182 réponses à ce sujet

[Jesus Hans Hubert Vorme]

dan Carter met un coup de pied dans la tronche d'un argentin au sol;  c'est un argentin qui est cité! le midol réussit l'exploit de faire un papier sur carter sans évoquer ce fait du match : un all    black peut faire sortir un adversaire sur blessure, à coup de pied sur la tête, sans que personne n'ait rien  à redire. Barnes, alerté, n'a rien voulu voir, dans un match   où il a largement abusé de la vidéo.

[Jesus Hans Hubert Vorme]

Tout ce qui peut rendre de l'équité dans un match est bon pour notre sport.

 

L'essai de Nakaitaci est un formidable exemple et je salue l'arbitre pour avoir respecté en son âme et conscience la règle.

 

le souci, c'est quand le réalisateur peut choisir, ou pas, de diffuser en boucle la faute de Cudmore ou d'ignorer totalement le coup de pied dans la tête de Carter ou le croche patte de Marianne. Gageons que les anglais sauront ressortir les images quand ça les arrangera.

[VGE is back]

dan Carter met un coup de pied dans la tronche d'un argentin au sol;  c'est un argentin qui est cité! le midol réussit l'exploit de faire un papier sur carter sans évoquer ce fait du match : un all    black peut faire sortir un adversaire sur blessure, à coup de pied sur la tête, sans que personne n'ait rien  à redire. Barnes, alerté, n'a rien voulu voir, dans un match   où il a largement abusé de la vidéo.

Et comme l'action n'est rien moins qu'un essai, et que c'est le marqueur qui a pris, Barnes et son TMO ont forcément vu ce qui s'est passé. C'est ballot.

[Arverne03]

Personnellement, j'ai l'impression que la vidéo fonctionne un peu moins à la Coupe du Monde qu'en top 14 .

[miro padre]

L'équipe du jour :


Tais-toi et siffle!

La chronique
PIERRE-MICHEL BONNOT

Tandis que M. Cardona s'attardait à accorder à la vidéo l'essai qui décida de l'heureuse victoire du Stade Français (lire page 17), on eut le temps de se souvenir de cet ancêtre de l'important ­ encore au marc de Bugey pour faire passer grenouilles à la crème et poularde aux morilles ­ à une petite heure du coup d'envoi d'un Bourgen-Bresse - Narbonne des eighties qu'il allait arbitrer, cramoisi, depuis le rond central.
Si on ne fut pas vraiment surpris de le voir se claquer dès l'entame de la finale de Championnat qu'il arbitra un peu plus tard, on lui avait trouvé sur le coup une incorruptibilité gastronomique épatante, à farcir les Bressans comme des chapons de concours, au sortir du présidentiel gueuleton. Pas qu'on accuse l'incohérent M. Cardona de malhonnêteté. Juste d'avoir donné son meilleur sans l'excuse d'une digestion pénible et d'entretenir ainsi la rumeur qui en fait le fils préféré du président de la commission d'arbitrage. Sans courir à travers les champs comme un dératé, ni passer les essais litigieux à l'hyper ralenti, on voit assez bien comment son prédécesseur aurait réglé l'affaire.
En dépit d'un passage à vide de trop, il aurait accordé l'essai de Palisson tout comme celui de Williams pour leur beauté collective, et fermé les yeux lorsque, au lieu de lever les mains au ciel, Sempéré les aurait balancées dans le portrait de Tolofua, histoire de lui apprendre à tirer les maillots comme le premier manchot venu. Toulouse aurait gagné. La rigueur réglementaire enaurait souffert. Pas la morale sportive.

On en viendrait à regretter le temps où les arbitres navaient pas le souffle pour courir et faire les malins en même temps

« Au même titre que vous, je fais partie du jeu », a expliqué, pompeux, M. Charabas au Sud-Africain François Van der Merwe quand celui-ci l'a invité à se sortir de sa trajectoire d'un «Attention Monsieur, dégage» un rien trivial. « Au même titre », sûrement pas. Coincés sous le poids d'un livre des règles plus épais que le séant de Toetu, ficelés par la vidéo, équipés de micros espions et de caméras embarquées, les arbitres sont devenus les maîtres d'un univers coercitif dénué de fantaisie. Ça n'évite, bien entendu, ni les injustices, ni l'incompétence, ni la pédanterie.
Au point qu'à entendre les saillies hargneuses de maton à la fouille de M. Ruiz, ou M. Charabas balancer un « ça n'est pas mon problème » pète-sec au capitaine du Racing qui lui faisait remarquer qu'il n'est pas né en Chalosse, on en viendrait à regretter le temps où les arbitres n'avaient pas le souffle pour courir et faire les malins en même temps.

