Champion du Monde
Posté 15 février 2022 - 07:59
Mon dernier grand kif asemiste !!!
Champion du Monde
Posté 15 février 2022 - 09:22
Joueur de TOP 14
Posté 15 février 2022 - 09:23
La demi contre le Racing à Marseille un mois plus tard, ça avait été grandiose aussi.
Cette demi au Vélodrome le kiff total
Champion du Monde
Posté 15 février 2022 - 09:43
Je précise en LIVE !
Joueur du Grand Chelem
Posté 15 février 2022 - 10:06
Un bon gros contratOn aura quelques mois en début de saison prochaine pour lui montrer que ce club peut lui permettre de prendre du plaisir sur le pré (en supposant que nous sommes toujours en Top14....
) Ce sera chaud parce qu'aujourd'hui, vu son niveau stratosphérique, je ne vois vraiment pas ce qui pourrait l'inciter à rester...
Champion du Monde
Posté 15 février 2022 - 22:07
Cette demi au Vélodrome le kiff total
Champion d'Europe
Posté 25 février 2022 - 20:06
À première vue, partir sur les traces de Damian Penaud (25 ans) semble plutôt aisé. L'ailier est né à Brive-la-Gaillarde le 25 septembre 1996. À l'époque, son père, Alain, joue au CAB depuis presque une décennie. Quatre mois plus tard, le 25 janvier 1997, l'ouvreur international (32 sélections entre 1992 et 2000) remporte la Coupe d'Europe (28-9 face à Leicester). Pour trouver traces des premiers pas de rugbyman du fiston, on imagine donc qu'il suffit de pousser les portes du stade Amédée-Domenech, le « Stadium ». Raté !
Damian Penaud, 10 ans, signe sa première licence sous les couleurs de Lyon en 2006 où le père termine sa carrière comme entraîneur-joueur. Une saison seulement avant que la famille Penaud ne rentre au bercail, à Brive, pour s'y installer définitivement. Damian s'inscrit naturellement à l'école de rugby. Mais l'expérience tourne court. Trois mois, pas plus.
« Il s'emmerdait, se remémore son père. Il ne prenait plus de plaisir. C'est ce qui l'a toujours guidé. Il avait déjà cette passion du jeu. Alors forcément, se retrouver à 11 ans sur un terrain et toucher un ballon toutes les heures, c'était inenvisageable. Ça n'avait plus de sens pour lui. De plus, il n'avait pas trop de copains dans l'équipe. Damian est un vrai affectif. S'il ne le sent pas, il n'évoluera pas dans de bonnes conditions. Son monde est construit autour de ça. Un jour, il m'a dit qu'il voulait arrêter. »
Le futur international (30 sélections) s'éloigne du rugby. Il troque le ballon ovale pour le ballon rond durant deux ans à l'Étoile de Brive. « Il a rapidement retrouvé le sourire, le plaisir, il s'éclatait », se souvient Alain. « Même si j'étais une truffe ! », se marre Damian. Et le rugby dans tout ça ? S'il y a toujours un ballon qui traîne à la maison (son frère cadet, Adam, y joue), le rugby n'est plus vraiment de la partie chez les Penaud. Même le père l'a mis un peu de côté et ne regarde presque plus les matches. « C'était une période de transition pour Damian et moi », explique l'ex-buteur.
Mais, à l'âge de 13 ans, le rugby revient dans la vie de Damian. Un tournant. Des copains l'incitent à rejoindre le club voisin, le Malemort XV, où son frère est déjà inscrit. C'est donc ici que l'ado reprend goût au rugby. Voilà pourquoi, à chaque fois qu'il enfile le maillot de l'équipe de France, « Malemort » est imprimé sous son numéro 14. « C'est le club où j'ai pris le plus de plaisir, explique l'ailier international. J'étais avec des potes, on partait les week-ends en car pour disputer des tournois, on faisait des conneries. J'y ai passé mes plus belles années. » Tout est reparti du stade Raymond-Faucher dans la commune limitrophe de Brive. Le « Stadium », imposant, est à seulement quelques encablures, moins de trois kilomètres. Celui de Malemort est beaucoup plus champêtre. L'accès n'y est pas réglementé. L'unique tribune n'a pas bougé. Les balustrades peintes aux couleurs du club, jaune et violet, donnent un peu de vie au terrain d'honneur. Dans le fond, le terrain annexe où Damian Penaud a renoué le fil.
