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[DOUDOU63]

https://www.bing.com...aXJlLzE2MDI4NTI

 

Pour info : 

[julien]

Nos 2 auvergnates professionnelles ont trouvé leur nouvelle équipe pour 2026 : Dilyxyne Miermont a signé chez PicNic Post NL pour 2 ans et Morgane Coston pour un an avec la nouvelle équipe française, Ma Petite Entreprise.

[Kestandi]

Cosnefroy peut-être chez UAE ?

[julien]

https://www.lequipe....ce-2026/1603451

[julien]

La Butte Montmartre devrait être au programme de la dernière étape du TDF 2026.

[ELSAZOAM]

Étape 100 % corrézienne, 14 juillet dans le Cantal, grand retour à Vichy : le tracé du Tour de France 2026 va être révélé

 

Une étape 100 % corrézienne, deux jours dans le Cantal, le grand retour de Vichy sur la carte… Le Tour de France 2026, dont le tracé est officiellement dévoilé ce jeudi à Paris, va mettre à l'honneur le Massif Central. Voici ce qui va être annoncé.

 

Par Manuel Caillaud (La Montagne)

Publié le 23 octobre 2025 à 06h05

 

Les élus corréziens et auvergnats seront bien représentés, ce jeudi, à la mi-journée, dans les travées du Palais des Congrès de Paris, où sera officiellement dévoilé le tracé du Tour de France 2026. Et pour cause, la 113e édition de la Grande Boucle, programmée du 4 au 26 juillet, fera la part belle au Massif Central, comme nous le révélions en exclusivité en juillet dernier.

 

La première étape en ligne 100 % corrézienne de l'histoire

 

Cela débutera par une étape 100 % corrézienne, le dimanche 12 juillet entre Malemort et Ussel, qui devrait donner des idées aux baroudeurs. Avant de rallier Ussel et l’avenue Thiers où sera tracée la ligne d’arrivée (au niveau de la place Voltaire), les coureurs sillonneront des routes propices aux attaques. Notamment au cœur du Massif des Monédières, avec l’ascension, entre autres, du Suc au May, où le Suisse Marc Hirschi avait fait la différence lors de la dernière arrivée jugée en Corrèze, à Sarran, en 2020.

 

Le soir même, le peloton rejoindra le Cantal pour la première journée de repos (lundi 13 juillet). Celle-ci sera certainement la bienvenue, au terme de neuf premiers jours de course marqués notamment par la traversée des Pyrénées après le grand départ de Barcelone.

 

La suite du programme pourrait donner des sueurs froides aux coureurs traditionnellement en difficulté au lendemain des journées de repos. Car pour l’étape toujours très attendue du 14 juillet, les organisateurs du Tour ont concocté un parcours qui devrait déclencher un magnifique feu d’artifice entre Aurillac et Le Lioran. Cette première étape 100 % cantalienne de l’histoire de la Grande Boucle mettra à l’honneur plusieurs « monuments » du Cantal, comme les cols du pas de Peyrol et de Pertus.

 

Un feu d'artifice cantalien le 14 juillet ?

 

Des difficultés déjà escaladées par le peloton lors du dernier passage du Tour de France dans le département, en 2024, lors de l’étape entre Évaux-les-Bains et Le Lioran (déjà !). Ce jour-là, les coureurs avaient avalé 4.350 mètres de dénivelé positif, avant ce final en apothéose dans la station cantalienne : Jonas Vingegaard s’était imposé d’une demi-roue devant Tadej Pogacar.

 

Le Slovène prendra-t-il sa revanche le 14 juillet prochain, ou alors un Français brillera-t-il comme l’avait fait Richard Virenque en 2004 à Saint-Flour, la dernière fois que le Cantal avait accueilli une arrivée d’étape un jour de Fête Nationale ?