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Cardona s'explique

L'arbitre de Stade Français-Stade Toulousain (18-17), dimanche soir, justifie ses décisions qui ont pesé sur le résultat final.

LAURENT CAMPISTRON

M. Cardona vient de siffler une pénalité contre les Toulousains, qui scelle la victoire du Stade Français. Furieux, Gaël Fickou et Maxime Médard admonestent l'arbitre.

L'essai refusé à Alexis Palisson

En première période déjà (11e), Laurent Cardona avait logiquement annulé un essai de l'ailier toulousain Vincent Clerc, pour un tirage de maillot préalable de Christopher Tolofua sur Laurent Sempéré repéré à la vidéo. Bis repetita à la 76e. Sur ce coup-là, l'arbitre suspecte un passage à vide du talonneur Julien Marchand, empêchant Sergio Parisse et Jonathan Danty, d'intervenir en défense. « Quand on observe un telle action à la vidéo, on essaie de déterminer si c'est l'attaquant qui vient charger le défenseur ou si c'est plutôt le défenseur qui esquisse un mouvement vers l'attaquant et se fait ainsi surprendre par le leurre mis en place par l'adversaire, explique Cardona. Dans le cas de dimanche soir, si j'avais eu la sensation que les deux défenseurs (Parisse et Danty) s'étaient fait absorber par la combinaison toulousaine, j'aurais laissé filer et accordé l'essai. Mais je n'ai pas du tout vu ça. J'ai plutôt vu Marchand arriver à pleine vitesse et aller percuter les deux joueurs parisiens. »
Le hic, dans cette histoire, c'est qu'une action similaire lors de Racing 92 - Bordeaux-Bègles (23-18), samedi, a eu des conséquences différentes. Ce jour-là, Dan Carter a clairement profité d'un passage à vide d'Antonie Claassen, allant percuter Loann Goujon, pour perforer la défense adverse et servir Dulin, lequel enverra ensuite Dumoulin dans l'en-but.
Essai accordé par Thomas Charabas. « Le jeu sans ballon est une véritable plaie, même si on a essayé de le codifier au maximum, observe Didier Mené, le président de la commission centrale des arbitres. Dans le cadre d'un passage à vide, on doit déjà identifier si le joueur part devant ou derrière le passeur. Si c'est devant, c'est pénalité contre lui. S'il part de derrière, on doit ensuite déterminer si c'est le défenseur ou lui qui déclenche l'impact. Et si on a un doute, on pénalise l'attaquant, c'est le protocole. C'est ce qui s'est passé dimanche soir. Et c'est ce qui a été jugé différemment au Racing, samedi. Le problème, c'est que tout le monde essaie de contourner la règle.
Les équipes font travailler les mecs en se disant que ça passera une fois sur deux. Si ça ne tenait qu'à moi, j'interdirais les leurres avec contact. Mais comme c'est autorisé au niveau international, je ne peux pas le faire, car ça pénaliserait les clubs français. Tout ça introduit trop de subjectivité. Du coup, l'observateur peut effectivement se poser des questions sur la cohérence des décisions. Dans ce cas précis, la vidéo est censée nous aider, mais elle ne clarifie pas tout. »

