une partie des seconds couteaux reviennent en edf, déjà que c'était pas bien interessant, là ça va être plombant

Tournée d'été en Nouvelle Zélande 2025
#466
Posté hier, 16:55
#467
Posté hier, 17:55
Escorte par le RAID, règles de vie : un an après les affaires, comment les Bleus vivent-ils la tournée en Nouvelle-Zélande ?Un an jour pour jour après les affaires Jaminet et Auradou-Jegou en Argentine, l'équipe de France se retrouve en tournée en Nouvelle-Zélande avec un cadre de vie resserré, éprouvé par la saison écoulée, et cette fois escorté par le RAID, l'unité d'élite de la police française.
Il était un peu plus de 22 heures, samedi soir. Les deux cars convoyant les Français avaient fait un stop éclair à leur hôtel après le match perdu contre la Nouvelle-Zélande (31-27). Ils rechargeaient déjà, direction un restaurant du centre-ville réservé pour la soirée. Un grand mot à l'échelle de Dunedin, où tout est à peu près central. Il n'y a pas eu cette fois de dislocation du groupe post-match, comme ce fut longtemps la tradition.
La remise des caps a eu lieu dans le vestiaire, coincée entre la conférence de presse officielle de Fabien Galthié et Gaël Fickou, et la zone mixte. Les débordements de Mendoza, l'an dernier en Argentine - l'affaire Jaminet puis Auradou-Jegou - ont conduit à une révision complète des règles de vie du quinze de France. Déjà largement évoquées dans L'Équipe, elles sont appliquées depuis le mois de novembre dernier, mais un rafraîchissement naturel du disque dur s'impose pour les distraits.
Le traumatisme de l'été 2024 en ArgentineLe 6 juillet 2024, dans la foulée du premier test contre les Pumas, les Bleus avaient eu l'autorisation de sortir fêter leur succès (13-28) en ville. Bière dans les vestiaires et pot à l'hôtel en l'honneur des néo capés, puis resto en ville, bar et boîte. La soirée avait ensuite dérapé dans des proportions révélées façon supplice chinois, au compte-gouttes, toute la journée du lendemain.
D'abord, des propos à caractère raciste de Melvyn Jaminet avaient fuité sur ses réseaux sociaux, entraînant le renvoi immédiat de l'arrière de Toulon en France. Puis la police argentine était venue arrêter Hugo Auradou et Oscar Jegou à leur hôtel, de retour à Buenos Aires. Accusés de viol par une femme, ils avaient terminé le séjour à la prison de Mendoza, après avoir retraversé le pays en pick-up. Ils ont depuis bénéficié d'un non-lieu. Celui-ci a été confirmé en appel, mais la plaignante a déposé un nouveau recours en cassation au mois de mars dernier. L'affaire n'est donc pas totalement classée, mais est devenue le symbole des dérives d'un sport aux comportements jusqu'au-boutistes et déconnecté des usages normaux du haut niveau.
Après plusieurs semaines d'enquêtes internes et de travail, les huiles de la Fédération ont accouché d'un plan de performance renforcé. Un gros tour de vis mis sur le cadre de vie de l'équipe de France, en tournée notamment. Drastique pour le milieu du rugby, le reste du monde du sport ouvrait de grands yeux devant ce qui apparaissait comme du bon sens à un niveau professionnel. Parmi les mesures phares : prohibition de l'alcool dans les zones de compétition, avec des dérogations mesurées pour des occasions cadrées, et interdiction de rentrer accompagné à l'hôtel.
Trois membres du RAID escortent en permanence la délégation françaiseUn an, jour pour jour, après ces événements, à un autre bout de la planète, les Tricolores observent ces règles sous le haut patronage de Raphaël Ibañez, manager revenu aux affaires après que ses fonctions ont été brièvement réorientées à l'international. Deux jours après leur arrivée à Auckland (le 26 juin), la délégation française s'était rendue sur l'île de Waiheke, réputée pour ses vignobles, pour un dîner gastronomique. Les joueurs avaient eu droit à un peu de vin à table avant de rentrer à l'hôtel pour 22 heures. La violence du décalage horaire (10 heures) et la peur du noir ont sans doute aidé à refréner les envies de soirée, quand, l'an passé, en Argentine, un dégagement avait déjà eu lieu avant le premier test.
