Voilà l’épisode bunkeralakon, on ne sait pas à la fin du match là couleur du carton
Mea culpa, sur le résumé de l’Équipe ils disent que le bunker a tendu sa décision, carton rouge, à la 77ème. Ça n’a échappé qu’à moi?
Posté 24 septembre 2023 - 19:10
Voilà l’épisode bunkeralakon, on ne sait pas à la fin du match là couleur du carton
Mea culpa, sur le résumé de l’Équipe ils disent que le bunker a tendu sa décision, carton rouge, à la 77ème. Ça n’a échappé qu’à moi?
Posté 24 septembre 2023 - 19:15
Mea culpa, sur le résumé de l’Équipe ils disent que le bunker a tendu sa décision, carton rouge, à la 77ème. Ça n’a échappé qu’à moi?
Non , moi pareil .. mais bon j'étais un peu distrait sur la fin.
Posté 24 septembre 2023 - 19:20
Non , moi pareil .. mais bon j'étais un peu distrait sur la fin.
Fifita était encore sur le banc du bunkerisé à la fin non? Donc il n’y avait pas de décision. Je n’ai pas vu l’arbitre la donner aux capitaines
Posté 24 septembre 2023 - 19:57
Et, après vingt minutes furieuses, Gary Ringrose s'est empalé sur le torse massif de son vis-à-vis Damian de Allende. Tombé à la renverse, le centre irlandais paraissait K.-O. mais en le voyant tarder à se relever, son partenaire Peter O'Mahony lui a dit par la voix et par le geste de se remettre debout pour aider les copains à stopper l'attaque sud-africaine qui se poursuivait. À cet instant, l'Irlande était loin d'avoir gagné ce match, mais tout était dit de ce qu'elle était prête à mettre sur la table. Le dévouement physique de ses joueurs a atteint des sommets. Et ça ne l'a pas empêchée d'être intelligente.
Les Irlandais sont des spécialistes du « chocke tackle », ces plaquages où plusieurs défenseurs cherchent à maintenir l'attaquant debout en bloquant le ballon, afin d'en récupérer la possession. Mais samedi, au Stade de France, ils en ont peu tenté. Au contraire, ils ont cherché à plaquer très bas, manière sans doute d'éviter des « torse à torse » inégaux avec ces Sud-Africains à la puissance sans égale.
Cela aurait pu permettre aux champions du monde de faire des passes au contact, mais l'Irlande a bien manoeuvré : conjugués à des montées très rapides, les plaquages aux jambes ont empêché les Boks de prendre de la vitesse ; il y a aussi souvent eu un assistant plaqueur pour bloquer les bras du porteur de balle.

Le meilleur exemple des bienfaits de la stratégie défensive irlandaise amène à parler de l'action de la 73e minute, durant laquelle les « Chelemards » de 2023 ont gratté deux ballons consécutivement (sur 7 au total !), ouvrant la voie à la pénalité du 13-8.


C'est l'action signature de l'Irlande, celle qu'elle peut mettre en place à l'infini, avec une efficacité sans égale sur la planète rugby : un losange, avec trois avants et un trois-quarts derrière eux. Généralement, c'est l'avant du milieu qui porte le ballon et fait le choix entre les quatre possibilités d'attaque que donne la structure. Mais les défenses ont établi des parades, et l'une d'elles consiste à envoyer un « voltigeur », au sprint, en direction du porteur de balle.
Les Irlandais s'attendaient sans doute à cela de la part des Boks, habitués à monter très rapidement, ils ont donc changé leur manière d'animer leur cellule offensive. Pendant toute la première période, et à une dizaine de reprises, le demi-de-mêlée Gibson-Park n'a pas servi le joueur du milieu, mais le troisième avant de la cellule. Une stratégie qui a empêché les Sud-Africains de mettre leur pression habituelle.

Cette animation n'a jamais mis la défense springbok hors de portée. Mais elle l'a perturbée en l'empêchant d'être dans son registre habituel de montée hyper rapide. Soit son « voltigeur » était trompé, soit elle devait changer d'angle de course pendant la montée, soit elle hésitait au point de ne plus monter.


Seulement 35 coups de pied ont été tapés sur la pelouse du Stade de France (16 pour l'Afrique du Sud et 19 pour l'Irlande). C'est neuf de moins que la France lors du match d'ouverture, et c'est une confirmation que ces deux équipes misent à ce jour sur la possession. Les Springboks, champions de la dépossession, changeront peut-être d'avis quand leur ouvreur Handré Pollard pourra rejouer. Mais ça ne devrait pas être le cas des Irlandais, qui possèdent la mécanique collective la mieux huilée et l'équipe la plus mobile du tournoi.
