pour la reconversion professionnelle. Cette année, on a plusieurs joueurs qui arrivent en fin de carrière et dont on essaie d’aiguiller au mieux selon leur profil. Il y a aussi la mise en place de tutorats. Toutes ces choses permettent de remettre le facteur dans le Kangoo ! J’étudie également au Centre de droit et d’économie du sport, à Limoges, pour entamer une formation universitaire de manager général.

 

Pourquoi avez-vous failli tout arrêter ?

Je n’étais pas épanoui, je n’allais pas très bien. J’étais assez patient, parce que j’ai attendu longtemps le Bouclier de Brennus (rires), mais là, au bout de deux ans et demi sans rien foutre, c’était un peu long. Malheureusement, le décès d’Éric deCromières m’a fait changer de missions. Si la situation était restée en l’état, je pense que je serais parti.

 

En quoi consiste votre formation universitaire à Limoges ?

J’aime bien le parallèle avec le métier de médecin généraliste ! L’idée est de connaître tous les sujets sans être un spécialiste précis. Suivant le problème rencontré, il faudra faire des choix et s’orienter vers des personnes qualifiées et spécialisées, que ce soit sur le plan comptable, juridique, administratif… Je ne vais pas aller faire l’avocat devant la cour de cassation ! Mais je serai plus compétent pour choisir la bonne personne qui ira. Je n’ai pas envie de revenir au sportif. Je voulais me détacher de la pression de la performance que j’ai eue pendant vingt-cinq ans.

 

Donc vous ne vous occupez plus du recrutement ?

J’y viens ! J’avais proposé une cellule recrutement il y a quatre ans. Cela a été bien reçu au départ mais j’ai vite déchanté parce qu’ils m’ont mis dans un bureau et j’ai produit des classements et des tableaux pour les entraîneurs qui, au final, ne les regardaient jamais. J’ai passé deux ans comme cela et j’ai failli tout arrêter. Aujourd’hui, avec le "big five" (Jean-Claude Pats, président, Didier Retière, directeur sportif, Benoît Vaz, directeur général, Christophe Urios, manager, Aurélien Rougerie, team manager, N.D.L.R.), on a gardé un bout de cette cellule. Didier et moi-même nous occupons de l’opérationnel, Benoît, Christophe et le président se chargent de la stratégie, la demande des profils, etc. En résumé, j’ai proposé trois points : le repérage des joueurs en fonction des besoins, la mise en avant des infrastructures, de la ville et de la région et l’intégration matérielle des joueurs. Cela comprend la recherche de logements jusqu’au fonctionnement d’un chariot de supermarché en France ! Nous délivrons pour chaque recrue une "Welcome box", un petit carton avec tout ce qu’il faut savoir sur la région, des places au Zénith d’Auvergne pour les concerts, les informations sur les assurances… J’ai fait un truc bien, je pense (rires) ! C’était intense à faire mais nécessaire !

 

Votre reconversion à l’ASM était-elle innée ?

Non, mais c’est une vraie chance. Aujourd’hui, les dirigeants me font confiance et je ne veux pas les décevoir, ni l’institution. J’ai besoin de me former, notamment sur le plan théorique. Si je ne suis plus l’homme de la situation, je partirai. J’ai déjà envisagé ce cas de figure mais heureusement, cela n’est pas arrivé. J’aime ce club, je veux apporter tout ce que je peux et ne pas être un boulet.

 

Qu’est-ce qui vous différencie de Neil McIlroy, votre prédécesseur ?

Il avait beaucoup de qualités sur l’organisation, j’essaie de m’en inspirer. Mais en tant qu’ancien joueur, je connais peut-être un plus les besoins des garçons. Je ne suis pas là pour les emmerder mais pour trouver des solutions, ils le savent. En plus de l’aspect organisationnel, j’espère être davantage dans le décisionnel.

 

Les besoins des joueurs sont-ils les mêmes que lorsque vous étiez sur le terrain ?

Ils ont des besoins similaires mais ils veulent tout consommer rapidement, sauf que parfois les choses ne se passent pas aussi vite qu’ils le voudraient. La patience n’est plus une vertu. Par exemple, sur les places de crèche ou de la signature d’un contrat, ils ont besoin d’avoir immédiatement des réponses. Mais le gros point positif est qu’ils veulent tout comprendre. C’est nécessaire et une bonne façon de les accompagner, sans les assister. On est dans la bulle du haut niveau, tout est fait pour eux mais ils ont aussi des obligations et la vraie vie !

 

Beaucoup de supporters continuent de s’interroger sur votre rôle. Est-ce agaçant ?

Non, cela me fait sourire ! Je pense que les gens ne se rendent pas compte de l’organisation d’un club professionnel. C’est comme un spectacle avec les coulisses. Pour que le fonctionnement soit cadré, il faut que chacun y mette du sien en restant à sa place. Il y a vingt personnes dans le staff, quarante-huit joueurs professionnels et espoirs… Si on n’est pas un minimum organisé, c’est impossible. Il faut également être ferme sur les budgets puisqu’on a des comptes à rendre, tout en l’expliquant et être pédagogue.

 

Au sein du "big five", êtes-vous celui qui calme les discussions ou celui qui les fait monter en régime ?

Cela dépend des sujets ! Je peux parfois « m’emporter » parce que je trouve des sujets aberrants… Je ne suis pas traumatisé mais pendant deux ans et demi, il y a eu des choses faites au niveau du recrutement auxquelles j’étais opposé et aujourd’hui, on en paye les conséquences. J’ai la force de caractère de croire que j’avais un peu raison.

 

Sur quels points ?

Les contrats de certains qui ont quitté le club ces dernières saisons… Je n’incrimine absolument pas les joueurs, plusieurs d’entre eux se sont gravement blessés et leurs contrats de quatre ans avec des gros salaires ont mis en péril le club. Il faut faire attention sur la durée des contrats et je me suis engueulé avec certaines personnes à ce sujet. Ce n’est pas passé mais force est de constater que c’est encore un problème… En revanche, on a contacté Alexandre Lapandry pour qu’il puisse revenir au club. Les discussions ont débuté récemment et on travaille pour savoir quel rôle pourrait lui correspondre !

 

Killian Tixeront et George Moala ont d’ailleurs récemment prolongé de deux ans, tout comme Sébastien Bézy ou Alex Newsome…

Exactement, on peut faire des contrats de quatre ou cinq ans mais sur des jeunes Jiff et les verrouiller comme on l’avait fait avec Damian Penaud en 2018. Mais je pense que c’est mieux de discuter tous les deux ans et d’avoir des « releveurs » et des données tangibles. Si le mec est sur le terrain, il doit être payé, même très bien et inversement. Cela me semble logique.

 

N’y a-t-il pas le risque de perdre une certaine stabilité ?

Il y en a toujours ! L’idée est d’avoir trois tiers de joueurs comprenant des jeunes, des confirmés et des plus anciens pour harmoniser le groupe. Mais à cause de ces longs contrats, on a payé pendant plusieurs saisons cette situation et on n’a pas pu casser cette tendance immédiatement. Et nous n’y sommes pas encore, je pense qu’on a besoin d’une ou deux saisons supplémentaires.

 

Vous avez tout connu à Clermont. Comment avez-vous vécu ces deux dernières saisons décevantes sur le plan sportif et mouvementées en coulisses ?

Mal ! J’étais meurtri de ne pas voir l’équipe se qualifier et de voir les joueurs partir en vacances tôt. J’avais vécu ça il y a bien longtemps, avant l’arrivée de Vern Cotter, et j’avais détesté cette période de voir les autres s’éclater pendant que je ne faisais rien. Le club a besoin de se qualifier et d’être au premier plan. Les gens sont en attente de cela. J’espère qu’on a mis les bonnes personnes pour remonter l’ASM parce qu’il y a beaucoup de qualité au sein de ce "big five".

