9798 réponses à ce sujet

[Toorop]

À la Santé.

J'adore
Bad Zé modo, merde !

[thurfin]

Nanard achter momou cette dream team ! On est pas prêt, je dirais même on en est pas digne

[frednirom]

Depuis le dernier match il parait que Mourad a avalé sa langue de pute.

[DOUDOU63]

Codorniou Laporte, ça fait mal !

Le petit Prince comme surnommé à l'époque avec LAPORTE alors là...Belle feinte de passe pour un centre  ...Nous avons d'autres priorités à l'ASM actuellement que cette union contre nature, mais franchement cette union me laisse sans voix  ...Et je ne parle même pas des divergences politiques entre les deux hommes...

[l'ours des tavernes]

les cons ça ose tout !

 

https://www.rugbyram...S_VpGnJ2veJ2kL0

[Alex chocolatines]

J'adore
Bad Zé modo, merde !

Il n'est pas déjà quasi modo ? 

[Buckaroo]

Il n'est pas déjà quasi modo ? 

T'as pas honte de voler les blagues d'Aymeric ? Franchement, voler à un enfant. Qui, suspendu, ne peut pas se plaindre en plus...

[InASMWeTrust]

Une chose est certaine : on attend tous avec délectation la campagne pour la présidence, qui devrait être tout en sobriété et en élégance. 

[Parigot_Paris]

On pourrait changer le titre du Topic ? Je vois bien "le MHR et les magouilles de Laporte !" 

[RUGBY93]

les cons ça ose tout !

 

https://www.rugbyram...S_VpGnJ2veJ2kL0

 

Incroyable ! Les pieds nickelés reconstitués ... Plus c'est gros, plus ça passe ... Altrad doit se faire chier dans sa vie d'entrepreneur, pour s'acoquiner avec ces baltringues ....

[Rugby ?]

 

Incroyable ! Les pieds nickelés reconstitués ... Plus c'est gros, plus ça passe ... Altrad doit se faire chier dans sa vie d'entrepreneur, pour s'acoquiner avec ces baltringues ....

C'est très bien ça. Tous ces suspects réunis dans un camp en redressement.

[el landeno]

Révoqué pour faute grave en octobre 2022 en raison de multiples actes de harcèlement moral, Claude Atcher, ancien patron de la Coupe du monde 2023, a écrit un livre visant à dénoncer une conspiration. Les ennemis sont partout mais le récit ne résiste pas vraiment aux faits.

Frédéric Bernèsmis à jour le 22 mars 2024 à 00h00

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Dans son livre Dans l'ombre de la Coupe (parution le 29 mars, aux éditions En Exergue), l'ancien directeur général du GIP 2023, Claude Atcher, mis à pied à titre conservatoire puis renvoyé (rupture anticipée de son CDD) pour faute grave en octobre 2022 en raison de pratiques managériales toxiques et violentes, parle d'un « meurtre professionnel avec préméditation », d'un « putsch », d'une conspiration ourdie par World Rugby, L'Équipe, la ministre des Sports, Florian Grill, ceux voulant prendre sa place, l'Inspection du travail, le comité d'éthique du Groupement d'intérêt public (GIP) et même Bernard Laporte.

 

 

lire aussiEnquête sur le climat de « terreur »

Mis en cause le 22 juin 2022 dans un article de trois pages dans L'Équipe - cinq mois plus tard, le parquet de Paris ouvrira une enquête préliminaire pour harcèlement moral -, Atcher (68 ans) le fut aussi dans trois rapports différents : celui du comité d'éthique du GIP, conduit par deux hauts magistrats, celui de l'Inspection du travail (60 salariés entendus sur 121) et celui du cabinet extérieur Addéo, mandaté par le CSE du GIP (plus de cent réponses au questionnaire envoyé). Le tout forme une somme d'environ 150 pages. Atcher n'y voit que des « alliances secrètes » entre des gens agissant en « terroristes », des « opportunistes frustrés, jaloux, manipulateurs, pervers, psychotiques, menteurs ». Sur ses réseaux sociaux, il avait annoncé qu'il s'appuierait dans ce livre « sur des preuves et des faits irréfutables pour faire éclater la vérité et tomber les masques ».

Deux cent quatre-vingt-huit pages plus tard, le scénario du grand complot s'est autodétruit.

