Franchement, je trouve que la gestion des "clubs de secondes zones" comme la géorgie par world Rugby (ou qui sais je qui décide ce genre de truc) est lamentable.
Déja, à quand un systeme de monté descente entre le tournois A et B des VI nations ? Meme l'Italie, ça lui ferait du bien de retourner à l'étage d'en dessous pour constater qu'ils sont pas aussi nul qu'on essaye de leur prouver tous les ans. Et ca donnerait une couverture médiatique énorme aux pays qui monteraient pour la premiere fois dans le VI nation.
Et là franchement, c'était pas l'occasion d'aller jouer en Géorgie ? Ce match aurait fait le plein là-bas et aurait surement été très médiatisé chez eux. Ils se seraient retrouvé devant leur public qui les auraient poussé à fond.
Là non, on fait ça en France une nouvelle fois, on considère juste que la Géorgie est un spartning partner sans importance plutot que d'essayer de créer de l'engouement là-bas.
Je trouve vraiment cette gestion nulle depuis des années.
Je ne peux que souscrire à tes propos.
Cette gestion à la petite semaine des matchs internationaux illustre selon moi le plus grand mal du rugby : l'entre-soi.
A mon sens, les dirigeants actuels des "grandes" fédérations, et de World Rugby, sont dans l'erreur totale à la fois sportivement, économiquement et historiquement.
Plutôt que de pousser des nations pourtant la depuis des années avec un potentiel sportif et/ou économique immense (Fidji, USA, Canada...), des "petites" nations historiques avec une identité forte qui s'en sortent admirablement sans moyen (Géorgie, Roumanie...), ou des nations émergentes aussi à fort potentiel (Brésil, Kenya, Algérie...), afin de rafraichir le circuit, éviter les Coupes du monde ou les 1/4 de finaliste sont connus avant même le début des phases de poule, découvrir de nouveaux styles de jeu, on préfère tenter d'intégrer l'Afrique du Sud au Tournoi (une hérésie sur tous les plans), on ne se déplace jamais dans ces pays, on se protège de tout accident sportif en évitant le système de montée descente pour le Tournoi en faisant fi du "mérite" sportif...
Economiquement, et dieu sait que ça à l'air de compter pour les dirigeants actuels, c'est une erreur car on ne développe pas de nouveaux marchés, de nouveaux spectateurs etc... Sportivement, rien ne pousse à se dépasser, à réinventer, à se concurrencer.
Historiquement, on est en passe de mettre à mal certaines compétitions qui font l'histoire de ce sport.
J'ai un petit espoir avec la création de deux franchises "îliennes" intégrées au Super Rugby. Mais force est de constater que sinon, il faut se débrouiller seul pour émerger, le seul exemple étant le Japon.
Personnellement ça me désespère.