 

Y a-t-il des similitudes entre 2023 et la période 2002-2005, où l’ASM n’était pas sur le devant de la scène ?

À cette époque, les dirigeants avaient fait d’autres choix puisque ce n’était pas le même modèle économique. On essaie de défaire ce qui a été fait pendant vingt ans. Forcément, cela ne plaît pas à ceux qui étaient en place jusqu’ici. On ne se fait pas que des amis mais on fait cela pour le bien du club. Il faut que ces personnes soient assez intelligentes pour l’entendre.

 

Lorsque Christophe Urios s’est engagé avec Clermont, pensiez-vous qu’il était l’homme de la situation ?

J’avais un peu de réserve parce que je ne connaissais que l’homme au bord du terrain. Un personnage truculent, exubérant et passionné. Mais j’ai été agréablement surpris par sa méthodologie. Il est l’homme de la situation. On avait besoin de cette rigueur comme on a pu l’avoir en 2006 quand Vern est arrivé. Nous sommes sur le même schéma.

 

En quoi vos relations sont-elles différentes avec Christophe Urios par rapport à Jono Gibbes ?

Avec Jono, c’était un peu l’omerta. J’étais nouveau dans ce poste, je ne connaissais pas tout, les relations étaient franchement bonnes mais il n’y avait pas cette méthodologie et cette organisation. Aujourd’hui, la problématique est posée aux membres du « big five » et on trouve la solution collectivement.

 

En 2020 vous avez déclaré : "Clermont essaye d’être à la pointe et de s’y maintenir. Le club essaye de se positionner en tant que meneur." Est-ce toujours le cas ?

Non, il faut en être conscient. Le constat présenté à Michelin va dans ce sens. Nous ne sommes plus le club moteur et Michelin le comprend bien parce qu’eux, pour le coup, le sont depuis des années. On s’est un peu endormi sur nos lauriers.

 

Pourquoi Clermont n’a plus le faste d’antan ?

Aujourd’hui, on a une vision plus claire avec un projet de club et non pas d’équipe première uniquement. Cela va mettre un peu de temps mais on va y arriver.

 

Quel est le grand chantier de la saison ?

Il y en a dix ! Mais la priorité est de redorer le blason de l’équipe première grâce à la restructuration de l’école de rugby et du centre de formation. En revanche, si on se focalise uniquement sur cela en laissant de côté les féminines ou le VII, on va se planter. Il faut remettre en route la formation et repartir de la base.

 

Le club a-t-il toujours l’objectif de gagner la Champions Cup en 2025 ?

On veut retrouver le haut du tableau et gagner des titres. Mais dire qu’on sera champion en 2025 est une hérésie. Aujourd’hui, on la ferme et on travaille avec humilité. Nous sommes en reconstruction donc on va avancer.

 

À propos du recrutement, quelles sont vos cibles prioritaires ?

Comme tous les clubs, on cherche des piliers droits, un demi d’ouverture, un centre, des joueurs polyvalents derrière… Des postes clés qui cimentent une équipe. La vraie satisfaction de notre recrutement est que nous avons étoffé notre pack. Cela faisait longtemps qu’on n’avait pas vu le fameux monstre à seize pattes (rires) ! Mais on a besoin d’un jeu dynamique et attaquer cette ligne davantage en étant dur au mal.

 

L’ASM est-elle moins attractive qu’avant ?

Oui, cela se ressent. On n’a pas la mer, on n’est pas une immense ville comme Paris, Lyon ou Bordeaux (rires). Mais on a des atouts avec une région volcanique, naturelle et une ville à taille humaine. Le rugby y a sa place depuis plus de cent ans avec un stade quasiment plein tous les week-ends… Au-delà de ces aspects, les joueurs cherchent à être en ChampionsCup et en haut du Top 14. C’est ce qui fait la différence.

 

Justement, vous êtes en Challenge Cup cette saison. Y a-t-il une différence entre celle que vous avez gagnée en 2007 et le format actuel ?

À l’époque, on était en construction, aujourd’hui en reconstruction. Nous en sommes quasiment au même point… C’est une chance énorme de jouer cette Challenge Cup. Nous sommes descendus d’un niveau et on doit gagner en maturité et en expérience pour pouvoir gérer nos matchs et notamment nos fins de rencontre.


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#3185769 ASM 2023/2024 - Album Panini

Posté par InASMWeTrust - 28 juillet 2023 - 09:20

Je crois que, à moins d'un quelconque fait divers au club, le mois d'août va être très long. On peut demander à chacun de faire un effort, afin d'avoir un post tous les 2 jours susceptible de faire réagir un peu et de mettre de la vie : 

- 1 : retour sur les règles joker Cdm par Xdderf

- 2 : s'adapter à la canicule quand on habite sur la Côte d'Azur par RCV

- 3 : le classement des meilleurs mois d'août par CAT

- 4 : élongation, déchirure et claquage : la blessure musculaire à l'ASM depuis la Préhistoire par le Marseillais

- 5 : retour critique sur la météo des matchs amicaux de l'ASM en août depuis l'âge du Fer (pas de matchs amicaux au Néolithique et à l'âge du Bronze), par Julien

- 6 : les plus vilaines recrues de l'ASM des 5 dernières années par Clum_63

- 7 : analyse comparée de l'ASM et de Leicester depuis 3 ans par Aymeric

- 8 : "Le rugby, c’est l’occasion de sonner quelques berrichons" et autres contrepets par Elsazoam

- 9 : Perversité, rugby et monde gitan : le rugby comme miroir de pratiques hors du commun par Gourine

- 10 : Le mythe des doubles bites : décryptage des symboles phalliques dans le rugby par Buckaroo. 

- 11 : Perversité, rugby et monde parisien : le rugby comme miroir de pratiques hors du commun par Parigot

- 12 : De l'usage du Franglais sur le forum des Cybervulcans : quelques règles de bienséance, par BB. 

- 13 : Ballon ou ballontine ? Vocables et régionalisme dans le rugby : le cas du sud-ouest toulousain, par Alex Chocolatines

- 14 : Retour analytique sur les quotas Jiffs et sur le salary Cap ("mais putain je vais devoir vous le répéter combien de fois, bordel!"), par Xdderf

- 15 : Le girouettisme chez les fans de rugby : comment les fans changent de club de coeur au gré des résultats, par Frednirom

- 16 : Laclayat, analyse d'un échec de l'ASM, par JM12

- 17 : La Fête du slip : fête, débauche et blessures. le Del Sol comme paradigme de la fin de cycle, par Zach

 

Evidemment, chacun est le bienvenu pour compléter ces contributions  :lol:


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#2954966 ASM 2022/2023

Posté par Lavande50 - 01 février 2022 - 21:08

Voici un petit compte-rendu de l'émission avec le président Jean-Michel Guillon :

(il y a certainement quelques oublis)

 

 

Rubrique « Débrief match Pau/ASM »

 

Jean-Michel Guillon veut que l’équipe se prenne en main sur le terrain, qu’elle n’attende pas que toutes les décisions viennent du bord de terrain. Pour cela, on a besoin de leaders sur le terrain, que ce soit des leaders d’aujourd’hui ou de demain.

 

Le président ne remet pas en cause l’arbitrage. Il faut qu’on l’accepte car on devait « tuer le match » en 1ère mi-temps.

 

Concernant le rôle de Benson Stanley et celui de Xavier Sadourny : ils ont un rôle très clair qui leur est assigné depuis plusieurs années. BS est en charge de la défense et XS en charge de l’attaque. Un point important pour Jono Gibbes : ce n’est pas parce que XS est responsable des 3/4 qu’il est responsable de l’attaque, c’est à chacun de se l’approprier. Il ne veut pas compartimenter les rôles.

