19595 réponses à ce sujet

[Alex chocolatines]

Heureusement qu'il n'est plus premier ministre ! pour expliquer le virus....... ça pourrait etre compliqué ! 

 

 

[julien]

Calme toi Ptolémée.

 

https://theconversat...covid-19-133584

 

 

Gare à la recherche de sensationnalisme, y compris de professionnels de la santé qui règlent des comptes avec les gouvernants, et qui prennent comme références les chiffres annoncés alors qu'ils savent que le nombre de cas est 10 fois supérieur à celui annoncé, ce qui diminue le taux de morbidité.

 

On est dans une escalade y compris entre professionnels assez detestable.

[Alex chocolatines]

Le problème, c'est que tous les cas ne sont pas officiellement répertoriés... Certaines personnes appellent le 15 pour signaler des symptômes du virus, mais on leur refuse le dépistage ! Il leur est répondu de rester chez eux en prenant du doliprane !  Alors, c'est peut etre une simple grippe , ou pas..... N’empêche que ce n'est pas cohérent avec le discours officiel qui nous annonce une alerte générale ! Si on ne dépiste pas les cas suspects, ça va etre plus simple de faire baisser les chiffres (officiels) .

[aurillacois03]

Le 1er ministre annonce l'interdiction des rassemblements

de plus de 100 personnes 

 

Donc seuls Monaco en foot et racing 92 en rugby pourraient, en théorie, continuer à jouer !

[Sushi]

ce sont de drôles d'oiseaux ces marseillais. Toujours à la ramener.
Témoignage en tous cas édifiant. Les plus curieux chercheront qui votaient les budgets sur la période.

C'est assez savoureux de constater que l'on va désormais dépenser des sommes astronomiques, pour guérir les corps, l'économie, la société, alors qu'une partie raisonnable de ces dépenses, aujourd'hui engagées, aurait servi à préparer, sinon éviter, la situation sanitaire actuelle. C'est en cela que le politique est le plus critiquable, dans ces choix budgétaires, c'est qu'au profit d'économies ridicules, il néglige l'essentiel, prévoir ! Décevant pour des gens, dont on peut penser qu'ils représentent l'élite en terme de prise de décision pour le bien collectif !

[clum63_]

C'est assez savoureux de constater que l'on va désormais dépenser des sommes astronomiques, pour guérir les corps, l'économie, la société, alors qu'une partie raisonnable de ces dépenses, aujourd'hui engagées, aurait servi à préparer, sinon éviter, la situation sanitaire actuelle. C'est en cela que le politique est le plus critiquable, dans ces choix budgétaires, c'est qu'au profit d'économies ridicules, il néglige l'essentiel, prévoir ! Décevant pour des gens, dont on peut penser qu'ils représentent l'élite en terme de prise de décision pour le bien collectif !

 

il faut voter en conséquence, ou jeter des pavés

Les 2 solutions sont louables

[Ptolémée]

Calme toi Ptolémée.

 

https://theconversat...covid-19-133584

 

 

Gare à la recherche de sensationnalisme, y compris de professionnels de la santé qui règlent des comptes avec les gouvernants, et qui prennent comme références les chiffres annoncés alors qu'ils savent que le nombre de cas est 10 fois supérieur à celui annoncé, ce qui diminue le taux de morbidité.

 

On est dans une escalade y compris entre professionnels assez detestable.

 

je suis calme 

mais je redoute cette saloperie 

[Kaymar]

C'est assez savoureux de constater que l'on va désormais dépenser des sommes astronomiques, pour guérir les corps, l'économie, la société, alors qu'une partie raisonnable de ces dépenses, aujourd'hui engagées, aurait servi à préparer, sinon éviter, la situation sanitaire actuelle. C'est en cela que le politique est le plus critiquable, dans ces choix budgétaires, c'est qu'au profit d'économies ridicules, il néglige l'essentiel, prévoir ! Décevant pour des gens, dont on peut penser qu'ils représentent l'élite en terme de prise de décision pour le bien collectif !

Quelles sont ces  économies 'ridicules' qui nous auraient permis d'éviter la pandémie ?

[Alex chocolatines]

Pendant ce temps, la recherche avance !

