Le paradoxe du C.O, c'est qu'il vit à contre courant de la mode et des us et coutumes!
Lorsque le rugby faisait la part belle aux sous-préfectures dans les années 1960, 1970 et 1980, le C.O connaissait ses années de vaches maigres ne réussissant plus à trouver sa place dans le haut de l'élite, connaissant même la douleur d'être relégué quelques saisons au niveau inférieur à la fin des années 1970 et à la fin des années 1980.
Puis, le rugby s'est petit à petit professionnalisé, et le C.O a su trouver en Pierre Fabre un allié de poids, à une époque où on attendait déjà que le rugby d'élite mute vers les grandes métropoles.
Naturellement, on a commencé à fréquenté le haut de tableau sans plus jamais le quitter.
On était déjà déjà pointe du professionnalisme mais on nous présentait du coup comme des loosers, gros budget qui ne gagne jamais rien mais le C.O s'est accroché..
Enfin, les budgets ont explosé et les petites villes ont fini par disparaitre de la carte de France de l'élite.
Toute sauf une (Castres) qui ne pouvait plus suivre l'augmentation exponentielle des budgets et a choisi il y a 4 ans l'exception culturelle, des joueurs pour la plupart issue du PRO D2.
Beaucoup voyaient donc le C.O qui n'arrivait pas à s'imposer alors qu'il était dans les plus gros budgets finir par descendre en PRO D2.
Et bien, non, avec le 9è budget de Top 14, le C.O grâce à 4 ans de stabilité remporte le BRENNUS
CHAMPION DE FRANCE, QUE C'EST BON