je t'es fais un copier coller pas très présentable mais je n'ai pas le temps de faire mieux
Auteur d’une saison tonitruante
il y a deux ans, le
jeune pilier gauche Raphaël
Chaume a marqué le pas
l’an passé, faute de temps
de jeu. Retour vers le futur ?
l ruisselle de partout.
S’éponge le visage avant
de sourire, comme libéré
de ce nouveau départ
qu’il amorce avec le club
après une dernière levée
compliquée. Pour comprendre,
il faut aller plus
loin que les statistiques
bruts. Car sur le papier,
pas de quoi s’affoler. Dixneuf
matches de Top 14 et
trois de coupe d’Europe
a u s s i b i e n e n 2 0 1 2 1
3
qu’en 201314.
Sauf que
lorsqu’on gratte un peu,
les temps de jeu n’ont rien
de comparables.
De seize titularisations,
Chaume est passé à huit
s e u l e m e n t . Po u r « un
maximum de frustration »,
coupe ce fils de vigneron,
au cou noueux comme un
cep de vigne.
« On va dire que j’ai vécu
une année difficile. Oui,
on va dire cela comme ça,
sourit ce jeune papa de
deux bambins de quatre et
un an. On a coutume de
dire que c’est la deuxième
année la plus dure. Je l’ai
vécu... »
Et s’il conclut le sujet en
disant qu’il « avait l’impression
de ne plus faire
partie des plans », il refuse
de s’apitoyer sur son sort
n i d’ e n f a i re un fo i n :
« Cela fait partie d’une
carrière. Et si on devait lâcher
à la première déception...
»
Cette saison, Chaume
part avec un peu d’avance
sur Domingo et Debaty,
qui ne reprendront que ce
weekend
dans les PO,
après la tournée calvaire
en Australie. « C’est une
sacrée concurrence avec
eux. À moi de m’accrocher,
et de bosser. »
Car pas question de revivre
le calvaire des mois
passés. Les objectifs sont
clairs, assumés et élevés :
« Je souhaite jouer plus,
progresser. Et intervenir
plus souvent dans les matches
à enjeu pour, justement,
marquer cette progression
Après des vacances dans
le Var où il a retrouvé dans
l’arrièrepays
quelques camarades
quand il étudiait
sur place pour se préparer
aux métiers de la viticulture
et de l’oenologie, il a visiblement
retrouvé la banane.
« J’en ai profité pour
déguster, plus que pour
travailler dans les vignes.
J’ai lâché un peu la bride.
Cette période sert aussi à
cela. »
Aujourd’hui, Raphaël
Chaume transpire pour viser
un cru 20142015
de
qualité, alors qu’il lui reste
d e u x a n s à s’ é p a n o u i r
dans les chais clermont
o i s, l u i q u i s o u h a i t e
vieillir à gauche de la pile
auvergnate. « Je n’ai peutêtre
que 25 ans, mais je
trouve que cela passe vite.
A moins de prendre le bon
wagon