 

JMG relève le manque de lien entre avants et 3/4 durant le match à Pau.

 

Quand on est une véritable équipe, on doit ressentir une cohésion, que l’on recherche et que l’on doit avoir.

 

Au sujet de l’organisation du club : on a vécu l’an dernier une année difficile au niveau de la gouvernance sportive. Ce qu’ils sont en train de construire avec Jono Gibbes et Didier Retière est une cellule de recrutement qui permet d’être pro-actif et non pas réactif. C’est ce qu’ils ont à construire. Pour lui un entraîneur en chef en charge de la direction sportive (comme l’était FA) ce n’est pas possible car il est trop difficile de travailler à la fois sur le court-terme (le match à venir) et sur le moyen-long terme.

 

JMG veut une vision sur l’équipe du match de la semaine, de l’équipe de l’année prochaine, de l’équipe dans 3 ans.

 

Il assume, en tant que président, les erreurs de recrutement qu’il y a pu avoir ces derniers mois.

 

Ce qui l’intéresse c’est de construire une équipe, pas de recruter « untel » ou « untel ». Le staff sportif de Jono Gibbes est en train de se muscler avec des entraîneurs de référence dans leur domaine.

 

Il y a aussi un 2ème défi : la question du Salary Cap.

 

Son rôle est d’arriver rapidement à l’organisation qui est la bonne. Il ressent déjà le lien qu’il peut y avoir entre Didier Retière et Jono Gibbes. Il sent le lien avec le Centre de Formation. Il faut pouvoir avoir les jeunes assez tôt. Il lui faut, en tant que président, trouver les moyens pour dégager un "ballon d’oxygène" au niveau du Salary Cap. Il ne se passe pas un jour sans qu’il n’ait regardé avec Jono Gibbes les solutions pour sortir la tête de l’eau et atteindre les ambitions d’un club tel que l’ASM.

 

Il estime qu'il doit créer les conditions pour que l’équipe soit bien construite et que les joueurs puissent jouer dans les meilleures conditions.

 

L'ASM avait la possibilité de dépasser le Salary Cap grâce aux joueurs en EDF. Aujourd’hui le problème réside dans le fait que l’on a moins de joueurs en EDF. JMG revient sur les contrats à long terme signés. Il a des décisions à prendre, pas forcément aussi rapides que les supporters le voudraient, sur des joueurs blessés ou qui ne répondent pas aux attentes.

 

Aujourd’hui ce qu’il partage avec les joueurs, c’est que l’on ne peut pas dire « je vise uniquement les 6 ». On est dans une phase de transition. On a beaucoup de jeunes (18 à 19 JIFF par match), le problème est qu’ils ne sont pas assez encadrés. Il faut regarder quels joueurs par ligne d’expérience sont nécessaires pour que le "mix" fonctionne avec les jeunes.

 

Didier Retière sera en charge d’assurer que le lien soit encore plus fort entre l’ASM Omnisports et l’ASMCA. Si on peut avoir une vision en commun, des règles de vie communes, JMG pense que l’ASM sera encore plus forte demain. Didier Retière a une carte de visite qui peut lui permettre de réussir pleinement.

 

JMG insiste sur l'importance des anciens de la maison, le fait que Dato, Benson, Xavier Sadourny soient présents. Il veut que les anciens puissent partager la transmission de l'ADN de l'ASM et de manière plus générale ce que le rugby peut apporter. 

 

Si demain on veut rendre le lien avec le Centre de Formation encore plus fort, les joueurs actuels ont aussi un rôle à jouer. Qu'il y ait une façon de dire « on retrouve nos racines et on rebâtit sur quelque chose de fort ».

 

Bertrand Rioux travaille en direct avec Didier Retière aux différents axes que l’on peut avoir. Le Centre de Formation regarde aussi l'ASMCA et se dit « qu’est-ce que l’ASM peut nous apporter ? » Quand on croise les attentes de l’ASM et du CDF, pour JMG il y a encore de belles histoires à écrire.

 

Sur le fait que les présidents soient issus de Michelin : JMG précise de façon claire que Michelin représente 10 % du budget de l’ASM. Aujourd’hui une majorité de sponsors est au conseil d’administration. Et c’est le conseil d’administration qui désigne le président.

 

Il faut être clair et ne pointe personne du doigt : quand il fait l’analyse de l’ASM aujourd’hui il faut pouvoir travailler de façon plus étroite avec le Centre de Formation et l’ASM Omnisports. Il faut que l’exigence que nous avons dès le Centre de Formation soit encore plus importante que celle qui existe aujourd'hui. On a pu être amené à dire qu’un jeune est prometteur du point de vue du rugby et le laisser quitter les études, ne pas passer le bac. Il ne faut pas d’excuse pour ne pas suivre d’études. Quand on a un jeune qui n’a pas passé ces étapes, qui n’a pas la maturité inhérente, et qu’il arrive en pro en pensant qu’il est « déjà arrivé », on a un problème. JMG pense qu’on aura de plus en plus de jeunes et qu’il faudra accepter qu’il y en ait un certain nombre qui partent. Pour lui, l’ADN de l’ASM est la formation.

 

 

Rubrique « Match à venir : UBB »

 

On a eu quelques matchs cette saison sur lesquels on avait une forme de couteau sous la gorge (par exemple LR, ST, Sale), qui étaient des matchs compliqués et l’équipe a réagi. La question de la constance a été mise en évidence par Jono Gibbes depuis le départ. Ce qui énerve JMG c’est qu’on n’a pas le rendement que l’on devrait avoir face à des équipes plus faibles.

 

La Covid est une épée de Damoclès sur la saison. Cela doit resserrer l’équipe qui est en mesure de jouer.

 

Quand on reprend les derniers matchs face à l’UBB on n’a jamais été ridicules. Dimanche on n’y va pas la corde au cou, certes on serait plus confiants si on avait gagné contre Pau.

 

Il confirme l’absence de pesage pour le match soit une perte de +-3500 places. Les abonnés du pesage seront repositionnés sur des places assises.

 

 

Rubrique « Focus sur le club et le rôle du président »

 

Sur la définition du rôle de président :

Pour JMG les présidents des clubs du top 14 sont différents : certains sont plutôt court-termistes, d’autres sont dans l’économie réelle. Ils agissent donc différemment.

Pour lui, le président est là pour créer les conditions de la réussite de son équipe. Sa valeur ajoutée est de faire le diagnostic de notre situation actuelle en terme d’organisation (ce que l’on doit faire évoluer), en terme de personnes (quelles sont les équipes, les duos à mettre en place pour que cela fonctionne), en terme d’ADN (quels sont les éléments indispensables).

 

Il y a aussi la question financière : c’est ce qu’il appelle la « performance durable ».

 

Il insiste sur le fait que l’ASM est 3 choses :

1) une équipe professionnelle

2) un club omnisports

3) un territoire.

 

La notion de territoire : pour lui c’est une des premières choses qui l’a surpris quand il a pris la présidence. On voit les associations de supporters, avec l’Interclub, il dit « chapeau ». Il ressent cette puissance, avant, durant, après le match. La puissance d’un club qui peut compter sur des supporters qui peuvent faire des heures de route pour venir, c’est pour lui exceptionnel.

 

On peut compter sur nos sponsors, du plus gros au plus petit. Cette force-là, si l’on n’y fait pas attention, on passe à côté de quelque chose.