L'essai accordé à Paul Williams

78e minute de jeu. Le centre samoan Paul Williams plonge en coin dans l'en-but toulousain. Clerc, Fritz, Doussain et Bézy sont au contact. Essai ? Pas essai ? Laurent Cardona demande la vidéo. Un temps interminable s'écoule. « Il a été calculé que 3'47" se sont passées entre le moment où je fais appel à la vidéo et celui où j'accorde l'essai, raconte l'arbitre. Quand vous êtes sur le terrain, c'est très long. En plus, je ne sais pas pourquoi, mais il y avait un gros carré sombre au milieu des grands écrans du stade qui m'empêchait de voir clairement les images. Sur le coup, je n'ai pas été extraordinaire. J'aurais dû donner plus de détails à mon assistant vidéo. Là, je lui ai juste demandé de vérifier si le ballon avait été aplati et si le joueur parisien n'avait pas le pied en touche. Il me répond très vite que le joueur a bien les deux pieds sur le terrain. Sur l'aplati du ballon, en revanche, il me dit après plusieurs visionnages, et de façon catégorique, que le ballon a bien touché le sol mais qu'il ne peut pas me certifier que c'est dans l'en-but. Là-dessus, mon arbitre de touche me tire par le bras et me prévient que si le doute ne concerne que la zone du terrain où le ballon a été aplati, il n'a plus de raison d'être. Parce qu'il est certain que ça s'est passé dans l'en-but. Donc, j'ai recoupé les informations données par l'arbitre vidéo et l'arbitre de touche et j'ai accordé l'essai. »
Pour Didier Mené, Laurent Cardona a pris la bonne décision : « Il a juste commis une petite erreur de communication en accordant l'essai sans expliquer le pourquoi de sa décision. Il aurait dû tout dire de vive voix. Ça manquait un peu de pédagogie. Mais vu le temps qu'avait pris l'arbitrage vidéo, je comprends qu'il n'ait pas souhaiter s'appesantir davantage sur cette action. »

La grogne des Toulousains

Laurent Cardona avoue être ressorti « très fatigué nerveusement de ce match ». La faute au contexte, particulièrement tendu, et aux protestations véhémentes de certains joueurs toulousains, notamment Maxime Médard et Gaël Fickou, au coup de sifflet final. « Deux essais refusés, t'as pas honte, tu nous voles le match », pouvait-on notamment entendre sur Canal +. « J'ai discuté très calmement après le match avec Fabien Pelous (directeur sportif) et Ugo Mola (entraîneur), témoigne l'arbitre. Ils étaient frustrés et je le comprends. De toute façon, à partir du moment où une décision est aussi longue à prendre, elle frustre forcément l'un des deux camps. En revanche, le comportement de certains joueurs toulousains ne m'a pas plu du tout.
S'en prendre à un arbitre comme ils l'ont fait, non. Bon, je n'ai pas voulu en rajouter et je n'ai rien consigné dans mon rapport. » La commission de discipline de la LNR peut néanmoins se saisir du dossier elle-même, si elle l'estime opportun. « Moi, je ne demande rien à personne, poursuit Cardona. Chacun prendra ses responsabilités. » « Vu le contexte, Laurent a fait preuve de mansuétude, reconnaît Mené. C'est une attitude intelligente. Il faut parfois comprendre la frustration des joueurs, sans pour autant la justifier, et ne pas surréagir. Quand on est arbitre, on sait que ce genre d'écarts peut arriver. »

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75e minute : sur cette passe du Toulousain Sébastien Bézy, le passage à vide de Julien Marchand (à gauche) invalidera, après recours à la vidéo, l'essai à venir d'Alexis Palisson.

78e minute : Paul Williams (n° 13) percute deux Toulousains pour aplatir dans l'en-but. M. Cardona, assisté par l'arbitre vidéo, accordera l'essai, synonyme de victoire parisienne, après plus de trois minutes de visionnage.

[BAZ63]

L'équipe du jour :


Tais-toi et siffle!

La chronique
PIERRE-MICHEL BONNOT

Tandis que M. Cardona s'attardait à accorder à la vidéo l'essai qui décida de l'heureuse victoire du Stade Français (lire page 17), on eut le temps de se souvenir de cet ancêtre de l'important ­ encore au marc de Bugey pour faire passer grenouilles à la crème et poularde aux morilles ­ à une petite heure du coup d'envoi d'un Bourgen-Bresse - Narbonne des eighties qu'il allait arbitrer, cramoisi, depuis le rond central.
Si on ne fut pas vraiment surpris de le voir se claquer dès l'entame de la finale de Championnat qu'il arbitra un peu plus tard, on lui avait trouvé sur le coup une incorruptibilité gastronomique épatante, à farcir les Bressans comme des chapons de concours, au sortir du présidentiel gueuleton. Pas qu'on accuse l'incohérent M. Cardona de malhonnêteté. Juste d'avoir donné son meilleur sans l'excuse d'une digestion pénible et d'entretenir ainsi la rumeur qui en fait le fils préféré du président de la commission d'arbitrage. Sans courir à travers les champs comme un dératé, ni passer les essais litigieux à l'hyper ralenti, on voit assez bien comment son prédécesseur aurait réglé l'affaire.
En dépit d'un passage à vide de trop, il aurait accordé l'essai de Palisson tout comme celui de Williams pour leur beauté collective, et fermé les yeux lorsque, au lieu de lever les mains au ciel, Sempéré les aurait balancées dans le portrait de Tolofua, histoire de lui apprendre à tirer les maillots comme le premier manchot venu. Toulouse aurait gagné. La rigueur réglementaire enaurait souffert. Pas la morale sportive.

