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[Codorplusàvie]

Intéressant, intéressant. J'avance ma tour en E5 pour mettre le fou du MHR sur le reculoir. 

On voit de suite le spécialiste du tetris en toi.

[InASMWeTrust]

On voit de suite le spécialiste du tetris en toi.

Marqué à vie par ce jeu et les obsessions nocturnes qu'il provoquait (obsessions nocturnes qui ont bien changé, depuis).

[el landeno]

Règlement, pénalité, incitations financières... Tout comprendre sur les JIFF dans le rugby français Mise en place en 2010 pour favoriser l'émergence de nouveaux talents, la réglementation sur les joueurs formés en France a depuis progressivement été consolidée. Elle est à la fois contraignante et vertueuse.

 

 

 

Qu'est-ce qu'un JIFF, pourquoi son statut est à part ? Que risquent les clubs en fonction du respect ou non du règlement, voici le détail pour tout comprendre sur les joueurs issus des filières de formation.

 

 

Un JIFF, c'est quoi ?

Selon la définition établie par la Ligue nationale de rugby, est considéré comme JIFF tout joueur qui a passé au moins trois saisons au sein d'un centre de formation agréé d'un club de rugby ou qui a été licencié pendant au moins cinq saisons à la Fédération française de rugby avant ses 23 ans. « Le fondement est de valoriser et encourager la formation locale sans critère de nationalité », rappelle le directeur général de la Ligue Emmanuel Eschalier. Quelques étrangers du Championnat bénéficient de ce statut, dont les Fidjiens Josua Tuisova (Racing 92) et Peceli Yato (Clermont), le Tonguien Tevita Tatafu (Bayonne) ou encore le Géorgien Vano Karkadze (Montpellier).

À l'inverse, Paul Willemse, malgré ses 32 matches en bleu, ne l'est pas. Pas plus que l'ancien arrière clermontois Scott Spedding(23 sélections entre 2014 et 2017) qui, en 2019, avait été débouté par le Conseil d'État. Instaurée, malgré des critiques, alors que les joueurs étrangers affluaient massivement en Top 14, la mesure a depuis produit les effets escomptés. « Tout le monde reconnaît aujourd'hui que les jeunes ont plus vite leur chance, qu'ils jouent davantage, que le vivier de joueurs à la disposition des équipes de France a considérablement augmenté en quantité et en qualité », se félicite Eschalier.

lire aussiPatrice Collazo, manager de Montpellier à propos des JIFF : « Le dilemme est terrible »

De 6 à 12 points de retrait pour les mauvais élèves

L'évolution du règlement a été progressive mais maintenant, les clubs ne peuvent pas comptabiliser plus de 13 non JIFF dans leur effectif. D'où la nécessité d'adapter leur recrutement. Ensuite, les staffs sont dans l'obligation d'afficher une moyenne de 16 éléments issus de la formation française sur l'ensemble de la saison, y compris en phase finale (pour les promus l'objectif à atteindre est de 14 la première saison suivant leur accession, et de 15 la deuxième).

 

 

Une précision importante : durant les périodes de mise à disposition des internationaux, chaque joueur retenu en équipe de France à quinze ou à 7 s'ajoutera au nombre de JIFF concrètement inscrits sur la feuille de match de son club le même week-end. Le but, « ne pas pénaliser les clubs fortement sollicités par l'équipe de France », précise Eschalier. Si le compte n'y est pas à la fin de l'exercice, 6 points seront retirés au démarrage de la saison suivante en cas de moyenne comprise entre 15 et 16 JIFF. Sur le papier, la sanction pourrait même aller jusqu'à 12 points de retrait en cas de moyenne inférieure à 13.

Des incitations financières pour les autres

On le sait moins mais les JIFF peuvent aussi rapporter gros. Pour faire simple, chaque équipe qui s'appuie en moyenne sur au moins 17 JIFF recevra un minimum de 220 000 euros (avec un plafonnement à 320 000 euros). Celles qui feront régulièrement jouer des JIFF issus de leurs centres de formation seront aussi avantagées. Au total, les deux volets du fonds JIFF, dont le montant a été sensiblement revu à la hausse, s'élèvent à environ 5 millions pour le Top 14 et 4,4 pour la Pro D2. Selon les simulations réalisées par la Ligue, les meilleurs élèves pourraient globalement toucher jusqu'à 700 000 euros.

 

 

[el landeno]

Le respect du quota de JIFF, un enjeu majeur qui pourrait influer sur cette fin de saison de Top 14

Contraints d'aligner en moyenne au moins seize joueurs issus des filières de formation, les clubs de Top 14 peinent parfois à respecter la règle tout en restant compétitifs. Cela aura son importance pour la fin de saison.

