Dupont est tout bouffi
Qu’est ce qu’il branle ?
Trop de cassoulet avec Miss Univers !
Posted 14 July 2025 - 17:02 PM
Dupont est tout bouffi
Qu’est ce qu’il branle ?
Trop de cassoulet avec Miss Univers !
Posted 14 July 2025 - 17:32 PM
Dupont est tout bouffi
Qu’est ce qu’il branle ?
Posted 14 July 2025 - 20:13 PM
Lui.
Posted 15 July 2025 - 20:05 PM
Antoine Dupont est devenu un grand voyageur. Après avoir passé deux semaines en Suisse, où il a poursuivi sa rééducation dans un centre spécialisé, le demi de mêlée du Stade Toulousain et des Bleus est cette semaine au Japon, où il a retrouvé son partenaire de club Naoto Saito le temps de visiter l'Exposition universelle d'Osaka et d'inaugurer une exposition du groupe LVMH, dont il est l'un des ambassadeurs, dans un musée de la ville.
C'est dans un salon du Pavillon français qu'il nous a accueillis lundi après-midi, pour évoquer son actualité du moment et celle d'après. Une grosse demi-heure d'entretien dans un emploi du temps très chargé, qui prévoyait notamment jusqu'à vendredi des visites express à Kyoto et Tokyo et le suivi d'un match de baseball avec son frère Clément.
Sa convalescence
« Je ne suis pas sûr que ça serait très intelligent de se presser »
« Antoine, où en êtes-vous de votre rééducation, près de quatre mois après votre opération au genou droit ?
J'ai commencé à reprendre la course en Suisse (au centre de médecine du sport de l'hôpital de la Tour, à Meyrin, dans le canton de Genève), où je viens de passer deux semaines hyper intenses. Et aujourd'hui, je profite d'un temps de coupure prévu dès le départ pour souffler un peu. Puis je vais repartir à Toulouse et de poursuivre ma rééducation à mon rythme.
Quelles seront les prochaines étapes importantes de votre convalescence ?
C'est continuer le renforcement musculaire et la reprise de courses de plus en plus intensément, surtout au mois d'août. J'aurai encore une petite semaine de coupure juste avant septembre. Puis je commencerai sérieusement à travailler les appuis fin septembre-début octobre. C'est à ce moment-là, je l'espère, que je reprendrais les entraînements collectifs avec mes partenaires.
Vous êtes-vous fixé une date précise pour votre retour à la compétition ?
Non, pas vraiment. Mais ça fera huit mois d'arrêt fin novembre. Je me dis que c'est déjà un délai raisonnable pour la blessure que j'ai subie. J'espère que tout se passera bien d'ici là.
Avez-vous donc d'ores et déjà tiré un trait sur les tests de novembre avec l'équipe de France ?
Oui. Je ne suis pas sûr que ça serait très intelligent de se presser, même si c'est toujours dur de manquer des échéances internationales. Il me reste encore quelques années de carrière, et des genoux, je n'en ai que deux, dont un qui est déjà bien abîmé. Il faut donc que j'en prenne soin.
Vivez-vous cette deuxième blessure au genou droit autrement que la première, en février 2018 ?
Oui et non. Non parce que je n'ai pas exactement subi la même opération qu'il y a sept ans, puisque je ne pouvais pas refaire exactement la même. La rééducation est donc différente, même si je ne me souviens pas exactement de toutes les étapes par lesquelles j'étais passé en 2018.
Je ne me suis pas blessé de la même manière non plus (sur un changement d'appui la première fois, sur un déblayage dangereux la seconde), ce qui veut dire que je n'aurais sans doute pas les mêmes appréhensions à mon retour. Mais la routine de la rééducation, ça oui, je la connais.
Mentalement, comme vous savez par quoi il faut passer, est-ce plus simple à gérer ?
Là aussi, je trouve que ce n'est pas tellement comparable, parce que je vis cette seconde blessure au genou à un moment totalement différent de ma carrière. Quand ça m'est arrivé la première fois, j'effectuais ma première saison au Stade Toulousain, j'avais énormément d'envie et de motivation. Cela avait été très dur de ne pas pouvoir la terminer.
