3ème journée
Samedi 18 septembre
Brive 30 - 13 Pau
Biarritz 28 - 19 Racing
Castres 23 - 23 Bordeaux
Lyon 47 - 3 Perpignan
Montpellier 15 - 17 Toulouse
Clermont 23 - 22 La Rochelle
Dimanche 19 septembre
Toulon 38 - 5 Paris
Multiplex Top 14 - Saison 2021/2022 : 3ème journée
#1
Posté 13 septembre 2021 - 12:43
- sékito sancy et Barnabe03 aiment ceci
#2
Posté 13 septembre 2021 - 12:45
Merci TINTIN
- TiNTiN aime ceci
#3
Posté 13 septembre 2021 - 13:09
Quand on voit la gueule des 4 derniers. Et quand on voit qu'ils se rencontrent. On a bien raison de penser que les vaincus auront mal au postérieur.
#4
Posté 13 septembre 2021 - 13:21
#5
Posté 13 septembre 2021 - 13:30
Ça fait longtemps qu'on avait pas aussi mal démarré une saison en tous cas !
Les premiers seront les derniers, selon Saint Mathieu63
#6
Posté 13 septembre 2021 - 13:40
Ooooooooh boudu con !
- TiNTiN aime ceci
#7
Posté 13 septembre 2021 - 13:52
Quand on voit la gueule des 4 derniers. Et quand on voit qu'ils se rencontrent. On a bien raison de penser que les vaincus auront mal au postérieur.
2 victoires à l'extérieur. Dans la foulée, Guillon et Lemaître annoncent échanger les 2 entraîneurs.
- sud aime ceci
#8
Posté 13 septembre 2021 - 13:57
Merci TiNTiN !
Ooooooooh boudu con !
t'as pas fini de faire le poirier!
#9
Posté 13 septembre 2021 - 14:14
CASTRES vs BORDEAUX çà risque d'être bien poilant
#10
Posté 13 septembre 2021 - 16:44
CASTRES vs BORDEAUX çà risque d'être bien poilant
Urios va encore crier …
Merci TiNTiN et allez l’ASM !!!!
- TiNTiN aime ceci
#11
Posté 13 septembre 2021 - 17:09
CASTRES vs BORDEAUX çà risque d'être bien poilant
je pense pas , c'est entre le CO et l'ASM que c'est poilant ...
#12
Posté 13 septembre 2021 - 17:12
Ou pleurer, j'espère une belle interview d'après match. EN général il me fait rire.
Quand on voit la gueule des 4 derniers. Et quand on voit qu'ils se rencontrent. On a bien raison de penser que les vaincus auront mal au postérieur.
Franchement, à partir de la 5ième place çà se vaut. A part l'UBB qui est pas à sa place...
#13
Posté 13 septembre 2021 - 19:28
Moi je vois bien l'UBB faire un coup à Castres.
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#14
Posté 13 septembre 2021 - 21:04
Ça ferait ch... D'être relégable. ALLEZ ASM !!!!!
- TiNTiN aime ceci
#15
Posté 14 septembre 2021 - 05:54
La lecture inversée du classement du Top 14 après deux journées est intrigante. Le Stade Français (14e), La Rochelle (13e) et Clermont (12e), battus deux fois pour débuter la saison, squattent les trois dernières places d'un Championnat dont ils avaient pourtant terminé le dernier exercice parmi les qualifiés pour la phase finale. Si l'on élargit à Toulon, 11e après un nul à domicile et une lourde défaite dimanche à Toulouse, on obtient un drôle de quatuor au fond de la classe. Et, circonstance amusante, ces « cancres » de la rentrée s'affrontent ce week-end puisque Clermont reçoit La Rochelle samedi, dans un « Jono-Gibbes-ico » qui vaudra le coup d'oeil, tandis que Toulon accueille le Stade Français dimanche avec, comme en convient Sergio Parisse, « déjà beaucoup de pression ».
