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Parole d'Ex


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#166 el landeno

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Posted 16 September 2022 - 20:02 PM

Paroles d'Ex - Thomas Lièvremont : « Comme des enfants en train de voler un bonbon » Ancien troisième-ligne centre international d'Argelès, Perpignan, Biarritz et Dax, Thomas Lièvremont n'a pas oublié les débuts de Bernard Laporte, à Cardiff en 2000, comme entraîneur du XV de France.

« Quel est le partenaire avec lequel vous vous êtes le mieux entendu ?
Je vais dire mes frères. Comme ça, ce sera plus simple (sourire). Entre frères, un regard suffit pour comprendre le jeu. Les automatismes et les repères sont là. Cette complicité est impossible à créer avec une autre personne. J'ai eu la chance de jouer, séparément, avec quatre d'entre eux, en match officiel. Dans l'ordre, Marc à l'USAP et en équipe de France, Vincent à Argelès, François à l'USAP et à Argelès, et Matthieu à l'USAP, à Argelès et à Dax. On a aussi disputé des tournois de rugby à 7, où nous étions sept. Et même un tournoi de beach rugby à Saint-Lary auquel ma soeur, Claire, a participé.

 
 
 

Quel est l'adversaire qui vous a le plus impressionné ?
Je pense que c'est Martin Johnson (deuxième-ligne et capitaine de Leicester et du XV d'Angleterre, 89 sélections entre 1993 et 2003). Il avait tout. Il était d'une intelligence et d'une classe rare. Mais d'une méchanceté et d'une roublardise exceptionnelles. Je me suis toujours demandé comme un mec aussi intelligent pouvait être aussi con, et vice-versa.

Quelle est la combinaison de jeu que vous n'avez pas suivie ?
Je vais rendre hommage à Patrice Lagisquet (ancien ailier international, entraîneur du BO et du XV de France) et je vais faire rire tous les copains du Biarritz Olympique de l'époque (2000-2007). Nous avions une combinaison qui s'appelait "la Frontera", les initiés apprécieront (rires). On l'a beaucoup travaillée, cette combinaison, à l'entraînement. On l'a tentée une fois en match et ça a été un énorme flop. Elle consistait à aspirer la défense adverse en nous plaçant exagérément en profondeur sur la largeur, pour mieux la contourner ensuite en inversant le sens du jeu. Une catastrophe...

« Je ne pensais pas que je pourrais un jour toucher le fameux morceau de bois. Soulever ce trophée (avec Biarritz en 2002), c'est inexprimable. On a fêté les vingt ans du titre, cette année, et bien vingt ans après, les souvenirs sont toujours aussi beaux et les sensations aussi fortes.

 

 
 
 
 
 
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Sous les couleurs du Biarritz Olympique, Thomas Lievremont perce la défense de Montpellier. (J.-L. Fel/L'Équipe)

 

Quel a été le plus gros coup de gueule auquel vous avez assisté ?
J'ai vécu de gros accrochages entre partenaires, je me suis fortement engueulé avec un coéquipier, que je respecte énormément, c'est pourquoi je ne vous donnerai pas son nom. Des coups de gueule d'entraîneurs et de présidents, j'en ai connu, aussi, mais c'est difficile d'en ressortir un plus qu'un autre (silence). Peut-être le coup de gueule de notre président, Serge Blanco, à la fin de la finale de Coupe d'Europe perdue, en 2006 (face au Munster, 23-19)...

Quelle est la plus vilaine bagarre à laquelle vous avez participé ?
Avec Argelès-sur-mer quand nous allions jouer à La Seyne ou à Hyères, nous repartions à la fin du match en taxi vers l'hôpital pour passer des radios. Il y a eu quelques traumatismes crâniens... Et pourtant, nous avions un pack démoniaque... Toujours avec Argelès, face à Boulogne-Billancourt, à l'époque où jouaient Nick Mallett (troisième-ligne centre et ancien capitaine des Springboks), Michel Tachdjian et Jean-Pierre Genet (anciens Racingmen et internationaux), au match aller chez eux, je m'étais retrouvé K.-O. et j'avais fini à l'hôpital. Pour le match retour, à Argelès, ils avaient mis en place une combinaison, la 007 ! Leur talonneur avait lancé le ballon très haut en touche et pendant que nous levions tous la tête, bim, notre vis-à-vis s'était occupé de nous (rires).