Dans les toilettes du GIP

 

 

« Personne n'a voulu m'entendre. (...) J'ai été vilipendé sur la place publique sans même pouvoir m'expliquer. » C'est inexact. Le comité d'éthique a auditionné Atcher le 6 août 2022 et il est d'ailleurs inscrit qu'il a « exprimé, avant de se reprendre, des menaces qu'il n'a pas souhaité voir figurer au rapport ». L'Inspection du travail l'aurait sans nul doute interrogé le 24 juin, jour de leur première visite, si le directeur général n'avait pas « refusé de recevoir les agents de contrôle » (note de la directrice de la Drietts au préfet de Paris). Plusieurs témoins nous ont assuré « qu'il était caché dans les toilettes, laissant François Guéant, son directeur juridique, assurer le comité d'accueil ». Questionné sur ce point, M. Atcher n'a pas répondu (1).

(1) lundi 18 mars, nous avons transmis à Claude Atcher une liste de onze questions. Il n'a pas donné suite.

Les deux inspecteurs ont d'ailleurs mentionné dans leur rapport, ainsi que dans un courrier adressé le 5 juillet 2022 à MM. Rivoal (président du GIP) et Atcher, que le comportement adopté par Guéant pourrait constituer des délits d'obstacle à l'accomplissement des devoirs d'un agent de contrôle et d'outrage. Avant de conclure : « Il est interpellant de se présenter pour un contrôle dans le cadre d'une enquête pour violence au travail et de subir un accueil de la sorte. » Ajoutons que L'Équipe a multiplié les sollicitations afin qu'Atcher puisse répondre à nos questions sur son management ou sur d'éventuels manquements à la probité dont il est soupçonné et faisant l'objet d'une enquête préliminaire du Parquet national financier qui suit son cours. Il n'a jamais donné suite.

 

Jacques Rivoal, président de France 2023, et Florian Grill (assis), président de la Fédération française de rugby, lors de l'assemblée générale de la FFR, en juillet 2023 à Lille. (A. Réau/L'Équipe)

Le pré-rapport d'étonnement du sous-préfet

À écouter Claude Atcher depuis des mois, il disposerait d'un dossier contredisant tous les témoignages recueillis par L'Équipe, le comité d'éthique, l'Inspection du travail et le cabinet Addéo. Son nom : le pré-rapport d'étonnement d'Ottman Zaïr.

Début août 2022, le sous-préfet Zaïr (aujourd'hui secrétaire général de la préfecture de la Creuse), recruté par Atcher, « me propose d'établir tout de suite un rapport d'étonnement », écrit l'ancien patron de la Coupe du monde. Ce pré-rapport - qui ne donnera jamais lieu à un rapport - n'est en réalité qu'un simple mail, sans aucun verbatim. Autre problème : le sous-préfet a écrit un autre mail, le 9 octobre 2022, « afin de rétablir la vérité », précisant que c'est bien Atcher qui lui a « demandé de préparer un rapport d'étonnement quelques jours après mon arrivée ». Il évoque « une demande très soudaine » et avoue se « poser la question de mon instrumentalisation ». De ce prétendu rapport, Zaïr écrit « qu'il ne peut nullement être la confirmation que tout allait bien (...) Je ne souhaite pas, par respect pour mes collègues qui se sont par la suite confiés à moi sur leur mal-être en raison de son style de management, que mon message soit utilisé à d'autres fins. »

La fausse sortie de la ministre

D'après Atcher, le rapport de l'Inspection du travail est « une commande politique », entachée de graves collusions entre la ministre des Sports (depuis mai 2022), Amélie Oudéa-Castéra, et les deux agents de l'Inspection du travail (2). Page 185, il raconte une scène qui se serait passée le 29 août 2022, le jour où sa mise à pied à titre conservatoire a été décidée au cours d'une réunion du conseil d'administration du GIP qui s'est tenue au ministère des Sports.

(2) Les deux plaintes contre X déposées par M. Atcher pour violation du secret de l'enquête, abus de confiance et subornation de témoin ont été classées sans suite en novembre dernier par le parquet de Paris.

À ce moment-là, les membres du CA ont déjà en main le rapport du comité d'éthique. Quelqu'un (on ne sait pas qui dans le livre) aurait questionné la ministre en ces termes : « Que se passe-t-il si le rapport de l'Inspection du travail n'est pas aussi négatif (il sera restitué le 23 septembre) ? Ils vont voir ce qu'ils vont voir, elle va en apporter la preuve ! Nerveusement, la ministre quitte la réunion pour contacter les inspecteurs en charge de l'enquête sur le GIP. Elle revient en trombe et annonce à tous qu'ils lui ont fait part de conclusions "très sévères" - le questionnaire a été renvoyé par les salariés seulement trois jours auparavant... La ministre a-t-elle donné des ordres pour me tuer ? »

 

La ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra, qui avait demandé une enquête interne du comité d'éthique du GIP France 2023. (E.Garnier/L'Equipe)

