23910 réponses à ce sujet

[Very Good Eshvili]

Vont pas avoir le temps d'acheter de la fourme comme ils sont partis

[Kestandi]

Powless - Jorgenson - Woods - Lutsenko - De la Cruz...
Ça pourrait aller au bout vu qu’ils sont tous à plus de 25’ au général.

[Very Good Eshvili]

C’est plié pour Romain et Gérard

[el landeno]

Anquetil-Poulidor, duel au sommet au puy de Dôme sur le Tour de France 1964 La montée du puy de Dôme en 1964 a donné lieu à l'une des images les plus emblématiques du Tour, le duel entre Jacques Anquetil et Raymond Poulidor, coude à coude dans l'ascension. De la montée à travers champs, glacière à la main, à l'ambiance bouillante acquise à « Poupou », ceux qui étaient dans la foule ce jour-là se souviennent.

C'est une de ces journées qui font la grande histoire du Tour. Une journée où ceux qui avaient trouvé une place dans la montée clament : « J'y étais ! » Le dimanche 12 juillet 1964, un demi-million de personnes se donnaient rendez-vous entre Clermont et le sommet du puy de Dôme pour voir la fin de la 20e étape, partie de Brive. « Une foule incommensurable, d'une densité jamais atteinte, attendait le verdict, vociférant les encouragements à Raymond Poulidor et à Raphaël Géminiani, l'enfant du pays, qui est aussi le directeur sportif de Jacques Anquetil, écrit L'Équipe le lendemain. Le Tour a vécu hier un de ces dimanches qui chantent et qui enchantent. »

 

 

 

Début de l'ascension devant une foule nombreuse venue assister au duel annoncé entre Jacques Anquetil et Raymond Poulidor, séparés de 56 secondes au général à deux jours de l'arrivée finale à Paris. (Krieger./ L'Équipe)

Une journée débutée dans la tristesse, pourtant, au lendemain de la mort de huit personnes à Port-de-Couze (Dordogne), où un camion-citerne a foncé dans le public en arrivant trop vite. Mais, sur le volcan, une lente procession a commencé, partie de très loin parfois. « On venait de gagner une voiture à une quinzaine commerciale. Mon père a dû passer le permis, et le Puy a été notre première grande sortie. On a fait 250 kilomètres depuis Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire), toute la famille, partis de très bonne heure avec la glacière », revit Guy Perron, 10 ans à l'époque.

Pour René Fournet, dix ans de plus, le voyage est encore plus long. Sitôt terminée sa garde de pompier à Paris, il récupère son frère, pompier comme lui, et fait chauffer le moteur de la Dauphine. « On avait fait un temps record, trois ou trois heures et demie, et il n'y avait pas d'autoroute à l'époque », s'esclaffe-t-il.

lire aussiDécryptage : le puy de Dôme, un géant se dresse sur la route du Tour de France

 

 

Pour Guy, René, et tous les autres, le rituel est alors le même. Se garer en bas du Puy, au niveau de La Baraque. Monter par le chemin des Muletiers, encore plus raide que la route, interdite. « Une journée un peu euphorique, les gens montaient à pied avec des glacières », rembobine Émile Labbaye, 26 ans alors. En plus du casse-croûte, Fernand Chassaing était monté « avec un couffin où était mon fils de 8 mois. En montant, les gens me disaient "ça va être le plus jeune du Tour !", ou "celui-là, il fera cycliste". Et mon fils a 60 ans désormais et fait toujours du vélo en compétition. »

« Anquetil et « Poupou », c'était comme droite et gauche en politique, c'est l'un ou l'autre »

Patrick Perron, venu en famille de Montceau-les-Mines

 

 

 

Dès le matin, la route se transforme en table de pique-nique géante. « On se demandait : "Mais ils font quoi les gens ? Ils n'ont pas mangé ou quoi ?", rigole André Rougerie. Nous, on avait mangé en Corrèze avant de partir, maman avait fait cuire le poulet. C'était notre première fois sur le Tour, mon oncle et ma tante étaient venus nous chercher à la ferme alors que c'était en pleine période de fenaisons et mon père râlait : "On a besoin de toi !'' Mais j'avais eu le feu vert, vous pensez donc bien que j'étais heureux... »

Débarqué de la campagne, André Rougerie atterrit sur « une autre planète ». Car au fur et à mesure que les heures tournent, que le vin rouge descend et que la course avance, l'ambiance se réchauffe. Au départ de Brive, ils sont encore deux à pouvoir gagner le Tour. Jacques Anquetil (30 ans, équipe Saint-Raphaël), déjà quatre fois vainqueur. Et Raymond Poulidor (28 ans, équipe Mercier), 3e en 1962. Les deux hommes sont séparés de 56 secondes, en faveur de « Maître Jacques », qui appréhende particulièrement cette ascension finale, très raide. Et deux camps s'opposent. « Anquetil ou "Poupou", c'était comme droite et gauche en politique, c'est l'un ou l'autre, sourit Patrick Perron, le frère de Guy, 12 ans en 1964. Le premier avait une prestance sur le vélo, alors que Poulidor avait le côté campagnard. Jeune, j'étais plutôt Poupou. »