L'autre évolution de l'environnement français réside dans l'escorte permanente de la délégation par trois membres du RAID (unité d'élite de la police française), ce qui prend encore plus de sens à l'étranger. Le groupe a pu le constater dès samedi soir à la sortie du stade, et même plus tard, quand la viande saoule locale s'est montrée parfois hostile, voire agressive, vis-à-vis des Français.
Si leur effet dissuasif ne se mesure pas à l'oeil nu, l'information de leur présence peut suffire. Leur mission est claire : ils ne sont pas là en babysitting, mais pour protéger l'ensemble de l'équipe. Une convention a été signée avec la FFR pour pérenniser la collaboration. Aucun des agents n'est armé ; en revanche, ils ont des facilités diplomatiques et un lien direct avec les autorités locales.
Règle d'or définit par le staff pour les sorties : "si vous vous faites accoster par des cougars, vous appelez le staff. on s'en occupe..."
#468
Posté hier, 18:46
Ils leur ont mis le RAID au cul pour les empêcher de faire des conneries, il rigole pas Grill
Si t as une nana qui approche trop d un joueur, elle se retrouve avec un flingue sous le nez
#469
Posté hier, 19:46
#470
Posté hier, 19:50
Justin Marshall va-t-il s'en remettre ? La semaine dernière, l'ancien demi de mêlée des All Blacks des années 1990 et 2000, reconverti consultant, disait pis que pendre de l'équipe de France alignée à Dunedin, qu'il trouvait sous-dimensionnée pour défier son hôte. S'il montait déjà dans les aigus devant un quinze de départ français pesé à 14,5 sélections de moyenne, quelle note va-t-il atteindre en découvrant celui que mitonne le chef Fabien Galthié pour la revanche de Wellington, samedi, mesuré à 4,3 sélections de moyenne par tête de pipe ?
Mardi matin, par une matinée ensoleillée comme on n'en fait pas d'habitude en cette saison, la première mise en place de la semaine a rebattu presque toutes les cartes : des titulaires de Dunedin (défaite 31-27), seuls subsistaient Théo Attissogbe et Émilien Gailleton, qui avaient glissé aux ailes, la charnière Nolann Le Garrec - Joris Segonds, et le talonneur Gaëtan Barlot. Depuis sa prise de fonction, jamais le sélectionneur, chantre de la stabilité, n'avait osé un coup de poker pareil au beau milieu d'une même compétition.
Enfin si : à la Coupe d'automne (2020, 2 titulaires enchaînent l'Écosse et l'Italie) et à la Coupe du monde (2023, 3 titulaires maintenus entre la Nouvelle-Zélande et l'Uruguay), mais les contextes n'ont pas grand-chose à voir avec cette tournée. Même si l'on se doute que le staff devait se sentir un peu obligé d'utiliser les finalistes du Top 14 âprement négociés (les Toulousains Pierre-Louis Barassi et Joshua Brennan, les Bordelais Nicolas Depoortere, Pierre Bochaton et Bastien Vergnes-Taillefer), même si la dette physique de Dunedin peut expliquer certaines absences (Alexandre Fischer, Mickaël Guillard, Gaël Fickou...), il est tentant d'interpréter ce chambardement comme un choix guidé par la double ambition de rivaliser aussi bien à Wellington, ce samedi 12 juillet, qu'à Hamilton sept jours après. Dans ce quinze à 68 sélections qui se dessine, trois sujets de curiosité nous titillent.

C'était déjà un pari d'emmener pour cette tournée un joueur qui n'a disputé que 51 minutes depuis le 8 février. C'en est un autre de titulariser Georges-Henri Colombe pour le deuxième test alors qu'il n'est pas tout à fait à son poids de forme. Le potentiel du pilier droit formé au Racing 92 ne se discute pas. Ce qui se discute, c'est sa condition physique et sa motivation du moment, après une saison tout sauf épanouissante à La Rochelle, où son investissement a été pointé du doigt.
Expert de l'amour vache, Ronan O'Gara a fini par lâcher un commentaire grinçant, teinté de dépit peut-être (Colombe ayant choisi de signer à Toulouse) : « En ce moment, trente minutes, c'est un peu le maximum pour lui. Pour moi, il y a Uini (Atonio), Aleksandre (Kuntelia), Joel (Sclavi) et lui. J'adore "GH", et je suis très déçu. »
Quatrième dans la rotation des droitiers rochelais, Colombe (27 ans, 9 sél.) n'a été titularisé que deux fois avec son club cette saison. En novembre, il avait su envoyer un bon message au staff des Bleus face aux All Blacks (30-29). Obligé d'entrer dès la 10e minute à la place de Tevita Tatafu, alors que son système immunitaire était affaibli par une gastro, Colombe avait assuré. Mais il avait ensuite déçu en Angleterre pendant le Tournoi. À Wellington, Galthié et son staff ont besoin de savoir s'il a envie de se faire mal pour la cause.