 

Il veut rétablir le contact avec les joueurs, qui ont été « mis sous cloche » pendant la crise sanitaire du Covid, mais ils l’étaient déjà un peu trop avant. Il faut qu'ils aient plus de contact avec les supporters et les partenaires/sponsors.

 

JMG va même plus loin en disant que ce n’est pas une obligation à avoir pour le club mais pour les joueurs eux-mêmes et qu’ils préparent leur après-rugby.

 

JMG parle de Rémi Lamerat, un joueur et un homme qu’il apprécie beaucoup : Lamerat a ce contact avec les supporters, avec les partenaires et ce qui le caractérise c’est son leadership dans les vestiaires et sur le terrain.

 

JMG ne lit pas les réseaux sociaux, il préfère que les choses se fassent les yeux dans les yeux.

 

On travaille aujourd'hui avec l’ASM Omnisports à créer une formation vis-à-vis des réseaux sociaux pour les sportifs professionnels, pour aujourd'hui et aussi pour leur après-rugby.

 

Il veut que les joueurs arrivent à prendre de la distance vis-à-vis des réseaux sociaux car certains ont été minés après des remarques difficiles suite à des matchs peu réussis.

 

 

Rubrique « Anecdotes de vestiaires »

 

JMG est régulièrement dans le vestiaire de l’ASM.

 

Il partage une anecdote concernant un joueur qui est selon lui l’archétype du joueur de l’ASM : Lucas Dessaigne. C’est l’image que l’on doit donner en tant que joueur. Pour JMG il y a un certains nombres de choses que l’on doit faire devant l’équipe. Son anecdote date du match contre l’Ulster en décembre, il s'agit de la 1ère cap de Lucas Dessaigne. Pour fêter cela, l'équipe lui tend une cannette qu'il doit boire cul-sec. JMG dit que Lucas Dessaigne n’a pas l’expérience et qu'il a pris 2 gorgées avant de s'arrêter. Et ce que JMG a apprécié est la réaction de l’équipe, qui était là pour le soutenir et ne pas l’enfoncer.

 

Quand on l'interroge s'il y a eu quelque chose de spécial pour Beheregaray lors de son triplé, le président rit en disant que Beheragaray n’a plus de leçons à recevoir.

 

 

Rubrique « Une Photo et des souvenirs »

 

Il s'agit d'une photo de JMG aux côtés de Jean-Pierre Romeu et JMG est interrogé à ce sujet.

 

Jean-Pierre Romeu est un joueur qui a fait rêver JMG quand il était gamin. Se retrouver du jour au lendemain à côté de lui, c’est quelque chose. C’est un homme incroyable. Il y a tout ce qu’il a fait, mais il y a une forme d’humilité où l’on se dit que ce n’est pas la légende que l’on a connu. JMG l’appelle toujours « la légende » mais pour Jean-Pierre Romeu, c’est Jean-Pierre, rien de plus. Jean-Pierre Romeu est intéressant car il n’est pas là pour donner des leçons, mais il raconte des histoires, ce qu’il a connu. A travers lui, on a toutes ces rencontres et ces histoires incroyables venant du joueur qu’il a été.

 

Fin de l'émission avec l'évocation des provinces. Pour JMG on a dans le monde du rugby 2 approches : on développe de plus en plus les provinces de façon à favoriser l’équipe nationale. Mais pour lui, cette approche est à l’opposé de ce qui est l’essence-même du rugby, de l’essence-même du territoire. Il n’imagine pas demain une province Auvergne-Rhône-Alpes.

 

 

 

 

 


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#2132322 James Brock

Posté par alainpower - 02 juin 2016 - 19:33

J'imagine que je ne serai pas le seul cette semaine à revoir des vidéos de BJ, alors voici ma petite compil.

 

A ce sujet donc j'ai essayé de produire une video hommage à BJ. Bon c'est ma première (et dernière video) donc vous attendez pas à de la qualité. J'ai essayé au mieux d'unifier les formats mais pour les "archives" anciennes c'était souvent injouable. Comme je disais clairement pas de la qualité tant au niveau des transitions que de la musique. L'idée était de faire un truc assez long pour rendre hommage le plus possible à la longévité et à la diversité de Brock. Du coup un truc de presque 30 min (et encore au départ avec tout les éléments positifs et quelques négatifs on dépassait allègrement l'heure donc il a fallu écrémer) histoire de faire une compilation plus que des higlights. On retrouve évidemment certains éléments déjà postés ici dont "le fameux même en Anglais" et autres actions qui nous ont fait rêver. Et même si la fin est un peu triste entre la séparation et son déclin quelle décennie éclatante. La partie Animation est un peu redondante avec celle "Passes décisives" elle même impropre au rugby et émanant de ma conscience footeuse vu qu'elle comporte des passes qui auraient pu être décisives.

 

Cela se décompose ainsi :

Introduction : 0:00-1:16

Difficultés : 1:17-3:31

Occupation : 3:38-7:10

Animation : 7:16-12:50

Passes décisives/Lancements : 12:56-21:22

Essais : 21:28-24:44

Drops : 24:49-27:50

Conclusion : 27:50-29:04

 

 

Et c'est peut être pas fini.


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#3154976 Jean-Michel GUILLON, Président de l'ASM.

Posté par Le Marseillais - 02 mai 2023 - 19:54

Je crois que c'est dans quelques années qu'on réalisera la qualité du travail de JMG

Il ne restera pas comme le président le plus populaire ou le plus médiatique, mais je crois bien qu'il nous a sorti le c :censure: des ronces.


  • JB 03, ESQ4, manu01 et 27 autres aiment ceci


#2255815 Ambiance au Stade

Posté par miro padre - 02 avril 2017 - 19:19

Suite à mon AVC de mardi soir je suis heureux d'être en vie et content d'avoir battu le rct
J.ai promi à mon fils d'être sortie de L'hopital et de l'accompagner à lyon
Mon grand père jamais ,Mon fils avec mon père et moi en 2010 mais ont prend goût et j'aimerais en famille connaître d'autres joies avec notre club de cœur


Pardonnez mes fautes c'est pas évident d'écrire pour le moment
  • JB 03, AurélienASM, pof et 26 autres aiment ceci


#3332078 [ Avant match ] RCT - ASM

Posté par musky - 21 mai 2024 - 14:51

Retour de lentraînement
Yato Jauneau et Tixeront absents
Urda ménagé a fait du fractionné
Lavanini présent ne sest pas entraîné
Très bonne ambiance
Retour de Raka Belleau et Faingaa , ce dernier sest tordu la cheville mais cela navait pas lair trop grave, à suivre!
Échauffement
Opposition avec travail sur les turnovers
Ensuite ateliers séparés
Les deux lignes de trois quarts se sont affrontés sur tous les lancements de jeux possibles pour marquer
Les gros ont travaillé la touche, les mêlées, les mauls après touches, les réceptions de coup denvoi et les petits tas à lapproche de la ligne de marque
Pour finir grosse opposition entre les groupes
Beaucoup de rythme mais séance courte
Chez les jeunes Tutisani Gergedava Guilly Mey Fall Dzamanashvili Couly Bousquet Sarrazin Kiteau un petit nouveau que je navais jamais vu, troisième ou deuxième ligne plutôt râblais solide du haut du corps ???
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#3139999 ASM 2023/2024 - Album Panini

Posté par clum63_ - 02 avril 2023 - 23:19

Je crois que c'est notre plus belle saison de topic Mutations !
Si nos joueurs mouillaient le maillot autant que nous ici, on serait dans le top 6 fingers in the noise
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#3138995 [ Avant match ] Llanelli - ASM

Posté par Eastern Outpost - 01 avril 2023 - 14:39

Bonjour à tous mes amis de l’ASMCA, un supporter des Scarlets ici. Je vais aux finales Européennes depuis une dizaine d’années et rencontré beaucoup de Clermontois. Un grand regret de moi est que chaque fois j’ai vu ASMCA pendant ces week ends les matchs terminent sans victoire sauf le vendredi soir à Newcastle.