 

Le duel entre Jacques Anquetil et Raymond Poulidor dans le puy de Dôme. (L'Équipe)

Ce jour-là, c'est le volcan entier qui vote pour le natif de Saint-Léonard-de-Noblat, en Haute-Vienne voisine. « Bien sûr que c'était tout pour Poupou, il ne fallait pas soutenir quelqu'un d'autre, sinon on se faisait gronder », rappelle Maurice Saigne, 21 ans alors. Tout au long de la route, « c'était Poupou ! Poupou !, imite André Rougerie. Je n'ai jamais vu une acclamation pareille. »

Leur protégé a commis des erreurs et joué de malchance cet été-là. Vingt secondes envolées sur une chute sur la 1re étape. Une minute de bonification lâchée à son adversaire à Monaco car il ne savait pas qu'il fallait faire un tour de plus du vélodrome de Louis-II. Deux erreurs de son mécano. Mais ce dimanche, il est décidé à maîtriser la course. Sachant que des bonifications attendent les deux premiers à l'arrivée, il fait rouler son équipe, donne lui-même de sa personne pendant les 200 kilomètres menant à Clermont. Grâce aux transistors que des spectateurs avaient emportés, le message passe. Poupou peut gagner le Tour au puy de Dôme.

« On était empilés les uns sur les autres, serrés comme des sardines »

Maurice Saigne, 21 ans à l'époque

 

 

 

Fini les pique-niques sur le talus, il faut désormais jouer des coudes. « On était empilés les uns sur les autres, serrés comme des sardines », souffle encore Maurice Saigne. René Fournet, le pompier parti de Paris, débarque « pile poil quand les premiers coureurs arrivent », et tente de se frayer un chemin. « Pour regarder, tout le monde voulait s'avancer un peu plus, c'était la foire d'empoigne. Les gens passaient devant nous, donc on repassait devant... »

Il parvient à distinguer deux Espagnols, Julio Jimenez, qui a attaqué à 4,5 kilomètres du sommet, et Federico Bahamontes, parti en contre. Les deux favoris, eux, sont incapables de suivre, et c'est côte à côte qu'ils effectuent l'ascension finale : le directeur sportif Raphaël Géminiani avait donné cette consigne à Anquetil (plutôt que de rester derrière), afin d'instaurer la guerre psychologique avec son dauphin. Fernand Chassaing, sans images télé pour se faire une idée auparavant, trouve les coureurs globalement « petits et bronzés », mais il se souvient surtout de ce « coude à coude ». « Ils étaient quasiment collés, on voyait qu'ils n'allaient pas vite, c'était impressionnant », ajoute René Fournet. « Pour un peu, j'ai cru qu'ils allaient tomber tous les deux, insiste Maurice Saigne. J'ai su par la suite qu'ils étaient si fatigués qu'ils se sont retenus l'un contre l'autre pour ne pas tomber. »

La folie quand Poulidor décroche Anquetil

À 1,2 kilomètre du sommet, Émile Labbaye sent le tournant venir. « Je voyais bien que Poupou était frais quand Anquetil paraissait un peu usé. » Frais, c'est un peu fort, mais le chouchou parvient à se mettre en danseuse 300 mètres plus loin pour placer une attaque, pile sous les yeux de Maurice Saigne. « Une chance inouïe, dit-il. On les voyait arriver d'assez loin, dans cette montagne quasiment sans virage. On savait que Raymond devait essayer. Et là, il décroche Anquetil. Le public était en folie. » « On était tous électrisés », narre Daniel Pautrat, aux premières loges aux commentaires sur la moto France Inter.

 

Jacques Anquetil, exténué, a préservé son maillot jaune pour 14 secondes au sommet du puy de Dôme. Il sait qu'avec le contre-la-montre du dernier jour entre Versailles et le Parc des Princes (27,5 km), il a de grandes chances de remporter un cinquième Tour de France... (L'Équipe)

Couché sur son vélo, le Limousin appuie sur les pédales aussi fort qu'il peut sur un trop gros braquet (la route était fermée le jour où il était venu pour effectuer la reconnaissance). Il ne reprend pas les Espagnols, qui empochent les bonifications, mais, troisième, grignote 42 secondes à Anquetil (5e). Il lui en manque 14 pour revêtir le maillot jaune. Et, doucement, le volcan qui rêvait d'éruption se rendort. « On l'a appris à la radio, on était déçus, Anquetil s'était quand même accroché », rouspète Émile Labbaye. « On est passés des cris de joie, de l'enfant-chéri qui allait gagner le Tour, à une grosse déception », résume René Fournet.