Au moins quatre des cinq participants à cette réunion nous ont certifié que cette scène n'a jamais existé. « Ce passage est faux, nous a déclaré le ministère. La ministre n'est pas sortie de la salle pour contacter l'Inspection du travail, avec qui elle n'a jamais eu aucun échange. L'Inspection du travail est très attachée à son indépendance. »

À la lecture du rapport du comité d'éthique, confirmant le récit publié par L'Équipe, la FFR, l'État et le CNOSF ont décidé de la mise à pied à titre conservatoire d'Atcher, « comme une mesure de précaution pour protéger la santé et la sécurité des salariés », précise le ministère, qui ajoute : « Claude Atcher avait négocié avec Bernard Laporte - président de la Fédération jusqu'en janvier 2023 - une suspension de son contrat de travail par avenant "à la demande de M. Claude Atcher", afin que la sanction ne prenne pas un caractère disciplinaire. Un accord sur ces bases lui avait été envoyé pour signature. Il l'a retourné en rayant finalement, par l'intermédiaire de ses avocats et à la surprise générale, la mention "à la demande de M. Claude Atcher". Cette manoeuvre visait manifestement à conférer à la décision un caractère de sanction disciplinaire, interdisant de fait un licenciement éventuel par la suite (car il n'est pas possible de sanctionner deux fois un salarié pour la même faute). La situation ne laissait donc que l'option de la mise à pied à titre conservatoire, qui a été décidée avec l'accord de Bernard Laporte. »

Jamais lu dans « L'Équipe »

Dans son livre, Claude Atcher attribue à L'Équipe, entre guillemets, des phrases qui constituent selon lui la preuve que notre journal a oeuvré à torpiller la candidature française à l'organisation de la Coupe du monde. Il parle « des critiques acerbes et régulières du journal L'Équipe, qui nous annonce déjà perdants ». Pour soutenir son propos, il cite : « La candidature française n'est pas soutenue par le président de la République », « On ne peut pas faire confiance à Bernard Laporte, qui est englué dans les affaires », « La billetterie va être inaccessible pour le grand public », « La France ne dispose pas de garanties suffisamment fortes. »

Nous avons recherché de quels articles, à quelle date, ces citations étaient extraites. Nous n'avons rien retrouvé. Nous avons demandé à Atcher. Pas de réponse. C'est d'autant plus incompréhensible que Claude Atcher a cosigné avec Bernard Laporte une lettre adressée au directeur de la rédaction de L'Équipe, le 29 novembre 2017, soit 14 jours après le succès de la candidature, où il est écrit : « Cette victoire, c'est aussi la vôtre car sans votre soutien cela n'aurait pas été possible. »

Réagissant plus loin à un article lui ayant déplu dans le Parisien, Atcher affirme que « ces journalistes (les trois auteurs) sont des transfuges de L'Équipe. » Ce qui est triplement faux. Quant à la phrase « C'est du vol, c'est une honte ! », prétendument prononcée dans une conférence de presse par Atcher et Laporte en réaction à l'avis de la commission technique de World Rugby plaçant le dossier français derrière celui de l'Afrique du Sud, impossible d'en retrouver la trace. Page 181, Atcher indique qu'il a déposé une plainte pour diffamation, le 28 juillet, contre L'Équipe, oubliant de préciser que sa plainte a été jugée irrecevable (il a depuis fait appel).

Lâché par Laporte

Le 29 août 2022, la mise à pied à titre conservatoire est décidée à l'unanimité par le conseil d'administration du GIP (la FFR 67 %, l'État 32 %, le CNOSF 1 %). Dans son livre, Atcher écrit : « Que s'est-il passé pour que la position de Bernard (Laporte) se soit considérablement affaiblie vis-à-vis de celle de la ministre, quand dix jours auparavant il était prêt à convoquer un comité directeur de la Fédération pour voter une motion de confiance à mon égard ? Serait-ce l'approche du procès (en septembre, pour l'affaire Laporte-Altrad) ? Inquiet et stressé par son issue, Bernard aurait cédé à la pression, choisissant de ne pas s'opposer à la ministre, tout au moins de laisser faire ? Plus on tape sur moi, plus je suis exposé dans les médias, moins il est dans la lumière et plus il a de chances de passer au travers. La nature humaine peut parfois être cynique. C'est sans compter qu'en validant mon éviction, il signe en fait la première étape de sa propre "mise à mort". » Concernant les relations de Laporte avec Mohed Altrad (président du Montpellier HR), Atcher écrit : « Il a fait une connerie, je lui ai dit, il le sait. »

 

Bernard Laporte et Claude Atcher en novembre 2017, à Londres, quand la France a obtenu l'organisation de la Coupe du monde 2023. (M. Richard/L'Équipe)