On en viendrait à regretter le temps où les arbitres navaient pas le souffle pour courir et faire les malins en même temps

« Au même titre que vous, je fais partie du jeu », a expliqué, pompeux, M. Charabas au Sud-Africain François Van der Merwe quand celui-ci l'a invité à se sortir de sa trajectoire d'un «Attention Monsieur, dégage» un rien trivial. « Au même titre », sûrement pas. Coincés sous le poids d'un livre des règles plus épais que le séant de Toetu, ficelés par la vidéo, équipés de micros espions et de caméras embarquées, les arbitres sont devenus les maîtres d'un univers coercitif dénué de fantaisie. Ça n'évite, bien entendu, ni les injustices, ni l'incompétence, ni la pédanterie.
Au point qu'à entendre les saillies hargneuses de maton à la fouille de M. Ruiz, ou M. Charabas balancer un « ça n'est pas mon problème » pète-sec au capitaine du Racing qui lui faisait remarquer qu'il n'est pas né en Chalosse, on en viendrait à regretter le temps où les arbitres n'avaient pas le souffle pour courir et faire les malins en même temps.

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Cardona s'explique

L'arbitre de Stade Français-Stade Toulousain (18-17), dimanche soir, justifie ses décisions qui ont pesé sur le résultat final.

LAURENT CAMPISTRON

M. Cardona vient de siffler une pénalité contre les Toulousains, qui scelle la victoire du Stade Français. Furieux, Gaël Fickou et Maxime Médard admonestent l'arbitre.

L'essai refusé à Alexis Palisson

En première période déjà (11e), Laurent Cardona avait logiquement annulé un essai de l'ailier toulousain Vincent Clerc, pour un tirage de maillot préalable de Christopher Tolofua sur Laurent Sempéré repéré à la vidéo. Bis repetita à la 76e. Sur ce coup-là, l'arbitre suspecte un passage à vide du talonneur Julien Marchand, empêchant Sergio Parisse et Jonathan Danty, d'intervenir en défense. « Quand on observe un telle action à la vidéo, on essaie de déterminer si c'est l'attaquant qui vient charger le défenseur ou si c'est plutôt le défenseur qui esquisse un mouvement vers l'attaquant et se fait ainsi surprendre par le leurre mis en place par l'adversaire, explique Cardona. Dans le cas de dimanche soir, si j'avais eu la sensation que les deux défenseurs (Parisse et Danty) s'étaient fait absorber par la combinaison toulousaine, j'aurais laissé filer et accordé l'essai. Mais je n'ai pas du tout vu ça. J'ai plutôt vu Marchand arriver à pleine vitesse et aller percuter les deux joueurs parisiens. »
Le hic, dans cette histoire, c'est qu'une action similaire lors de Racing 92 - Bordeaux-Bègles (23-18), samedi, a eu des conséquences différentes. Ce jour-là, Dan Carter a clairement profité d'un passage à vide d'Antonie Claassen, allant percuter Loann Goujon, pour perforer la défense adverse et servir Dulin, lequel enverra ensuite Dumoulin dans l'en-but.
Essai accordé par Thomas Charabas. « Le jeu sans ballon est une véritable plaie, même si on a essayé de le codifier au maximum, observe Didier Mené, le président de la commission centrale des arbitres. Dans le cadre d'un passage à vide, on doit déjà identifier si le joueur part devant ou derrière le passeur. Si c'est devant, c'est pénalité contre lui. S'il part de derrière, on doit ensuite déterminer si c'est le défenseur ou lui qui déclenche l'impact. Et si on a un doute, on pénalise l'attaquant, c'est le protocole. C'est ce qui s'est passé dimanche soir. Et c'est ce qui a été jugé différemment au Racing, samedi. Le problème, c'est que tout le monde essaie de contourner la règle.
Les équipes font travailler les mecs en se disant que ça passera une fois sur deux. Si ça ne tenait qu'à moi, j'interdirais les leurres avec contact. Mais comme c'est autorisé au niveau international, je ne peux pas le faire, car ça pénaliserait les clubs français. Tout ça introduit trop de subjectivité. Du coup, l'observateur peut effectivement se poser des questions sur la cohérence des décisions. Dans ce cas précis, la vidéo est censée nous aider, mais elle ne clarifie pas tout. »