 

Vichy de retour sur la carte du Tour 74 ans après

 

Cette séquence de quatre jours dans le Massif Central se terminera le mercredi 15 juillet avec le départ de la 11e étape donné de Vichy (en direction de Nevers). La fin d’une très longue attente pour la sous-préfecture de l’Allier qui n’est plus apparue sur la carte du Tour de France depuis… 1952. Cette année-là, la cité thermale avait accueilli une arrivée et un départ (de la dernière étape, en direction de Paris pour 354 kilomètres) ! Une autre époque… 

[julien]

Le parcours du Tour de France Femmes 2026

 

https://www.lequipe....-etapes/1603972

[Very Good Eshvili]

Et le Tour Masculin

 

https://www.lequipe....ce-2026/1603984

[Jesus Hans Hubert Vorme]

Sacré chantier. Une étape à 5600m+, 54000 mètres de dénivelé ! Une étape cantalienne à faire fondre les cyber bedaines à 3900m de montee!

[aurillacois03]

le puy mary monté par son coté le moins difficile...mais le plus esthétique

 

puis le Pertus classique par son coté raide et on finit les survivants par le Lioran.

 

Moins difficile que si la montée est faites depuis Le falgoux mais ca peut piquer les mollets si ca monte vite...

 

et ce sera le 14 juillet, donc venez nombreux !

 

[julien]

le puy mary monté par son coté le moins difficile...mais le plus esthétique

 

puis le Pertus classique par son coté raide et on finit les survivants par le Lioran.

 

Moins difficile que si la montée est faites depuis Le falgoux mais ca peut piquer les mollets si ca monte vite...

 

et ce sera le 14 juillet, donc venez nombreux !

 

 

un peu déçu du tracé de cette étape moins dure qu'en 2023.

[Jesus Hans Hubert Vorme]

le puy mary monté par son coté le moins difficile...mais le plus esthétique
 
puis le Pertus classique par son coté raide et on finit les survivants par le Lioran.
 
Moins difficile que si la montée est faites depuis Le falgoux mais ca peut piquer les mollets si ca monte vite...
 
et ce sera le 14 juillet, donc venez nombreux !
 

Le moins difficile reste difficile. C'est avant tout la vitesse qui fait la difficulté. Sur l'étape du puy de dôme difficile sur le papier, les cadors étaient montés en mode randonneur. Ça peut-être très spectaculaire si ça attaque en haut de Mary, dans le raide, pour faire la descente à fond.

[Babé03]

Très bel article de LMT :

 

La belle histoire d'amitié entre Christian Prudhomme et un village du Cantal : "On n'aurait jamais osé lui demander une étape" Pailherols, kilomètre 68. Le 14 juillet 2026, la France découvrira ce village de 140 âmes accroché au bout d’une langue de lave, sous le plomb du Cantal. Là, l’histoire entre le Cantal et le Tour tient de l’intime. C’est ici que Christian Prudhomme vient se reposer, accueilli depuis vingt ans par la famille Combourieu.

Ce ne sont que quelques mots, mais ils pèsent lourd dans le cœur d’André Combourieu, 74 ans. Face à la télévision, ce jeudi 23 octobre, il entend Christian Prudhomme, directeur du Tour, citer « le charmant petit village de Pailherols ».

À lire aussi

Grande première pour la Corrèze, Fête Nationale dans le Cantal, Vichy enfin de retour : le tracé du Tour de France 2026 a été dévoilé

Ce n’est qu’un détour, une virgule dans sa bouche, mais l’ancien patron de l’Auberge des montagnes laisse quelques secondes s’écouler pour laisser l’émotion passer. « On a l’impression d’avoir fait quelque chose de bien, que ce que l’on fait est un peu reconnu. Et quand c’est reconnu par quelqu’un de cette valeur, de ce niveau-là, c’est extrêmement fort. »

Christian Prudhomme adopté

Retour en 2004. Christian Prudhomme n’est pas encore le patron de la Grande Boucle mais cherche un endroit pour se ressourcer. La famille Combourieu, cinq générations d’accueil à Pailherols, village de montagne, voit arriver cet homme qu’ils connaissent de la télévision. « On en a vu passer, des grands pontes avec le melon, très superficiels. On s’était dit : “Oh, on n’est pas assez huppés pour lui”, sourit André Combourieu. On a été très surpris de trouver quelqu’un de simple, accessible, très franc. Il ne cherche pas midi à 14 heures. »

