
paris/asmca...
#1
Posted 30 March 2009 - 19:52 PM
Christophe Dominici, comment jugez-vous cette courte défaite contre Toulouse ?
On a pris plus de pénalités que les Toulousains. Un match de haut niveau se joue sur des détails et je trouve que nous avons été énormément sanctionnés. Eux, très peu. Il y a eu des approximations d’arbitrage. Mais Toulouse est une grande équipe et elle sait gérer ce genre de matchs. Cela lui arrive d’ailleurs de plus en plus. Même quand elle est dominée, elle fait très peu de fautes. On méritait mieux sur ce match mais il faut avaler cette défaite. Ça fait deux à zéro pour eux cette saison, j’espère qu’il y’en aura un troisième.
Cette défaite fait-elle mal ?
Ce n’est pas que ça fait mal mais, encore une fois, je trouve que nous avons été énormément pénalisés. Nous avons fait quelques fautes mais certaines pénalités n’y étaient pas. Mais nous n’avons pas lâché et nous marquons le seul essai du match (ndlr : Mathieu Bastareaud à la 80eme). Si Michalak met plus de points au pied, nous sommes peut-être beaucoup plus loin. Nous avons été dans le match car ils ont été approximatifs sur leurs pénalités. Mais c’est dommage d’avoir été autant sanctionnés. Nous avons imposé beaucoup de séquences de jeu à un moment donné et ils n’ont pas été pris une fois pour hors-jeu de ligne. Ils respectent très bien la règle, un peu trop d’ailleurs. Ils doivent s’entraîner avec des arbitres, nous non. Nous allons le faire maintenant. Je le répète mais ces matchs de haut de niveau se gagnent ou se perdent sur des détails. Et dans ce domaine, nous avons été approximatifs.
Etes-vous satisfait de la bonne défense de votre équipe ?
Comme eux. Quand deux bonnes défenses s’affrontent, cela se joue à peu de choses. On a transpercé le verrou quelque fois, en tout cas, plus qu'eux. On fait deux chevauchées de 60 mètres. Notre milieu de terrain a trouvé des solutions. C’est bien. Ce sont deux jeunes qui font la différence en fin de match : Djibril Camara, qui a 19 ans et Bastareaud, qui a 20 ans. C'est un point positif pour nous. Mais nous sommes déçus par rapport à l'investissement des garçons et par rapport au résultat.
Qu’avez-vous pensé de la gestion d’Agustin Pichot ?
Nous sommes contents de pas mal de choses. Alex (Albouy) fait une bonne rentrée en dynamisant un peu plus. Agustin était un peu fatigué mais c’est un fédérateur. Il nous apporte cette sécurité que nous n’avions pas, notamment chez les avants. Nous pouvons lancer le jeu mais notre conquête a été un peu approximative, notamment sur quelques lancers en touche. Nous ne sommes pas très loin mais nous perdons encore.
« Ce sont les deux derniers matchs qui comptent »
Cette nouvelle défaite face à Toulouse peut-elle avoir des répercussions psychologiques ?
(Sourire) L’an dernier, Montferrand menait deux à zéro et Toulouse a été champion. J’espère qu’on s’expliquera au Stade de France.
Allez-vous tourner la page facilement ?
Oui, il faut le faire très vite puisque l’on joue dès samedi. Certaines équipes mettent énormément de pression. Perpignan et Brive n’ont plus perdu depuis un moment. Ça revient vite derrière. A nous d’être cohérents dans ce que nous voulons faire. Je pense que la première place s’est jouée ce week-end.
Estimez-vous que vous ne n’avez pas le droit de vous rater contre Clermont dans un Stade de France qui ne vous réussit pas trop cette saison ?
Oui, mais comme dans tous les matchs. Il ne fallait pas non plus se rater à Toulouse. Il faudra gagner contre Clermont. Au Stade de France, nous avons perdu contre Toulouse et les Harlequins avant de faire match nul face à Perpignan. On va donc gagner samedi. Ce sont les deux derniers matchs qui comptent. Ce sont les plus importants. On aurait pu gagner dimanche. Les Toulousains jouent un quart de finale de Coupe d’Europe, nous non. Leur championnat est beaucoup plus compliqué à gérer mais je préférerais être dans leur situation. Les matchs de Coupe d’Europe sont très excitants à préparer, nous les regarderons devant la télé. On doit faire le nécessaire pour gagner ces matchs de très haut niveau et ne pas faire trop de fautes.