 

[herve-beaulon]

Quelles sont ces  économies 'ridicules' qui nous auraient permis d'éviter la pandémie ?

Economie de personnel par non-remplacement de poste, économie de moyens de fonctionnement entre autre.

Ca ne permet certes pas d'éviter une pandémie, mais ca permet de répondre pour tout le monde à même niveau d'égalité, plutot que de choisir qui doit être soigné.

[George Abitbol]

Et c'est pas une blague, contrairement à ce que pourrait faire croire le nom du chercheur (il aurait pu faire carrière avec la grippe aviaire):

 

Je suis Bruno Canard, directeur de recherche CNRS à Aix-Marseille.
Mon équipe travaille sur les virus à ARN (acide ribonucléique), dont font partie les coronavirus. En 2002, notre jeune équipe travaillait sur la dengue, ce qui m’a valu d’être invité à une conférence internationale où il a été question des coronavirus, une grande famille de virus que je ne connaissais pas. C’est à ce moment-là, en 2003, qu’a émergé l’épidémie de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) et que l’Union européenne a lancé des grands programmes de recherche pour essayer de ne pas être pris au dépourvu en cas d’émergence. La démarche est très simple : comment anticiper le comportement d’un virus que l’on ne connaît pas ? Eh bien, simplement en étudiant l’ensemble des virus connus pour disposer de connaissances transposables aux nouveaux virus, notamment sur leur mode de réplication. Cette recherche est incertaine, les résultats non planifiables, et elle prend beaucoup de temps, d’énergie, de patience.
C’est une recherche fondamentale patiemment validée, sur des programmes de long terme, qui peuvent éventuellement avoir des débouchés thérapeutiques. Elle est aussi indépendante : c’est le meilleur vaccin contre un scandale Mediator-bis.
Dans mon équipe, nous avons participé à des réseaux collaboratifs européens, ce qui nous a conduits à trouver des résultats dès 2004. Mais, en recherche virale, en Europe comme en France, la tendance est plutôt à mettre le paquet en cas d’épidémie et, ensuite, on oublie. Dès 2006, l’intérêt des politiques pour le SARS-CoV avait disparu ; on ignorait s’il allait revenir. L’Europe s’est désengagée de ces grands projets d’anticipation au nom de la satisfaction du contribuable. Désormais, quand un virus émerge, on demande aux chercheur·ses de se mobiliser en urgence et de trouver une solution pour le lendemain. Avec des collègues belges et hollandais·es, nous avions envoyé il y a cinq ans deux lettres d’intention à la Commission européenne pour dire qu’il fallait anticiper. Entre ces deux courriers, Zika est apparu…
La science ne marche pas dans l’urgence et la réponse immédiate.
Avec mon équipe, nous avons continué à travailler sur les coronavirus, mais avec des financements maigres et dans des conditions de travail que l’on a vu peu à peu se dégrader. Quand il m’arrivait de me plaindre, on m’a souvent rétorqué : « Oui, mais vous, les chercheur·ses, ce que vous faites est utile pour la société… Et vous êtes passionnés ».
Et j’ai pensé à tous les dossiers que j’ai évalués.
J’ai pensé à tous les papiers que j’ai revus pour publication.
J’ai pensé au rapport annuel, au rapport à 2 ans, et au rapport à 4 ans.
Je me suis demandé si quelqu’un lisait mes rapports, et si cette même personne lisait aussi mes publications.
J’ai pensé aux deux congés maternité et aux deux congés maladie non remplacés dans notre équipe de 22 personnes.
J’ai pensé aux pots de départs, pour retraite ou promotion ailleurs, et aux postes perdus qui n’avaient pas été remplacés.
J’ai pensé aux 11 ans de CDD de Sophia, ingénieure de recherche, qui ne pouvait pas louer un appart sans CDI, ni faire un emprunt à la banque.
J’ai pensé au courage de Pedro, qui a démissionné de son poste CR1 au CNRS pour aller faire de l’agriculture bio.
J’ai pensé aux dizaines de milliers d’euros que j’ai avancé de ma poche pour m’inscrire à des congrès internationaux très coûteux.
Je me suis souvenu d’avoir mangé une pomme et un sandwich en dehors du congrès pendant que nos collègues de l’industrie pharmaceutique allaient au banquet.
J’ai pensé au Crédit Impôt Recherche, passé de 1.5 milliards à 6 milliards annuels (soit deux fois le budget du CNRS) sous la présidence Sarkozy.
J’ai pensé au Président Hollande, puis au Président Macron qui ont continué sciemment ce hold-up qui fait que je passe mon temps à écrire des projets ANR.
J’ai pensé à tou·tes mes collègues à qui l’ont fait gérer la pénurie issue du hold-up.J’ai pensé à tous les projets ANR que j’ai écrits, et qui n’ont pas été sélectionnés.
J’ai pensé à ce projet ANR Franco-Allemande, qui n’a eu aucune critique négative, mais dont l’évaluation a tellement duré qu’on m’a dit de la re-déposer telle quelle un an après, et qu’on m’a finalement refusé faute de crédits.
J’ai pensé à l’appel Flash de l’ANR sur le coronavirus, qui vient juste d’être publié.
J’ai pensé que je pourrais arrêter d’écrire des projets ANR.
Mais j’ai pensé ensuite aux précaires qui travaillent sur ces projets dans notre équipe.
J’ai pensé que dans tout ça, je n’avais plus le temps de faire de la recherche comme je le souhaitais, ce pour quoi j’avais signé.
J’ai pensé que nous avions momentanément perdu la partie.
Je me suis demandé si tout cela était vraiment utile pour la société, et si j’étais toujours passionné par ce métier ?
Je me suis souvent demandé si j’allais changer pour un boulot inintéressant, nuisible pour la société et pour lequel on me paierait cher ?
Non, en fait.
J’espère par ma voix avoir fait entendre la colère légitime très présente dans le milieu universitaire et de la recherche publique en général.

