Alors c’est Léon, qui au volant de son 38 tonnes, transporte des cochons.
Léon est toujours gai, il chante tout le temps :
« J’suis Leon, Léon, Léon
Roi de Bayonne, Roi de Bayonne
J’suis Léon, Léon, Léon
Roi de Bayonne et des cochons. »
Soudain il aperçoit au bord de la route une bonne sœur qui fait du stop.
Léon, s’arrête. Ma sœur montez. Ce sera un plaisir pour moi que votre compagnie. Mais je vous préviens, je suis embêtant, je chante tout le temps. Et il attaque aussi sec : « J’suis Léon, Léon, Léon, Roi de Bayonne....……… »
La bonne sœur z’yeute en coin le Léon, il n’est pas beau gosse, mais il est très sympa.
Au bout d’un moment elle dit à Léon :
- Oh Monsieur Léon ! c’est gentil de m’avoir emmené, mais je ne sais pas comment vous remercier.……….. Enfin quand même, j’ai une petite idée, et si ça vous dit.
- Comment ça, ma sœur. Mais vous avez fait vœux de chasteté.
- Oui, Oui, c’est vrai, et les voix de Dieu sont impénétrables. Ah ! Mon Dieu.
- Ah, vous voyez. Et il attaque : "J’suis Leon, Léon, Léon, roi de Bayonne…… ((Fin du couplet)"
- Vous savez Monsieur Léon, pour toute à l'heure, c’est vrai, mais en fait les vœux c’est par devant le Seigneur, par devant, par devant.
Léon pige le coup. Il arrête aussi sec le camion en chantant : "J’suis Leon, Léon, Léon, Roi de Bayonne……. ." Il trousse la bonne sœur, il l’encule. Et il repart en chantant.
Arrivé à bon port, Léon est heureux : "J’suis Léon, Léon, Léon, Roi de Bayonne et des cochons."
Et la bonne sœur descend à son tour et se met à chanter
« Ohé, Ohé Camionneur
C’est moi René
Ohé Ohé Gros Léon
Je suis pédé
Sonnez, sonnez,
Moi je pars au bal masqué. »