CLERMONT : DU MONDE AUX SOINS
© undefined Clermont : Du monde aux soins
Rédaction Rugby365.fr
lundi 30 mars 2009 - 15h46
Alexandre, Zirakashvili, Joubert et Cudmore sont forfait pour le match face au Stade Français. James, Domingo et Canale sont menagés en début de semaine.
Fabien Alexandre (aponévrose plantaire), Davit Zirakashvili (entorse genou), Marius Joubert (déchirure adducteurs), Jamie Cudmore (muscle pectoral) et Grant Esterhuizen (déchirure mollet) sont forfait pour le match contre le Stade Français au Stade de France samedi. Brock James (béquille), Thomas Domingo (entorse cheville) et Gonzalo Canale (talonnade) sont, eux, ménagés en ce début de semaine.
#2
Posted 31 March 2009 - 19:41 PM
Battus au match aller au Stade de France, les Parisiens voulaient prendre leur revanche à Toulouse le week-end dernier. Les joueurs de la capitale, trop sanctionnés, sont rentrés avec une défaite assortie d’un précieux point de bonus défensif arraché à la dernière seconde. Malgré ce revers, les protégés de Max Guazzini ont sans doute été rassurés sur leur potentiel. Ils doivent maintenant penser à la réception de Clermont samedi pour, enfin, briller à Saint-Denis. Christophe Dominici y croit : « Au Stade de France, nous avons perdu contre Toulouse et les Harlequins avant de faire match nul face à Perpignan. On va donc gagner samedi. » Lors des quatre dernières journées, Paris recevra Montpellier puis Biarritz et devra se rendre à Castres et Bayonne. Un calendrier pour le moment compliqué.
Clermont (Quatrième, 63 points)
Pour sa quatrième confrontation de la saison face à Montauban (19-19), Clermont n’a pu faire mieux que match nul la semaine passée. Les Auvergnats ont même dû attendre les dernières secondes et un drop de Brock James pour arracher deux points précieux qui leur permettent de conserver quatre petites longueurs d’avance sur Brive. Les Jaunards ont la pression. Et en cas de défaite samedi au Stade de France et de victoire de Brive face à un Stade Toulousain remanié, les joueurs de Vern Cotter seraient en danger. Ils compteraient le même nombre de points que les Corréziens qu’ils recevront dans deux semaines pour un véritable quart de finale. Suivront ensuite les trois dernières journées avec au programme un déplacement à Perpignan et surtout deux rencontres à Marcel-Michelin face à Mont-de-Marsan et Dax, les deux derniers.
#3
Posted 01 April 2009 - 09:05 AM
#4
Posted 01 April 2009 - 14:28 PM
#5
Posted 01 April 2009 - 15:15 PM

#6
Posted 01 April 2009 - 16:06 PM
#7
Posted 01 April 2009 - 16:21 PM
Bien pour nous ? On va enfin voir si ce statut d'outsider nous réussit.
#8
Posted 01 April 2009 - 16:24 PM
C'est vrai ça, ils voulaient gagner à Toulouse pour laver l'affront du match aller, ils repartent avec un point de bonus défensif in extremis grâce à la faillite de Michalak au pied, et sans avoir jamais été en position de gagner. De quoi être confiants, effectivement.Les parisiens ainsi que Dominici m'ont l'air particulièrement confiants.....
Bien pour nous ? On va enfin voir si ce statut d'outsider nous réussit.
#9
Posted 01 April 2009 - 16:29 PM
C'est vrai ça, ils voulaient gagner à Toulouse pour laver l'affront du match aller, ils repartent avec un point de bonus défensif in extremis grâce à la faillite de Michalak au pied, et sans avoir jamais été en position de gagner. De quoi être confiants, effectivement.
Pour moi ils sont tout a fait prenable.... si l'ASM fait un match sérieux pendant 80 minutes et non pas pendant 20 ou 30 minutes..... c'est toujours le pb récurent de cette Equipe...... tant quand on aura pas passer ce pallier on ne pourra espérer plus qu'un partage des points ou un bonus défensif.......................