Depuis, j'ai quand même eu la chance de vivre beaucoup de choses, de traverser des saisons très riches, très intenses, et même très fatigantes. J'essaie donc de prendre ce second coup d'arrêt comme une opportunité pour me reposer et travailler différemment. C'est pour ça que je préfère prendre mon temps plutôt que de miser sur un retour rapide.
La question que beaucoup se posent après une deuxième blessure de ce type au même endroit, c'est : reviendra-t-il aussi fort qu'avant ? Est-ce aussi une question que vous vous posez parfois ?
Ça me traverse l'esprit de temps en temps, oui, parce que je suis encore loin d'un retour sur le terrain, et qu'une rupture des croisés est toujours une blessure très longue. Mais c'est aussi quelque chose qui se soigne très bien aujourd'hui, avec des schémas de récupération et des process de rééducation très efficaces, à condition de respecter les délais et les différentes étapes. Je connais déjà la recette et j'espère que ça reviendra comme avant, même si on ne peut jamais en être sûr. En fait, je ne suis pas plus inquiet que ça. »
Toulouse, les Bleus, son avenir
« Je me laisse l'option de participer au Jeux Olympiques de 2028 »
« Comment avez-vous vécu le nouveau titre de champion de France du Stade Toulousain (39-33 a.p., face à l'UBB) ?
C'était dur à vivre dans les tribunes au niveau du coeur, parce qu'on se sent impuissant. C'était quand même hyper tendu et serré. Au regard de la saison réalisée, une défaite m'aurait vraiment attristé.
Est-ce qu'on se sent pleinement champion quand on n'a disputé que trois matches de Top 14 dans la saison, comme vous ?
Oui bien sûr, ça compte ! Je m'inclus dedans, même si j'ai beaucoup moins participé cette saison.
Ça vous fait désormais 7 titres en club (5 Brennus et 2 Coupes des champions), vous n'êtes plus très loin des joueurs qui ont le plus gagné avec Toulouse...
Oui, on commence à venir titiller les plus gros palmarès du club. (D'un ton chambreur.) Mais il faut quand même se rappeler que c'était bien plus facile à leur époque ! Faire de notre génération la plus titrée de l'histoire du club est un challenge qui nous motive parce qu'on sent qu'on a l'équipe pour réussir de grandes choses, et pas qu'une fois. La saison où on ne remporte rien, en 2022, avait été très dure à digérer, parce qu'on savait qu'on n'avait pas joué à notre niveau et que c'était du gâchis.
Qu'est-ce que le titre de champion olympique de rugby à 7 obtenu à Paris il y a presqu'un an a changé dans votre vie ?
(Il réfléchit.) Il a changé mon niveau d'exposition, déjà. Et même celui du rugby en général et du rugby à 7 plus précisément. Après les Jeux, beaucoup de gens se sont mis à regarder du rugby, alors qu'ils ne connaissaient pas forcément ce sport avant.
Pour moi, ça a été évidemment un accomplissement personnel incroyable. Une médaille d'or n'est pas quelque chose qu'on ambitionne quand on est gamin dans le rugby. Dans mon cas, c'est venu sur le tard, à un moment où j'avais envie de marquer mon sport en faisant quelque chose qui me stimulait et dont j'avais vraiment besoin à ce moment-là de ma carrière. Et quand on relève un défi pour lequel on a mis autant d'énergie, c'est toujours très fort.
Pourriez-vous regoûter au rugby à 7 un jour ?
Vu ce que j'y ai connu, c'est sûr que ça donne envie d'y revenir. Les Jeux de 2028 sont loin et proches à la fois, je pense qu'il se passera beaucoup de choses d'ici là. Il y a déjà une Coupe du monde 2027 à préparer. Après ça, je verrai comment seront mon corps et ma tête. Mais je me laisse l'option d'essayer de participer à ces Jeux de Los Angeles. Défendre un titre, c'est toujours excitant. Et là, je pense qu'on aura toujours le potentiel pour être compétitifs.
Vous aurez 29 ans le 15 novembre prochain. Vous êtes-vous fixé un âge limite pour jouer au rugby ?
