Ouais, assez décevant, en tout très en deçà de ce qu'il avait pris l'habitude de réaliser!
Et surtout de ce qu'il voulait réaliser, comme dit hier encore en interview
Ce genre de déclaration fausse les pronos...
Posté 08 juin 2022 - 16:47
Ouais, assez décevant, en tout très en deçà de ce qu'il avait pris l'habitude de réaliser!
Et surtout de ce qu'il voulait réaliser, comme dit hier encore en interview
Ce genre de déclaration fausse les pronos...
Posté 08 juin 2022 - 18:07
Et surtout de ce qu'il voulait réaliser, comme dit hier encore en interview
Ce genre de déclaration fausse les pronos...
A qui le dis tu .. !
Posté 08 juin 2022 - 18:17
Posté 08 juin 2022 - 18:33
Posté 08 juin 2022 - 20:31
Posté 08 juin 2022 - 21:27
Il est en difficulté sur les chronos dans l'ensemble cette saison Remy, hors prologue
1. Van Aert
2. Hayter
3. Stuyven
4. Page
5. Venturini
JK : Groenowegen
MF : Page
Posté 08 juin 2022 - 21:44
Ça c’était du vélo (et pas que)
Sans prévenir, la vie de Julio Jimenez s'est terminée à la sortie d'une station de lavage automobiles d'Avila appartenant à son grand ami Angel Arroyo, deuxième du Tour de France 1983 derrière Laurent Fignon. De son vivant, Jimenez n'a jamais su faire comme les autres, alors comment imaginer qu'il en soit autrement au moment de son dernier soupir ? Il avait pourtant 87 ans, un âge où il est concevable de s'éteindre en paix lorsqu'on a le coeur fragile depuis quelques années déjà.
Selon le premier constat de police établi mardi après l'accident, il se trouvait à l'arrière d'une voiture en compagnie de deux autres personnes octogénaires lorsque celle-ci s'est soudainement encastrée dans un mur sans raisons apparentes. Transporté à l'hôpital de Nuestra Senora de Sonsoles à Avila, Jimenez est mort des suites de ses blessures mercredi dans la matinée.
« Vu la vie qu'il a menée, Jimenez était destiné à ne pas mourir normalement,raconte Jean-Christian Biville, ancien pro entre 1966 et 1970 sous les couleurs des équipes Mercier, Frimatic et Fagor, également grand ami de Jacques Anquetil. Julio Jimenez n'était pas le genre de personnage à finir sa vie dans son lit. Il incarnait à merveille la grande tradition des grimpeurs espagnols, et si on devait établir une certaine hiérarchie de cette époque jusqu'aux années 70, il arriverait juste derrière Federico Bahamontès et Luis Ocana. »
« Ce jour-là (l'étape du Puy-de-Dôme du Tour 1964) C'était ma plus grande victoire, mais qui s'en est aperçu ? Tout le monde avait les yeux rivés sur Anquetil et Poulidor »
Julio Jimenez
Pourtant, Julio Jimenez a marqué son époque tout en passant à côté d'une véritable reconnaissance populaire. Son palmarès reste encore la seule grande trace de ce grimpeur d'exception des années 60. Surnommé « l'horloger d'Avila » pour avoir été réparateur de montres avant de devenir professionnel en 1959, fils d'un chauffeur d'un général de l'armée, il a été capable de sublimer la montagne en inscrivant son nom sur les tablettes des trois grands Tours pour avoir remporté cinq étapes sur la Grande Boucle, quatre sur le Giro, trois sur la Vuelta, tout en s'emparant à trois reprises du maillot de meilleur grimpeur sur le Tour et la Vuelta.
Dans l'ombre de son aîné Bahamontès, il était apparu tardivement au grand jour aux yeux du public français en 1964 alors qu'il était déjà âgé de 29 ans. Le 12 juillet de cette année-là, Jimenez accomplit le plus grand exploit de sa carrière en domptant les rampes du Puy-de-Dôme, finissant seul après avoir distancé l'Aigle de Tolède dans la montée finale. Il ne savait pas encore qu'il ne resterait alors qu'un héros éphémère parce qu'en contrebas la France du cyclisme se passionnait pour le duel légendaire entre Raymond Poulidor et Jacques Anquetil, épaule contre épaule sur le versant rugueux de la pente auvergnate, immortalisé par l'une des photos de sport les plus célèbres.
