Comme je n'avais rien de mieux à faire en cette fin d'après-midi, j'ai regardé la première mi-temps entre Leicester et Gloucester (ma vie est trépidante

Fait de jeu : le 14 de Leicester tape une chandelle, puis se ramasse un joueur de Gloucester dans le buffet. L'arbitre central, parce qu'il n'a pas bien vu l'action, décide d'interrompre le jeu. Il consulte son arbitre assistant, qui n'a manifestement pas mieux vu que lui. Résultat : l'arbitre central fait appel à la vidéo pour juger s'il y a eu un plaquage à retardement délibéré sur le 14 de Leicester. (Pour l'anecdote, le joueur de Gloucester étant déjà en l'air au moment du coup de pied, il ne pouvait pas se téléporter pour éviter de retomber sur le 14. Verdict : mêlée pour l'équipe en possession du ballon au moment du coup de sifflet.)
Dans le TOP14, je n'ai jamais vu d'arbitre central faire appel à la vidéo pour déceler un acte de brutalité ou pour juger un plaquage à retardement. Je pense par exemple à l'Agenais qui avait délibérément marché sur la tête de Lionel Faure l'an passé : l'arbitre, malgré la bronca et la coupure bien visible de L. Faure, n'a jamais fait appel à la vidéo.
Ma question est donc la suivante : le règlement du TOP14 interdit-il la consultation de la vidéo dans un tel contexte, ou les arbitres français n'ont-il pas encore adopté le réflexe ?
Merci à ceux qui éclaireront ma lanterne
