3139 réponses à ce sujet

[Myril]

Et si on dit (comme on a pu l'entendre dans bien des stades):

 

"Blanco encu.é !!" 

 

C'est quoi? de l'homophobie? du racisme (parce qu'il est noir)? du racisme anti-blanc (parce que blanco)? 

[Le Marseillais]

Tandis que ça, ça passe crème 

https://www.europe1....u-calme-4066474

[ELSAZOAM]

Tandis que ça, ça passe crème 
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Oui, mais ça c'est autre chose, on est en-dehors du rugby...

Envoyé de mon SM-A505FN en utilisant Tapatalk

[Silhouette]

Tandis que ça, ça passe crème 

https://www.europe1....u-calme-4066474

Un enfarinage -> dissolution de l'assocation ? Bon apres je viens de checker leur profile sur Conspiracy Watch (https://www.conspira...-africaine-ldna) et les quelques idees potentiellement interessantes sont noyees au milieu d'une bouillie conspiratrice et vaguement homophobe/antisemite, donc bon debarras. Mais disons que ce serait pas mal que d'autres "associations" soient gerees avec le meme zele... 

[Alex chocolatines]

Un enfarinage -> dissolution de l'assocation ? Bon apres je viens de checker leur profile sur Conspiracy Watch (https://www.conspira...-africaine-ldna) et les quelques idees potentiellement interessantes sont noyees au milieu d'une bouillie conspiratrice et vaguement homophobe/antisemite, donc bon debarras. Mais disons que ce serait pas mal que d'autres "associations" soient gerees avec le meme zele... 

Nous sommes en période de campagne électorale ! P'tèt qu'y r'garde les sondages le père Darmanin ! 

[el landeno]

Radosavljevic risque très gros auprès la commission de discipline pour ses insultes racistes Après les insultes racistes qu'il a reconnues, le joueur

Il est attendu pour 12 h 30, et il sera encadré par son président, Denis Philipon, et son manager, Mauricio Reggiardo, devant les nouveaux locaux de la Ligue nationale de rugby, à Paris. Mais parmi les autres convoqués du jour, comme le Rochelais Will Skelton ou l'Agenais Jean-Marcellin Buttin, expulsés pour des faits de jeu, Ludovic Radosavljevic sait que son audition, présidée par André Dandrey, aimantera toute l'attention, de l'institution comme de l'extérieur. Le joueur de Provence Rugby (32 ans) doit y répondre de l'insulte raciste dont il a accablé le Camerounais Christian Ambadiang (22 ans), le 3 septembre, lors de la réception de Nevers (26-23).

 

 

lire aussiLudovic Radosavljevic (Provence Rugby) reconnaît être l'auteur des insultes racistes dénoncées par Christian Ambadiang

Dès la fin du match, le demi de mêlée s'était excusé de ses mots, lâchés dans le couloir des vestiaires du stade Maurice-David, à la mi-temps. Mais le lendemain de la rencontre, Ambadiang avait choisi de dénoncer cet acte sur son compte Instagram, dans un long message en anglais qui débutait par l'injure violente et crue de Radosavljevic : « Je vais te brûler, mangeur de bananes. »

Contrit, l'Aixois s'en est désigné lui-même comme l'auteur le 7 septembre, sur son propre compte Instagram. Il qualifie ses propos « d'inacceptables ». Mais ceux qui l'ont connu et les ont découverts après l'incident en sont tombés des nues.

lire aussiLa FFR et la LNR saisissent la Commission de discipline après les insultes racistes de Ludovic Radosavljevic

« Quand tu entends ça, de n'importe qui, ce n'est pas beau, s'afflige Franck Azéma, son ancien entraîneur à Clermont entre 2010 et 2017. Tu ne peux être que choqué. » Ses amis les plus proches l'ont soutenu moralement mais sans jamais l'exonérer, eux non plus. En préambule, l'un de ceux-là, issu aussi du monde du rugby, lui a rappelé que ces mots étaient « intolérables ».

« Il a largement outrepassé les limites. Là, c'est hors jeu.

Jean-Marc Lhermet, ancien manager de Radosavljevic à Clermont

 

 

 

Contactés, ces intimes ont préféré ne pas en dire plus publiquement. Tout juste, avant de couper court, rajoutaient-ils que, dans cette parole raciste, ils ne reconnaissaient pas leur « Rado ». Une trentaine de collègues ou anciens partenaires ont accepté de témoigner en ce sens aujourd'hui, lors de son audition. Sans l'excuser. « Quand j'ai entendu parler de cette histoire, je ne me suis pas dit qu'il pouvait y être mêlé. Puis quand j'ai appris que c'était lui, j'étais désolé : c'est tellement grave de tenir ces propos, dans le sport comme dans le reste ! Mais jamais je n'ai entendu de sa bouche, ou vu de sa part un comportement qui laisserait supposer qu'il était raciste », dit Jean-Marc Lhermet.

lire aussiToute l'actualité du rugby

À la fin des années 2000, c'est lui qui avait fait venir l'Avignonnais de 18 ans à Clermont. « On l'avait recruté en pensant à l'après, retrace-t-il. Sa polyvalence 9-10 nous intéressait et dans un groupe, on savait qu'il était agréable, animateur ». À l'ASM, Radosavljevic grandira, selon ses propres mots, « dans un cocon », se contentant souvent de son rôle de doublure de Morgan Parra, mettant parfois un coup d'accélérateur pour paraître une alternative crédible, comme en 2015. « On le voyait à son poids, se souvient Lhermet, quand il était motivé et déterminé. »

L'année 2016 a marqué un tournant pour lui. Sportivement, il a mal vécu d'être pointé du doigt par les supporters auvergnats pour un ballon perdu dans les derniers instants de la demi-finale de Top 14 contre le Racing (33-34 a.p.), qui a précipité la chute des Jaune et Bleu. Il a perdu son père, dont il était proche. Et s'est marié.

voir aussiRécit de l'escroquerie dont fut victime le Stade Français en 2011, qui va revenir devant la justice

L'envie de se rapprocher de son Vaucluse natal s'est alors manifestée. Puis s'est concrétisée après deux saisons à Castres, dont une où il a fait concurrence sérieuse à Rory Kockott. Jusqu'à demander à Mauricio Reggiardo de mettre fin à son contrat avec un an d'avance, pour le dernier pas jusqu'à Aix.