L'essai accordé à Paul Williams

78e minute de jeu. Le centre samoan Paul Williams plonge en coin dans l'en-but toulousain. Clerc, Fritz, Doussain et Bézy sont au contact. Essai ? Pas essai ? Laurent Cardona demande la vidéo. Un temps interminable s'écoule. « Il a été calculé que 3'47" se sont passées entre le moment où je fais appel à la vidéo et celui où j'accorde l'essai, raconte l'arbitre. Quand vous êtes sur le terrain, c'est très long. En plus, je ne sais pas pourquoi, mais il y avait un gros carré sombre au milieu des grands écrans du stade qui m'empêchait de voir clairement les images. Sur le coup, je n'ai pas été extraordinaire. J'aurais dû donner plus de détails à mon assistant vidéo. Là, je lui ai juste demandé de vérifier si le ballon avait été aplati et si le joueur parisien n'avait pas le pied en touche. Il me répond très vite que le joueur a bien les deux pieds sur le terrain. Sur l'aplati du ballon, en revanche, il me dit après plusieurs visionnages, et de façon catégorique, que le ballon a bien touché le sol mais qu'il ne peut pas me certifier que c'est dans l'en-but. Là-dessus, mon arbitre de touche me tire par le bras et me prévient que si le doute ne concerne que la zone du terrain où le ballon a été aplati, il n'a plus de raison d'être. Parce qu'il est certain que ça s'est passé dans l'en-but. Donc, j'ai recoupé les informations données par l'arbitre vidéo et l'arbitre de touche et j'ai accordé l'essai. »
Pour Didier Mené, Laurent Cardona a pris la bonne décision : « Il a juste commis une petite erreur de communication en accordant l'essai sans expliquer le pourquoi de sa décision. Il aurait dû tout dire de vive voix. Ça manquait un peu de pédagogie. Mais vu le temps qu'avait pris l'arbitrage vidéo, je comprends qu'il n'ait pas souhaiter s'appesantir davantage sur cette action. »

La grogne des Toulousains

Laurent Cardona avoue être ressorti « très fatigué nerveusement de ce match ». La faute au contexte, particulièrement tendu, et aux protestations véhémentes de certains joueurs toulousains, notamment Maxime Médard et Gaël Fickou, au coup de sifflet final. « Deux essais refusés, t'as pas honte, tu nous voles le match », pouvait-on notamment entendre sur Canal +. « J'ai discuté très calmement après le match avec Fabien Pelous (directeur sportif) et Ugo Mola (entraîneur), témoigne l'arbitre. Ils étaient frustrés et je le comprends. De toute façon, à partir du moment où une décision est aussi longue à prendre, elle frustre forcément l'un des deux camps. En revanche, le comportement de certains joueurs toulousains ne m'a pas plu du tout.
S'en prendre à un arbitre comme ils l'ont fait, non. Bon, je n'ai pas voulu en rajouter et je n'ai rien consigné dans mon rapport. » La commission de discipline de la LNR peut néanmoins se saisir du dossier elle-même, si elle l'estime opportun. « Moi, je ne demande rien à personne, poursuit Cardona. Chacun prendra ses responsabilités. » « Vu le contexte, Laurent a fait preuve de mansuétude, reconnaît Mené. C'est une attitude intelligente. Il faut parfois comprendre la frustration des joueurs, sans pour autant la justifier, et ne pas surréagir. Quand on est arbitre, on sait que ce genre d'écarts peut arriver. »

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75e minute : sur cette passe du Toulousain Sébastien Bézy, le passage à vide de Julien Marchand (à gauche) invalidera, après recours à la vidéo, l'essai à venir d'Alexis Palisson.