« Il était marqué par son passage compliqué à Brive »
Thierry Maurin, éducateur de Damian Penaud à Malemort
Nous y avons retrouvé, mi-janvier, sous quelques flocons de neige, Alain Penaud et l'éducateur de son fils, Thierry Maurin, ex-centre passé sous les couleurs de Brive au début des années 1990. Ce dernier raconte : « Je me souviens qu'il était marqué par son passage compliqué à Brive. À Malemort, il s'est très vite intégré grâce à ses copains. Damian était tel qu'il est aujourd'hui, avec ce brin de folie. »
À l'époque, Thierry Maurin voit que le garçon a quelque chose : « Il avait plus de facilités. Techniquement, il était au-dessus. On le faisait jouer à l'ouverture. Il avait également un très bon jeu au pied. Il était très joueur, mais il fallait le canaliser. » L'un des moments favoris de la bande ? Plonger dans la grande flaque de boue derrière les poteaux du terrain annexe ! « C'était souvent le premier, se souvient Romain Maurin, fils de Thierry, qui est toujours son ami. Dès qu'il pleuvait, l'eau stagnait, la flaque était énorme, "Dadounet" (son surnom) adorait se jeter dedans. Il aimait faire des conneries ! Une fois, il est resté enfermé dans la soute du car. » « Je suis un peu un clown, reconnaît Damian Penaud. Ma mère n'était pas très contente de me récupérer plein de boue. »
« Je voulais surtout qu'il s'amuse. Je me planquais pour venir le voir jouer »
Alain Penaud, père de Damian
Pendant deux ans, il s'éclate. « On prônait le jeu, se souvient Thierry Maurin. S'ils voulaient relancer de l'en-but, on les encourageait. En revanche, une fois, je l'avais pourri car il avait bouffé un deux contre un. Il n'était pas content, il avait déjà son petit caractère. » L'équipe de Malemort est surnommée « les Petits Poucets ». La raison ? Les jeunes les plus costauds sont verrouillés par le CA Brive. Les autres sont récupérés par Malemort. « Je voulais surtout qu'il s'amuse, pose Alain Penaud, qui se faisait le plus discret possible. Je me planquais pour venir le voir jouer. »
L'ex-ouvreur international n'a d'ailleurs retrouvé aucune photo du fiston sous le maillot de Malemort. Même au club, les recherches dans les archives n'ont rien donné ! Et pourtant, être le fils de... « Il s'en foutait complètement, ça ne l'a jamais perturbé », assure son ami Romain Maurin. « C'est une de ses forces de n'avoir jamais fait de complexe vis-à-vis de son père », confirme Alain Guettache, son entraîneur à Brive, où Damian retourne finalement à l'âge de 15 ans. Il est repositionné au poste de centre. « C'était logique qu'il retourne là-bas, il était plus fort, plus dominant », assure Thierry Maurin. « C'est aussi parce que Brive recrute plusieurs de ses amis », expose Alain Penaud. Mais la greffe avec le CABCL ne prendra finalement jamais. Le fil se casse de nouveau durant son année de terminale. En février et mars, trois ou quatre de ses plus proches équipiers, dont David Delarue, qui évolue maintenant à Aurillac (Pro D2), et Swan Cormenier (Bayonne), se voient proposer un contrat au centre de formation du club corrézien. Pas Penaud. Les places sont limitées et la direction sportive de l'époque mise sur le centre Atila Septar, aujourd'hui à Toulon. « Ils avaient un registre totalement différent, glisse Alain Guettache, son entraîneur au CAB. Septar, il est très costaud pour gagner la ligne d'avantage et c'est un gros défenseur. Penaud, c'est la magie avec le ballon. »
« Je m'en souviendrai toujours, dit son père. Un soir, après l'entraînement, il était assis devant son petit bureau et il me dit : "Brive ne veut pas de moi." Ma première question a été : "Le rugby, ça te plaît ?" Comme j'ai toujours été très détaché pour ne pas interférer sur son parcours, je ne lui avais jamais posé la question de savoir s'il voulait aller plus loin. Damian s'est toujours construit seul. C'est ce jour-là que j'ai compris qu'il voulait en faire son métier. » L'ancien international, qui n'a plus trop de contact avec le monde du rugby, appelle Miguel Fernandez, l'agent sportif qui s'est occupé de lui sur sa fin de carrière, et avec qui il a gardé des liens d'amitié. L'objectif : trouver un club au fils.