L'ancien talonneur du Stade Français Mathieu Blin, consultant pour Canal+, le souligne : « Ces trois équipes sont sous pression, même si chacune a une pression différente. » Après deux journées, ce n'est pas encore l'état d'urgence mais il ne faut plus trop traîner en chemin. « Ce n'est jamais évident de se remettre d'un début de saison raté, met en garde Blin, ancien manager d'Agen. Pour se sortir de cette spirale, il faut verbaliser la situation, se dire les choses. Je ne parle pas de faire des réunionites, mais d'évacuer rapidement les malentendus. Ça passe par un alignement entre la direction du club, le staff sportif et les leaders du groupe, pour savoir qui assume quoi, mais aussi s'assurer que chacun s'occupe de ce qui lui incombe pour éviter toute ingérence. Il faut se fixer des objectifs à court terme tout en se laissant du temps, jusqu'à la trêve internationale par exemple (novembre). L'erreur absolue est de se mettre dans une situation d'urgence. »
Gagner ce week-end reste le meilleur moyen d'y échapper...
Stade Français, une attaque en souffrance
La saison passée, au terme d'un sprint final de dingo (six victoires de rang), le Stade Français avait arraché sa qualification pour les phases finales (défaite en barrages face au Racing 92, 38-21). La recette ? Une attaque de feu. trente-quatre points et 3 essais de moyenne par match. Avec une particularité : le manager Gonzalo Quesada avait aligné la même ligne de trois-quarts (Hall, Segonds, Danty, Waisea, Veainu, Naivalu, Hamdaoui) à cinq reprises.
Le staff parisien s'est donc logiquement appuyé sur les mêmes forces offensives en ce début de saison. À une exception près. Le centre Jonathan Danty ayant pris la direction du Stade Rochelais, son départ a été compensé par la signature du All Black Ngani Laumape (28 ans). Et pourtant, ça ne fonctionne pas. « Notre production offensive a été très pauvre », reconnaissait sans détour l'entraîneur des arrières Julien Arias après la défaite à Bordeaux (37-10), samedi. « On a eu du mal à se transmettre le ballon », confirmait l'ailier Adrien Lapègue, remplaçant face à l'UBB. Les approximations ont été nombreuses sur la pelouse de Chaban Delmas, annihilant toute velléité offensive. Des en-avant à la pelle, comme les deux successifs de l'ailier Telusa Veainu (46e), ou des passes hasardeuses, comme celle de l'ouvreur Joris Segonds directement dans la tête de son arrière Kylan Hamdaoui (37e).
Laumape, le détonateur ?
La semaine passée, suite à la défaite à domicile face au Racing 92 en ouverture de la saison (21-36), Gonzalo Quesada avait pointé un « manque d'automatismes » parce que Segonds avait repris tardivement l'entraînement collectif en raison de sa présence en Australie avec les Bleus, mais aussi que « certains joueurs disputaient leur premier match avec nous ». Ils étaient en réalité deux au coup d'envoi : le troisième-ligne Romain Briatte et le centre Ngani Laumape.
Ce dernier, recrue star de l'été, n'a pas encore montré grand-chose. Quesada avait prévenu avant la reprise du Top 14 : « On n'attend pas forcément énormément de lui individuellement. On veut d'abord qu'il s'adapte à notre équipe, qu'il entre dans notre organisation. Il faut lui donner du temps. On ne souhaite pas le surcharger en responsabilités. » Malgré tout, il a été parfaitement muselé par la défense du Racing puis celle de l'UBB. Est-ce que le salut du Stade Français passera par son All Black ? Ntamack a joué les détonateurs pour Toulouse à La Rochelle, Jalibert en a fait de même face au Stade Français. Ngani Laumape en fera-t-il autant pour remettre le club de la capitale sur le droit chemin ? Rendez-vous à Toulon dimanche soir.
Maxime Raulin
Clermont, le coût de la jeunesse
Quelques minutes avant le coup d'envoi de leur match contre Castres (défaite 30-34), les Clermontois ont communiqué un changement imprévu dans leur composition d'équipe : Wesley Fofana, annoncé titulaire au centre, devait renoncer, après avoir ressenti une gêne musculaire à une cuisse la veille. Mécaniquement, l'expérimenté trois-quarts de 33 ans a créé un appel d'air sur le banc, où s'est installé un novice absolu, T. J. Maguranyanga (18 ans), un ailier zimbabwéen récemment recruté par l'ASM, qui croit beaucoup en lui, mais qui n'a encore jamais disputé le moindre match professionnel, même en Afrique du Sud, où il poursuivait sa formation. Et contre le CO, le staff jaune et bleu n'a pas osé lui offrir ses premières minutes de jeu.