Non, ça se fera au feeling. En fonction de l'évolution de mon corps, de ma tête. Souvent, quand un sportif arrête, c'est soit parce qu'il en a marre, soit parce qu'il n'en peut plus physiquement. Dans mon cas, j'espère que ça sera ma tête et pas mon corps qui m'arrêtera, et ce le plus tard possible. Mais on ne peut pas prévoir à l'avance comment ça se passera.
Beaucoup vous considèrent comme le plus grand joueur du rugby français de tous les temps et l'un des meilleurs de l'histoire de ce sport. Comment réagissez-vous par rapport à ça ?
Honnêtement, je n'y fais pas trop attention, même si ça fait toujours plaisir d'être comparé à des joueurs d'un cercle assez fermé. Pour le moment, ça ne sert pas à grand-chose de parler de ça puisque ma carrière n'est pas encore terminée. Si je prends ma retraite à 35 ans, il me restera cinquante ans pour regarder en arrière. Mais pour le moment, je préfère regarder devant.
Quelles sont les équipes qui, aujourd'hui, vous donnent encore envie de regarder du rugby ?
Moi, j'aime toujours le beau jeu parce que c'est plus plaisant à voir. Mais une équipe hyper soudée qui défend, comme notre équipe de France lors du premier test face aux All Blacks (défaite 33-27), il y a dix jours, peut être aussi très inspirante. J'ai adoré regarder jouer Vannes cette saison, par exemple.
La Nouvelle-Zélande demeure aussi une équipe mythique qui fait plaisir à voir. J'ai l'impression que dans le rugby actuel, on revient de plus en plus à un jeu d'initiatives, de mouvements. On voit de plus en plus de joueurs qui tentent des choses. Moi, je me retrouve complètement là-dedans.
Conquérir le titre de champion du monde sera-t-il votre dernier grand défi ?
Évidemment, parce que c'est celui qui nous manque à tous dans le rugby français. Tout le monde attend ça, autant les joueurs que les supporters. On sent qu'on a le potentiel pour y arriver, donc évidemment que c'est le gros objectif de notre génération. 2027 sera une année cruciale. »
Sa condition de star
« Pour me protéger un peu, je mets des casquettes ou des lunettes »
« Vous êtes devenu l'une des personnalités préférées des Français, on vous voit dans des pubs à la télé, au concert des Enfoirés, vous avez même votre statue au musée Grévin... Arrivez-vous à garder le contrôle de votre carrière malgré toutes ces sollicitations ?
Ça ne me dépasse pas pour le moment. Peut-être parce que cette notoriété n'est pas venue du jour au lendemain. Parfois, comme aux Jeux Olympiques, on peut passer d'un statut de total inconnu à celui d'idole des Français en un jour ou en une semaine.
Me concernant, ça s'est quand même fait en plusieurs temps. Il y a eu le Grand Chelem dans le Tournoi des 6 Nations 2022, la Coupe du monde 2023 et bien sûr les JO. C'est tout ce chemin-là qui fait que j'ai pu m'y habituer, même s'il n'y a rien de rationnel au fait d'être autant reconnu. Ce n'est pas quelque chose qui m'empêche de vivre, en tout cas.
Parvenez-vous toujours à avoir des petits moments à vous, comme une sortie au cinéma ou au restaurant ?
Oui, je le fais toujours, mais un peu différemment. Pour me protéger un peu, je mets des casquettes ou des lunettes parce que j'aime bien être tranquille. Après, les gens sont quand même assez respectueux. Ce n'est pas parce que 80 % des clients me reconnaîtront dans un resto à Toulouse qu'ils viendront me déranger à table pour me demander une photo ou un autographe. Certains attendront juste que je me lève à la fin.
Vous accordez désormais moins d'interviews aux médias sportifs dits ''classiques'' qu'à des médias où vous êtes moins attendu. Pourquoi ce choix ?
Parce que parler sans arrêt de ma carrière, bon... Ce n'est pas que j'en ai marre, mais j'ai l'impression de ne plus avoir grand-chose à raconter, que tout le monde connaît déjà un peu tout sur moi. Donc, quand ça me sort un peu du cadre, c'est plus stimulant. J'y rencontre aussi une audience différente qui me permet de m'ouvrir à d'autres milieux. Il y a des fois où je suis moins à l'aise qu'à d'autres, mais j'en ressors toujours grandi.