 

Je suis venu deux fois au Stade Michelin et l’accueil là et dans la ville est exceptionnellement chaleureuse. Jamais ai-je vu une victoire des Scarlets dans nos matchs. Peut-être ça changera vendredi prochain.

 

Contre Brive, trop de fautes dans la pluie et je vois pourquoi vous croyez qu’une visite à Llanelli sera plus facile qu’hier soir à Bristol.

 

Si nous jouons comment contre Brive, vous pouvez envoyer une équipe B. Si nous jouons comme les autres matchs du 2023, sauf le premier mi-temps à Munster, il faut concentrer.

 

“Un pack papier mâché” tres drôle et m’a fait rire. De temps en temps, c’est vrai, mais après la fin de la guerre avec l’Union Gallois qui prive les clubs pros de beaucoup de fonds parce qu’il préfère de construire un hôtel pour le gens des comités, une affaire affreuse, les niveaux ont monté.

 

Nos deux grands clubs sont loin de leurs plus hauts niveaux mais nous connaissons que nous regarderons un match entre deux clubs avec de bons valeurs et de l’histoire.

 

Vendredi prochain est un jour férié dans le Royaume-Uni et la météo annonce temps sans pluie. Il y’a tout ce qu’il faut pour un tres bon match avec beaucoup de rugby qui plaira tous les spectateurs.

 

Bon week end


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#2765668 Réunion asm

Posté par arverne19 - 04 janvier 2021 - 20:46

Réunion ce soir à lasm que va til en ressortir ?

 

ceux qui y sont entrés ? :bush:  :D


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#3211513 ASM 2023/2024 - Album Panini

Posté par julien - 03 octobre 2023 - 13:49

Tout ce pataquès pour mon arrivée au service météo... :closedeyes:


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#3159563 VAHAAMAHINA Sébastien

Posté par Rugby1475 - 11 mai 2023 - 06:28

Commotions cérébrales dans le rugby: le Professeur Chazal tire la sonnette d’alarme
 
DÉCRYPTAGE - Le neurochirurgien déplore que cette question ne soit toujours pas assez prise au sérieux.
 
La nouvelle a secoué le monde du rugby la semaine dernière. Sébastien Vahaamahina a été obligé de mettre un terme à sa carrière à 31 ans, après une nouvelle commotion cérébrale. «Maux de tête», «vertiges», «fatigue», l’ancien deuxième ligne international aux 46 sélections a reconnu dans L’Équipe avoir «des symptômes de plus en plus fort après chaque commotion, avec un impact sur (sa) vie de joueur de rugby professionnel mais aussi sur (sa) vie privée». Plus inquiétant, il s’agit du troisième joueur de Clermont contraint de dire stop et de se retourner contre le club auvergnat, après le deuxième ligne canadien Jamie Cudmore et l’international français Alexandre Lapandry.
Pour Le Figaro, Jean Chazal, neurochirurgien réputé et impliqué de longue date dans le monde du rugby (auprès de Clermont puis de la Ligue), revient sur cette nouvelle affaire qui entache l’image du rugby.
 
«Sébastien Vahaamahina est très violent envers son club, en disant qu’il a “honte pour son club ”.Or ce sont des experts indépendants qui sont les seuls habilités à prononcer l’arrêt définitif de la pratique du rugby», rappelle-t-il. Et de revenir sur le déroulé des faits: «L’arrêt de sa carrière est arrivé moins de cinq mois après sa dernière commotion. Ce n’est pas beaucoup. D’autres joueurs ont dû attendre des mois et des mois avant qu’une telle décision d’arrêter soit prononcée. Là, je trouve surprenant qu’on ait prononcé un arrêté définitif seulement quatre mois et demi après le traumatisme. Il y a sûrement autre chose, sur le plan médical, ça ne tient pas la route. Normalement, après un traumatisme crânien, il faut prendre au minimum un an de recul.» 
 
Les soucis qu’a rencontrés l’ancien joueur du XV de France ne se limiteraient pas à une simple accumulation de K.-O. «Il parle également d’une fracture du crâne, d’une fuite de liquide qui l’a obligé à une opération, poursuit Jean Chazal. Pour moi, il a fait une fracture du crâne qui s’est compliquée avec une brèche qui explique la fuite de liquide entre le cerveau et le nez. Dans l’histoire qu’il raconte, il y a autre chose que la commotion.» Le neurochirurgien déplore, par ailleurs, que le natif de Nouméa - tout comme Cudmore et Lapandry - se soit retourné contre l’ASM.
 
«Il accuse le club de ne pas avoir respecté la période de repos post-commotion. J’ai travaillé pendant quatorze ans avec l’ASM, des protocoles ont été mis en place depuis vingt ans, c’est extrêmement rigoureux. Ce club est précurseur dans le domaine des commotions», assure-t-il. Et d’insister: «L’ASM est le premier club à avoir eu un médecin à temps plein. Je rappelle aussi que Clermont a participé à l’écriture du protocole commotion. Et, aujourd’hui, les joueurs ont à disposition une vacation IRM tous les mercredis. Une demi-journée est bloquée au CHU de Clermont-Ferrand (pas sur le créneau des urgences ou des malades), des chercheurs sont là pour faire des IRM aux joueurs. Ils ont la priorité absolue, c’est unique en France. Qu’on ne me dise pas qu’ils sont maltraités. D’autant que certains joueurs ne vont pas aux rendez-vous…» Remonté, il lâche un cinglant: «Pourquoi se retourner contre l’ASM? Parce que c’est un bon payeur, il est facile à tondre… C’est mon interprétation.»
 
Dès 2017, Jean Chazal a été l’un des premiers lanceurs d’alerte sur ce problème de santé publique dans le rugby. «On semble redécouvrir le problème des commotions cérébrales chaque fois qu’il y a un pépin. Mais c’est connu depuis près de vingt-cinq ans, le premier article publié dans la littérature scientifique internationale date de 1998», souligne-t-il. Malgré une réelle prise de conscience mondiale, la question des commotions continue d’agiter régulièrement l’actualité rugbystique. Selon lui, l’évolution de ce sport, qui n’est passé professionnel que depuis 1995, est plus que problématique. «Les instances nous disent que le rugby est un sport de combat. Mais autrefois c’était un sport de dextérité et de vitesse, on en a fait un sport de combat qui permet des affrontements individuels et collectifs d’une extrême violence, s’inquiète-t-il. Avec un niveau de dangerosité qui est inconnu dans les autres sports de combat.»
 
Pour étayer son propos, le professeur Chazal prend plusieurs exemples: «Il n’y a pas de catégories de poids dans ce sport de combat: vous pouvez affronter un joueur de 120 kg alors que vous n’en pesez que 80… Cela n’existe nulle part ailleurs. Un seul joueur peut aussi être agressé par plusieurs joueurs. Je pense à l’exemple dramatique de Nicolas Chauvin (ancien espoir du Stade Français décédé en 2018 après un double plaquage, NDLR). Il a été littéralement “décapité”. C’est moi qui ai fait l’expertise médico-légale pour l’instruction du dossier devant la justice.» Et de poursuivre sa liste de récriminations: «Autre chose, au rugby, on ne dispose que d’un bras pour esquiver l’adversaire. C’est le seul sport de combat dans ce cas. Et enfin, un joueur peut être gravement blessé par un joueur qui arrive par-derrière, pour un plaquage. On ne voit ça nulle part ailleurs…»
 
En 2019, son livre au titre choc - Ce rugby qui tue (Solar Éditions) - avait fait grand bruit dans les médias et alerté sur un problème souvent caché. Mais cela n’avait pas eu grand écho auprès des principaux intéressés. «C’est dur de dire cette chose-là, on n’est pas écouté, regrette-t-il. J’ai envoyé mon livre à plusieurs présidents de club: aucune réponse. Et cela n’a fait aucun bruit à la fédération.» Pourtant, selon lui, ce sont les institutions (Ligue, fédérations nationale et internationale) qui sont directement responsables des problèmes de santé des joueurs. «Les clubs font tout ce qu’ils peuvent. Les responsables, ce sont les instances. La fédération, au-dessus, il y a le ministère des Sports et encore au-dessus il y a World Rugby», insiste-t-il.
 
