Faut l'admettre....C'est quand même une boisson d'hommes...
Oui, c'est bien la seule différence.
Rendez-vous compte, un ancien ministre !
c'est vrai ça, c'est bien la première fois qu'un ministre est jugé devant un tribunal, enfin je crois
Posted 15 September 2022 - 19:56 PM
Faut l'admettre....C'est quand même une boisson d'hommes...
Oui, c'est bien la seule différence.
Rendez-vous compte, un ancien ministre !
c'est vrai ça, c'est bien la première fois qu'un ministre est jugé devant un tribunal, enfin je crois
Posted 15 September 2022 - 20:00 PM
Posted 15 September 2022 - 20:07 PM
On pourrait ouvrir des prono « peine encourue »
1- la corde pour tous
2 - la prison à vie.
3- les poches vides
4 - pas grand chose
5 - rien
6 - on retire les deux brennus de l’asm .
Posted 15 September 2022 - 20:19 PM
Faut l'admettre....C'est quand même une boisson d'hommes...
Posted 15 September 2022 - 20:24 PM
Pour les amateurs (et pour détendre un peu) :
Posted 15 September 2022 - 20:41 PM
c'est vrai ça, c'est bien la première fois qu'un ministre est jugé devant un tribunal, enfin je crois
Houlà .....il y a même des anciens 1er ministre (Fillon et Juppé par exemple) et même ........cerise sur le gâteau deux anciens présidents de la république (Chirac et Sarkozy par exemple) !!!
Sans compter un nombre incalculable (sans faire un effort de recherche), de ministres ou secrétaires d'état
Posted 15 September 2022 - 20:43 PM
c'est vrai ça, c'est bien la première fois qu'un ministre est jugé devant un tribunal, enfin je crois
Posted 15 September 2022 - 20:44 PM
Merci Yellow, c'est toujours un bonheur de relire ces dialogues passés à la postérité.
Qui ont parfaitement leur place dans ce topic...
Je ne pensais pas être obligé de dire que ce n'était pas du premier degré...
Posted 15 September 2022 - 21:44 PM
Bon, allez, dans le meme esprit : (ça devrait vous faire penser à l'un des protagoniste de l'affaire)
Le Commissaire : Mon pauvre ami ! Vous êtes la perpétuelle victime de l'esprit querelleur de vos contemporains. Hein ! On vous cherche, on vous provoque, on vous persécute ! Une sorte de fatalité. C'est bien ça ?
Antoine : Oui !
Le Commissaire : Il n'en est pas moins vrai, monsieur Beretto, que c'est la troisième fois cette année, et la dernière, j'espère, que vous êtes poursuivi pour coups et blessures.
Antoine : À qui la faute, monsieur le Commissaire, hein ? Moi, Je roulais tranquillement, doucement, à ma droite, et c'est monsieur qui brûle un stop et qui m'emplâtre ! Bon, je souligne poliment l'infraction, je souris, quand cette espèce de possédé commence à me dire un tas de gros mots que je n'ose même pas vous répéter, Monsieur le Commissaire ! Bon, j'ai peut-être eu tort de le tirer par la cravate à l'intérieur de ma décapotable mais…. mais c'est tout monsieur le Commissaire !
Le Commissaire : Et c'est ainsi que vous lui avez fendu le cuir chevelu et ouvert l'arcade sourcilière.
Antoine : J'avais changé de voiture et j'ai oublié qu'elle n'était pas décapotable. Voilà !
Le Commissaire : Voilà ! Et les deux autres, les témoins ?
Antoine : Mais, ils m'ont traité de brute, Monsieur le Commissaire !
Posted 16 September 2022 - 04:24 AM
Rendez-vous compte, un ancien
ministresecrétaire d'État auprès de la ministre des sports (Bachelot) !
Posted 16 September 2022 - 05:25 AM
Oui, erreur de ma part, merci d'avoir rectifié.
Posted 16 September 2022 - 05:46 AM
"Quand ça change, ça change, faut jamais se laisser démonter..."