Samedi, le temps de jeu n'a pas atteint des sommets (29'56) et l'équipe d'Andy Farrell n'a pas dominé la possession (49 %), mais le fait qu'elle ait marqué au bout de deux longues actions consécutives n'est pas un hasard. La première de ces actions, partie de leurs 30 m à la 30e minute, a duré 1'50 et 13 temps de jeu pour se finir dans les 22 m adverses par une pénalité en leur faveur. Ils ont choisi d'aller en touche, pour démarrer une séquence d'1' (et 8 temps de jeu) conclue par l'essai en coin de Hansen. Porter le ballon face à la défense la plus agressive au monde, qui peut vous dézinguer et vous contrer à chaque instant, c'est une preuve de l'immense confiance des Irlandais dans leur système et leur capacité. Reste à savoir ce qui se serait passé si les champions du monde en titre les avaient poussés dans leur retranchement avec un meilleur buteur...
« Comment jugez-vous le début de Coupe du monde des Wallabies et, notamment, cette défaite historique face aux Fidji (22-15) ?
C'est clairement frustrant. Cette défaite contre les Fidji est décevante. Je comprends ce qu'Eddie (Jones, le sélectionneur) essaie de faire avec une équipe volontairement très rajeunie. Il y a beaucoup de discussions là-dessus, sur le fait qu'on ne devrait pas utiliser la Coupe du monde comme tremplin pour lancer la nouvelle génération de joueurs. Je pense qu'Eddie a considéré qu'avec ou sans les anciens, le résultat serait plus ou moins le même. Auquel cas, cela a du sens de prendre les jeunes pour leur donner l'opportunité de se développer. Avec un tel choix, il faut s'attendre à souffrir à court terme. Le plus important, c'est la vision à long terme.
Parlons du court terme : que manque-t-il à cette équipe pour l'instant ?
Le problème de ces Wallabies, c'est qu'ils ne savent pas gagner. C'est un groupe très jeune et leur jeunesse fait qu'ils ne savent ni gagner, ni gérer un match dans lequel ils sont menés. C'est là que des joueurs d'expérience auraient pu être utiles. Contre les Fidji, lorsqu'ils étaient menés de sept points et qu'il restait cinq, six minutes, ils n'ont cessé de dégager le ballon au pied. Ils donnaient l'impression de ne pas savoir comment gérer cette situation, comment se mettre en meilleure position pour marquer. C'est ce qui est frustrant quand on les regarde.
« Je pense qu'Eddie (Jones) s'est raté en ne prenant pas Cooper ou Foley, ni même Hooper. Bénéficier de leur expérience, c'est inestimable »
On en revient au choix de Jones de se priver de nombreux cadres. L'ancien All Black Sonny Bill Williams regrettait que le jeune ouvreur australien Carter Gordon (22 ans) ne soit pas épaulé par un 10 d'expérience comme Quade Cooper ou Bernard Foley. Qu'en pensez-vous ?
Je suis d'accord avec lui. Il manque un ouvreur d'expérience dans la sélection d'Eddie. Qu'il fasse de Carter Gordon son 10 titulaire à la Coupe du monde, pas de souci. Mais c'est un très jeune ouvreur et j'aurais aimé voir un Quade Cooper ou même un Bernard Foley dans le groupe, quelqu'un qui serait son filet de sécurité, sur lequel il pourrait s'appuyer, demander quoi faire dans tel ou tel type de situation.
Les matches internationaux n'offrent quasiment pas droit à l'erreur. Tout va très vite, tu as très peu d'espace et très peu de temps pour prendre des décisions. Carter, lui, doit apprendre sur le tas, en direct, sans avoir étudié ces situations, sans comprendre quelles sont ses options dans tel ou tel cas. Avoir Quade ou Bernard avec lui aurait été une aide précieuse. Avoir quelqu'un sur qui te reposer, à qui te confier au retour à l'hôtel, quelqu'un qui puisse te guider pour le match suivant.
Vous aviez ces guides lors de vos débuts chez les Wallabies en 2009 ?
Bien sûr. Des mecs comme Matt Giteau, Stirling Mortlock, George Smith, Wycliff Palu... Typiquement, Matt Giteau, un joueur de classe mondiale, qui avait déjà joué un paquet de matches internationaux et gagné de grandes rencontres. Bénéficier de l'expérience d'un joueur pareil, c'est inestimable. Ça m'arrivait très souvent d'aller le voir et de lui demander : "Si je me retrouve dans cette situation, tu penses que je devrais faire quoi ?"
Ce sont des conversations qui ont lieu à l'entraînement ou dans le car vers le stade. Elles sont cruciales pour se développer. En fait, tu apprendras plus facilement en match si tu es entouré par des joueurs d'expérience qui t'ont déjà transmis leur savoir. Là-dessus, je pense qu'Eddie s'est raté en ne prenant pas Cooper ou Foley, ni même Hooper. Est-ce qu'ils méritaient d'être sélectionnés au vu de leurs performances ? Ça peut se discuter. Mais bénéficier de leur expérience, même s'ils sont en tribunes le jour du match, c'est inestimable.
Contre le pays de Galles dimanche soir (21 heures), l'Australie n'a pas le droit à l'erreur. Comment gérer ça mentalement ?