Ces instances sont d’ailleurs responsables, selon lui, d’entretenir le flou autour de ces questions. «On nous bassine avec la ligne des épaules en dessous de laquelle il faut plaquer. Mais les sanctions sont vraiment aléatoires: carton jaune, rouge, suspension de trois jours à six semaines… C’est à géométrie variable», observe-t-il, prenant l’exemple du talonneur clermontois Yohan Beheregaray qui avait été victime d’un plaquage d’une rare violence du Toulousain Joe Tekori en avril 2019. «Beheregaray avait eu trois mois d’arrêt de travail et Tekori six jours de suspension parce qu’il avait un match de Coupe d’Europe à jouer… Si Tekori avait été suspendu un an, personne n’aurait recommencé.»
 
En 2018, quatre jeunes joueurs sont morts sur un terrain de rugby. De tels drames ne se sont heureusement pas reproduits depuis. Là encore, Jean Chazal rue dans les brancards: «Mais on a eu des morts par séquelles d’Alzheimer, d’autres qui sont devenus tétraplégiques! La tétraplégie, c’est l’équivalent de la mort quand vous n’avez plus que la tête qui bouge… On ne sait pas tout, il y a eu des hémorragies cérébrales gravissimes. J’ai vu des gens avec des séquelles terribles. À l’IRM, je vois des joueurs qui ont arrêté leur carrière et qui ont des trous dans le cerveau.»
Dans son constat glaçant, ce spécialiste ajoute: «Pendant une période, on a quand même interdit le rugby en milieu scolaire, c’est bien qu’il y a un problème! Bernard Laporte, quand il était encore en poste, avait même dit que le rugby n’était pas plus dangereux que la pétanque. C’est une rigolade… On a juste pris quelques mesurettes. Les sanctions après un carton rouge peuvent carrément être réduites si on suit une formation (au plaquage de World Rugby)…»
 
Selon lui, il faut repenser la formation des joueurs et réfléchir aux règles à apprendre. «Je ne connais pas de sport de combat où on lance les joueurs dans l’arène avant de les former à l’affrontement. Au rugby, on le fait après, on fait tout à l’envers.» Une refonte de la pratique de ce sport est possible et plus qu’envisageable selon lui. «Après le décès tragique d’Ayrton Senna en 1994, la Formule 1 a su se réformer, changer ses règles de sécurité, souligne-t-il. Je pense qu’on pourrait faire la même chose au rugby. Mais, Il y a un certain nombre d’affaires que l’on met sous le tapis. Pour l’instant, il y a la Coupe du monde en France, c’est un gros enjeu. Ça coûte beaucoup d’argent, et la France est bien placée pour la gagner.» 
Son état des lieux est pourtant des plus effrayants.
 
Arnaud Coudry

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#3120495 ENTRAINEMENT DU 22 FEVRIER

Posté par twiX - 22 février 2023 - 17:19

quelques photos de l'entrainement du jour

Plus de 3 ans sans pouvoir rentrer un reflex au stade...

 

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#3075544 Lapandry Alexandre

Posté par Panasonic - 05 décembre 2022 - 18:32

cette triste affaire met en lumière beaucoup de contradictions et d'incohérences du monde du rugby...
Accuser un club de rugby de ne pas faire assez pour protéger ses joueurs ? je connais la protection ultime : arrêter le rugby. Pour supprimer les risques il faut arrêter d'en prendre. Simple, imparable. Pour nous, qui aimons le MLSLG ©HyenePutride, c'est emmerdant, car on promeut un comportement qui fabrique du Lapandry à chaque match, et on gueule quand ça arrive.

Attaquer un club pour mise en danger, alors que tous les joueurs n'ont qu'une obsession c'est de retourner se fritter sur le terrain, c'est la part de schizophrénie propre a chacun d'eux. En gros, Lapandry reproche au club de lui avoir permis de continuer une activité qui lui faisait courir des risques, et lui reproche l'exact contraire quand celui-ci a fait valider l'inaptitude par la médecine ET la fédération.... Il sait qu'il ne peut plus jouer, mais il veut rester joueur.

Guillon... En octobre 2020, ça fait 3 mois qu'il est a la présidence de l'ASM, et il a surtout a gérer le chaos économique du Covid19, il n'est certainement pas impliqué dans le sportif qui est dirigé par Franck Azéma. Il hérite d'une situation très agréable : les plus gros salaires sont employés principalement par l'infirmerie, le stade est vide, et comme tout "méchant ex-drh", il met son nez dans le fonctionnement du club, dont nous sommes tous d'accord qu'il ne fonctionne pas a son optimum... Il s'attelle a corriger cela, mais forcement ça dérange la baronnie en place.

Manque de bol le père Guillon n'est pas venu pour être pote avec ceux qui ont une part de responsabilité dans l'état du club. Et comme il ne connait que la méthode Michelin, il l'applique : analyse du problème, définition du médicament et de sa posologie, mise en œuvre. A la vitesse du bulldozer : on ne va pas vite mais on s’arrête jamais. Ceux qui croient que les cadres Michelin sont des fonctionnaires tranquilles se trompent : ils font partie de ceux qui ont fait de cette boite un leader mondial, malgré la concurrence, malgré leur lacune en culture rugby, et probablement aussi qu'ils ne savent même pas faire un pneu, les cons...

Nous autres forumers devons aussi être lucides : on ne peut pas réclamer garder hier Fofana, aujourd'hui Lapandry, demain Yato et se plaindre de pas dégager du cash pour acheter la crème des joueurs du marché. On ne peut pas réclamer de faire jouer les jeunes du CDF et se plaindre de la rouste prise au Racing.

Pour le cas personnel de Lapandry, son avenir social est bien mal emmanché avec ses séquelles, et je comprends son besoin de sécurité matérielle. Il est victime consentante du sport spectacle. Ça veut dire qu'il n'est pas le seul responsable de son état. Dans l'ordre : La nature du rugby, la fédération, la ligue, le club, et..... nous, oui, nous qui réclamons du combat, puisqu'on paye, cher, notre place dans l’arène.

 


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#2670450 ASM 2020/21

Posté par Sushi - 07 mars 2020 - 19:23

Forlella en gueule...

 

 

on surement loupé quelque chose ,par contre on pourra peu être l'embaucher comme speaker...

Je pense que si on éclaire son choix motivé par le fait, qu'il ne souhaite pas s'éloigner du Languedoc Roussilon, pour rester proche de sa soeur handicapée, comme indiqué dans le midol de vendredi, ça change pas mal la donne. Et même sans cela, je crois que chacun est libre de faire ses choix et de changer d'avis, sans que ce soit sujet à sarcasmes!

En plus clair, Forletta vous emmerde et il a fort bien raison! Il ne doit rien à l'ASM, point! 


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#2295500 Toulon méritait de gagner la finale mais.....?

Posté par Bad Zé - 25 juin 2017 - 12:11

ça s'est joué sur des détails.