« Ce jour-là, j'avais battu Bahamontès et les plus grands de ma génération,avait dit l'Espagnol dans nos colonnes en 2019. C'était ma plus grande victoire, mais qui s'en est aperçu ? Tout le monde avait les yeux rivés sur Anquetil et Poulidor. Ce n'était pas de chance. » Jimenez est aussi celui qui a remporté vingt-neuf victoires souvent prestigieuses au cours de ses dix années de carrière, qui a souvent clamé son admiration pour Anquetil avec lequel il a couru en 1966, qui a épaulé Lucien Aimar lors de sa victoire sur le Tour cette même année et qui a terminé sur la deuxième marche du podium en 1967 derrière Roger Pingeon.
« C'était une personne exceptionnelle. Je crois que je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi sensible »
Lucien Aimar, vainqueur du Tour de France 1966
« Julio a été un équipier modèle lors de ma victoire en 1966, racontait mercredi au téléphone Lucien Aimar, qui avait du mal à cacher son émotion. Ensuite, on est devenus des amis très proches grâce aux critériums d'après Tour où l'on passait tout notre temps ensemble sur les routes. Après nos carrières, j'ai toujours gardé des contacts avec Julio. C'était quelqu'un d'une gentillesse unique. Un jour, il avait appris que j'avais eu un décès dans ma famille. C'était ma tante. Mais il avait cru que c'était ma mère et il avait roulé toute la nuit depuis Avila pour assister aux obsèques. C'était une personne exceptionnelle. Je crois que je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi sensible et aussi attaché à l'amitié. » Julio Jimenez aimait aussi la France. « Raphaël Geminiani l'avait embauché chez Ford puis chez Bic et il l'avait installé à Clermont-Ferrand, se souvient Jean-Christian Biville. Il vivait dans l'ombre de Geminiani qui le couvait comme un gamin. Mais Jimenez était quelqu'un d'assez folklorique. C'était un gars marrant qui respirait la joie de vivre. Dans la vie, il ne s'encombrait pas de soucis, il s'est même fait au fil du temps une belle réputation de chaud lapin. Il a écumé la région et certaines doivent encore s'en souvenir. »
L'Espagnol aimait les femmes, mais pas pour toute la vie. Il n'avait jamais cherché à se marier et préférait le confort d'une existence tranquille de célibataire au sein de la maison familiale, agrémentée d'escapades nocturnes dans les « maisons de joie » de Villacastin, près d'Avila, dont il deviendra ensuite propriétaire. Cette reconversion particulière ajouta du piment à sa légende. « Il faisait ce que Bahamontès n'aurait jamais pu faire, avait raconté son ami Angel Arroyo l'an passé lors d'une étape de la Vuelta. C'est bien pour cela que Julio a toujours pensé que c'était lui le meilleur. » Le grimpeur d'Avila dont l'ascension était jalousée par Federico Bahamontès ne parviendra jamais à égaler son palmarès. Il restera toujours dans les mémoires espagnoles, dans l'ombre de l'Aigle de Tolède.
Posté 09 juin 2022 - 04:32
Posté 09 juin 2022 - 04:59
Posté 09 juin 2022 - 05:57
Posté 09 juin 2022 - 06:08
09/06
1- Stuyven
2- Hayter
3- Cattaneo
4- Van Aert
5- Geoghegan Hart
MF : Page
Joker : Caruso
Posté 09 juin 2022 - 06:19
Posté 09 juin 2022 - 06:40
1 van aert
2 boasson haegen
3 stuyven
4 van avermaet
5 rolland
joker groenewegen
mf gougeard
Posté 09 juin 2022 - 06:41
Posté 09 juin 2022 - 07:24
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