Si vous deviez ressortir une rencontre avec une personnalité que vous avez eu la chance de croiser ces dernières années, laquelle choisiriez-vous ?
Celle avec Zizou (Zinédine Zidane). Même si j'ai aussi croisé Lionel Messi l'an dernier, ça m'avait fait plus vibrer de rencontrer Zizou, parce que c'est notre idole à tous. C'était le lendemain du match d'ouverture de la Coupe du monde 2023 face à la Nouvelle-Zélande (victoire 27-13). Voir la simplicité de cet homme, malgré tout ce qu'il a gagné, c'est fort.
Vous reconnaissez-vous un peu en lui ?
On est tous les deux assez réservés et pas des plus bavards, mais je n'irai pas plus loin que ça dans la comparaison.
On vous a vu aussi fouler le tapis rouge du dernier Festival de Cannes...
Oui, j'aime beaucoup le cinéma, j'y vais d'ailleurs assez régulièrement. On a la chance d'avoir un sacré vivier d'acteurs et de réalisateurs en France, donc j'aime beaucoup y aller, que ce soit pour des grosses productions ou pour des films d'auteur. Être parfois immergé dans ce milieu-là, comme à Cannes, c'est hyper inspirant pour moi. On est toujours admiratif des milieux qu'on côtoie moins et qu'on connaît moins.
Quel est le film qui vous a le plus marqué ces derniers mois ?
Ma Mère, Dieu et Sylvie Vartan. C'est un des derniers que j'ai vus au cinéma. C'est pour ne pas citer L'Amour ouf ou Le comte de Monte-Cristo, des films que j'ai adorés, mais qui sortent moins de l'ordinaire. Maintenant, il faut que j'aille voir L'Accident de piano et I love Peru. Mais l'été, quand il fait beau dehors, c'est toujours plus dur d'aller au cinéma.
Que dirait l'Antoine Dupont que vous êtes devenu à celui qui débutait dans le rugby à Castelnau-Magnoac, il y a vingt-cinq ans ?
Comme j'ai réalisé des millions de fois plus de choses que dans mes rêves les plus fous, je lui dirais de continuer de faire ce qu'il aime le plus et de s'amuser.
À l'inverse, qu'est-ce que le petit Antoine qui débutait à Castelnau dirait à la star que vous êtes devenue ?
Pas mal ! (Sourire.) »
Posted Today, 06:19 AM
Le soir, avant de s'endormir, Matthias Halagahu compte les carreaux. Il regarderait volontiers les meilleures anecdotes de Marco Foyot, le Dan Carter du cochonnet, mais il les a déjà toutes dévorées pendant le confinement. Le deuxième-ligne des Bleus et de Toulon (23 ans) devait avant tout terminer un rattrapage de la plus haute importance.
« Ça y est, hier soir, j'ai enfin pu voir la finale de la Marseillaise (le plus grand concours international de pétanque au monde, coincé cette année entre le premier test à Dunedin et le deuxième à Wellington). Quintais-Suchaud-Jouffre ont perdu contre la triplette malgache. Comme on avait un peu de temps, je me suis tapé toutes les parties sur YouTube. Je me régale. » Dans le film The Big Lebowski, le Dude, allongé sur le tapis de son salon, écoutait des parties de bowling et s'envolait loin, très loin. Halagahu, lui, boulotte les plus belles mènes de l'été.
« J'adore le rugby (...) Mais je crois que je suis plus impressionné quand je rencontre une star de la pétanque »
Matthias Halagahu
Ce n'est pas son sélectionneur qui désapprouvera. Bouliste averti, licencié des années au CLAP (Club Lepic Abbesses Pétanque), Fabien Galthié a milité pour sauver cette institution de la butte Montmartre, à Paris, d'un arrêté d'expulsion. Mais le sélectionneur sait-il que le gaillard (1,97 m, 121 kg) à qui il vient de donner ses deux premières sélections possède une double licence ? Pas certain.