Mais le puy de Dôme n'est pas terminé pour tout le monde. « On a attendu jusqu'au dernier (coureur), certains spectateurs les poussaient », reprend Labbaye. Chassaing avoue faire partie de ceux-là, et se souvient notamment « de (Raymond) Mastrotto, avec un sacré fessier, on le poussait pendant 100 mètres, puis d'autres prenaient le relais, et ainsi de suite. Comme ça, ils montaient tranquille (sourire). Même les étrangers, ils avaient tous appris à dire : "Pousse ! Pousse !" »

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Anquetil est, deux jours plus tard, le premier homme à remporter cinq Tours de France. Poulidor, dominé lors du contre-la-montre final, échoue à 55 secondes au général et n'aura jamais été si proche d'inscrire son nom au palmarès. Ce puy de Dôme aurait pu être historique. « Ça l'était vraiment, historique », répond Émile Labbaye. Chacun est redescendu par les petits chemins, a récupéré sa voiture, retrouvé sa ferme ou refait la route jusqu'à Montceau-les-Mines (« On a subi un tel orage qu'on a été obligés de s'arrêter », rigole Guy Perron) des images plein la tête. Ce jour-là, beaucoup ont vu pour la première fois une course de vélo et tous, aujourd'hui, roulent encore, à l'électrique ou non, même à plus de 80 ans. Cinquante-neuf ans après, la magie du puy de Dôme vit toujours en eux.

 

 

[julien]

Ce serait très décevant de voir pogacar et vingegaard se désintéresser de la victoire au sommet.

[el landeno]

 

(L'Équipe)

1952. La première ascension du puy de Dôme au Tour de France a lieu le 17 juillet 1952. Maillot Jaune, Fausto Coppi remporte sa 5e étape sur cette édition et file vers la victoire finale.

 

(L'Équipe)

1959. La deuxième ascension du puy de Dôme est un contre-la-montre. Futur vainqueur du Tour, l'Espagnol Federico Bahamontes remporte l'étape.

 

(L'Équipe)

1964. C'est une étape légendaire du Tour de France. Jacques Anquetil et Raymond Poulidor grimpent côte à côte et même épaule contre épaule à certains moments. Poulidor réussit à lâcher son rival dans le final mais ne peut lui ravir le maillot jaune, pour 14 secondes.

 

(L'Équipe)

1967. Trois ans plus tard, l'Italien Felice Gimondi dans le décor si particulier du puy de Dôme.

 

(L'Équipe)

1969. Eddy Merckx remporte cette année la première de ses cinq victoires au Tour de France mais il ne gagne pas au puy de Dôme. Le bouquet revient à Pierre Matignon, seul Français vainqueur en treize arrivées.

 

(L'Équipe)

1971. Luis Ocana conteste la suprématie de Merckx et s'impose au puy de Dôme. L'Espagnol devra abandonner le Tour, maillot jaune sur les épaules, après une chute dans la descente du col de Menté.

 

(L'Équipe)

1973. Deux ans plus tard, Luis Ocana gagne encore au puy de Dôme et file cette fois vers la victoire finale.

 

(L'Équipe)

1975. Ultradominateur, Eddy Merckx provoque une animosité chez les spectateurs et reçoit un coup de poing d'un spectateur dans la montée du puy de Dôme. Touché au foie, il laissera la victoire finale à Bernard Thévenet.

 

(L'Équipe)

1976. Joop Zoetemelk (à droite) réussit à distancer le Maillot Jaune et futur vainqueur du Tour Lucien Van Impe pour s'offrir la 20e étape.

 

(L'Équipe)

1978. Bernard Hinault, qui gagne cette année-là son premier Tour de France, grimpe le puy de Dôme lors du contre-la-montre remporté par Zoetemelk.

 

 

1983. Victime d'une fracture à l'épaule lors de la 11e étape, le Français Pascal Simon réussit à défendre son maillot jaune au puy de Dôme (15e étape). Il abandonnera deux jours plus tard.

 

(A. Landrain/L'Equipe)

1986. Le Suisse Erich Maechler s'impose en solitaire dans le décor verdoyant du puy de Dôme.

 

(D. Clément/L'Equipe)

1988. Le Danois Johnny Weltz s'offre la 19e étape au puy de Dôme. Depuis, l'ascension a disparu du Tour de France.

 

(F. Porcu/L'Equipe)

Depuis la construction d'un train à crémaillère, la route est devenue bien plus étroite et interdite à la circulation et aux cyclistes.