Christian Prudhomme est adopté. Jeudi 23 octobre, Denise Combourieu, l’épouse d’André, prépare l’arrivée de cinquante personnes à l’auberge. Pourtant, elle prend tout de même quelques secondes pour parler de lui, parce que « c’est quelqu’un d’exceptionnel. Il est d’une simplicité extraordinaire, très proche des gens. »

Tout de suite, elle élargit à la famille, évoque sa compagne Catherine et sa fille Marion, qui promenait le spitz allemand des enfants Combourieu. « On la voit un peu moins ces derniers temps, soupire-t-elle. Les liens que l’on a créés sont indestructibles. »

Christian Prudhomme vient après l’épreuve, pour se ressourcer, ou au printemps. Dans le village, la famille reste discrète, « on le voit passer à vélo, on le laisse tranquille », glisse-t-on aux Flocons verts, l’association qui gère la station de pleine nature. « Il est très discret, abonde le maire, Claude Prunet. On ne cherche pas à l’embêter, on sait qu’il vient dans une période où il a besoin de repos et on respecte cela. »

Dans la voiture rouge du directeur

Il profite des sentiers du secteur pour rejoindre le plomb du Cantal par les estives. « Il aime le Cantal. Il a été partout en France, il pourrait aller en vacances où il le souhaite mais sa France préférée, c’est le Cantal », s’étonne encore André Combourieu. 

« Il aime les paysages et les gens ici. Il est reconnu, mais personne ne l’embête, continue-t-il. C’est sans débordement, personne ne vient lui parler d’une étape du Tour. Nous, on ne dit à personne qu’il vient chez nous. Les gens le savent, parfois ils nous demandent quand il sera là, mais on répond qu’il n’a pas encore décidé des dates… »

La relation est belle. En 2024, lors de l’étape entre Aurillac et Villeneuve-sur-Lot, Christian Prudhomme l’invite. « Il me dit : “Tu viens avec qui tu veux” ». Le septuagénaire y va en confiance, même si « je suis nul sur le vélo, je n’y connais rien. » Il découvre la magie du départ, remonte le cours Monthyon avec les officiels, puis fait l’étape dans la voiture rouge du directeur, avant de survoler l’arrivée en hélicoptère…

André Combourieu aurait pu emmener un proche, frimer, faire profiter un membre de sa famille. Très peu pour lui. Il embarque un client. Enfin, « un mécanicien qui habite à Paris, il vient depuis 40 ans et c’est un amoureux du vélo. Je lui ai fait plaisir et cela m’a fait plaisir. C’est aussi simple que cela. On n’est pas des gens compliqués. »

Et l’on comprend soudain ce qui plaît au directeur du Tour. En 2013, « il a été le premier à dormir dans le buron de Bâne », un hébergement insolite de six couchages à 1.372 mètres d’altitude, accessible uniquement en 4X4. En 2019, lors de l’étape Saint-Flour - Albi, il dort à Pailherols avec sa garde rapprochée et repart sur la route du Tour avec un panier fait pour lui, plein de ce qu’il aime manger.

« On n’imagine pas le millième de ce qu’il a à gérer, explique Vincent Fages, le beau-fils d’André Combourieu, cadre de l’Auberge des montagnes. Alors on lui prépare un cocon pour qu’il se sente bien quand il vient, plein de petites attentions toutes simples. »

Pudiques

Un passage du Tour à Pailherols ? « Il nous a jamais dit qu’il le ferait et on ne le lui a jamais demandé, sourit André Combourieu. On ne se le permettrait pas. On sait à quel point c’est compliqué à organiser, à mettre en place. On n’aurait jamais osé ! »