Les joueurs peuvent utiliser ça comme une chance de révéler qui ils sont en tant qu'hommes et en tant qu'équipe. Ça peut être un tremplin pour la suite de la Coupe du monde et pour les quatre prochaines années. Mais ils peuvent aussi se faire manger par cette pression. Tout va dépendre de leur capacité à la gérer. Je suis un éternel optimiste, j'aime les Wallabies, je suis un fier Wallaby, donc j'espère qu'ils vont se révéler. Je suis aussi un peu inquiet parce que gagner est une habitude que tu dois apprendre. Et cette équipe n'a pas encore appris à gagner.
« Ne pas atteindre ne serait-ce que les quarts de finale, ce serait une énorme déception, presque un désastre »
Quelles sont les clés de ce duel ?
Je pense que les Gallois vont essayer de rendre ce match physique, d'insister sur leur conquête. Si c'est un match haché avec un faible temps de jeu effectif, concentré autour des phases de combat et de conquête, je crains que le pays de Galles accumule des points au pied, prenne le score et nous mette une pression qui risque de nous mettre en difficulté. Mon espoir, c'est qu'on joue libérés, qu'on propose un rugby ouvert, qu'on déplace le ballon. Si on fait ça, je pense qu'on gagnera. Mais ça dépendra notamment de notre capacité à résister physiquement dans les rucks.
À quel point les absences du capitaine Will Skelton (mollet gauche) et du pilier droit Taniela Tupou (ischio-jambiers) sont-elles préjudiciables ?
C'est un gros problème. Taniela est une force de la nature, il apporte énormément en mêlée fermée et par sa capacité à avancer avec le ballon. C'est le genre de joueur qui donne confiance aux autres par sa simple présence sur le terrain. Et Will, en tant que capitaine, est un leader. C'est un super gars, son énergie galvanise les mecs et, surtout, c'est quelqu'un qui sait gagner. Il a joué des matches très importants, il a été le meilleur joueur d'équipes qui ont gagné des grands titres. Il sait ce que ça demande. Être privé de quelqu'un qui a cette mentalité et cette compréhension du très haut niveau, c'est une perte énorme.
Des joueurs australiens vous ont-ils convaincu depuis le début de la compétition ?
Nick Frost (deuxième-ligne) a été très bon contre les Fidji, en particulier en touche. Il est costaud, il a une grosse activité. Taniela, avant de se blesser, avait été excellent contre la Géorgie. Ben Donaldson (arrière polyvalent, il débutera à l'ouverture dimanche) a su justifier sa sélection, qui faisait débat avant le début de la compétition. Eddie semble s'appuyer sur lui et avoir confiance en lui. Ces mecs ont été bons. Maintenant, ça va beaucoup dépendre de ce qu'il va se passer contre le pays de Galles. On en saura plus sur le caractère de l'équipe et des joueurs.
L'Australie n'a jamais été éliminée en phase de poules de Coupe du monde. Serait-ce un désastre ?
Ce serait une énorme déception, presque un désastre. Aussi bons qu'aient été les Fidji, et il faut leur reconnaître ça, comme Drew Mitchell l'a dit : on ne devrait pas perdre contre les Fidji. Ça ne devrait pas arriver, tout simplement. Historiquement, l'Australie a toujours été performante en Coupe du monde et c'est quelque chose dont on est fier. Ne pas atteindre ne serait-ce que les quarts de finale, cela nécessiterait une importante remise en question des gens en place, à tous les niveaux, les dirigeants, le management, le staff, l'organisation, les joueurs. »
Posté 24 septembre 2023 - 20:05
AUSTRALIE, ca passe ou ca casse !
Et bien ca commence très bien pour les Gallois ! ( 7 à 0 )
Posté 24 septembre 2023 - 20:05
C'est beau de voir des 3/4 centre faire des passes, on perd l'habitude .
Posté 24 septembre 2023 - 20:05
Posté 24 septembre 2023 - 20:06
Les gallois sont refait dans cette coupe du monde après leur 6 nations catastrophique.
Comme les anglais, ils profitent d'une poule moyenne pour se refaire une santé.
Oui étonnant comme ces équipes qui étaient si mauvaises avec un peu de confiance montrent totalement autre chose!
Posté 24 septembre 2023 - 20:07
Posté 24 septembre 2023 - 20:08
Posté 24 septembre 2023 - 20:11
Les Australiens n'arrivant pas à passer, vont prendre les 3 points !
Elle était pas en avant la dernière passe ?
Limite il me semble !
Posté 24 septembre 2023 - 20:12
Les Australiens n'arrivant pas à passer, vont prendre les 3 points !
les commentaires PES 04
Posté 24 septembre 2023 - 20:13
Posté 24 septembre 2023 - 20:14
Ils sont à l'ouest les Australiens
Posté 24 septembre 2023 - 20:15
0 members, 2 guests, 0 anonymous users