Quel est votre plus gros regret ?
J'en ai deux. De ne pas avoir ramené le Bouclier de Brennus avec l'USAP, en 1998 (défaite 34-7 face au Stade Français). Et de ne pas avoir remporté la Coupe d'Europe avec le Biarritz Olympique (finaliste en 2006 et 2010). On avait l'équipe qu'il fallait, pourtant. C'est dommage.

Quel est le meilleur moment de votre carrière ?
Quand j'ai remporté le Bouclier de Brennus avec le Biarritz Olympique pour la première fois, justement (victoire 25-22 après prolongation, contre Agen en 2002). C'était un rêve de gosse qui se concrétisait. Je dis bien "un rêve" parce que je ne pensais pas que je pourrais un jour toucher le fameux morceau de bois. Soulever ce trophée, c'est inexprimable. On a fêté les vingt ans du titre, cette année, et bien vingt ans après, les souvenirs sont toujours aussi beaux et les sensations aussi fortes.

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Thomas Lièvremont face à l'Italie au Stade de France, dans le Tournoi des Six Nations en 2006. (A. de Martignac/L'Équipe)

 

Quel est l'entraîneur qui vous a le plus marqué ?
Ce n'est pas un entraîneur mais plutôt un éducateur. Il s'agit de Pierre Aylaguas, mon mentor, à Argelès... Il m'a inculqué les valeurs humaines, le dépassement de soi, le sens du collectif.

Quel a été votre plus gros fou rire ?
Je me suis bien marré, dans ma carrière. En particulier au Biarritz Olympique. En 2002, avec Olivier Roumat, c'était difficile de ne pas éclater de rire dans le vestiaire, avant et après les matches. C'était une génération qui avait beaucoup connu le rugby amateur et un peu le rugby professionnel. Nous étions une sacrée bande de copains : on riait beaucoup, il y avait beaucoup d'ironie et d'humour. Un jour, en stage de début de saison, un arbitre de renom et plein de bonne volonté vient nous briefer sur les nouvelles règles. Tout le monde savait qui il était, sauf notre pilier, Sotele Pueloto, qui ne connaissait ni ses adversaires ni les arbitres, et il demande : "C'est qui, cette tête de pine qui vient nous faire chier ?" Forcément, considérant la situation, ça a déclenché une crise de rire mémorable.

Quelle est l'anecdote que vous n'avez jamais racontée et qu'il est temps de révéler ?
Je pense aux débuts de Bernard Laporte, entraîneur du XV de France. On bat le pays de Galles au Millennium de Cardiff (3-36), en 2000. On est content du résultat, on rentre au vestiaire, on se déshabille, on file se laver et on se dit : "Allez, on s'allume une petite cigarette !". Nous étions encore dans l'esprit du rugby amateur... On se glisse dans les baignoires, la clope au bec, mais derrière la cloison, on entend Bernard Laporte gueuler après un joueur : "Quoi, qu'est-ce que tu fous ? Tu fumes juste après le match ? On ne peut pas faire des choses comme ça !" Et là, d'un seul coup, on éteint nos clopes dans les baignoires, on les cache sous la mousse et on ventile comme on peut la fumée (rires). Bernard entre et nous, on est comme des enfants pris la main dans le sac en train de voler un bonbon... C'était un moment assez cocasse. On en a ri après, mais pas sur le coup. »

Sa vie d'Ex
Né à Perpignan, il a débuté sa carrière à Argelès en 1992, puis joué pour Perpignan, Biarritz et Dax jusqu'en 2008. Trois fois champion de France avec le BO (2002, 2005, 2006), il compte 37 sélections en équipe de France au poste de troisième ligne-centre entre 1996 et 2006. A entraîné Dax, Bayonne, l'équipe de France des moins de vingt ans et l'équipe nationale de Roumanie de 2008 à 2018, tout en étant consultant Canal Plus pour la Pro D2. À 49 ans, marié, père de deux enfants, il vit à Anglet. Associé à son frère Marc, il a vendu le restaurant qu'il tenait à Biarritz et a récemment créé AIA Sports, une société de statistiques associées au rugby.
 

