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[binôme]

J'hallucine ou la guitare de Malmsteen est fixée sur un pied ? 

 

Ouais sinon, d'accord avec Journey : Satriani, Malmsteen et toute la clique, pas de ça chez moi ! 

[Bad Zé]

Perso, la technique me fait liechem quand elle prend le pas sur le souffle ou la mélodie d'un morceau. D'un autre côté, il faut bien dire que le Rock et la pop se renouvellent assez peu. Je comprends tout à fait "l'envie d'ailleurs" de Vynce en la matière. Combien de groupes rock-pop véritablement marquants (hors revival) depuis les années 80? Maintenant je sais que ça veut rien dire puisque tout ça est très subjectif mais je pose la question sans piège à Binôme, puisqu'il a beaucoup exploré. Si tu devais me lâcher 10 noms ayant marqué les 35 dernières années...enfin si tu veux évidemment.

[binôme]

Je vais pas avoir le temps de développer puisque je dois aller bosser mais en terme de reconnaissance critique et publique et d'influence, faut reconnaître que 10 ça fait beaucoup. En plus tu  demandes des groupes donc je peux pas mettre Kate Bush   Mais ça peut se trouver et principalement dans les années 80 justement.

 

En étant objectif : New Order, Massive Attack, Cocteau Twins, Beastie Boys, Prince and the Revolution (ça fait un groupe ), Sonic Youth, Violens (pour citer un groupe de Jorge Elbrecht), Stereolab, Mogwai, Mendelson (pour citer des Français et à la marge qui plus est), The Smiths, TV on the Radio, Death in Vegas (puisque tu l'as posté récemment), Big Audio Dynamite, PIL, Pixies, Queens of the Stone of Age... 

 

Bon, à la louche tout ça, y en à bien d'autres surtout si on élargit aux individualités, mais tous ceux là ont marqué un jalon et emmenés avec eux (plus ou moins) une tripotée de suiveurs.

[Vynce]

 

Bien sûr mais je pensais à l'inspiration mélodique, celle qui fait que les Beatles sont connus dans le monde entier. Rien que sur le morceau que tu as posté, je suis bien incapable d'en fredonner de mémoire un passage et les musiciens eux-mêmes seraient bien sans soute bien incapables de le reproduire à l'identique. Là encore c'est l'essence du jazz tu me diras...

 

En ce qui concerne Kate Bush Vynce, on parle d'une extra-terrestre qui a composé "The man with a child in his eyes" à 11 ans, qui à l'époque de la signature de son premier contrat avec EMI à l'âge de 16 ans avait 200 compos dans ses bagages (l'immense majorité jamais enregistrée), et qui dès "Never for ever" en 1980 avais fait construire son propre studio d'enregistrement, produisant et arrangeant elle-même ses visions musicales inouïes, maîtrisant dès son apparition le Fairlight (le fameux verre brisé de "Babooshka")... Alors c'est vrai qu'en bonne perfectionniste elle sait aussi s'entourer, de la crème des musiciens notamment, et qu'elle sait  rester fidèle : Gilmour, Gabriel (autre artisan des studios), Mickael Kamen et surtout Del Palmer, le bassiste et ingé son qui n'est autre que son compagnon pendant une vingtaine d'années. 

 

Sinon en écoutant le très récent et étonnant disque de Brad Meldhau, qui visiblement se sentait à l'étroit dans le jazz "académique" (disque dont Binôme nous avait gratifié d'un extrait dans ce topic) je me suis dit qu'il était allé pas mal piocher du côté du Krautrock, de Greenslade ou de John Surman.

 

 

 

J'aime beaucoup Meldhau, c'est un peu grâce à lui et à Zappa que je me suis réélement ouvert au jazz et à Charles Lloyd notamment.

 

Je parlais également de l'inspiration mélodique. On a tout de même dans le jazz des mélodistes hors paire : Duke Ellington, John Lewis... et même Sabbagh n'est pas mal. Mais heureusement la musique ne s'arrête pas aux airs que l'on peut siffloter sous la douche. Les développements instrumentaux permettent l'évasion, la rêverie, une certaine forme de transe... J'aime beaucoup les Beatles mais on reste parfois sur sa faim tant le propos et ramassé ou la faiblesse instrumentale camouflée par des tonnes d'arrangements.

