tu confonds pas avec "le pensionnat des petites sal............"
Ah, tu l'as ? Tu me l'échangerais contre "les infirmières perverses" ?
Posté 29 août 2025 - 10:08
tu confonds pas avec "le pensionnat des petites sal............"
Ah, tu l'as ? Tu me l'échangerais contre "les infirmières perverses" ?
Posté 29 août 2025 - 10:30
Il doit me rester une VHS de Blanche Fesse et les 7 mains...
Posté 29 août 2025 - 10:38
"L'arrière train sifflera trois fois". Des générations de collégiens ont repeint le plafond grâce à cette œuvre immortelle.
Posté hier, 12:49
Pas une vidéo mais une leçon de vie....Respect Monsieur.
Pascal Besson, de Lusigny, atteint d’une tumeur cérébrale : en sursis depuis un an, il va participer à une course Atteint d’un glioblastome, une tumeur cérébrale agressive, Pascal pourrait déjà « ne plus être là ». Il goûte les moments « en plus ». Et en profite pour, oui, préparer la fin. Car il le faut.
On a bien ri et on n’a pas vu le temps passer avec Pascal Besson.
Le Lusignois est un bon vivant. Qui se sait en sursis. Et qui goûte donc à tous ses instants « en plus », en gardant le moral et en faisant un peu d’humour noir... ça équilibre.
Moments en famille, les amis qui déboulent pour un apéro impromptu, six kilomètres à vélo chaque jour, des bouquins de science-fiction et d’anticipation qui se laissent dévorer, un nouveau resto à essayer. Il vit à fond les « trucs de la vie normale », en forme de bonus.
Il y a un an, le 22 septembre 2024, Pascal a eu « un gros bug ».
Alors qu’il franchissait la ligne d’arrivée de la course en équipe Vin’Scène en Bourbonnais, 13 km à 13 km/h, le sportif essaie de parler, mais ça sort « n’importe comment ».
Un épisode affolant qui ressemble furieusement à un AVC. C’est beaucoup plus grave.
Les médecins s’en rendent compte après un deuxième bug : « Le 15 octobre, mon épouse était en déplacement au Mans. Je sens, d’un coup, que quelque chose ne va pas. Je sors de chez moi, je n’arrive plus à parler, j’essaie d’alerter les voisins, je compose le numéro de ma femme. Qui comprend tout de suite. Quand j’arrête de parler, c’est pas normal. Le truc, c’est qu’elle a fait le 15, au Mans, et c’était compliqué, car moi j’étais là, dans l’Allier. Finalement, elle a alerté mes frères qui habitent dans le coin et j’ai pu être pris en charge ».
« Pas de guérison, mais du temps »Pascal, 54 ans, a des tumeurs au cerveau. Il a pu être opéré en urgence à Clermont et ça s’est joué « à quarante-huit heures » : « Le neurochirurgien m’a dit qu’ils avaient “gratté ce qu’ils avaient pu”. Qu’il ne me promettait pas de guérison, mais du temps ».
Diagnostic : Pascal est atteint d’un glioblastome, tumeur cérébrale agressive, grade 4. « C’est le stade maximum. J’avais entre six et dix-huit mois d’espérance de vie. Je suis presque à un an ! »
Ça se fête : à Vin’Scène, justement, pour « boucler la boucle. Je veux franchir cette arche ». Pascal va faire le parcours dimanche 28 septembre en marchant avec sa chère et tendre.
Des amis vont courir, vont pédaler. « Et ma fille va prendre ma place dans la course en relais. J’ai renoncé à courir... je me suis fait engueuler. Courir, ce sont aussi des chocs. Qui se répercutent dans la tête ». Tous vont arborer des T-shirts aux couleurs d’une association nationale qui lève des fonds pour la recherche contre le glioblastome, Des étoiles dans la mer. « Je ne lance pas de cagnotte, je souhaite juste promouvoir l’association ».
Tous vont espérer très fort que ce ne sera pas la der des der. Car Pascal, en radiothérapie, en chimio une fois toutes les six semaines à domicile et une perfusion d’immunothérapie tous les quinze jours, a une troisième tumeur, non opérable, qui lance ses flèches de douleur dans la tête.
Look de Télétubbies
Et ce, malgré un protocole appelé Opture gio, qui l’a fait ressembler pendant trois mois « à un Teletubbies », crâne rasé et patchs sur la tête (*).
(*) « Optune Gio fonctionne en délivrant une thérapie par champs de traitement des tumeurs (TTFields) via des patchs adhésifs placés sur votre tête, appelés réseaux de transducteurs », précise le constructeur.
Cortisone, trails, cantine et carpe diem« Pour réduire la pression, je prends de la cortisone tous les jours. J’ai pris 8 kg ! Vous m’auriez vu avant, j’étais super affuté ». L’homme avait l’habitude de courir, de participer à des trails et être actif de toutes les façons. Il ne peut plus conduire et ne travaille plus.
Oui, ça lui manque, lui qui avait l’habitude de bosser entouré de gamins, en tant que « chef de la restauration scolaire de Lusigny. Je suis rentré en 2009. On a fait jusqu’à 200 couverts chaque midi ! Je ne sais pas trop quoi leur dire quand je les croise, que je ne suis pas sûr de revenir. Ça ne se voit pas, que je suis malade ».
Alors, qu’est-ce qu’on fait, avec tout ça ? « Ou on dit, c’est trop injuste et on se laisse aller dans le canapé. Ou on poursuit carpe diem. Je l’étais déjà avant. J’ai doublé le volume, je vis à la semaine. On a passé Noël. On a fêté mon anniversaire en mai. On est partis en vacances en juillet ».
« Achetez en viager, c’est le moment »Il retrace son chemin de vie : « J’ai une épouse magnifique, deux enfants de 25 et 21 ans formidables. Je n’ai rien laissé d’encombrant sur ma route. Le plus violent pour moi, c’est de ne plus arriver à parler, car je suis une sacrée pipelette. Mais en dehors de ça, je suis serein. Qui a le temps de dire adieu ? J’en ai enterré des gens morts dans un accident de la route. Ils n’ont pas eu la même chance que moi ». Il a préparé la suite : « Si vous voulez acheter en viager, c’est le moment ».
Hum. « Bon, quand je serai parti, ma femme vend, elle refait sa vie, voilà. Qu’elle ne reste pas ici avec tous ces souvenirs ».
Succession, incinération, notaire, OKLe couple va bientôt fêter ses 30 ans d’amour. « On est allé voir un notaire pour régler la succession. L’incinération, c’est calé ; c’est une amie qui m’a aidé à faire les démarches, c’était au-dessus des forces de ma femme. J’ai écrit une lettre. Je suis allé voir les filles du service de soins palliatifs, pour qu’elles aient une image de moi maintenant. J’ai demandé à ne pas être en chambre double, pour ne pas que quelqu’un revive ce que j’ai vécu : être avec un autre en phase terminale à côté de soi, alors qu’on est au milieu du combat, c’est terrible. Mais je sens bien qu’il n’y a plus de budget à l’hôpital public, que ce sera en fonction de la place à ce moment-là ».
Fleurs en plastique, beurkUn autre truc le chiffonne : « Les fleurs en plastique de la chambre mortuaire. On passe devant les fenêtres pour aller en radiothérapie, je ne peux plus les voir ».
Une dernière demande : « Pas de pleurs, mais, de la lumière autour de moi ».
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