« On n’est pas comme ça, on est très pudiques, confirme Vincent Fages. Il y a deux ou trois ans, en parlant, il m’a fait un petit sourire. Il en a reparlé l’été suivant. À force, on a compris que ça allait arriver. »

Et ce qui n’était qu’une incise, une virgule dans la présentation du parcours du Tour de France 2026, a pris tout son sens. Il y a des sentiments profonds derrière les mots simples utilisés par le patron du Tour, jeudi 23 octobre. La « côte de Pailherols » au km 68 de la dixième étape, cache pudiquement une histoire de vingt ans d’amitié, de respect et d’admiration réciproque, qui se verront à l’écran, le 14 juillet prochain.

« Je ne sais pas encore ce que l’on fera, mais on va préparer quelque chose… », sourit Vincent Fages. « Christian Prudhomme met souvent Pailherols en avant, et on fera le maximum pour lui rendre cet attachement », confirme Claude Prunet.

Si l’Auberge des montagnes reste discrète sur la venue du directeur du Tour à Pailherols, Christian Prudhomme est toujours prolixe lorsqu’il s’agit de parler de la famille Combourieu.

L’histoire a commencé en 2004, à l’arrivée de l’étape entre Limoges et Saint-Flour. « C’est Pierre Jarlier (alors maire de Saint-Flour où il y avait eu l’étape du 14 juillet en 2004, NDLR), qui nous a conseillés, ma femme et moi, Pailherols. Il nous avait donné deux endroits : un où on n’a jamais remis les pieds, qui n’était pas dans le Cantal. C’était un truc pour bobos parisiens. Et puis l’autre endroit, c’était l’Auberge des montagnes à Pailherols, voilà. Depuis 2006, on est allé au moins une fois tous les ans chez la famille Combourieu. »

Depuis, « je pense qu’il n’y a aucun endroit de France que j’ai autant conseillé que Pailherols. Pierre-Yves Thouault, mon adjoint, était à Pailherols cet été. Mon ancien adjoint était venu aussi. On a des amis qui sont venus. Mon meilleur pote est venu. On a souvent donné l’adresse de Pailherols. J’ai vraiment une très profonde estime pour la famille Combourieu. »

Et Pailherols est entré sur la carte du Tour, ce jeudi. « Si tous les habitants de France étaient comme ceux de Pailherols, on n’aurait pas trop de soucis à se faire, rend-il hommage. Donc là, je suis vraiment content de… [il coupe] Je ne sais pas s’ils le prendront comme un cadeau, mais je suis vraiment content qu’on puisse voir Pailherols même si les gens l’appellent “Pelrolls”, rit-il. Moi aussi, au début, j’ai mal prononcé le nom, comme tout le monde. Il y a un tel accueil. Des gens qui vous accueillent aussi bien et qui vous disent merci. Je ne sais pas pourquoi ils me disent merci. Mais s’ils me disent merci, jeudi [23 octobre], à la fin de la présentation du parcours, j’accepterai. »

[aurillacois03]

Très bel article de LMT :

 

La belle histoire d'amitié entre Christian Prudhomme et un village du Cantal : "On n'aurait jamais osé lui demander une étape" Pailherols, kilomètre 68. Le 14 juillet 2026, la France découvrira ce village de 140 âmes accroché au bout d’une langue de lave, sous le plomb du Cantal. Là, l’histoire entre le Cantal et le Tour tient de l’intime. C’est ici que Christian Prudhomme vient se reposer, accueilli depuis vingt ans par la famille Combourieu.

Ce ne sont que quelques mots, mais ils pèsent lourd dans le cœur d’André Combourieu, 74 ans. Face à la télévision, ce jeudi 23 octobre, il entend Christian Prudhomme, directeur du Tour, citer « le charmant petit village de Pailherols ».

