Dans son édition du jour, le journal L’Équipe dresse un long article sur une démission à la Fédération Française de Rugby. Rien de bien spécial en somme, sauf quand il s’agit d’un des membres de la commission d’appel de la FFR qui aurait, selon toute vraisemblance, refusé d’allégé les sanctions à l’encontre de Montpellier.
Des banderoles et des comportements très limites avaient contraint la Ligue Nationale de Rugby (LNR) de sanctionné le Montpellier Hérault Rugby a une suspension de stade, une amende et la suspension de Jacques du Plessis ainsi que Jannie du Plessis. Peu de temps après, La FFR réduisait les sanctions : Le MHR peut jouer à l’Altrad Stadium, l’amende est passée de 70000 à 20000 euros et enfin, les deux joueurs suspendus ont vu leur durée d’indisponibilité s’écouler d’une et deux semaines.
Les jours ont suivi et le Journal du Dimanche dressait un dossier parlant des étroites relations entre Mohed Altrad, président héraultais, et Bernard Laporte, celui de la Fédération. Dès lors, un soucis d’équité était mis sur la table et, selon les informations de L’Équipe, il semblerait que ce soucis soit réel.
En effet, les trois juristes de la commission d’appel de la Fédération se sont retrouvés le 29 juin pour donner le fin mot aux sanctions allant à l’encontre du Montpellier HR. Verdict, tout était réduit, comme écrit plus haut. Seulement, à la base, les sanctions infligées par la Ligue était validée par les trois commissionnaires. C’est le 30 juin que tout s’est déroulé puisque l’un des trois décideurs contacté l’autre afin de reprendre la décision initiale. Chose refusée par l’appelé, comme le confie L’Équipe. Ce jeudi, cette même personnalité aurait décidé de démissionner de son poste. Une décision qui met fortement en doute la position de la FFR sur ses rapports avec le MHR.
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