À votre gauche, le Toulonnais Matthias Halagahu : 23 ans, 1,94 m, 113 kg, 94 % de réussite au plaquage cette saison. À votre droite, Joshua Brennan : 23 ans, 1,99 m, 110 kg et 93 % de réussite au plaquage sur la même période. À eux deux, ils cumulent zéro sélection et devraient pourtant être associés en deuxième-ligne samedi pour une première cap face à une équipe des All Blacks historiquement redoutable à ce poste, mais privée de Scott Barrett pour l'occasion.
Si elle devra être attentive à la discipline, l'association Halagahu-Brennan dénote incarne agressivité et sens du combat, par opposition au tempérament plus aérien d'un Hugo Auradou, par exemple. Un indicateur du niveau d'engagement que le staff tricolore entend mettre sur la durée de cette deuxième partie.
Une orientation stratégique au coeur de son pack, comme un défi de boxeur lancé à son adversaire, mais qui oblige l'équipe de France à se réorganiser au niveau de la touche. C'est le Toulonnais Esteban Abadie, titularisé au poste de numéro huit, qui aura la charge des annonces et sans doute de la moisson de la plupart des munitions.

Évidemment qu'on pourra toujours trouver curieux, voire culotté, de se priver des 95 sélections de Fickou pour un second test contre les All Blacks. Et que dire de cette nouvelle jurisprudence : se passer de son capitaine de tournée, Fickou toujours, dès le deuxième acte d'une pièce qui doit se jouer en trois ?
Et puis après tout, pourquoi pas ? Témoins privilégiés du presque exploit de Dunedin, l'idée de ce grand brassage de la ligne d'attaque a quelques arguments de séduction massifs. À commencer par son profil, certes complètement dépoilé de premiums (30 sélections à eux cinq), mais très équipé en super talents.
Attissogbe, replacé de l'arrière à l'aile, et Gailleton, du centre à l'autre couloir, sont les deux survivants du premier match, crédités tous les deux d'une très belle prestation. Ils seront rejoints samedi, à Wellington, par la paire de centres Depoortere-Barassi, adversaires en finale du Top 14 il y a dix jours, respectivement champion d'Europe et champion de France. D'un genre costaud-explosif, ce duo peut faire mal en défense comme en attaque.
Enfin, le Parisien Léo Barré aura l'occasion de se relancer, tout en ressuscitant dans ce coin-là du monde une certaine idée de l'arrière à la française : grand, élancé, avec des jambes de feu. Même si l'on doute que ce soient les consignes qui lui seront transmises.
#471
Posté hier, 20:05
Fabian Holland est arrivé en zone mixte tout souriant. Les All Blacks venaient de l'emporter sur les Bleus (31-27) et, malgré l'âpreté du combat livré, ce colosse de 2,04m pour 124 kilos avait un air juvénile et la tête encore dans les nuages après sa première sélection sous le maillot noir, l'aboutissement d'un rêve d'enfant. Il a pris le temps de saluer les reporters présents en zone mixte en serrant la paluche et prenant soin d'échanger un regard avec chacun.
À seulement 22 ans, il venait de livrer 80 minutes à haute intensité face au XV de France. À ses côtés, à l'attelage, son capitaine Scott Barrett (31 ans, 81 sélections) avait dû jeter l'éponge à la 60e, amoindri par une douleur au tendon d'Achille et remplacé par Samipeni Finau.
Fabian Holland a tenu la maison noire jusqu'au coup de sifflet final alors que les Bleus poussaient fort. « Comme il a beaucoup joué cette saison avec les Highlanders, on pensait sortir Fabian autour de la 50e » a avoué Scott Robertson, le coach des All Blacks. Mais, au vu des circonstances, Fabian a dû continuer. Je pense même qu'il peut tenir 100 minutes sur le terrain. C'est un grand bonhomme, doté d'un gros moteur et sans répit. »
Le père de Fabian, ingénieur chimiste aux Pays-Bas, était arrivé la veille au soir pour assister à la consécration de son fils qui, à l'âge de 16 ans, avait quitté le petit village d'Akersloot, dans les environs d'Amsterdam, pour rejoindre une famille d'accueil en Nouvelle-Zélande et perfectionner son rugby.
