Ah, mes amis, quel match !
A peine arrivés à la Kommandantur au Stade Jean Bouin, qu'un des nôtres s'est entaillé jusqu'à l'os pendant le pique-nique ! Galvanisés par la vue du sang, nous entonnâmes des chants guerriers mais néanmoins entraînants pour saluer le sacrifice de notre Kamarad !
Bon sinon il va falloir qu'on m'explique cette histoire de montée du chiffre d'affaires, parce que pour le coup le stade - conçu pour héberger deux divisions sans les panzers - était atrocement vide : j'ai compté six mille.
Respect et bravo à la Pena Baïona : ils sont trente mais ça chante comme deux cents, surtout qu'en deuxième mi-temps leur équipe a su nous faire fermer la bouche. Depuis qu'ils ont trouvé une pena dans leur petit Bayonne, ils ont tendance à porter partout un foulard bleu et blanc qui leur va très bien.
Alorsse au début ça marchait comme sur un pet de lapin sur de la toile cirée : on leur en colle deux aux ailes et je signale à tous la montée en puissance de notre jeune ailier Lapègue qui est un finisseur de qualité à à peine 20 ans.
Simplement en deuxième mi-temps ils nous ont collé un dix-sept à six sans barguigner, tout occupés que nous étions à leur rendre des ballons au pied sans mettre de pression sous les ballons susmentionnés. Le Bayonnais a une bonne vista et au moindre signe de désorganisation de la défense, il lâche les pottoks.
Arbitrage ? Bof bof, j'ai trouvé que les quelques erreurs de Marchat allaient plutôt dans notre sens que dans celui de nos invités : un plaquage haut non vu, un en avant sur renvoi non vu qui eusse pu nous coûter chaud etc. Dans l'autre sens une pénalité sur mêlée contestable et encore. Bref le Bayonnais est reparti furax et on le comprend un peu.
Mais pour nous remettre de nos émotions il y avait la bodega, où nous fraternisâmes aux accents virils de Lili Marleen, le Horst Wessel Lied, ich hat ein kamerad arbitre et bien sûr la Pena Baïona ! 
Rendez vous la semaine prochaine à Chaban où nous attend... ooooooooooooh 