#10
Posted 01 April 2009 - 16:35 PM
C'est une stratégie du staff: au lieu d'être galvaudés en cours de saison, les matches références sont gardés cette année pour la fin. Depuis la victoire à Montpellier, il me semble qu'il n'y a pas eu de vrai bon match de l'ASM, du niveau de la double confrontation face au Munster.Pour moi ils sont tout a fait prenable.... si l'ASM fait un match sérieux pendant 80 minutes et non pas pendant 20 ou 30 minutes..... c'est toujours le pb récurent de cette Equipe...... tant quand on aura pas passer ce pallier on ne pourra espérer plus qu'un partage des points ou un bonus défensif.......................
#11
Posted 01 April 2009 - 16:38 PM
si brock, joue a toulouse, le match est plié à la mi temps..toulouse a géré le match, sinon michal n' aurait jamais tenté des pénalités intentableC'est vrai ça, ils voulaient gagner à Toulouse pour laver l'affront du match aller, ils repartent avec un point de bonus défensif in extremis grâce à la faillite de Michalak au pied, et sans avoir jamais été en position de gagner. De quoi être confiants, effectivement.

#12
Posted 01 April 2009 - 18:55 PM
#13
Posted 01 April 2009 - 20:08 PM
C'est une stratégie du staff: au lieu d'être galvaudés en cours de saison, les matches références sont gardés cette année pour la fin. Depuis la victoire à Montpellier, il me semble qu'il n'y a pas eu de vrai bon match de l'ASM, du niveau de la double confrontation face au Munster.
c'est vrai que cette saison on flippe un peu.

#14
Posted 01 April 2009 - 20:53 PM
Top 14 - 01/04/2009
Bastareaud reçoit l'oscar Midi Olympique
Tout juste rentré du Tournoi des 6 Nations, le centre international du Stade français Mathieu Bastareaud a reçu l’oscar Midi Olympique du mois de décembre à l’occasion d’une soirée inoubliable lundi soir à Paris.
Il y avait du beau monde à Boulogne-Billancourt lundi soir pour célébrer l'éclosion d'un des plus prometteurs talents du rugby français. Au Renault Square Com, ouvert pour la première fois à l'occasion d'un tel événement, Mathieu Bastareaud a reçu l'oscar Midi Olympique du mois de décembre des mains de Marie-France Baylet, administratrice de Midi Olympique et présidente de la Fondation La Dépêche du Midi et de Jacques Verdier, directeur général de Midi Olympique.
600 personnes étaient présentes. Parmi elles, tous les joueurs du Stade français bien sûr. Costard gris et cravate rose, ils ont assisté à la remise de l'oscar mais aussi aux trois films et à la vidéo spectacle présentés de main de maître par l'ancien deuxième ligne international Olivier Brouzet et l'ancien pilier berjallien Romain Magellan. Le président de la FFR Pierre Camou et le président du club parisien Max Guazzini étaient là aussi, entourés de nombreuses personnalités du monde économique et médiatique. La présidente du Conseil général des Hautes-Pyrénées Josette Durrieu, le président des Mutualités françaises Jean-Pierre Davant, le président d'Axa Prévoyance Yves Masson, le directeur communication-marketting du groupe Axa Eric Lemaire, le vice-président du groupe Védior Abdel Aissou ou encore le président d'Universal Pascal Nègre comptaient parmi les convives.
Toute la direction de Renault France et Renault Ile de France était aussi présente, de même que le directeur général de RMC Sports François Pesenti et le rédacteur en chef rugby de Canal + Eric Bayle. Honoré, Mathieu Bastareaud a chaleureusement remercié tout le monde. La prochaine soirée aura lieu au Casino Barrière de Toulouse le 20 avril prochain. Le troisième ligne Thierry Dusautoir y recevra l'oscar du mois de janvier pour récompenser son parcours exceptionnel avec le Stade toulousain et le XV de France.
#15
Posted 02 April 2009 - 17:20 PM
[Agustin Pichot fait l'unanimité dans le XV du Stade Français (L'Equipe).]
Eparpillés dans les tribunes, les spectateurs du Stade Jean-Bouin s'y tromperaient presque. Peut-être ses kilos dissimulés de ces sept mois exilés des pelouses inviteraient au doute. En tout cas, Agustin Pichot (Photo L'Equipe) n'a rien perdu de sa superbe qui agace tant. Bonnet vissé sur la tête, le "Petit Napoléon" sort du dédale de couloirs avec le plaisir ressuscité de commencer une nouvelle histoire avec le Stade Français.