Derrière les managers se cachent parfois des mathématiciens aux méthodes bien rodées. Chaque semaine, ils cochent d'abord les titulaires indiscutables. Puis les techniciens du Top 14 et Pro D2 se lancent dans des calculs savants pour comptabiliser le nombre de joueurs issus des filières de formation qu'ils ont déjà utilisés depuis l'été dernier et ceux qu'ils entendent avoir sous la main pour la rencontre suivante. Car les JIFF (joueurs issus des filières formation), acronyme désormais bien connu du grand public, sont une denrée précieuse. Qui plus est avant le sprint final.

 

 

lire aussiTout comprendre sur les JIFF et le règlement contraignant mais vertueux

Selon la réglementation générale imposée par la Ligue nationale de rugby, chaque équipe devra achever le Championnat avec une moyenne de 16 éléments formés en France par match pour rester dans les clous sportivement.

À Toulouse, comme d'habitude, ce sera un jeu d'enfant. A contrario, ceux à la traîne risquent un retrait de points pour le démarrage de la saison suivante Même si le scénario ne s'est encore jamais réalisé, il est pourtant systématiquement redouté. Il y a un an, cette contrainte avait en partie plombé les derniers rêves de phase finale du RCT.

 

À l'image de la gifle reçue avec une équipe très largement remaniée contre le Racing 92 (43-7, le 13 mai 2023) au Havre lors de l'avant-dernière journée, Pierre Mignoni, certes pas aidé par les blessures, s'était fait des noeuds au cerveau pour constituer son groupe. À défaut de qualification, Toulon y était finalement parvenu en terminant l'exercice avec tout pile 16 JIFF de moyenne. Exactement comme en 2021-2022 d'ailleurs. Cette saison, les Varois sont dans les temps de passage escomptés (environ 17 par rencontre).

À Montpellier aussi, le mal n'est pas nouveau. Il est cependant encore plus profond cette saison. Le MHR, avant-dernier du classement du Top 14, est à ce jour le club plus en difficulté en matière de JIFF.

Une moyenne de 17,8 JIFF pour les clubs du Top 14

Selon les chiffres officiels fournis par la LNR après les 18 premières journées en mars, les Héraultais en atteignaient seulement 15,44 en moyenne (contre 17,8 pour l'ensemble des clubs de Top 14). Deux rencontres (et autant de défaites) plus tard, ils ont légèrement amélioré leur bilan (15,55) grâce aux 16 JIFF utilisés à Toulon (54-7, le 23 mars) puis les 17 face au Stade Français (10-12, le 30 mars). On va essayer de combler ce retard à dose homéopathique », avoue le manager Patrice Collazo Sans pour autant ruiner les espoirs de maintien. Ce sera tout l'enjeu de cette double mission forcément périlleuse.

lire aussiPatrice Collazo, manager de Montpellier à propos des JIFF : « Le dilemme est terrible »

Le constat est globalement similaire à Clermont. Les Auvergnats, onzièmes du Championnat avec seulement quatre points d'avance sur le MHR, flirtent dangereusement avec la ligne rouge. « Je ne peux pas tout dire ce que je voudrais dire mais oui, c'est un vrai casse-tête », lançait début janvier Christophe Urios qui n'a pas souhaité répondre à nos récentes sollicitations sur le sujet. « On est vraiment enchaîné pour la composition du groupe par les JIFF ou les non-JIFF plutôt, ajoutait-il en février à France 3. C'est un vrai problème chez nous aujourd'hui. On cherche à le gommer, à le corriger petit à petit. Ce n'est pas facile parce que nos meilleurs joueurs sont quasiment tous des non-JIFF, donc ça pose le problème de la composition d'équipe. On sait que ça ne se fera pas en une saison ou une intersaison. »

Par ricochet, les résultats s'en ressentent parfois comme l'ont confirmé notamment les défaites à La Rochelle (42-3, le 3 mars) puis au Racing 92 (26-10, le 30 mars) avec respectivement 19 et 18 JIFF. Il reste six journées pour ne pas tout gâcher. Soit potentiellement 30 points à prendre mais aussi 96 JIFF à aligner d'ici la fin de saison régulière. Et quasiment autant de calculs.

 

 

[Arverne03]

« Je ne peux pas tout dire ce que je voudrais dire mais oui, c'est un vrai casse-tête », lançait début janvier Christophe Urios qui n'a pas souhaité répondre à nos récentes sollicitations sur le sujet. « On est vraiment enchaîné pour la composition du groupe par les JIFF ou les non-JIFF plutôt, ajoutait-il en février à France 3. C'est un vrai problème chez nous aujourd'hui. On cherche à le gommer, à le corriger petit à petit. Ce n'est pas facile parce que nos meilleurs joueurs sont quasiment tous des non-JIFF, donc ça pose le problème de la composition d'équipe. On sait que ça ne se fera pas en une saison ou une intersaison. »

 

Encore une saison de transition à prévoir.............