Le contraste Fofana/Maguranyanga est extrême, mais il symbolise une réalité actuelle de l'ASM, une de ses limites. En l'absence de joueurs cadres, elle n'a pas su créer ou maintenir la profondeur de banc qui assurerait la continuité de ses performances. D'autres postes sont vite en souffrance. En ce début de saison, les Auvergnats doivent composer, en deuxième ligne, sans leur recrue Tomas Lavanini, retenue avec l'Argentine. Et la blessure, en match de préparation, de Paul Jedrasiak a contraint Jono Gibbes à donner plus de temps de jeu que prévu à Miles Amatosero, 19 ans. Contre Castres encore, Clermont devait faire sans deux arrières, Kotaro Matsushima et Cheikh Tiberghien. Leur absence a donné à Thomas Rozière (21 ans) ses deuxième et troisième titularisations en carrière en Top 14.
Fatalement, Amatosero comme Rozière ont connu leur moment difficile, samedi contre Castres. Le premier a relâché la balle de match qui aurait permis à l'ASM de sauver la victoire, un en-avant coûteux à deux mètres de l'en-but castrais. Le second a été contraint de concéder un renvoi sur sa ligne d'en-but, sanctionné par un drop de Julien Dumora. Mais peut-être plus que ces erreurs, c'est l'attitude de leurs partenaires expérimentés qui a sauté aux yeux, certains se laissant aller à manifester des signes d'agacement et de nervosité.
C'est l'autre versant de ce lent renouvellement de l'effectif clermontois. Depuis plus d'un an, les résultats en dents de scie ne permettent pas de faire progresser les jeunes dans les meilleures conditions. Ils intègrent une équipe pressée par l'urgence du résultat, doivent absorber plus de pression encore et ne semblent jouer que par défaut. Et c'est encore le cas en cette saison où l'ASM se doit maintenant de gagner vite.
Aurélien Bouisset
La Rochelle, une question de précisionL'équipe médicale du Stade Rochelais pourrait presque prévoir la distribution de Doliprane pour le groupe qui se coltine en ce début de semaine le (re) visionnage du match de samedi contre le Racing 92 (défaite 23-10). « Quand on a revu la rencontre face à Toulouse (défaite 16-20 lors de la 1re journée), on s'était déjà rendu compte qu'on devait gagner le match 20 fois, a soufflé le troisième-ligne centre Grégory Alldritt en conférence de presse à la Paris-La Défense Arena. Et je pense que là, on va se faire mal à la tête en revoyant le match contre le Racing et toutes ces séquences dans les 22 mètres adverses... »
« Il faut juste un peu de patience, c'est peut-être lié au fait qu'on n'a pas joué de match amical cet été »
Ronan O'Gara, coach de La Rochelle
Rien qu'en première période, ils y ont squatté plus du quart du temps (plus de 12 minutes) et y sont entrés à huit reprises sans parvenir à inscrire le moindre essai. Frustrant. D'autant plus qu'ils avaient déjà souffert des mêmes maux la semaine précédente, et que cette inefficacité à la main se double d'une inefficacité au pied. Comment expliquer un tel manque de justesse dans le dernier geste ? Alldritt a évoqué samedi un trop-plein d'envie qui leur ferait perdre de la lucidité près des zones de marque. « Il faudrait peut-être baisser le curseur (d'énergie), ne pas être à 120 %, tout en montant le niveau de concentration », a proposé le troisième-ligne centre.
« On ne concrétise pas nos temps forts et l'équipe adverse franchit à peine la ligne adverse qu'elle enquille les points », a ajouté le deuxième-ligne Romain Sazy, pointant un certain manque d'efficacité défensive. Le Racing a ainsi marqué deux essais sur ses deux seules vraies situations samedi. Et Toulouse l'avait emporté grâce aux cannes et à l'opportunisme de Romain Ntamack qui avait profité d'une légère erreur de placement du nouveau venu Eneriko Buliruarua. « Cet essai, c'est une déception, avait regretté le coach Ronan O'Gara la semaine dernière. Il part d'une mêlée toulousaine, il y avait une nouvelle combinaison, un nouveau joueur en n°13, mais je dois accepter que ça arrive, il faut du temps pour travailler. »
Avant le déplacement en Île-de-France, l'Irlandais avait d'ailleurs évoqué une circonstance susceptible de justifier le manque de précision et parfois de repères de ses hommes : « Il faut juste un peu de patience, c'est peut-être lié au fait qu'on n'a pas joué de match amical cet été, si c'est le cas je dois assumer (cette décision). J'espère que je n'aurai pas de regret, mais le Championnat est long. » Et la marge de progression importante en termes de réalisme.
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