Génial ou irritable
Il devait être un "simple" joker médical pour pallier la grave blessure à la cheville de Terry Bouhraoua, un dernier recours pour apporter son soutien «au club qui (lui) a tout donné». Mais à bientôt 35 ans, le stratège argentin s'affiche de nouveau comme le chef d'orchestre qui manquait tant à la formation de Christophe Dominici. «Moi ce que je retiens de tout ça, c'est le plaisir. Ce bonheur de jouer, de me retrouver sur le terrain. Au fond, le rugby me manquait, j'en suis sûr maintenant. J'étais mort mentalement et physiquement. Alors j'ai disparu», concède Agustin Pichot qui a effectué dimanche face au Stade Toulousain (15-11) son premier match en tant que titulaire depuis le 21 juin 2008 et une défaite du Racing-Métro à Limoges devant le Stade Montois (32-23) pour la montée en Top 14. «C'est le même, une figure qui s'impose en soi. Son impact au sein du groupe est primordial, c'est notre Jonah Lomu», avoue en riant le trois-quarts centre Stéphane Glas. Pichot est à l'image du XV argentin, génial ou irritable. «Notre rugby est romantique, nous sommes à la fois les héritiers du Gaucho, du Général San Martin et d'Ernesto Guevarra qui a porté les couleurs de mon premier club (le CASI)». Romantique et guerrier...
L'âme d'un gosse
Le demi de mêlée parisien a besoin de défis permanents. Ils sont pour lui indispensables. Et son aura ne cesse de sublimer ses coéquipiers aussi bien sur les terrains du Top 14 qu'en dehors. «Il veut toujours nous transmettre sa façon de vivre le jeu, confie Lionel Beauxis. Sa présence nous rassemble davantage». Immergé au coeur de la nouvelle génération parisienne, l'Argentin affiche sa vista et sa grinta. A l'entraînement, ses lancements transpirent à chaque instant. Gratteur inlassable de ballons, "Général Pichot" est revanchard. «J'avais besoin de me calmer, de m'aérer. Maintenant, j'ai juste envie de rejouer, comme avant. J'ai très faim et des sentiments positifs pour jouer mes trois derniers mois de rugby.» Formé à San Isidro, Agustin est redevenu l'accoucheur de la mêlée parisienne, l'oeil des avants opportunistes d'où naissent les chamailleries. Tel un élève appliqué, il multiplie les passes «comme un gosse qui va à l'école pour la première fois», souligne Alain Elias, manager du Stade Français.
«Dépasser ses égoïsmes»
Leader naturel, véritable chef de meute, le capitaine des Pumas demeure pour ses camarades un combattant passionné et solidaire : «Le rugby, c'est le socialisme. Si tu n'aides pas ton coéquipier, jamais l'équipe ne gagnera.» Pichot a tout pour lui, l'élégance, l'intelligence, le charisme. Il est écouté et respecté. Naturellement, les plus jeunes se greffent autour de son mètre soixante-quinze à l'instar de Mathieu Bastareaud, qui découvre «un homme entier et exemplaire». A quelques jours de retrouver Clermont au Stade de France, le fantasque Argentin s'avance selon son compatriote Rodrigo Roncero comme «l'homme clé» de fin de saison. Dominici ne cache plus sa «sérénité» et ses «convictions dans le jeu» depuis l'annonce du retour de son ancien partenaire le 1er février. Epris de victoires, "le Petit Napoléon" se sent «une responsabilité sociale», mais toujours avec le souci du groupe pour que chacun «dépasse ses égoïsmes». Plus qu'une ambition, sa philosophie de jeu est ainsi focalisée sur le plaisir. «Pour ça, j'ai une responsabilité énorme et je dois m'entraîner comme un chien». Pichot revendique ainsi sa quête d '«utopie», «je voudrais toujours avancer vers ce monde dont je rêve. Je me suis trompé, sûrement, je me tromperai encore, mais au moins j'aurai essayé. La vie, c'est une série de belles histoires. » Agustin aimerait achever la dernière le 6 juin prochain au Stade de France «pour (son) équipe, avant tout». - Vincent PERE-LAHAILLE
l equipe fr
Rugby - LNR - La Ligue s'invite à Longchamp
Dans le cadre des Dimanches au Galop, le rugby s'invite pour la deuxième année consécutive à l'hippodrome de Longchamp, le dimanche 5 avril, pour une journée gratuite où se mêleront courses de galop, avec le Prix de la Ligue Nationale de Rugby, et animations autour du rugby (initiation par des joueurs du Stade Français et de Clermont à la touche au drop et à la passe) et du sport hippique.