 

Je dois bien reconnaître ma totale ignorance sur Kate Bush. Il faudrait peut-être que j'écoute davantage car au mieux elle m'indiffère.

 

Charles Loyd j'aime également beaucoup, notamment le trop méconnu Fish out of Water. Il a eu également de belles collaborations avec Petrucciani ou Abercrombie.

J'aime aussi beaucoup Meldhau même si on peut lui reprocher son manque d'inventivité (peut être un peu trop dans les traces de Bill Evans lors de son début de carrière.)

 

Perso, la technique me fait liechem quand elle prend le pas sur le souffle ou la mélodie d'un morceau. D'un autre côté, il faut bien dire que le Rock et la pop se renouvellent assez peu. Je comprends tout à fait "l'envie d'ailleurs" de Vynce en la matière. Combien de groupes rock-pop véritablement marquants (hors revival) depuis les années 80? Maintenant je sais que ça veut rien dire puisque tout ça est très subjectif mais je pose la question sans piège à Binôme, puisqu'il a beaucoup exploré. Si tu devais me lâcher 10 noms ayant marqué les 35 dernières années...enfin si tu veux évidemment.

La technique pour la technique n'a aucun intérêt, mais plus un musicien maîtrise son instrument plus il s'ouvre de possibilités.

10 noms même en jazz ce serait dur. A mon avis il n'a rien eu de vraiment nouveau, révolutionnaire ces 35 dernières années, tous genres confondus !

[befa]

Plutot que QOTSA, j'aurais plutot citer KYUSS, ou carrément YAWNING MAN sans qui toute la vague des groupes "desert rock" ou des "generator parties" n'auraient sans doute pas vu le jour.

Ceci dit, qu'est- ce qu'on appelle un groupe marquant? Le pionnier d'un genre? Un groupe qui repousse un peu plus loin ce qui existe?

[Bad Zé]

Je vais pas avoir le tempconnaisévelopper puisque je dois aller bosser mais en terme de reconnaissance critique et publique et d'influence, faut reconnaître que 10 ça faitucoup. En plus tu  demandes des groupes donc je peux pas mettre Kate Bush   Mais ça peut se trouver et principalement dans les années 80 justement.

 

En étant objectif : New Order, Massive Attack, Cocteau Twins, Beastie Boys, Prince and the Revolution (ça fait un groupe ), Sonic Youth, Violens (pour citer un groupe de Jorge Elbrecht), Stereolab, Mogwai, Mendelson (pour citer des Français et à la marge qui plus est), The Smiths, TV on the Radio, Death in Vegas (puisque tu l'as posté récemment), Big Audio Dynamite, PIL, Pixies, Queens of the Stone of Age... 

 

Bon, à la louche tout ça, y en à bien d'autres surtout si on élargit aux individualités, mais tous ceux là ont marqué un jalon et emmenés avec eux (plus ou moins) une tripotée de suiveurs.

Et mais tu vas quand même pas aller bosser, y a match...?   

 Merci de ta réponse mon Binôme. Bon c'est quand même très underground tout ça. Il y en a même que je ne connais pas  (Tv on the radio, Mogwai, Violen, je vais aller voir) et pourtant tu me connais je suis une putain de pointure.    Comme tu l'avais tres bien compris, je n'éludais pas la composante public, et il est clair qu'il est difficile de trouver les Doors des années 80 (alors que les claviers étaient pourtant de sortie) ou le Chuck Berry des années 2000, bref des gens qui inventent quelque chose et marquent leur génération. Et mais c'est l'heure du match.

[befa]

Mogwai (et d'autres cités par Binôme), ça n'a rien d'underground...

[befa]

Certainement, l'un des groupes les plus marquants de ces 25 dernières années :

[catpower]

 

ah !! la grande époque du disco canadien ! on en parle ou bien ?