Quelques semaines plus tard, deux-trois clubs, dont Clermont, sont intéressés. « Damian n'y croyait pas vraiment, se souvient son père. Il doutait de lui. Quand Clermont l'a supervisé, je ne l'ai pas prévenu. » Il termine la saison avec Brive et atteindra les demi-finales du Championnat de France Crabos face au FC Auch d'un certain Antoine Dupont. « Il avait réalisé des phases finales extraordinaires, se souvient Alain Guettache. C'était déjà un monstre physiquement, mais surtout un joueur de ballon. Il créait le danger en permanence. »
« Malgré son côté un peu décalé, Damian est un drôle de compétiteur. Il doit tenir de son père qui était exactement pareil »
Xavier Sadourny, ex-directeur du centre de formation de l'ASM
L'ailier des Bleus rejoint Clermont à l'été 2015. Xavier Sadourny, alors directeur du centre de formation de l'ASM (il est aujourd'hui entraîneur adjoint), se rappelle : « Quand je l'avais supervisé à Brive, c'était déjà un bel athlète. Il était grand, rapide, véloce. Il n'avait touché que deux ou trois ballons, mais il avait créé une petite brèche. Il avait ensuite mis les gaz, fait un crochet. Tu te dis : y a un truc ! Tu ne peux pas imaginer qu'il va devenir le Damian d'aujourd'hui, mais il avait quelque chose en plus. On décide de le prendre, tout en rassurant la maman dont la priorité restait les études. »
Damian Penaud intègre très vite l'équipe Espoirs des Jaunards. « Tout s'est très bien passé, appuie Sadourny. Il devient rapidement dominant, incontesté, incontestable grâce à ses qualités de vitesse et ses prises d'initiatives dans les espaces. Il est vite convoqué en équipe de France des moins de 20 ans et s'entraîne aussi avec les pros. C'est une belle réussite. »
L'ex-ouvreur est également marqué par son tempérament bien trempé : « Malgré son côté un peu décalé, Damian est un drôle de compétiteur. Il doit tenir de son père, qui était exactement pareil. Je me souviens que sur ses premiers entraînements en Espoirs, à balles réelles, face à des joueurs plus âgés, il voulait montrer qu'il était présent, qu'il allait y arriver. En fin de saison, quand il perd en finale des Espoirs face à Bordeaux (29-29, 6-5 aux t.a.b.), il a pleuré pendant plusieurs jours. »
Le néo-Clermontois fera ses débuts en Top 14 avec le club auvergnat la même fin de saison (16 avril 2016 face à Agen). La suivante sera celle de la révélation au plus haut niveau avec 17 matches et 7 essais marqués, mais surtout un titre de champion de France à la clé (victoire 22-16 face à Toulon). La première sélection en équipe de France suivra quinze jours plus tard, en Afrique du Sud (défaite 37-15).
« L'éloignement, sortir de son cocon lui a permis de grandir plus vite, pense Xavier Sadourny. Mais il en a chié. Il a mis du temps à avoir son bac S car tout s'est enchaîné. Il a été surclassé, il a raté des cours qu'il a dû rattraper, il a participé à la Coupe du monde des moins de 20 ans. La charge de travail physique et mentale était énorme. Mais il a réussi et s'est affirmé. »
« Les deux premiers mois ont été très durs, assure Damian Penaud. Je me demandais ce que je foutais là. Mais une fois que je me suis adapté à mon nouvel environnement et que je me suis fait des potes, c'était parti ! » Comme d'habitude, le déclic passe par un épanouissement dans sa vie privée. C'est enfin lors de la saison 2018-2019 qu'il bascule au poste d'ailier. Une saison pleine. Le Clermontois inscrit 9 essais (son record), il remporte le Challenge européen (victoire contre le Stade Rochelais 36-16) et il participe à sa première Coupe du monde au Japon avec les Bleus. Depuis, Damian Penaud s'est imposé comme l'option numéro 1 sur l'aile droite de l'équipe de France. Avec toujours dans un coin de la tête ce maillot de Malemort qui lui a redonné goût au rugby.
Joueur de Pro D2
Posté 26 février 2022 - 23:41
Champion du Monde
Posté 28 février 2022 - 13:48
Bel article
Pourvu quon le prolonge putain
Le perdre serait un vrai crêve-coeur, en ce moment, il est stratosphérique ! Ce mec a besoin d'être bien dans sa tête, avec ses potes pour pouvoir s'épanouir. Espérons que l'ASM lui donne cet environnement, les liens tissés au sein de l'EDF pourraient effectivement renforcer les envies d'ailleurs qu'il est susceptible d'avoir au vu des performances de cette saison...
Guest_Laduree_*
Posté 28 février 2022 - 14:25
Le perdre serait un vrai crêve-coeur, en ce moment, il est stratosphérique ! Ce mec a besoin d'être bien dans sa tête, avec ses potes pour pouvoir s'épanouir. Espérons que l'ASM lui donne cet environnement, les liens tissés au sein de l'EDF pourraient effectivement renforcer les envies d'ailleurs qu'il est susceptible d'avoir au vu des performances de cette saison...
