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Rougerie Aurélien


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#106 layathollah

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Posté 01 novembre 2024 - 05:40

J'espère qu'on ne voit pas trop petit avec cette organisation, que ce n'est pas seulement Rougerie, sa bonne volonté, son aura passé, ses notes papier et son portable. Il faut je pense un processus dédié, des relais dans des clubs locaux (allo m Retieres) et étrangers et une vision moyen et long termes pour que ça fonctionne.

Surtout cette itw donne l'impression qu'on part de 0 et que depuis le départ de McIlroy il ne s'est pas passé grand chose.

#107 ELSAZOAM

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Posté aujourd'hui, 08:48

Souvenirs souvenirs...   ^_^

 

"J'ai pleuré un moment", "j'avais peur qu'il se passe un truc" : Rougerie et Romeu revivent leurs premières avec l'ASM

 

Qui de mieux que le duo Romeu-Rougerie pour retracer plusieurs décennies d’ASM à l’heure de fêter les 100 ans du club dans l’élite du rugby français ? Les deux légendes « jaune et bleu » ont plongé dans la boîte à souvenirs et à anecdotes.

 

Par Vincent Balmisse (LM)

Publié le 17 septembre 2025 à 09h00

 

Le rendez-vous était fixé en fin de matinée, ce lundi, dans une brasserie bien connue des supporters montferrandais. Si le plus jeune des deux a fait un poil poireauter son aîné - rendez-vous professionnel oblige -, une paire de bises plus tard, l’entretien pouvait commencer avec pour fil rouge, leurs premières fois avec l’ASM. Un exercice au cours duquel Aurélien Rougerie et Jean-Pierre Romeu ont pu retracer plus de 50 ans d’histoire.

 

Leur premier match

 

Jean-Pierre Romeu : « C’était à Gerzat. J’arrivais, j’avais 20 ans, on jouait contre le Stade Clermontois. Je ne connaissais pas du tout, mais je voyais que les gens de l’ASM étaient remontés comme des pendules. On était en train de les corriger, mais il y avait des anciens, dont son père (il montre Rougerie), qui disaient : “il faut leur en mettre encore !” J’ai alors compris la rivalité entre les deux clubs. »

 

Aurélien Rougerie : « Moi, je crois que c’était en quart de finale de Coupe de la Ligue, à Aurillac, contre Agen. Je me rappelle que je marque un essai et qu’il y en a un qui me saute dans l’épaule et qui me la flambe. Donc, je n’en garde pas un grand souvenir... » 

 

Leurs premiers points

 

AR : « C’était donc lors de mon premier match. Je marque sur un ballon poussé au pied où je fais deux dribblings et je plonge dans l’en-but. » 

 

JPR : « Je ne me souviens pas de mon premier essai. En revanche, je me rappelle que j’avais tapé un drop contre pour marquer mes premiers points. Je crois que j’étais à 35-40 mètres. Quand je suis arrivé, l’ASM venait juste de perdre en finale contre La Voulte et on reprochait au club qu’il n’avait pas de bon buteur. Donc, il m’avait recruté pour ça. Et c’est vrai que ça m’avait fait du bien de commencer comme ça. »

 

Leur premier trophée

 

AR : « Il a fallu attendre l’arrivée de Vern Cotter pour que je soulève mon premier trophée avec l’ASM. C’était en 2007 lors du Challenge Européen face à Bourgoin. On avait finale de championnat en 2001 avec Tim Lane. Mais derrière, ça avait été plus compliqué. On a même failli descendre. L’arrivée de Cotter a changé l’état d’esprit et la façon de travailler. Et donc dès sa première année, on arrive à débloquer le compteur (malgré une nouvelle défaite en finale de championnat, ndlr). »

 

JPR : « Moi, c’était en 1976 avec le Challenge Yves-du-Manoir. C’était un match un peu spécial parce qu’on avait perdu le pauvre Phliponeau deux mois avant. On est tombé contre Graulhet, à Collombes, dans ce stade très grand où on était un peu perdu. On a joué ce match pour Phliponeau. Dubertrand portait son maillot. On leur a mis une volée parce que personne ne pouvait nous arrêter en raison de ce qui s’était passé. C’est un trophée qu’on n’a pas tellement fêté. Tout le monde était triste de ce qu’il s’était passé. »

 

Leur première finale de championnat

 

A.R. : « C’était en 2001, contre Toulouse au Stade de France. C’est l’année où je dois partir en tournée avec l’équipe de France en Afrique du Sud. Et à la 76e minute, je prends un coup de genou par (Sylvain) Dispagne, numéro 8 remplaçant. Au final, double fracture des apophyses et pas de tournée... Donc, j’en garde un souvenir douloureux à plusieurs titres. »  

 

JPR : « Nous, on avait perdu la finale de 1978 contre Béziers qui était un peu, à l’époque, le Toulouse d’aujourd’hui. Ils étaient intouchables. On avait fait bonne figure durant la première mi-temps, mais après on avait été largués (31-9). Il n’y avait rien à dire. »

 

Leur première rencontre

 

JPR : « Il était petit ! Il ne peut pas s’en rappeler. Il venait au stade tout petit avec ses parents. Aurélien, la première fois que je l’ai vu, il devait à peine savoir marcher ! Mais mon premier souvenir de lui avec le rugby, c’est quand il était chez les jeunes. Il avait joué avec les Espoirs contre le Stade Toulousain, à Maurs (Cantal). Il avait fait gagner l’équipe alors qu’il était tout jeune ! »

 

AR : « Ah oui, je me souviens. J’avais fait la fin de saison surclassé avec les Espoirs. On avait battu Toulouse en demi-finale. »

JPR : « J’étais là parce que mon fils Julien jouait aussi. J’avais entendu parler d’Aurélien et de ses performances. Mais c’est la première fois que je le voyais jouer. »

 

Leur première pensée à la fin de la finale de Top 14 de 2010

 

JPR : « Franchement, j’ai pensé à tous les anciens que j’avais côtoyés au club, qui étaient décédés et qui se disaient que jamais l’ASM n’y arriverait. Là, on y était ! Il y a tellement de personnes qui ont échoué... Ma première pensée a été celle-là. Puis, après, j’ai été pris par l’émotion. J’ai pleuré pendant un moment. C’est un truc dont on se rappellera toute notre vie. 

Mais avant cela, j’avais quitté ma place en tribunes, au Stade de France. J’en pouvais plus ! J’attendais, j’attendais... C’est finalement un stadier qui m’a annoncé qu’on avait gagné. »

 

AR : « Alors, moi je ne pouvais par partir... (rires) Je me souviens très bien de ma volonté de rester concentré jusqu’au bout. J’avais la hantise qu’il se passe quelque chose, même à deux minutes de la fin. On était à l’abri d’un essai transformé, on avait le ballon, mais j’avais trop peur qu’il se passe un truc.
Après, la première pensée que j’ai eue au coup de sifflet, était pour tous les copains. On était pris par l’émotion. Il y a ensuite eu la famille, puis tous nos supporters. D’ailleurs, j’avais un peu bouleversé le protocole très léché de la Ligue. Après avoir récupéré le Bouclier en tribunes, j’aurais dû redescendre sur la scène installée sur la pelouse pour faire les photos officielles. En descendant, j’ai fait toucher le Bouclier aux anciens comme Bernard Chevallier. Et une fois en bas, plutôt que de rejoindre les gars, j’ai d’abord préféré amener le Bouclier aux supporters derrière les poteaux. Ça a été mon premier réflexe. Bon, je me suis un peu fait engueuler, mais ce n’était pas grave, on avait gagné. »


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