 

spéciale dédicace à notre canadien chéri à qui je souhaite plein de "try" en Angleterre

 

 

 

oui je sais... ça va pas fort mais ce succès de nos couleurs en terres rochelaises me tourne un peu la tête

[catpower]

 

 

une chanson pour siroter un verre doucement en regardant un coucher de soleil

 

 

pourquoi pas ce soir ?

[clum63]

Bon aller c'est décidé j'epouse catpower finalement, elle a un goût excellent !

[binôme]

Je parlais également de l'inspiration mélodique. On a tout de même dans le jazz des mélodistes hors paire : Duke Ellington, John Lewis... et même Sabbagh n'est pas mal. Mais heureusement la musique ne s'arrête pas aux airs que l'on peut siffloter sous la douche. Les développements instrumentaux permettent l'évasion, la rêverie, une certaine forme de transe... J'aime beaucoup les Beatles mais on reste parfois sur sa faim tant le propos et ramassé ou la faiblesse instrumentale camouflée par des tonnes d'arrangements.

 

Je dois bien reconnaître ma totale ignorance sur Kate Bush. Il faudrait peut-être que j'écoute davantage car au mieux elle m'indiffère.

 

Charles Loyd j'aime également beaucoup, notamment le trop méconnu Fish out of Water. Il a eu également de belles collaborations avec Petrucciani ou Abercrombie.

J'aime aussi beaucoup Meldhau même si on peut lui reprocher son manque d'inventivité (peut être un peu trop dans les traces de Bill Evans lors de son début de carrière.)

 

La technique pour la technique n'a aucun intérêt, mais plus un musicien maîtrise son instrument plus il s'ouvre de possibilités.

10 noms même en jazz ce serait dur. A mon avis il n'a rien eu de vraiment nouveau, révolutionnaire ces 35 dernières années, tous genres confondus !

 

Je n'ai jamais prétendu ça, je pense simplement que le plus difficile à créer est une bonne mélodie. Le reste c'est de la broderie et effectivement, plus tu es maître de ton instrument plus tu peux tricoter à l'envie et parvenir à emporter l'auditeur. Mais j'aime beaucoup la broderie et je la défend aussi. D'ailleurs j'aime tous les styles de musique, j'en accepte chacun de leurs codes.

 

  Je vais prendre un exemple, un des plus frustrants pour moi : "Goodbye stranger", y a tout les fondamentaux de la pop dans ce morceau, perso je peux l'écouter en boucle sans me lasser parce que je sais qu'à la fin il y a cette récompense avec cette cascade instrumentale et ce solo de guitare jouissif. Mais pourquoi baisser le son volontairement et nous laisser sur notre faim ? Cela ne présentait pourtant aucune difficulté pour des musicos de cette Tramp de décliner ce final durant de longues minutes. C'est juste un choix artistique.

 

Parfois le choix se fait nécessité. Effectivement les Beatles n'étaient pas des tueurs techniquement, loin s'en faut. Mais je ne trouve absolument pas que leurs arrangements soient là pour masquer cette faiblesse, ils sont là aussi pour emporter l'auditeur.  Et très tôt, dès "Revolver", ils se sont intéressés aux possibilités des consoles 24 pistes. 

 

C'est très dur Vynce de lire dans la même phrase qu'une artiste t'indiffère mais qu'en fait tu ne sais rien sur elle. D'ailleurs, un mec aussi curieux et raffiné que toi, je n'en crois rien ! Puis tu n'imagines pas le nombre de groupes et d'artistes, et dans le lot y en a forcément que tu admires, qui cite en référence majeure Kate Bush. As-tu déjà écouté "The kick inside" en entier ? "Hounds of love" ?

 

 

Et mais tu vas quand même pas aller bosser, y a match...?   