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Ce n’est qu’un détour, une virgule dans sa bouche, mais l’ancien patron de l’Auberge des montagnes laisse quelques secondes s’écouler pour laisser l’émotion passer. « On a l’impression d’avoir fait quelque chose de bien, que ce que l’on fait est un peu reconnu. Et quand c’est reconnu par quelqu’un de cette valeur, de ce niveau-là, c’est extrêmement fort. »

Christian Prudhomme adopté

Retour en 2004. Christian Prudhomme n’est pas encore le patron de la Grande Boucle mais cherche un endroit pour se ressourcer. La famille Combourieu, cinq générations d’accueil à Pailherols, village de montagne, voit arriver cet homme qu’ils connaissent de la télévision. « On en a vu passer, des grands pontes avec le melon, très superficiels. On s’était dit : “Oh, on n’est pas assez huppés pour lui”, sourit André Combourieu. On a été très surpris de trouver quelqu’un de simple, accessible, très franc. Il ne cherche pas midi à 14 heures. »

Christian Prudhomme est adopté. Jeudi 23 octobre, Denise Combourieu, l’épouse d’André, prépare l’arrivée de cinquante personnes à l’auberge. Pourtant, elle prend tout de même quelques secondes pour parler de lui, parce que « c’est quelqu’un d’exceptionnel. Il est d’une simplicité extraordinaire, très proche des gens. »

Tout de suite, elle élargit à la famille, évoque sa compagne Catherine et sa fille Marion, qui promenait le spitz allemand des enfants Combourieu. « On la voit un peu moins ces derniers temps, soupire-t-elle. Les liens que l’on a créés sont indestructibles. »

Christian Prudhomme vient après l’épreuve, pour se ressourcer, ou au printemps. Dans le village, la famille reste discrète, « on le voit passer à vélo, on le laisse tranquille », glisse-t-on aux Flocons verts, l’association qui gère la station de pleine nature. « Il est très discret, abonde le maire, Claude Prunet. On ne cherche pas à l’embêter, on sait qu’il vient dans une période où il a besoin de repos et on respecte cela. »

Dans la voiture rouge du directeur

Il profite des sentiers du secteur pour rejoindre le plomb du Cantal par les estives. « Il aime le Cantal. Il a été partout en France, il pourrait aller en vacances où il le souhaite mais sa France préférée, c’est le Cantal », s’étonne encore André Combourieu. 

« Il aime les paysages et les gens ici. Il est reconnu, mais personne ne l’embête, continue-t-il. C’est sans débordement, personne ne vient lui parler d’une étape du Tour. Nous, on ne dit à personne qu’il vient chez nous. Les gens le savent, parfois ils nous demandent quand il sera là, mais on répond qu’il n’a pas encore décidé des dates… »

La relation est belle. En 2024, lors de l’étape entre Aurillac et Villeneuve-sur-Lot, Christian Prudhomme l’invite. « Il me dit : “Tu viens avec qui tu veux” ». Le septuagénaire y va en confiance, même si « je suis nul sur le vélo, je n’y connais rien. » Il découvre la magie du départ, remonte le cours Monthyon avec les officiels, puis fait l’étape dans la voiture rouge du directeur, avant de survoler l’arrivée en hélicoptère…

André Combourieu aurait pu emmener un proche, frimer, faire profiter un membre de sa famille. Très peu pour lui. Il embarque un client. Enfin, « un mécanicien qui habite à Paris, il vient depuis 40 ans et c’est un amoureux du vélo. Je lui ai fait plaisir et cela m’a fait plaisir. C’est aussi simple que cela. On n’est pas des gens compliqués. »

Et l’on comprend soudain ce qui plaît au directeur du Tour. En 2013, « il a été le premier à dormir dans le buron de Bâne », un hébergement insolite de six couchages à 1.372 mètres d’altitude, accessible uniquement en 4X4. En 2019, lors de l’étape Saint-Flour - Albi, il dort à Pailherols avec sa garde rapprochée et repart sur la route du Tour avec un panier fait pour lui, plein de ce qu’il aime manger.