Posted 16 September 2022 - 05:55 AM
Il n'y a pas de bon ou mauvais moment pour comparaître devant la 32e chambre correctionnelle mais Claude Atcher, interrogé jeudi pour la première fois, doit trouver le sien spécialement exécrable. Mis à pied à la suite d'un premier rapport confirmant un management brutal et des risques psychosociaux, il a été déchu de son poste de directeur général du Groupement d'intérêt public 2023 il y a treize jours.
Bientôt, il devrait être entendu par l'Inspection générale des Finances, qui mène une enquête sur de possibles dysfonctionnements du temps où il commandait le GIP. Entre les deux, le voilà qui doit répondre d'un recel d'abus de confiance supposément commis par Bernard Laporte. Le sujet : une prestation d'aide à la gouvernance de la FFR, commanditée à la société Score XV pour un montant de 21 000 € HT, dont le Parquet national financier doute de l'effectivité.
Depuis le premier jour, Claude Atcher a assisté à tous les débats, ou presque tous, assis à la droite de Bernard Laporte. Tout ce temps-là, on ne l'a jamais vu se départir de son masque sombre ni desserrer la mâchoire.
« Cette mission ? C'est parce que j'avais vécu la Coupe du monde 2007 en France et que j'en avais tiré une leçon sur le manque de fluidité dans les relations FFR-GIP, dit Atcher. J'ai rendu à la fin un mémoire "Ensemble, réussir 2023" que j'ai présenté moi-même aux salariés de la Fédération. »
La présidente, Rose-Marie Hunault, signale qu'à la lecture de ce document, « on ne voit pas le contenu sur l'aide à la gouvernance à proprement parler, sur les propositions d'un plan stratégique pour la FFR ». Atcher admet alors que « le libellé de la mission n'est pas assez précis » tout en assurant que la commande a été respectée.
Ce qui chiffonne la présidente, c'est que ce devis n'a pas la netteté d'un contrat. Ni sur les raisons ayant conduit à fixer ce prix et pas un autre (côté Laporte, comme côté Score XV), ni sur l'élaboration d'un avenant prévoyant deux choses pourtant déconnectées : d'abord, une prime de 30 000 €, qui sera versée à la société en récompense de la victoire de la candidature française pour l'organisation de la Coupe du monde, ensuite le versement de 20 249,81 € de frais (somme contestée par Atcher et son co-prévenu Benoît Rover, gérant de Score XV à l'époque) qui ne semblaient être prévus nulle part.
« Pour moi, le tarif de la prestation est même sous-évalué, avance Atcher. S'agissant des frais, il s'agit de l'augmentation de ma facture de téléphone. Il est vrai que ça ne figurait pas dans le bon de commande, mais c'est un usage. J'ai fait le tour du monde. Après, il y a des restaurants, des taxis... » Claude Atcher s'exprime sans éclats de voix, calmement. Il a la réponse ou dégage commodément vers Rover.
Arrive Benoît Rover. Dès sa première phrase, il étouffe un sanglot, se reprend : « C'est un sport qui m'a donné tout ce que j'ai. J'ai un père absent, donc ce sont mes éducateurs qui... » La fin de la phrase se dissout dans l'émotion. Contrairement aux quatre autres prévenus, il n'est pas une personnalité publique. À propos de la prestation au coeur des débats, il dit : « On n'a jamais détaillé le nombre de jour-homme à l'heure, on n'est pas capables de ça à Score XV. Mais pour moi, on n'était pas cher. Un contrat plus détaillé aurait-il été préférable ? Vous savez, pendant mes années à Score XV, le conseil juridique, c'était Google. C'était mon meilleur ami. »
Bernard Laporte vient à la barre. La présidente a l'air d'attendre davantage d'éléments concrets de la part du « contractant » FFR. Elle n'en obtiendra pas. « Quand vous voyez ce devis, vous trouvez que vous avez assez d'informations pour apprécier le prix, la question des frais ? » Réponse de Laporte : « Je trouvais que ce n'était pas cher. » Elle insiste : « Vous, en tant que responsable, vous ne demandez pas plus d'informations sur ce que vous payez ? » Il renvoie à son trésorier : « Il ne m'a jamais dit qu'on ne prenait pas en charge ces frais-là. »
Le tribunal en vient à examiner les accusations d'abus de biens sociaux dont font l'objet MM. Atcher et Rover. Et nous entrons dans la chronique d'une petite boîte à la dérive, qui écope, qui écope et qui, selon le PNF, souffrirait d'une phobie administrative. « L'intégralité de Score XV EST un abus de bien social », résume le procureur François-Xavier Dulin. « Dans ce cas-là, ça ne sert à rien d'entendre Claude Atcher », réplique Me Lasek, son conseil. « Ah mais si, au contraire », insiste le procureur.
