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Publié le 12/04/2021 à 12h08

Où sera Franck Azéma le 1er juillet, au moment du coup d’envoi de la prochaine saison ? Cette question taraude les dirigeants clermontois et la réponse devrait ouvrir de vraies perspectives pour la constitution du futur staff sportif.
Cette semaine encore, Azéma a tapé en touche sur son emploi du temps au début de l’été prochain. « Au pire, j’irai en vacances chez moi à Perpignan. Ou en Auvergne, il y a moyen de se balader ici et je connais pas mal de parcours, a-t-il ironisé. Honnêtement, pour l’instant, je n’ai pas pris de décision sur ce que j’allais faire ».
Jono Gibbes plus que jamais favoriL’entraîneur clermontois entretient donc toujours le mystère alors que son engagement avec Montpellier semble bel et bien acquis. Le président de l’ASM aimerait connaître la réponse pour finaliser la constitution de son prochain encadrement et contractualiser déjà l’arrivée de Jono Gibbes, plus que jamais favori au poste d’entraîneur en chef.
Clermont attend de connaître le point de chute de Franck Azéma pour toucher déjà l’indemnité des deux saisons qui restaient à son contrat (juin 2023), dont la base de négociation est les deux ans de salaires. Ce qui permettrait d’indemniser La Rochelle pour la dernière année de contrat de Jono Gibbes.
Cette manne pourrait également servir à « libérer » d’autres membres du staff si le futur coach en chef voulait travailler avec ses hommes, notamment Dato Zirakashvili, l’ancien pilier clermontois, aujourd’hui consultant de la mêlée rochelaise.Plus de responsabilités pour Aurélien Rougerie à l'ASM Clermont ? Photo Richard Brunel
Didier Bès, Bernard Goutta (sous contrat eux aussi jusqu’en 2023), voire d’autres pourraient ainsi être des dégâts collatéraux du changement de patron sportif à venir. Le maintien de Xavier Sadourny semble par contre assuré.
Outre la nomination d’un entraîneur en chef, Jean-Michel Guillon pourrait également être tenté d’intégrer un autre homme dans l’organigramme. Une sorte de « directeur du rugby » dont les fonctions seraient plus administratives, axées sur le recrutement et le projet à plus long terme. Un rôle qu’a tenu, par exemple, Jean-Marc Lhermet jusqu’en 2016, au côté d’abord de Vern Cotter puis de Franck Azéma.
Il y a cinq ans, le président Éric de Cromières avait supprimé ce poste pour réduire la chaîne de décisions à sa seule personne et Azéma.
ASM Clermont : le point sur l'après Azéma avec le président Guillon
Aujourd’hui, la cellule de détection et recrutement est essentiellement animée par Neil McIlroy (également manager logistique) et Aurélien Rougerie. L’ancien joueur et figure historique du club sortira-t-il du bois pour prendre plus de responsabilités, à l’image d’un Yannick Nyanga au Racing ? Rien n’est moins sûr même s’il a fait part au président de sa volonté de s’inscrire dans le futur avec le prochain entraîneur.
Un garçon comme Benjamin Kayser a le profil pour endosser le costume, mais le timing n’est pas bon. Il ne l’est pas non plus pour Morgan Parra, qui en a sans doute les compétences à plus long terme mais qui veut encore jouer au moins une saison.