« On n’imagine pas le millième de ce qu’il a à gérer, explique Vincent Fages, le beau-fils d’André Combourieu, cadre de l’Auberge des montagnes. Alors on lui prépare un cocon pour qu’il se sente bien quand il vient, plein de petites attentions toutes simples. »

Pudiques

Un passage du Tour à Pailherols ? « Il nous a jamais dit qu’il le ferait et on ne le lui a jamais demandé, sourit André Combourieu. On ne se le permettrait pas. On sait à quel point c’est compliqué à organiser, à mettre en place. On n’aurait jamais osé ! »

« On n’est pas comme ça, on est très pudiques, confirme Vincent Fages. Il y a deux ou trois ans, en parlant, il m’a fait un petit sourire. Il en a reparlé l’été suivant. À force, on a compris que ça allait arriver. »

Et ce qui n’était qu’une incise, une virgule dans la présentation du parcours du Tour de France 2026, a pris tout son sens. Il y a des sentiments profonds derrière les mots simples utilisés par le patron du Tour, jeudi 23 octobre. La « côte de Pailherols » au km 68 de la dixième étape, cache pudiquement une histoire de vingt ans d’amitié, de respect et d’admiration réciproque, qui se verront à l’écran, le 14 juillet prochain.

« Je ne sais pas encore ce que l’on fera, mais on va préparer quelque chose… », sourit Vincent Fages. « Christian Prudhomme met souvent Pailherols en avant, et on fera le maximum pour lui rendre cet attachement », confirme Claude Prunet.

Si l’Auberge des montagnes reste discrète sur la venue du directeur du Tour à Pailherols, Christian Prudhomme est toujours prolixe lorsqu’il s’agit de parler de la famille Combourieu.

L’histoire a commencé en 2004, à l’arrivée de l’étape entre Limoges et Saint-Flour. « C’est Pierre Jarlier (alors maire de Saint-Flour où il y avait eu l’étape du 14 juillet en 2004, NDLR), qui nous a conseillés, ma femme et moi, Pailherols. Il nous avait donné deux endroits : un où on n’a jamais remis les pieds, qui n’était pas dans le Cantal. C’était un truc pour bobos parisiens. Et puis l’autre endroit, c’était l’Auberge des montagnes à Pailherols, voilà. Depuis 2006, on est allé au moins une fois tous les ans chez la famille Combourieu. »

Depuis, « je pense qu’il n’y a aucun endroit de France que j’ai autant conseillé que Pailherols. Pierre-Yves Thouault, mon adjoint, était à Pailherols cet été. Mon ancien adjoint était venu aussi. On a des amis qui sont venus. Mon meilleur pote est venu. On a souvent donné l’adresse de Pailherols. J’ai vraiment une très profonde estime pour la famille Combourieu. »

Et Pailherols est entré sur la carte du Tour, ce jeudi. « Si tous les habitants de France étaient comme ceux de Pailherols, on n’aurait pas trop de soucis à se faire, rend-il hommage. Donc là, je suis vraiment content de… [il coupe] Je ne sais pas s’ils le prendront comme un cadeau, mais je suis vraiment content qu’on puisse voir Pailherols même si les gens l’appellent “Pelrolls”, rit-il. Moi aussi, au début, j’ai mal prononcé le nom, comme tout le monde. Il y a un tel accueil. Des gens qui vous accueillent aussi bien et qui vous disent merci. Je ne sais pas pourquoi ils me disent merci. Mais s’ils me disent merci, jeudi [23 octobre], à la fin de la présentation du parcours, j’accepterai. »

 

[layathollah]

le puy mary monté par son coté le moins difficile...mais le plus esthétique
 
puis le Pertus classique par son coté raide et on finit les survivants par le Lioran.
 
Moins difficile que si la montée est faites depuis Le falgoux mais ca peut piquer les mollets si ca monte vite...
 
et ce sera le 14 juillet, donc venez nombreux !
 

Y a aussi le petit enchaînement griffoul/prat de bouc, qui devrait les faire sourire mais moi qui me rince bien 😀

Quelqu'un aurait il la gentillesse de partager cet article s'il vous plaît ?

https://www.lamontag...ioran_14772143/