Je crée ce topic estival, qui saura amuser petits et grands, sur la plage, en voiture, chez votre belle mère, bref partout où l'on s'emmerde.
C'est surtout l'occasion de rendre hommage à cette formidable équipe de Toulon qui fut héroique lors de cette finale échevelée. Il est certain que le jour où ils vaincront cette malédiction, on sera content pour eux.
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#3320201 SOWAKULA Pita-Gus

Posté par FabASM63 - 01 mai 2024 - 08:34


Challenge Cup - "Bienvenue chez les Sowakula" : reportage chez le couple néo-zélandais de Clermont, Pita-Gus Sowakula et Toka Natua
Clément Labonne
Challenge Cup - Toka Natua, internationale néo-zélandaise, et Pita-Gus Sowakula, All Black de Clermont, nous ont ouvert leurs portes.Challenge Cup - Toka Natua, internationale néo-zélandaise, et Pita-Gus Sowakula, All Black de Clermont, nous ont ouvert leurs portes. Clément Labonne
Publié le 01/05/2024 à 06:01
Installés à Clermont depuis quatre mois, Pita-Gus Sowakula et Toka Natua nous ont ouvert les portes de leur domicile. Entre adaptation aux coutumes françaises et changement de vie radicale, le couple semble vivre en harmonie en Auvergne.

Une maison toute en bois, des cris dune petite fille, une voiture estampillée « Yellow Army » devant la boîte aux lettres. Pita-Gus Sowakula et Toka Natua vivent paisiblement au milieu de ce quartier pavillonnaire de Cébazat (Puy-de-Dôme), à quelques kilomètres de Clermont-Ferrand. À lintérieur, les jouets de Lavenia, leur fille de deux ans, parsèment le carrelage du cocon des deux Néo-Zélandais, soutenant également une guitare. "Elle est rangée dans sa housse mais je lutilise souvent, la musique est ma deuxième passion après le rugby. Quand on reçoit du monde à la maison, et notamment les Fidjiens, jen joue presque à chaque fois en chantant !" sourit Pita-Gus Sowakula, devant sa fille tenue sur les genoux de sa femme. "Elle a le caractère de ma sur et de la grand-mère de Pita ! Mais elle se rapproche un peu plus de Pita, elle est très souriante et elle fait tout le temps des blagues, même si elle peut être bruyante certaines fois ! » affirme la maman. Au calme, malgré tout, le « couple-rugby" sacclimate semaine après semaine à sa nouvelle vie en Auvergne. "Je dois être à la salle musculation de lASM à 8 heures du matin, donc je me réveille avant ma compagne et ma fille, et je leur prépare souvent le petit-déjeuner" poursuit PGS. "Et le soir, jai entraînement avec les filles de Romagnat, alors il fait souvent la cuisine. Son plat préféré est le poulet avec du riz, ou du cochon, mais je dois admettre quil ne cuisine pas trop mal !" plaisante Toka Natua. Ensemble, les deux Néo-Zélandais trouvent leurs marques quatre mois après leur installation définitive aux portes de Clermont-Ferrand.

Sowakula a débarqué au milieu des volcans en octobre dernier, en provenance des Waikato Chiefs, alors que la pilier de lASM-Romagnat nest arrivée quen décembre. Une période de deux mois marquée par le choc climatique du premier, et lorganisation millimétrée de la seconde. "Ma compagne et ma fille me manquaient beaucoup, surtout lorsque jétais dans un petit appartement durant les deux premières semaines, mais dès que jai eu la maison jallais mieux. Je me projetais davantage avec elles, et le temps se rapprochait. Jai également passé lanniversaire de Lavenia et le mien seul à Clermont, en plus il faisait un peu froid (rires), je mettais deux ou trois vestes pour me motiver à aller mentraîner !" souffle le féroce numéro 8. "Pour moi, cétait plus facile parce que javais toute ma famille et notre fille en Nouvelle-Zélande. Jétais vraiment très concentrée pour faire le déménagement et emballer nos affaires. Cela ma beaucoup occupé lesprit mais on savait que ce nétait quune attente de deux mois et que tout serait plus simple en arrivant à Clermont" se rappelle lancienne graphiste.

Pita-Gus Sowakula, aux côtés de sa fille, Lavenia.Pita-Gus Sowakula, aux côtés de sa fille, Lavenia. Clément Labonne
Toka ? Cest la cheffe de la maison, elle dirige tout !
Lannonce de la signature du couple international avait de quoi surprendre. Le 12 décembre 2022, Clermont annonçait la double venue de Toka Natua, 21 sélections avec la Nouvelle-Zélande, et Pita-Gus Sowakula, deux capes avec les All Blacks. Bien avant lofficialisation, le puissant troisième ligne avait mis un point dhonneur à venir avec sa femme, et quelle puisse jouer avec les championnes de France 2021. Un an et demi après les premiers contacts, Toka Natua raconte le cheminement du deal. "Pita était très content de recevoir cette opportunité parce quil connaissait déjà Peceli Yato et Jono Gibbes à lépoque. Avec Jono, ils sétaient connus à Waikato, tout à commencé de là en fait, et de mon côté, javais tout accompli en Nouvelle-Zélande en tant que joueuse de rugby. Je voulais vivre une nouvelle aventure avec Pita. Mais le fait de quitter ma famille était sans doute la chose la plus dure de notre départ" se rappelle la championne du monde 2017. "Lors des négociations, lASM ma demandé si Toka voulait toujours jouer, je leur ai dit : bien sûr, est-ce que vous pouvez lintégrer à léquipe de Romagnat ? et cela sest fait comme ça".

linverse de beaucoup de ses coéquipières, la Néo-Zélandaise ne travaille pas à côté du rugby et "admire" celles qui doivent jongler entre le ballon ovale et le boulot. En étant pleinement focalisée sur sa carrière sportive, lancienne joueuse de Waikato soccupe davantage de Lavenia tout en donnant les directives au sein du foyer. "Toka est la cheffe du couple, elle dirige tout ! Elle me dit toujours quoi faire dans la maison ou avec la petite, elle est très directive !" sourit le colosse à léternel sourire, qui apprécie plus que tout sa nouvelle vie dans le Puy-de-Dôme. "Madame" Sowakula liste les différences par rapport à leur ancienne habitation, au pays du long nuage blanc "Cest beaucoup plus calme ici, en Nouvelle-Zélande il y avait des bagarres, des personnes en voitures qui faisaient crisser leurs pneus et des gens qui criaient quasiment chaque nuit. En plus nous vivions avec mes parents donc il y avait beaucoup de bruit même au sein de la maison (rires)".

Toka Natua avait marqué un essai en finale de la Coupe du monde 2017, face à l'Angleterre.Toka Natua avait marqué un essai en finale de la Coupe du monde 2017, face à l'Angleterre. PA Images / Icon Sport - Brian Lawless
Une intégration rugbystique à compléter
Et le rugby, au milieu de la tranquillité auvergnate ? La pilier et le numéro 8 ont le point commun de sintégrer doucement mais sûrement dans leurs clubs respectifs. Sil a joué dès le mois de novembre, face à Bayonne, Pita-Gus Sowakula a été freiné par la règle des Jiff et le niveau de jeu toujours aussi surprenant de Fritz Lee. Mais depuis le début de l'année 2024, "PGS" joue davantage et monte en régime semaine après semaine. Lancien Chief de Waikato doit surtout sadapter à un rugby plus âpre, systémique et rempli de stratégie. "Jétais habitué à avoir plus despaces en Nouvelle-Zélande et à jouer un peu plus avec de linstinct. Ici cest beaucoup plus direct, on doit faire nos tâches, le plan de jeu est très strict, jai parfois du mal à rester focalisé sur notre stratégie en match. Mais je madapte !". Élu homme du match face aux Cheetahs, en huitième de finale de Challenge Cup, le Néo-Zélandais a reçu les louanges de sa compagne qui reste toutefois perfectionniste.

