M'enfin ?! Douter du BB ... Le RCV, j'me méfie, mais BB c'est du sur ! 
Toi, le pain au chocolat, ta vile flagornerie loin de me ravir n'a pour effet que de me mettre en état de vigilance en l'attente d'une offensive musclée qui ne saurait tarder

l'essai de Bourgarel juste devant la tribune ou les noirs étaient massés et bien séparés du public blanc est un moment d'anthologie .
La terre a sans doute tremblé jusque sur les autres continents et a provoqué une véritable émeute .....tu te rends compte, un joueur noir qui marque un essai aux blancs juste devant cette tribune , c'était immense et un symbole bien au delà du rugby , un véritable pied de nez à la politique ségrégationniste .
Jamais un essai n'a autant fait parler dans le monde entier !!
Auparavant le pauvre Bourgarel avait subi de véritables attentats puisqu'il avait dés le début du match été bombardé de chandelles avec la meute des avants sudaff qui voulaient véritablement lui faire la peau à la réception.
La réaction ses avants français a naturellement été à la hauteur et a donné les plus belles parties de manivelles jamais vues sur un terrain.
L'arbitre au bout d'un moment convoque les deux capitaines pour leur dire que ce n'était plus possible de continuer comme ça (et pourtant à l'époque on en voyait des belles) , Benoit Dauga qui était le capitaine français avait dit dans un anglais passable "si vous voulez continuer comme ça on continue mais je vous préviens là c'était juste un hors d'oeuvre, après je lâche les fauves mais si vous voulez jouer on joue".
Marais le capitaine sudaff un peu effrayé de ce qu'il avait déjà vu a répondu "on joue" et la partie a pu reprendre quasiment normalement.
Il faut dire que le pack français était composé (et je m'en souviens comme si c'était hier) des poètes suivants:
J Irracabal
Michel yachvili (le père)
JL Azarète
Claude Spanghero
JP Bastiat
Jean Claude Skréla (le père)
P Biémouret (dit "bras de fer")
B Dauga (capitaine)
avec du matériel pareil on pouvait voyager sans crainte face à n'importe qui et dans n'importe quelle ambiance.
Derrière je ne me souviens plus très bien mais il devait y avoir:
Roland Bertranne dont c'était un des premiers matchs
Jo Maso
Jack Cantoni
Claude Dourthe (le père dit le "chameau", dont personne ne sera étonné de savoir qu'il n'avait pas donné sa part aux chiens dans les combats)
Et bien sûr Roger Bourgarel
rien que du beau matériel pour faire courir les sudaff dont ce n'était pas le point fort
C'était un immense moment de fraternité et ce jour là j'ai été très fier d'être un joueur de rugby français , bien plus que si un jour les magouilles à Laporte nous font devenir champions du monde, c'était d'une toute autre valeur humaniste 