Faire un papier sur un film de complotistes idiots c'est en faire la promotion...
Pas simple en effet.
Je répondrais d'abord qu'"ils" n'ont pas besoin de "nous" pour leur promo
Ensuite que le fact checking systématique me semble être la seule solution face à ces théories fumeuses et envahissantes, à l'école ou dans les médias.
Au risque d'être accusés d'être les complices du complot.
Dilemme bien résumé dans ce papier de Télérama :
"Face au déferlement d’informations aléatoires contenues dans le film, les médias, présentés comme des complices, c’est-à-dire des ennemis, n’ont eux eu d’autre choix que de mobiliser d’importantes ressources humaines à des fins de « fact-checking » chronophage (ce qu’ont remarquablement fait Libération ou Le Monde). Au risque de convaincre un peu plus les dubitationnistes persuadés qu’on leur cache la vérité ? C’est ainsi que le piège se referme sur l’information. Ne pas parler de Hold-up, c’est prendre le risque de l’effet Streisand (un théorème du Web selon lequel toute tentative de censure produit l’effet inverse de celui escompté) ; trop en parler, c’est lui garantir la visibilité qu’il recherche."
J'en profite pour faire une petite promo pour un hebdo plutôt de qualité, le 1. Le numéro sorti hier aborde bien la question