« Je faisais des vols de douze heures vers l'Asie, j'avais le corps meurtri et j'ai demandé un accompagnant physique »
Claude Atcher
Dans ce dossier, il fallait avant tout clarifier un point important : si la gestion de droit, assumée par M. Rover, ne pose aucune difficulté, le PNF considère que la gestion de fait incombait à Atcher. « Quand on est deux dans une société, il y a bien sûr une porosité », convient Atcher. « Je n'étais pas un gérant de paille, affirme Rover. On prenait les décisions à deux. » Le procureur lira au tribunal un mail de Rover à Atcher qui lèvera les derniers doutes.
Venons-en à présent à l'énumération des abus de biens sociaux reprochés : la crèche de la fille d'Atcher ; les 6 000 euros versés à son fils Baptiste ; le paiement de loyers à la SCI appartenant à la femme de Claude Atcher et sa belle-soeur, alors que Score XV n'occupait plus ces lieux ; le paiement de coaching de gym pour Atcher (« je faisais des vols de douze heures vers l'Asie, j'avais le corps meurtri et j'ai demandé un accompagnant physique ») ; le paiement d'un loyer comme avantage en nature alors que, selon le ministère public, Atcher ne travaillait plus pour la société mais pour le GIP.
Sur ce dernier point, le prévenu est formel : quand il a pris ses fonctions au GIP, Score XV lui devait de l'argent et, plutôt que de lui émettre un chèque, il a été décidé de prolonger la prise en charge de son loyer. « Je ne savais pas que c'était interdit », dit Rover. On en arrive à l'accusation de travail dissimulé par dissimulation d'activités qui pèse (lourdement) sur MM. Rover et Atcher, Score XV ayant manqué, selon le PNF, à ses obligations de déclarations fiscales et sociales depuis 2015.
Pour toute réponse, Atcher invitera le tribunal à demander à Benoît Rover. « La comptabilité de Score XV, ce n'est pas simple, convient ce dernier. On a toujours été en retard mais je n'ai jamais coupé le contact avec les administrations. Je sais que je suis fautif de ce retard. » Le procureur intervient : « Ce n'est pas parce que vous appelez votre percepteur pour lui dire que vous allez lui envoyer votre déclaration que cela vaut déclaration. »
Posted 16 September 2022 - 06:40 AM
Scoop, Madame Atcher se prénommait sans doute aussi "Pénélope" !
"Venons-en à présent à l'énumération des abus de biens sociaux reprochés : la crèche de la fille d'Atcher ; les 6 000 euros versés à son fils Baptiste ; le paiement de loyers à la SCI appartenant à la femme de Claude Atcher et sa belle-soeur, alors que Score XV n'occupait plus ces lieux ; le paiement de coaching de gym pour Atcher (« je faisais des vols de douze heures vers l'Asie, j'avais le corps meurtri et j'ai demandé un accompagnant physique »)"
Posted 16 September 2022 - 06:58 AM
Houlà .....il y a même des anciens 1er ministre (Fillon et Juppé par exemple) et même ........cerise sur le gâteau deux anciens présidents de la république (Chirac et Sarkozy par exemple) !!!
Sans compter un nombre incalculable (sans faire un effort de recherche), de ministres ou secrétaires d'état
Un ministres ou secrétaires d'état qui n'a pas de dossier sur le bureau d'un juge n'est pas un bon ministres ou secrétaires d'état !
C'est comme un étudiant, qui ne se réveille pas au moins une fois par semaine et ayant oublié ce qu'il a fait la veille !
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