Extrait du discours de Daniel Herrero - maître incontesté du brassage d'adrénaline - avant la finale jouée par Toulon en 89 contre Toulouse (source: l'excellent Chroniques Ovales de Jacques Verdier):
"Préparez-vous à une entamme diabolique, à une entamme mortelle. Il faut les prendre là où ils ne nous attendent pas. Il faut être aux quatre coins du terrain et se faire diable. C'est eux ou nous, les gars, il n'y aura pas de revanche. On va vers le grand, grand combat. On va vers le grand rendez-vous avec soi-même. On va aller là où on n'est jamais allé. Là où il n'y a que les seigneurs qui vont. On a beaucoup donné, mais là on va donner encore plus. C'est le grand rendez-vous avec nous-mêmes. Il faut que vous vous transcendiez comme jamais. Il faut que vous ayez le diable dans la bouche de bout en bout. Et si on a le sens de l'humain, ce que je crois, il faut qu'on s'en souvienne. C'est le passeport pour la légende, le rêve d'une vie. Mais pour ça, il faut monter là où c'est rare d'aller. Là où on ne va que quelquefois dans une vie. Il vous que vous rencontriez en vous celui que vous ne connaissez pas encore. C'est la quête suprême..."
Bien sûr, cela peut prêter à rire, ou à sourire, si l'on songe que c'est Toulouse qui a remporté cette finale 18 à 12... N'empêche, je crois que j'aurais aimé être un joueur toulonnais pour entendre ce type de discours de la bouche du "sorcier"...
Modifié par le Sampaud, 11 novembre 2008 - 12:15 .
titre plus explicite