 

 

[Kestandi]

Ce serait très décevant de voir pogacar et vingegaard se désintéresser de la victoire au sommet.

Je le crains , allez je suis parti direction virage de Bellevue.

[Bart Simpson]

Ce serait très décevant de voir pogacar et vingegaard se désintéresser de la victoire au sommet.

ils faut en laisser aux autres pour trouver des équipes alliées pour les 2 dernières semaines

[Sushi]

On attendait trop et pschitt! Létape reste belle mais ne sera pas historique !

[Bad Zé]

Cest plié pour Romain et Gérard

Ça plafonne là mais a moins de sortir le(s) bus maintenant, c'est trop tard.

[pims]

Allez hop les pronos niqués pour tout le monde, étape banalisée Mr le commissaire de course ?

[DOUDOU63]

 

 

(L'Équipe)

1952. La première ascension du puy de Dôme au Tour de France a lieu le 17 juillet 1952. Maillot Jaune, Fausto Coppi remporte sa 5e étape sur cette édition et file vers la victoire finale.

 

(L'Équipe)

1959. La deuxième ascension du puy de Dôme est un contre-la-montre. Futur vainqueur du Tour, l'Espagnol Federico Bahamontes remporte l'étape.

 

(L'Équipe)

1964. C'est une étape légendaire du Tour de France. Jacques Anquetil et Raymond Poulidor grimpent côte à côte et même épaule contre épaule à certains moments. Poulidor réussit à lâcher son rival dans le final mais ne peut lui ravir le maillot jaune, pour 14 secondes.

 

(L'Équipe)

1967. Trois ans plus tard, l'Italien Felice Gimondi dans le décor si particulier du puy de Dôme.

 

(L'Équipe)

1969. Eddy Merckx remporte cette année la première de ses cinq victoires au Tour de France mais il ne gagne pas au puy de Dôme. Le bouquet revient à Pierre Matignon, seul Français vainqueur en treize arrivées.

 

(L'Équipe)

1971. Luis Ocana conteste la suprématie de Merckx et s'impose au puy de Dôme. L'Espagnol devra abandonner le Tour, maillot jaune sur les épaules, après une chute dans la descente du col de Menté.

 

(L'Équipe)

1973. Deux ans plus tard, Luis Ocana gagne encore au puy de Dôme et file cette fois vers la victoire finale.

 

(L'Équipe)

1975. Ultradominateur, Eddy Merckx provoque une animosité chez les spectateurs et reçoit un coup de poing d'un spectateur dans la montée du puy de Dôme. Touché au foie, il laissera la victoire finale à Bernard Thévenet.

 

(L'Équipe)

1976. Joop Zoetemelk (à droite) réussit à distancer le Maillot Jaune et futur vainqueur du Tour Lucien Van Impe pour s'offrir la 20e étape.

 

(L'Équipe)

1978. Bernard Hinault, qui gagne cette année-là son premier Tour de France, grimpe le puy de Dôme lors du contre-la-montre remporté par Zoetemelk.

 

 

1983. Victime d'une fracture à l'épaule lors de la 11e étape, le Français Pascal Simon réussit à défendre son maillot jaune au puy de Dôme (15e étape). Il abandonnera deux jours plus tard.

 

(A. Landrain/L'Equipe)

1986. Le Suisse Erich Maechler s'impose en solitaire dans le décor verdoyant du puy de Dôme.

 

(D. Clément/L'Equipe)

1988. Le Danois Johnny Weltz s'offre la 19e étape au puy de Dôme. Depuis, l'ascension a disparu du Tour de France.

 

(F. Porcu/L'Equipe)

Depuis la construction d'un train à crémaillère, la route est devenue bien plus étroite et interdite à la circulation et aux cyclistes.

 

 

 

Merci pour les photos dont certaines sont de sacrés souvenirs dont 1973...Petite remarque Les poteaux carrés de Glasgow font partie de la légende du foot et bien le duel POULIDOR-ANQUETIL fait partie de la légende du vélo sur notre emblème Auvergnat (  Mascotte que toute la France connait et même au delà.....)..Merci pour  votre tolérance sur le sujet..

[julien]

On va avoir une course de 4 kms...
Hyper décevant.

Le parcours est dénué de difficulté avant le puy de dôme pour durcir la course.

[Very Good Eshvili]

On va avoir une course de 4 kms...
Hyper décevant.

Le parcours est dénué de difficulté avant le puy de dôme pour durcir la course.

13 minimum. Au pire ça va exploser depuis Clermont 

 

Mais oui on voulait voir nos p’tits gars

[Mammoth]

On attendait trop et pschitt! Létape reste belle mais ne sera pas historique !

Surpris et déçu que les leaders laissent filer, ce n'est quand même pas rien de gagner au Pdd, surtout après une si longue absence.