Champion du Monde
Posted 20 September 2025 - 18:16 PM
Non, le fait que c'est un joueur qui parfois plombe le collectif par son individualisme
Je l'avais pas compris comme ca, mais je vois ce que tu veux dire. Perso j'ai un faible pour ce joueur, mais rendez-vous dans 1 ou 2 ans effectivement pour voir sa progression. Comme dit notre rebouteux provencal prefere, il a deja 24 ans l'air de rien, si a ~ 26 ans il est toujours dans le meme registre, alors ca commencera a sentir moyen.
Champion d'Europe
Posted 21 September 2025 - 06:39 AM
Je l'avais pas compris comme ca, mais je vois ce que tu veux dire. Perso j'ai un faible pour ce joueur, mais rendez-vous dans 1 ou 2 ans effectivement pour voir sa progression. Comme dit notre rebouteux provencal prefere, il a deja 24 ans l'air de rien, si a ~ 26 ans il est toujours dans le meme registre, alors ca commencera a sentir moyen.
Equipe de France
Posted 10 October 2025 - 19:36 PM
Daniel Bibi-Biziwu : « Cette saison, il fallait déjà arriver en forme, pas comme la saison précédente.” © Crédit photo : David Le Deodic / SUD OUEST
Éternel remplaçant à Clermont, néo-titulaire à Pau. Après une première saison d’adaptation, le pilier droit de 24 ans prend de l’épaisseur. À confirmer ce samedi, au Hameau, face à Bayonne (14 h 30)
Si la différence entre un pilier titulaire et celui qui le remplace, est assez marginale en termes de temps de jeu, elle n’empêche pas l’un de ces deux statuts de prévaloir sur l’autre. Question de fierté. Cette hiérarchie, ou plutôt le fait de la dominer, fait foi dans l’esprit d’un Daniel Bibi-Biziwu trop souvent cantonné au rôle de « finisseur ». Un néologisme destiné à remplacer le terme de « remplaçant », sans doute trop péjoratif. Le joueur de 24 ans l’interprète en tout cas de la sorte.
Sur ses 59 premières apparitions en Top 14, avec Clermont, le natif de Viry-Châtillon ne fut titularisé qu’à neuf reprises. Le genre de stats pour laquelle il a préféré changer d’air, afin d’éviter de n’être plus perçu que comme une doublure. « Ce changement de statut, c’était mon projet, revendique ce pur produit de la formation massicoise. J’en ai beaucoup parlé avec le staff, et devant vous (les journalistes, NDLR). J’avais expliqué vouloir changer de posture. »
Droiture et franchise50 % de titularisation la saison dernière (9 / 18), 75 cette saison (3/4) : l’international U20 est en passe d’inverser la tendance en dépassant la concurrence. Entre un Kaulashvili pas franchement brillant en ce début d’exercice, un Sénéca lui aussi cantonné au rôle d’entrant (10 titularisations en 58 matchs de Top 14), et un Parrou encore un peu jeune (22 ans) pour bouleverser la hiérarchie, le joueur convoqué dans le groupe élargi du XV de France (2022) dispose d’une belle fenêtre de tir. « J’ai vraiment attaqué cette saison dans l’optique de commencer un maximum de matchs, de m’imposer à mon poste. Il faut batailler tous les week-ends pour prouver que je mérite cette place. En tout cas, c’est mon objectif. »
Ce qui n’a pas forcément sauté aux yeux lors de l’arrivée d’une personnalité à l’éloquence certaine, au caractère bien trempé, et à la franchise assez fidèle à l’image qu’il renvoie. « Quand tu passes six saisons à Clermont, la transition n’est pas si rapide. C’est peut-être plus facile pour certains, mais pour moi, le changement a été dur à appréhender. D’autant que je suis arrivé seul, ma copine ne m’a pas rejoint tout de suite. Nouvelles méthodes d’entraînement, nouveaux repères, nouveau stade… Ce qui a aussi retardé mon adaptation, c’est que je ne suis pas arrivé dans les meilleures dispositions. Physiquement, j’avais du retard, et plus de mon coude fracturé. »
L’attrait de l’attaqueAvec un peu de recul, et après quelques circonstances atténuantes à conjuguer au passé, Daniel Bibi-Biziwu commence à faire valoir le potentiel décelé par son manager Sébastien Piqueronies. « Cette saison, il fallait déjà arriver en forme, pas comme la saison précédente. Même si on ne me l’a pas trop dit, je sentais qu’il y avait de l’attente autour de moi. Et il y en a encore. Il fallait leur rendre cette confiance. » Via son fonds de commerce, d’abord : « Ma qualité première, c’est de beaucoup apporter à l’attaque, c’est de porter les ballons et c’est ce qui me plaît vraiment. J’essaye surtout de renforcer mes points forts. » Sans occulter les plus faibles : « Il y a encore des trucs à gommer, il faut que je travaille en mêlée, en défense. »
À Clermont, sur son ancien terrain de jeu, Daniel Bibi-Biziwu a aussi pêché dans la gestion des émotions. Ce qui lui a valu une pénalité retournée et trois points contre la Section, après un geste plus provocateur que méchant, en mêlée, sur Régis Montagne. « C’était vraiment stupide. Heureusement que le match ne s’est pas joué à 3 ou 6 points. »
À la fois bien imparfait et très prometteur, le gaucher devra capitaliser sur la dynamique qui le porte depuis la fin de saison passée, afin d’acquérir la constance et la maturité exigée à son poste. « Il y a déjà eu des matchs clés, pour moi, dans cette période-là. J’entre dans ma deuxième année de contrat. Maintenant, il est temps. »
0 members, 2 guests, 0 anonymous users