Allez hop, au centre et capitaine l'an prochain ! ça va l'obliger à développer d'autres qualités et à prendre des responsabilités.
Il est temps qu'il adopte la trajectoire de Roro ! C'est un peu cliché, mais il a un tout petit peu la même trajectoire (sauf qu'il a déjà gagné le brennus).
Mais de part son statut, son niveau de jeu, son implication, c'est le seul joueur de stature internationale de notre équipe. Je trouverai naturel qu'il prenne le capitanat, même s'il n'est pas forcément à l'aise aujourd'hui. C'est plus un gamin, il a un niveau de jeu incroyable.
Champion du Monde
Posté 28 février 2022 - 16:00
Le fait que Roro soit au plus près de l'équipe sera un gros plus pour garder un joueur de ce type.
Joueur de promotion
Posté 28 février 2022 - 16:53
Le fait que Roro soit au plus près de l'équipe sera un gros plus pour garder un joueur de ce type.
J'aimerais que ce soit le cas... Mais je crains que cela ne soit pas pris en compte dans la réflexion de PENAUD qui aura besoin de sérieuses garanties sur le recrutement à venir (déterminant pour juger de l'ambition du club) pour décider s'il poursuit l'aventure en Auvergne... Je pense même que ce paramètre sera tout aussi important que celui du salaire même si évidemment celui-ci devra faire l'objet d'un effort exceptionnel. Après me reviens en mémoire une interview du pdt Guillon où il avertissait ne pas vouloir surenchérir aux offres concurrentes compte tenu des contraintes budgétaires et les pratiques des agents.... et qu'il assumerait les départs ! Une manière de préparer le terrain ? Je veux bien que l'on recentre la politique générale du club vers la formation mais perdre Penaud serait quand même dévastateur pour l'ASM !!!
Joueur de TOP 14
Posté 28 février 2022 - 17:02
Penaud , pour qu’il reste, faudra surtout qu’il se sente bien ici, avec ses copain.
faut juste savoir avec qui il partage le plus au club, et les garder, s’il a une bonne ambiance autour de lui, je pense qu’il devrait être très possible de le conserver.
Guest_Lavande50_*
Posté 28 février 2022 - 17:12
Penaud , pour qu’il reste, faudra surtout qu’il se sente bien ici, avec ses copain.
faut juste savoir avec qui il partage le plus au club, et les garder, s’il a une bonne ambiance autour de lui, je pense qu’il devrait être très possible de le conserver.
C'est ce qui ressort en effet de l'article à son sujet. Damian Penaud est un affectif.
Avec un projet de jeu et des copains, il y a de quoi lui donner envie de poursuivre son chemin avec l'ASM.
Champion du Monde
Posté 28 février 2022 - 17:23
Penaud , pour qu’il reste, faudra surtout qu’il se sente bien ici, avec ses copain.
faut juste savoir avec qui il partage le plus au club, et les garder, s’il a une bonne ambiance autour de lui, je pense qu’il devrait être très possible de le conserver.
Totalement d'accord, c'est vraiment ce que l'on comprend dans l'article. Alors, bon, faudra pas lui proposer une version quinziste du club med pour autant.. Mais avec des ambitions et des mecs bonnards avec qui jouer au ballon (et pas casser des murs...), je pense qu'il peut rester. Si l'ASM parvient à retrouver une place dans les potentiels champions, il a une place assurée dans les XV, dans les autres clubs (Racing, Toulouse, UBB), c'est peut-être un peu moins clair. Et l'ASM peut lui proposer une évolution vers le centre après la CDM (avant, c'est pour moi totalement exclu), le parcours de Roro peut lui donner des idées (une ligne Raka - Penaud - Moala - Tiber - Matsu, pour peu que tu lui donnes de bons ballons et qu'ils sachent quoi en faire ensemble, je ne vois pas bien ce qu'il pourrait lui arriver...). Avec un ticket "mode crazy on" en poche au centre de l'attaque, il pourrait vraiment s'éclater. Toulouse a construit son jeu autour de Dupont, sa capacité d'accélération hors norme et sa faculté à récupérer des coups perdus en défense, l'ASM peut bien construire son plan de jeu sur un électron libre au centre de la classe de Penaud. Avec les coureurs que l'on sent poindre en troisième ligne et un 10 dur au mal, ça pourrait être marrant à mettre en place.
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