 Merci de ta réponse mon Binôme. Bon c'est quand même très underground tout ça. Il y en a même que je ne connais pas  (Tv on the radio, Mogwai, Violen, je vais aller voir) et pourtant tu me connais je suis une putain de pointure.    Comme tu l'avais tres bien compris, je n'éludais pas la composante public, et il est clair qu'il est difficile de trouver les Doors des années 80 (alors que les claviers étaient pourtant de sortie) ou le Chuck Berry des années 2000, bref des gens qui inventent quelque chose et marquent leur génération. Et mais c'est l'heure du match.

 

 

Non il y a rien d'underground dans tout ça, je me suis limité à un cadre très strict, plutôt tout public, pop-rock et à partir de 1980. Le seul groupe vraiment underground à ces débuts (c'est à dire avec des pressages à 500 exemplaires)  c'est Cocteau Twins.

Plutot que QOTSA, j'aurais plutot citer KYUSS, ou carrément YAWNING MAN sans qui toute la vague des groupes "desert rock" ou des "generator parties" n'auraient sans doute pas vu le jour.

Ceci dit, qu'est- ce qu'on appelle un groupe marquant? Le pionnier d'un genre? Un groupe qui repousse un peu plus loin ce qui existe?

 

J'ai mis QOTSA car cela me semblait être la quintessence du travail de Josh Homme mais oui tu as raison.

 

Qu'est-ce qu'un groupe marquant ? C'est déjà un groupe qui te bouleverse toi-même. Je me souviens de la première fois que j'ai entendu "Treasure" de Cocteau Twins, cela a été une vraie révolution des sens. Ce chant, ce son... Un vrai bouleversement encore une fois. Même chose pour Stereolab, qui reprenait pourtant beaucoup de codes krautrock.

 

Un groupe important se reconnaît aussi au nombre de fois où ils sont cités en référence. The Roots par exemple voue un culte à Stereolab alors que c'est pas vraiment le même style. Jorge Elbrecht est un fan absolu de "Songs from the big chair" de TFF, et c'est vrai qu'un morceau ultra-repassé comme "Everybody wants to rule the world" n'a et ne prendra jamais la moindre ride.

[Vynce]

 

Je n'ai jamais prétendu ça, je pense simplement que le plus difficile à créer est une bonne mélodie. 

 

C'est quoi une bonne mélodie ? Magic te citerait sûrement Lenorman ou Barbelivien comme excellents mélodistes.

Je crois que pour certains jazzmen l'ambition n'est pas de faire des mélodies simples immédiatement identifiables tout simplement. Dans une certaine forme de jazz la mélodie est un prétexte pour graver autour de celle-ci des arabesques instrumentales.

Prenons par exemple My Favorite Things, qui est une mélodie toute cul cul issue d'une comédie musicale. Coltrane s'en saisit, la transcende jusqu'à en faire une oeuvre majeure du jazz contemporain. D'où vient le génie ? Du compositeur de la valse ou de l'instrumentiste qui transfigure cette daube en chef d'oeuvre.

 

 

[wallis]

ah j'ai besoin de vous les mélomanes : l'autre jour à la télé, ils ont passés un chanteur black, qui ne fait que de l'a capella, instrument compris, j'ai plus ou moins entendu son nom faalla ou faada .. ça vous dit ???

[binôme]

 

C'est quoi une bonne mélodie ? Magic te citerait sûrement Lenorman ou Barbelivien comme excellents mélodistes.

Je crois que pour certains jazzmen l'ambition n'est pas de faire des mélodies simples immédiatement identifiables tout simplement. Dans une certaine forme de jazz la mélodie est un prétexte pour graver autour de celle-ci des arabesques instrumentales.

Prenons par exemple My Favorite Things, qui est une mélodie toute cul cul issue d'une comédie musicale. Coltrane s'en saisit, la transcende jusqu'à en faire une oeuvre majeure du jazz contemporain. D'où vient le génie ? Du compositeur de la valse ou de l'instrumentiste qui transfigure cette daube en chef d'oeuvre.

 

 

 

Bah j'ai toujours dis et répété ici-même que tout est affaire d'arrangements en musique !

 

alors bien sûr une bonne mélodie, c'est compliqué à définir... "Wuthering heignt" ca te convient comme exemple ?