La vie au GIP : le déni

Unanimement, les trois rapports (comité d'éthique, Inspection du travail, Addéo) confirment l'enquête de L'Équipe et décrivent « un climat d'omerta », « une forte emprise psychique, de type sectaire ». Dans son livre, Claude Atcher veut bien admettre des « attitudes théâtrales » en réunion. Mais d'après lui, le bien-être des salariés du siège se serait même dégradé suite à son départ. Il en veut pour preuve « quatre dossiers pour lesquels le GIP est assigné aux prud'hommes. » La direction post-Atcher objecte : « Il n'y a pas photo entre le climat social des deux périodes », et rappelle que les procédures prud'homales concernent notamment Atcher lui-même, Marie Houzot (son ancienne cheffe de cabinet, mise en cause pour son management) et le fils de cette dernière, ancien alternant au GIP.

Atcher omet de porter à la connaissance des lecteurs qu'il a été débouté par deux fois de ses demandes devant le bureau de conciliation des prud'hommes, qui a refusé la communication des témoignages exhaustifs contenus dans les différents rapports (ce qui aurait consisté à lever l'anonymisation), ainsi que le versement d'une prime d'environ 100 000 euros. Houzot a, elle aussi, été déboutée par les prud'hommes. Pour renforcer sa défense, elle avait tenu à faire valoir à la barre qu'elle « avait été victime de harcèlement moral, spécialement de la part du directeur général (Atcher) », qu'elles étaient (elle et la DRH Sophie Coste) « sous l'emprise de ce dernier », « victimes de ses méthodes ».

Atcher écrit par ailleurs que « le rapport du comité d'éthique fait en tout et pour tout six pages, ce qui me semble un peu léger pour construire une éviction (...) Six pages dont plus de quatre sur l'avenir du directeur général (lui-même). » C'est une autre ramification du grand complot : Florian Grill (président de la FFR depuis juin 2023), « l'instigateur », aurait craint qu'Atcher se présente à la présidence de la Fédération. Rien n'en atteste dans le livre et il suffit de relire le rapport pour vérifier que le sujet de son éventuel destin présidentiel tient en trois lignes, pas en quatre pages. Page 184, Atcher écrit que World Rugby « demande (le 20 août 2022) que - quelles que soient les conclusions du rapport de l'Inspection du travail - je ne sois pas réintégré. » Une affirmation démentie par le courrier du DG de World Rugby qu'Atcher produit en annexe de son livre.

Le « dieselgate » et le cabinet Montebourg

Claude Atcher avait annoncé que le GIP dégagerait des bénéfices « d'au minimum 200 millions d'euros (le Figaro, novembre 2017) ». Une fois retranchées les pertes du Groupement d'intérêt économique (voyages et hospitalités) et de Campus (le centre de formation des apprentis), ils seront de l'ordre de 30 ou 40 M€. Dans son livre, il fait état d'une augmentation des frais de livraison de 23 M€, postérieure à son éviction. « C'est même davantage, assume l'actuelle direction, car M. Atcher avait sans cesse repoussé des dépenses basiques qui mettaient en péril la livraison du tournoi. À la fin, nous sommes en deçà des frais de la Coupe du monde 2015. »

lire aussiCampus 2023, le projet gâché

Page 217, Atcher affirme : « J'avais budgétisé 4 millions pour que les équipes restent jusqu'au bout du Mondial. » Aucun document ne l'atteste. La FFR n'a jamais voulu prendre cette dépense en charge. Page 223, Atcher affirme que la responsable de l'agence de communication missionnée après son départ - qu'il accuse, sans éléments là encore, de désinformer les médias - et Julien Collette, successeur d'Atcher au GIP, se sont « côtoyés au cabinet d'Arnaud Montebourg ».

Vérification faite, ni l'un ni l'autre ne sont jamais passés par le cabinet de l'ancien ministre (Économie, Redressement productif et Numérique, 2012-2014). S'agissant de Jacques Rivoal, président du GIP et ancien patron de Volkswagen France, Atcher écrit : « N'oublions pas qu'en ce début d'année 2024, un procès se dessine pour toi (...), l'un des protagonistes centraux de l'affaire du "dieselgate" (fraude des constructeurs automobiles au contrôle antipollution). » Or, Rivoal n'a pas été mis en cause dans cette affaire et ne fait l'objet d'aucune poursuite judiciaire.

 

 

[Very Good Eshvili]

Les mecs se sont fait chier à lire le bouquin d’Atcher en intégralité, professionnalisme !

[Pottok]

Les mecs se sont fait chier à lire le bouquin dAtcher en intégralité, professionnalisme !

Et surtout beaucoup de courage.

[pims]

L'article sur le bouquin aura été plus lu que le bouquin