Samedi soir, sous le toit en verre du Forsyth Barr Stadium de Dunedin, son fils a touché son Graal de la plus belle des manières. Autoritaire dès son premier ballon en touche, il a livré un match plein, accumulant 17 plaquages, portant par 13 fois le ballon pour mettre les Blacks dans l'avancée. Il fut crédité de la note de 8 dans le New Zealand Herald dont certains experts se demandent s'ils n'ont pas assisté à l'avènement du nouveau Brodie Retallick, champion du monde 2015 (109 sélections entre 2012 et 2023), qui avait été désigné joueur de l'année par World Rugby à seulement 23 ans.
« C'est juste dingue d'avoir pu vivre ces moments-là avec mes parents et mon petit frère dans les gradins »
Fabian Holland
Cette saison, le deuxième-ligne des Highlanders a été tonitruant en Super Rugby : avec 7 ballons volés en touche, Fabian Holland fait partie du top 5 des meilleurs contreurs (source Opta). Il est aussi dans le top 5 des plus gros plaqueurs (204). Avec une grande maturité, voilà qu'il a brillamment passé le « cut » du niveau international : « Ce (samedi) soir, on a affronté une équipe française de qualité, très dangereuse en contre-attaque, très technique, a-t-il commenté à l'issue de la victoire. Au niveau des tests, ce sont les petits détails qui comptent, ceux qu'on oublie souvent. On l'a vu dans nos 20 premières minutes. Cette équipe de France était très solide, avec beaucoup de jeunes joueurs. Il ne faut jamais sous-estimer le flair français. »
« On a essayé de rester concentrés sur les tâches à effectuer, de suivre les leaders et de jouer étape par étape pour ne pas gamberger quand on a eu des essais refusés, a-t-il poursuivi. On savait que ce ne serait pas un match facile. La seule chose qu'on pouvait contrôler, c'était notre exécution. »
Acclamé par les siens, le bizuth était tout à sa joie : « Ce maillot-là, je ne l'offrirai pas. Il est trop spécial. On va sûrement l'accrocher dans la maison familiale. C'est juste dingue d'avoir pu vivre ces moments-là avec mes parents et mon petit frère (élève en médecine, il est aussi au centre de formation des Highlanders) dans les gradins. Ma soeur est actuellement au Brésil avec l'équipe nationale néerlandaise de rugby, elle m'a appelé pour m'encourager juste avant le match qu'elle a suivi à la télé. Ça m'a donné encore plus d'énergie. C'est difficile de dire à quel point mon cercle familial est important pour moi. Ils ont toujours été là au soutien, dans les bons comme les mauvais moments. »
Il raconte que tous ses amis d'enfance du Castricumse Rugby Club s'étaient réunis au club-house pour le voir jouer : « C'était le petit matin aux Pays-Bas et ils ont organisé un brunch façon néerlandaise avec quelques bières. Je n'ai pas encore pris le temps de lire les messages sur mon téléphone mais dès que j'aurai un instant je vais appeler mon meilleur pote. »
Bon esprit, il a laissé à son club formateur un maillot d'une sélection U20 chez les Baby Blacks. « J'ai essayé de leur rendre ce qu'ils m'ont apporté. Ils m'ont formé en tant que personne et en tant que joueur. Je leur dois beaucoup. Quand je rentre, j'essaie d'aider les enfants, de participer aux entraînements. J'ai donné un maillot à encadrer à l'époque, ce n'est pas suffisant pour ce qu'ils ont fait pour moi, mais j'espère qu'ils savent ce que ce club représente pour moi. »
Aussi brutal sur le terrain que jovial à la ville, Fabian Holland fait du bien aux All Blacks autant qu'au rugby.
#472
Posté aujourd'hui, 09:31
C'est l'anniversaire de Laurent Sempéré ! Alors je lui ai écrit "Joyeux anniversaire" !
NON Buckaroo, il ne m'a pas répondu "je ne vous connais pas et j'ai pas que ça à foutre !"
7 utilisateur(s) li(sen)t ce sujet
1 members, 6 guests, 0 anonymous users
-
Bad Zé