"Il a fait un bon match, mais il aurait pu éviter quelques en-avant pour encore faire mieux ! On discute de nos matchs les week-ends parce que le rugby est notre vie, mais on ne tient pas des carnets avec des statistiques comme nos entraîneurs (rires)". Toka Natua a, elle, été plongée dans le grand bain dès le mois de janvier suite à des blessures au poste de pilier. Un baptême du feu plutôt réussi, à Montpellier, même si elle admet avoir été loin de son niveau international. "Je n'étais vraiment pas en forme, je ne m'attendais pas à jouer si tôt mais le match sest bien déroulé, je pense avoir bien respecter les consignes des coachs. Je continue dêtre de plus en plus en forme. Mais cest drôle parce quà lentraînement certaines filles me disent Toka, pas trop fort sil te plaît ! donc je pense que je monte en puissance !"

Pita-Gus Sowakula a excellé en Champions Cup, notamment en phase finale face aux Cheetahs et à l'Ulster.Pita-Gus Sowakula a excellé en Champions Cup, notamment en phase finale face aux Cheetahs et à l'Ulster. Icon Sport - Baptiste Fernandez
Jirais courir au Puy-de-Dôme cet été, Christophe (Urios) sera content !
Le couple international profitera de la fin de saison, mais surtout de la pause estivale pour peaufiner son intégration. Entre fin juin et début septembre, le couple international a dailleurs prévu de visiter les volcans dAuvergne pour soxygèner avant sa deuxième saison en jaune et bleu. "Je ne les ai pas encore visité mais je compte y aller cet été. Jirai courir là-bas, Christophe (Urios) sera content, ce sera bon pour la préparation physique (rires) !". Autre défi de taille : ladaptation à la culture française et à ses habitants. "Depuis quon est à Clermont, le quartier est très calme et les voisins sont adorables avec nous ils nous demandent souvent si on a besoin daide". Pour sintégrer plus rapidement, Pita-Gus Sowakula convie souvent ses coéquipiers dorigine fidjienne (Peceli Yato, Viliame Tutuvuli, Alivereti Raka) pour partager des moments précieux, autour du fameux kava, la boisson traditionnelle du pays. "Cest très important pour nous. On se crée une petite communauté un peu comme les Argentins ou les Australiens à Clermont, on parle fidjien à ces moments-là, la compagne de Peceli garde dailleurs notre fille quelques fois les week-ends, cest vraiment appréciable". Si le couple a encore du mal à manier la langue de Molière, les deux Néo-Zélandais tentent en priorité de comprendre leurs staffs, et de sadapter aux coutumes françaises.

"Jarrive de plus en plus à comprendre Christophe (Urios), surtout quand il sénerve ! Il ny a pas besoin de beaucoup dexplications (rires), mais heureusement il nous parle un peu anglais pour aider à la compréhension quand cest plus calme" sourit "PGS", rejoint par sa compagne. "Jadore mon équipe, les filles sont si accueillantes, même si je dois encore mhabituer au fait de se dire bonjour individuellement. En Nouvelle-Zélande on crie juste salut ! à tout le monde et cest bon ! Ici, chacune se fait la bise ou se serre la main, cela a vraiment été un choc culturel au début, mais je madapte semaine après semaine !". À larrière de la maison du couple Natua-Sowakula, des planches de bois neuves sont prêtes à être installées, pour changer la façade. "On attend encore un peu avant de les poser, certaines parties de la façade sont usées, et on veut vraiment se sentir bien chez nous" explique le colosse clermontois. De quoi rester sur le long terme en terre arverne ? "Les contrats sont tellement courts en rugby quon ne peut rien prévoir sur dix ou quinze ans, mais pourquoi pas !".

 


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#3221922 [ Avant match ] LOU - ASM

Posté par Tonyasm! - 25 octobre 2023 - 15:02

Retour sur l'entraînement du jour.
Je donne les infos un peu dans le vracs, en fonction des notes que j'ai prise au fur et à mesure.

L'entraînement s'est organisé avec:
1) échauffement rapide
2) 25 min de "ball in play" comme dit Galthié, beaucoup de vitesse c'était très intéressant, opposition à 15 contre 15 avec quel rotation et peu d'arrêts de jeu.
3) 10 min de placages
4) 15 min de ball in play, pluie beaucoup de ballon tombés. Tixeront s'est distingué
5)15min de touches et jeu au pied. Tixeront gros gros leadership sur les annonces et les
Régulations à apporter. Le boss en touche avec Lanen et Simmons


Pendant le premier ball in play, bagarre entre Dessaigne et Bibi, Urda les sépares. De vrais coups de poings son donné. Bibi saigne du nez, il est en colère.

Nouvelle bagarre sur le deuxième ball in play, encore avec Bibi et Amatosero. Coup de poings et de genoux...
A la suite de ça, Simone prend Bibi à part et discute avec lui un long moment. Bibi revient ensuite faire la fin de séance.

Simone a fait simplement le début de l'entraînement, ensuite il a discuté avec Sowakula. Ce dernier ne s'est pas entraîné , juste l'échauffement.

Pour terminer, je vous retranscris les discussions que j'ai eu avec plusieurs joueurs.

Mey: il a repris la course, il espère d'entraînement normalement d'ici 2 à 3 semaines.

Bibi: "ca va ton nez ?" il rigole et dit "oui, ça arrive"

Sowakula : très fatigué du voyage, et content de son titre en NZ. Il ne parle a priori pas un mot de français pour l'instant.

Yato: "oui nickel mes 2 genoux !"

Timu: "mon contrat se termine le 19 novembre, mais j'espère finir la saison ici"

Boudou: "alors, tu restes hein ??" "j'espère vraiment oui... Mais ca ne dépend pas que de moi..." en faisant la moue, clairement il n'était pas positif et ca se sentait qu'il avait envie de rester !
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#3029807 Infirmerie 2022/2023

Posté par Y&B - 27 août 2022 - 06:21

Hier soir j’ai fait le boulot du sympathique Marseillais qui m’avait donné procuration pour oeuvrer en son nom à Issoire.
J’avais bien regardé comment il faisait à Toulon, donc j’ai fait tout pareil et j’espère avoir été à la hauteur.
Je suis allé voir tous les joueurs un par un en leur demandant « alors ça va ?, pas de bobo ? » et voilà le résultat des courses:
- pas de blessés hier soir, confirmé par le Président lui-même.
- Van Tonder qui n’a pas débuté m’a dit que son problème n’était pas grave du tout (je l’ai vu courir sur le parking)
- Lanen soigne sa petite acromio à priori out pas plus de 2 semaines
- Raka avait une poche de glace à la main, juste un coup.
- et cerise sur le gâteau j’ai discuté 2mn avec Yato, tout sourire qui m’a confirmé que tout allait bien et que son problème allait être réglé dans un petit mois.
Bref, tout le monde allait bien sauf notre Président qui m’a avoué être très frustré du résultat mais il croyait très fort à une victoire samedi prochain.
Voilà, je rend les clés du Camion Infirmerie au vrai Professionnel, c’est vraiment du boulot et beaucoup trop de responsabilités :)
Oups, j’ai oublié : je n’ai pas vu Fisher et Penaud ėtait en tribune,
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#2885044 [ Avant match ] LOU - ASM

Posté par julien - 03 septembre 2021 - 14:13

Les compos midol sont aussi fiables que mes prévisions météos...
  • djemerj, stag, PATRICK78230 et 22 autres aiment ceci