[Gourine63]

"Ce n'est pas facile parce que nos meilleurs joueurs sont quasiment tous des non-jiff"

La communication est absolument catastrophique car de 1) parce que c'est faux et de 2) c'est Urios et lui seul qui s'est enfermé dans cette spirale en enchaînant les rencontres à 8-9 NJ pour zéro point au classement.

[Arverne03]

"Ce n'est pas facile parce que nos meilleurs joueurs sont quasiment tous des non-jiff"

La communication est absolument catastrophique car de 1) parce que c'est faux et de 2) c'est Urios et lui seul qui s'est enfermé dans cette spirale en enchaînant les rencontres à 8-9 NJ pour zéro point au classement.

 

Oui...................

[InASMWeTrust]

"Ce n'est pas facile parce que nos meilleurs joueurs sont quasiment tous des non-jiff"

La communication est absolument catastrophique car de 1) parce que c'est faux et de 2) c'est Urios et lui seul qui s'est enfermé dans cette spirale en enchaînant les rencontres à 8-9 NJ pour zéro point au classement.

Non c'est la faute des autres. Toujours. 

[Codorplusàvie]

Gibbes démission !!

[InASMWeTrust]

Gibbes démission !!

et Azéma avec. C'est leur faute si on en est là. 

[Codorplusàvie]

et Azéma avec. C'est leur faute si on en est là. 

Ouais.
Tous dehors !
Il suffit !

[pof]

"Ce n'est pas facile parce que nos meilleurs joueurs sont quasiment tous des non-jiff"

La communication est absolument catastrophique car de 1) parce que c'est faux et de 2) c'est Urios et lui seul qui s'est enfermé dans cette spirale en enchaînant les rencontres à 8-9 NJ pour zéro point au classement.

Cette communication date de février et de l'eau a coulé sous les ponts depuis

Et puis quand il dit que nos meilleurs joueurs sont non jiff je ne vois pas ce qu'il y a de mal la dedans car c'est la vérité

 

Fainga est meilleur que Beheregaray

Simmons et Lavanini sont meilleurs que Jedrasiak

Kremer est meilleur que Dessaigne

En 8 ont a 2 non jiff et pas de francais

Moala est le meilleur centre que l'on a de dispo

Newsome et Delguy sont meilleurs que Jurand

[Rugby ?]

Je ne sait pas si vous avez remarqué, dans le classement donné par Landerno, mais les 8 meilleurs clubs en nombre de Jiff, sont dans les 7 premiers du classement (exception Bayonne, mais Pau est 7ème au classement)

[david63]

je trouve qu'il y a des chose à revoir dans le calcul des JIFF par journées. surtout quand il y a doublon avec le XV de France.

si on regarde par exemple Toulouse ils ont une moyenne de joueurs par match de 26.25, alors que sur une feuille de match il n'y a que 23 joueurs.

[Gourine63]

Cette communication date de février et de l'eau a coulé sous les ponts depuis
Et puis quand il dit que nos meilleurs joueurs sont non jiff je ne vois pas ce qu'il y a de mal la dedans car c'est la vérité
 
Fainga est meilleur que Beheregaray
Simmons et Lavanini sont meilleurs que Jedrasiak
Kremer est meilleur que Dessaigne
En 8 ont a 2 non jiff et pas de francais
Moala est le meilleur centre que l'on a de dispo
Newsome et Delguy sont meilleurs que Jurand

Pas d'accord, seul Faingaa et Kremer sont au-dessus de leur "vis-à-vis" jiff selon moi (et encore vu le niveau de Fischer quand il est présent il y'a lutte avec Kremer)

Moala meilleur centre pour avancer peut-être mais pour ce qui est de la continuité du jeu, Hériteau et Darricarrère sont bien au-dessus pour moi donc la présence du tongien n'est pas indispensable.

Lavanini meilleur que Jedrasiak c'est faux, même niveau à la rigueur et Jed a l'avantage du jiff, pas de débat pour moi.

En 8 la question ne se pose pas on a aucun jiff.

Newsome au-dessus de Jurand en 15 oui mais pas de Rozière, là encore c'est une question de profil et non de niveau : Newsome est plus offensif mais a des trous importants parfois, Rozière plus fiable en défense et sous les ballons hauts. Là encore on peut mettre le jiff sans perdre en niveau.

Bref selon moi il n'y a que 3 mecs que je mets d'office dans le 15 malgré les NJ, c'est Faingaa-Simmons et Lee/PGS au gré de l'état de forme ou de l'adversaire, aux autres postes on peut mettre du 100% jiffs sans faire tomber le niveau de l'équipe.