78e minute : Paul Williams (n° 13) percute deux Toulousains pour aplatir dans l'en-but. M. Cardona, assisté par l'arbitre vidéo, accordera l'essai, synonyme de victoire parisienne, après plus de trois minutes de visionnage.

Merci pour la retranscription,le stade qui mérite amplement la victoire a subi une injustice mais je me souviens d essais accordé refusė pour des en avant de passe ou de position de main assez croustillant....il y a peu de temps au stadium avec l asm notamment....
En tout cas des decisions litigieuse il y en a de plus en plus,mais si par exemple les passages a vide pouvez être arbitrés ou interpretés de la meme façon...

[RCV06]

Tandis que M. Cardona s'attardait à accorder à la vidéo l'essai qui décida de l'heureuse victoire du Stade Français (lire page 17), on eut le temps de se souvenir de cet ancêtre de l'important ­ encore au marc de Bugey pour faire passer grenouilles à la crème et poularde aux morilles ­ à une petite heure du coup d'envoi d'un Bourgen-Bresse - Narbonne des eighties qu'il allait arbitrer, cramoisi, depuis le rond central.
Si on ne fut pas vraiment surpris de le voir se claquer dès l'entame de la finale de Championnat qu'il arbitra un peu plus tard, on lui avait trouvé sur le coup une incorruptibilité gastronomique épatante, à farcir les Bressans comme des chapons de concours, au sortir du présidentiel gueuleton. Pas qu'on accuse l'incohérent M. Cardona de malhonnêteté. Juste d'avoir donné son meilleur sans l'excuse d'une digestion pénible et d'entretenir ainsi la rumeur qui en fait le fils préféré du président de la commission d'arbitrage. Sans courir à travers les champs comme un dératé, ni passer les essais litigieux à l'hyper ralenti, on voit assez bien comment son prédécesseur aurait réglé l'affaire.
En dépit d'un passage à vide de trop, il aurait accordé l'essai de Palisson tout comme celui de Williams pour leur beauté collective, et fermé les yeux lorsque, au lieu de lever les mains au ciel, Sempéré les aurait balancées dans le portrait de Tolofua, histoire de lui apprendre à tirer les maillots comme le premier manchot venu. Toulouse aurait gagné. La rigueur réglementaire enaurait souffert. Pas la morale sportive.

On en viendrait à regretter le temps où les arbitres navaient pas le souffle pour courir et faire les malins en même temps

 

C'était pas forcément mieux avant mais c'était pas plus mal non plus

[brayaud's]

en lisant cet article, j'affirme ça :

PM Bonnot est un con.

Article de merde.

 

j'assume.

[tire-bouchon]

Personnellement, j'ai l'impression que la vidéo fonctionne un peu moins à la Coupe du Monde qu'en top 14 .

En Angleterre, il fonctionne beaucoup moins qu' en Top14.

[Arverne03]

Dur, dur, le métier d'arbitre !

[cocotte 63]

Bonnot ne s'arrange pas avec l'âge, ça c'est une certitude... bon d'un autre côté, on (jeunes assidus du forum) sait tout ça (que la vieillesse est un naufrage)... si vous voyez ce que je veux dire

[Arverne03]

Bonnot ne s'arrange pas avec l'âge, ça c'est une certitude... bon d'un autre côté, on (jeunes assidus du forum) sait tout ça (que la vieillesse est un naufrage)... si vous voyez ce que je veux dire

 

Sauf pour certains............... "grands crus" !

[Le vieux Tullois]

 

Sauf pour certains............... "grands crus" !

Reste à savoir si avec  "bonne eau" on peut faire "grand cru" 

[brayaud's]

En Angleterre, il fonctionne beaucoup moins qu' en Top14.

 

la pression est bien moins forte en Angleterre qu'en France.

 

la règle qui veut que l'arbitre a toujours raison est respectée en Angleterre.

le français a toujours eu du mal avec la rigueur et la discipline.

[Polochon]

 

la pression est bien moins forte en Angleterre qu'en France.

 

la règle qui veut que l'arbitre a toujours raison est respectée en Angleterre.

le français a toujours eu du mal avec la rigueur et la discipline.

en France, tout le monde est arbitre donc tout le monde a raison