« Je suis licencié dans un club à Saint-Raphaël, raconte Halagahu. Ma première licence ? J'avais douze ans. C'est mon parrain qui m'a initié. J'étais le seul gamin. Autour, il y avait que des papis. Je passais mon temps avec les anciens : une pétanque puis la revanche à la coinche. Je suis né là-dedans. » Au départ, nous devions deviser pendant cette interview de nettoyages de rucks - pas au plumeau -, d'annonces en touche, de poussées en mêlée. Quand la conversation a dévié sous les platanes de Carqueiranne, on n'a plus eu envie de faire demi-tour.
Du côté de papa, aux origines wallisiennes, Matthias a hérité du goût du rugby, par la face ombragée, celle des combattants des luttes obscures. Du côté de maman, il a pris la Provence. « Tous les étés, depuis que je suis petit, c'est joutes provençales, pétanque et barbecues, résume-t-il. J'ai fait tout ça avant de faire du rugby. Aux joutes, j'ai tout gagné jusqu'en cadets mais avec mon contrat pro, j'ai laissé de côté. »
« Après l'entraînement, je vais sur la place, je retrouve les habitués et on commence une partie »
Matthias Halagahu
Aux boules, Halagahu n'a pas gagné grand-chose, une réalité qui n'affaiblit pas le moins du monde sa passion. Aux beaux jours, chaque saison, il dispute une dizaine de concours, à raison de deux par semaine entre juillet et août. « Je fais des concours : les nationaux, les régionaux, les fédéraux, décrit-il. Je suis plutôt milieu-tireur. Je ne pointe pas trop. Si je dois faire une grosse partie, je vais faire le milieu. Après l'entraînement, je vais sur la place, je retrouve les habitués et on commence une partie. Je joue énormément. Si je vais jouer vers chez moi, c'est plus avec les anciens et c'est très drôle, parce qu'ils ont leurs expressions, ils s'embrouillent, ils s'insultent. Quand je joue à Toulon, il y a pas mal de jeunes qui ont un autre parler. J'ai plein de potes gitans qui jouent vraiment très bien. Aux championnats du Var, à La Crau, j'ai fait connaissance avec Dylan Rocher (dit « Dydy la Foudre », un crack des boules). J'ai aussi joué une fois contre Quintais, Suchaud et Lacroix dans un événement. Franchement, j'adore le rugby. J'en regarde beaucoup, tous les week-ends, dès le jeudi soir avec la Pro D2. Mais je crois que je suis plus impressionné quand je rencontre une star de la pétanque. »
Halagahu pourrait parler des heures de ces concours qui testent votre endurance mentale. « Tu commences à 14 heures et la finale, c'est pas avant une heure du matin. » Parler des parties pagnolesques dans les fêtes de village et de celles qui « se terminent en bagarres, parce qu'il y a 50 euros à se faire et qu'il n'y a plus d'amis. » Parler de ses coups de sang : « Bien sûr que la pétanque m'a déjà rendu fou au point de bazarder les boules et de partir en pleine partie. Avec les gens autour qui se disent : "Mais le type, il est pro au RCT et il se rend malade pour une partie de boules." (Rire.) »
Au RCT, pour élargir la main-d'oeuvre de boulistes qualifiés (Mathieu Smaïli, Jules Danglot), Halagahu ne lésine pas sur le prosélytisme avec des sujets anglais pour qui c'est la cinquième dimension. « David Ribbans a bien aimé, assure le convertisseur, et Kyle Sinckler a adoré. »
Inutile de lancer de grandes recherches : Halagahu n'a aucune chance de trouver des boules et des boulistes à Wellington ou à Auckland. Par force, le bras se refroidit. Peut-être qu'une compensation avec du ping-pong est-elle envisageable ? « Ça va pas, je joue pas au ping-pong, il y a que (Nolann) Le Garrec pour jouer au ping-pong (rire). » Une fois rentré à Toulon, le néo-international devra répondre à l'invitation du maire de La Crau, « qui est aussi président du club de pétanque, précise Halagahu. Ils veulent que je signe à La Crau. » Même la pétanque a son mercato.
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