Le ratio palmarès/budget est généralement un bon indicateur de la réussite sportive d'un club sportif professionnel, même si comme tout indicateur il a sans doute ses imperfections. Il a le mérite de quantifier quelque chose, là où tu nous dis que "la communication très agressive est généralement contre-productive" ou là où le président sort d'un chapeau semblable au tien le chiffre de 98% de satisfaits.
L'impact sur l'image auprès de qui que ce soit découle de la réussite sportive du club (un trophée satisfait généralement les joueurs, les supporters, les dirigeants - en principe - ou les financeurs), l'impact économique idem.
Le nombre de décisions arbitrales ou les sanctions de la commission de discipline ont quand à elle un effet sur la réussite sportive et sont elles-mêmes influencées par la communication.
Les buzzs sont des synonymes d'une partie de la comunication, ils ne peuvent donc en être ni des causes ni des conséquences.
Moralité : dans ta longue liste il y a un seul indicateur valable, et c'est celui auquel je pensais. Et en l'utilisant, on s'aperçoit qu'on est nuls.
Lis les réactions aux (trop rares) sorties d'Azema sur l'arbitrage ou sur la commission de discipline pour voir que les insatisfaits passent très vite dans le camp des satisfaits, faisant mentir une fois de plus une de tes théories, celle selon laquelle les insatisfait seraient prédisposés à le rester ad vitam aeternam.
Je te demandais ce qui définit qu'une comm est efficace, pas ce qui définit la réussite sportive. Pas la même chose, hors sujet. Mais ça donne des indices sur ton état d'esprit (le résultat comme seule valeur, la fin justifie les moyens).
Pour moi une communication efficace sera aussi une communication qui défend certains valeurs éthiques pcq cela fait partie de l'identité du club et que l'identité du club est une valeur importante sans laquelle je me détacherais du club.
Pour un dirigeant, le respect d'une identité et d'une histoire est forcément une dimension importante également, dont manifestement tu te contrefous. C'est bien ce que je voulais mettre en évidence.
Sur ta dernière phrase enfin :
Lis les réactions aux (trop rares) sorties d'Azema sur l'arbitrage ou sur la commission de discipline pour voir que les insatisfaits passent très vite dans le camp des satisfaits, faisant mentir une fois de plus une de tes théories, celle selon laquelle les insatisfait seraient prédisposés à le rester ad vitam aeternam.
Bah justement elles confirment ce que je dis.
Sur le moment, les réactions sont bonnes ("ah enfin on l'ouvre"), mais au moindre mauvais résultat les critiques, toujours les mêmes, de toujours les mêmes personnes, reviennent inlassablement. Cela prouve bien que la communication a beau aller dans le sens de ces insatisfaits, les réactions ne changent pas.
Cela prouve également l'incohérence du discours : on dit qu'on manque de comm agressive pour aider les résultats, mais quand elle a lieu, et qu'on perd, on la remet sur le tapis... bien qu'elle ait lieu ! Parfaitement illogique (sauf à penser qu'il faut aller toujours plus loin, extrêmiste jusqu'au bout), et cela tend à montrer que les vraies axes d'amélioration sont ailleurs.
Et donc au final peu importe la communication, le vrai moteur d'insatisfaction, ce sont les résultats court terme et la frustration née de l'héritage historique. Taper sur la comm est l'argument facile, à la portée de tous.