Azéma et Montpellier le président de l'ASM ferme sur le prix
La future destination de Franck Azéma suscite toujours autant de questions alors que le président de l'ASM affiche sa fermeté sur le dossier de l'indemnité. Jean-Michel Guillon entend bien toucher le dédommagement lié au départ prématuré de son coach.
Non, Franck Azéma n'est pas encore assuré d'entraîner le MHR la saison prochaine. Déjà, parce qu'il continue de marteler son message. « Je naï rien décidé. Bien sûr, Montpellier est une possibilité pour rebondir mais aujourd'hui cela dépendra de l'accord trouvé (ndlr : entre les deux clubs). On verra si ça se fait ou pas ».
Les jours passent et la tension ne semble pas redescendre et on comprend aisément la situation inconfortable du technicien catalan qui n'écarte toujours pas l'option de l'année sabbatique. « Quand Jai averti mon président (en février), ma volonté était de prendre du recul. Pour l'instant rien n'est fait et sans accord, prendre du recul avec le rugby peut être un scénario ».
« Le départ de Franck dans un club concurrent est lié à l'indemnité que l'ASM est en droit de demander »
Le président Guillon s'est présenté ce jeudi droit dans ses bottes sur le sujet, devenu encore plus sensible depuis les déclarations de Mohed Altrad (Montpellier) qui a assuré « ne pas vouloir négocier avec l'ASM ».
Ce jeudi, en marge de l'annonce de l'arrivée de Jono Gibbes pour 3 ans à partir de la saison prochaine, Jean-Michel Guillon a d'abord évoqué la position de Franck Azéma. « Je viens de vivre une année avec Franck et je respecte l'homme. Quand une personne comme lui se retrouve entre deux clubs, la situation n'est jamais facile».
Ceci étant dit, le patron du club clermontois a également mis en exergue « les contre-vérités » du dirigeant héraultais, sans toutefois le citer. « Franck nous a demandé de partir 2 ans avant la fin de son engagement. Tout le monde sait que cela passe par une indemnité, un dédommagement et l'ASM la fait valoir. Donc, le départ de Franck dans un club concurrent du nôtre est lié à cette indemnité. On a eu un certain nombre de contacts (ndlr : avec le MHR) mais les sommes évoquées ne correspondent pas au préjudice. Donc, on ne bouge pas ».
Et Jean-Michel Guillon d'afficher son intransigeance. « Je suis serein. La situation est très claire de notre côté, je laisse aux autres la réflexion d'une tactique de négociations. C'est sur la table, mais si on n'est pas prêt (ndlr : sous-entendu le MHR) à venir sur ce terrain-là, ce n'est même pas la peine de venir négocier ».
Christophe Buron
Modifié par JB 03, 22 avril 2021 - 19:55 .