Cette difference est avant tout du a la biologie du virus. "La grippe", ce sont des centaines de variants, certains assez different les uns des autres. Chaque annee, il y a un gros boulot qui est fait en amont pour predire quels seront les variants dominants de la prochaine saison grippale, et le vaccin est fait pour cibler ces variants dominants. Mais c'est pour ca que le vaccin contre la grippe ne sera jamais efficace a plus de 60-70% (certains travaillent depuis plus de 20 ans sur un vaccin "universel" contre la grippe, qui ciblerait une partie commune a tous ces variants, sans succes jusqu'a present).
La grippe est une exception en revanche, typiquement on a pas du tout autant de variants, et la plupart des vaccins sont efficaces a > 99%. Donc ce 90% pour un nouveau vaccin est assez logique pour un virus comme le SARS-CoV2
Merci Silhouette, j'étais sûr que tu me répondrais. Mais j'avais bien compris que ces deux vaccins, celui de la grippe et celui de Pfizer, utilisait deux techniques différentes et cette dernière est nouvelle à tout point de vue.
Mon interrogation sur ses 90% d'efficacité (qui devrait en pratique être ramenés autour de 80% mais c'est encore beaucoup) portait davantage sur ce passage de l'article que j'ai mis en lien :
https://www.francetv...ce_4175005.html
Des interrogations sur le public visé
Pour l'infectiologue, il faut parvenir à savoir si "c'est un vaccin qui protège uniquement une personne infectée, ou si c'est un vaccin qui empêche le portage du virus". Car ce ne sont pas du tout les mêmes populations qui seraient visées, alerte-t-il.
Et enfin le fait que les effets secondaires du vaccin Pfizer ne puissent être réellement mesurés que longtemps après les injections c'est pas banal.
Comment peut-on être sûr que le corps réagira bien à cette nouvelle technologie, est-ce qu'on ne ferait pas une sorte de saut dans le vide ?