 

 

Merci pour le partage.

 

Très bon texte qui rappelle la nécessité de la vision à long terme et du financement de la recherche fondamentale (et, oui, des fois il n'y a pas de retour sur investissement, c'est la vie).

 

 

Malheureusement, contrairement à d'autres pays (genre l'Allemagne où il est valorisé d'avoir un doctorat et où la culture scientifique y est bien plus forte), la France est dirigée par des financiers (ou des avocats) qui veulent du retour à court terme et qui ne pensent qu'à l'argent immédiat.

[Kaymar]

Economie de personnel par non-remplacement de poste, économie de moyens de fonctionnement entre autre.

Je ne vois pas en quoi cela aurait stoppé le virus a nos frontières.

[l'exil]

J'espère qu'on va pouvoir passer à autre chose sans trop de casse dans un futur pas trop lointain mais j'espère aussi que des leçons seront retenues de cette crise exceptionnelle, dans TOUS les secteurs.

Je me doute bien que ça va repartir comme en 40 une fois les choses revenues à un niveau proche de la normale mais si au moins cela pouvait permettre aux dirigeants comme aux populations de tirer qqs conséquences.....: mondialisation, hygiène, priorités budgétaires,...

[Kaymar]

 

 

Merci pour le partage.

 

Très bon texte qui rappelle la nécessité de la vision à long terme et du financement de la recherche fondamentale (et, oui, des fois il n'y a pas de retour sur investissement, c'est la vie).

 

 

Malheureusement, contrairement à d'autres pays (genre l'Allemagne où il est valorisé d'avoir un doctorat et où la culture scientifique y est bien plus forte), la France est dirigée par des financiers (ou des avocats) qui veulent du retour à court terme et qui ne pensent qu'à l'argent immédiat.

Attention, je suis en très grande partie d'accord avec le texte écrits ci dessus, mais par contre, il faut faire attention aux comparaisons international, ou la France a encore la chance d'avoir des titulaires en place pour faire de la recherche contrairement a un grand nombre d'état européens, qui sont pour la plupart en contrat précaires.

[herve-beaulon]

Je ne vois pas en quoi cela aurait stoppé le virus a nos frontières.

C'est la suite de mon message d'ailleurs, faut le citer entièrement, la, je répondais juste à ta question sur quelles économies budgétaires.