C'est pourtant là, à une heure de route de ces racines qu'il avait tant hâte de retrouver, qu'il a dérapé. Ceux qui le connaissaient le savaient hâbleur, qui « aimait chambrer, c'est son tempérament », selon Azéma. « C'était un amuseur, un boute-en-train, parfois provoc et potache. Et c'était régulier qu'il se pique avec l'adversaire sur le terrain », rajoute Lhermet. Comme si on essayait de retrouver le trait de caractère qui aurait pu faire monter en Rado ces mots. Mais qu'on ne peut, finalement, devant leur violence extrême, ne considérer que pour ce qu'ils sont. Azéma : « Ça, ce n'est pas brancher. Tu ne peux pas laisser passer ». Lhermet : « Il a largement outrepassé les limites. Là, c'est hors jeu. » C'est désormais aux juges d'en décider.

Une suspension de 6 à 52 semaines

Selon le degré de gravité retenu, Ludovic Radosavljevic encourt une sanction pouvant aller jusqu'à un an de suspension.
Depuis la publication du premier message sur Intagram de Christian Ambadiang, le joueur de Nevers victime des insultes racistes, puis les aveux sur les réseaux sociaux de Ludovic Radosavljevic, cette affaire a suscité de nombreuses réactions et fait couler beaucoup d'encre.
Plusieurs acteurs du monde du rugby se sont élevés pour exprimer leur dégoût ou leur colère. « Mais bien sûr », a ainsi commenté le pilier international de La Rochelle Dany Priso sur un message reprenant la phrase suivante de Radosavljevic : « Mes mots ont dépassé ma pensée ». D'autres ont réclamé une lourde sanction, parmi lesquels le troisième-ligne international du Stade Français Sekou Macalou : « Trop facile de s'excuser après. En espérant que le club et la ligue sanctionnent lourdement ce genre de... »
En attendant de savoir quelle décision prendra son club de Provence Rugby (mise à pied, licenciement, travaux d'intérêt général auprès d'associations de lutte contre le racisme ?), c'est d'abord à la Ligue de se prononcer mercredi. La décision devrait tomber en début de soirée après qu'elle aura entendu Ambadiang et Radosavljevic ainsi qu'un autre joueur de Nevers qui aurait été témoin des insultes proférées par l'Aixois. Quelle sera la nature de la sanction ? Il n'y a pas de jurisprudence récente en la matière dans le rugby professionnel français, donc il est difficile de se projeter. Mais la nature hautement politique de cette affaire, qui a entraîné une saisine commune exceptionnelle de la commission de discipline par la Fédération et la Ligue, laisse à penser que la décision pourrait servir d'exemple.
Concrètement, si l'on se fie aux règlements de la LNR, le demi de mêlée encourt une suspension allant de 6 à 52 semaines, selon le degré de gravité retenu. Pour une « agression verbale incluant toute agression basée sur la religion, la couleur, la nationalité, l'origine ethnique, l'orientation sexuelle », le règlement dispose de trois degrés : le degré inférieur prévoit 6 semaines de suspension, le degré moyen, douze semaines, et le degré supérieur 18 semaines et plus, étant acquis que la sanction maximale encourue est de 52 semaines.
Radosavljevic ne sera donc pas radié à vie, comme le réclament les esprits les plus échauffés. Si elle juge la peine insuffisante, notamment au regard de l'atteinte portée à l'intérêt supérieur du rugby, la FFR pourra toujours faire appel.

[dim50]

Oh merde alors, JML et Azéma sont des talibans de la vertu eux aussi. Ils sont partout...

[Le Marseillais]

A mettre en perspectice avec ça:

Radosavljevic ne sera donc pas radié à vie, comme le réclament les esprits les plus échauffés. 

[dim50]

Et si on dit (comme on a pu l'entendre dans bien des stades):
 
"Blanco encu.é !!" 
 
C'est quoi? de l'homophobie? du racisme (parce qu'il est noir)? du racisme anti-blanc (parce que blanco)? 

Si tu n'aimes pas les Blancos, tu n'es pas Manuel Valls et c'est déjà un très bon point.

[Toorop]

35 semaines de suspension

[superelvis]

35 semaines

[frednirom]

un bon gros signal envoyé à tous les bas du front qui font du sport Co.

[Le Marseillais]

En gros, jusqu'à la fin de la saison ? 

[steph]

Suspension logique. Après, je ne vois pas comment cela pourra être respirable pour lui, il y a des blacks dans tous les effectifs de France aujourd'hui... chaud !

[Bon Chasseur]

Suspension logique. Après, je ne vois pas comment cela pourra être respirable pour lui, il y a des blacks dans tous les effectifs de France aujourd'hui... chaud !

Il ne doit vraiment pas être fan de l'équipe nationale néozélandaise. Par principe.

35 semaines. Ca fait cher, le petit moment d'énervement.