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#167 el landeno

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Posted 27 September 2022 - 20:39 PM

Paroles d'Ex - Jean-Louis Martin : « On m'a jeté comme une vieille chaussette » L'ancien pilier droit de Béziers et de Toulon, neuf fois champion de France entre 1971 et 1984, n'a pas oublié la façon dont il a été traité par les sélectionneurs du XV de France.

 

« Quel est l'adversaire qui vous a le plus impressionné ?
Le pilier irlandais Ray McLoughlin (43 sélections entre 1962 et 1975) quand l'Irlande était au sommet et aurait dû remporter, en 1972, le Grand Chelem. C'était il y a cinquante ans (sourire). Il était costaud, dynamique, rapide, énergique ! Deux ans plus tard, il effectuera une tournée extraordinaire avec les Lions britanniques et irlandais en Afrique du Sud.

 
 
 

Quel est le partenaire qui vous le plus marqué ?
Il y en a deux. Je suis un peu chauvin mais ce sont des Biterrois. Devant, c'était "le Grand", Alain Estève (20 sélections entre 1971 et 1975). Pour l'époque, il était monumental. 2,03 m, 118 kilos fait d'os et de muscles. Il évoluait troisième-ligne aile, troisième-ligne centre et deuxième-ligne... Dur au mal, un gaillard, et bon joueur de ballon. Et derrière, c'est Jack Cantoni (16 sélections entre 1970 et 1975, décédé en 2013), hyper-doué, adroit, il sentait le rugby, excellent défenseur, et ce crochet intérieur gauche-droite impossible à bloquer. Un génie de ce jeu.

Quel est le plus beau moment de votre carrière ?
C'est le dernier. La prolongation de la finale Béziers-Agen en 1984 (Béziers vainqueur aux tirs au but, après prolongation, 21-21). Je suis malheureux pour les piliers et les talonneurs qui ne jouent que cinquante minutes. Moi, à 36 ans, j'ai eu la chance de jouer 110 minutes... J'étais encore en forme et j'ai essayé de diriger l'équipe jusqu'au bout. Durant la prolongation, j'étais dans un état second. Je ne savais pas où en était le score, qui avait gagné, qui avait perdu : je voulais juste tout donner, jusqu'au bout. C'était une forme de jubilé. Surtout que dix ans avant, on m'avait évincé de Béziers en disant que j'étais trop vieux. C'était un peu ma revanche (sourire). Et pendant les tirs au but, je me suis mis à l'écart, j'ai regardé le stade, ce public, pour bien fixer dans ma mémoire ce dernier moment.

 
 

Quel est le moment que vous aimeriez effacer ?
En 1971, la presse m'avait monté au pinacle en me présentant comme le futur Lucien Mias, le prochain capitaine du XV de France. Et après France-Irlande de 1972, quand les sélectionneurs ont considéré que l'expérience biterroise n'était pas transposable en équipe de France, on m'a jeté comme une vieille chaussette. Et j'en ai gardé un peu d'amertume au fond du coeur. Sans doute parce que mon amour-propre a été touché. J'aurais souhaité un peu plus d'égards, même si au final, ça n'aurait rien changé.

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Jean-Louis Martin dans le Tournoi des Cinq Nations 1972 à Murrayfield, entre Victor Boffelli (front bandé) et Pierre Villepreux (n°15). (L'Équipe)

Quelle est la plus belle troisième mi-temps à laquelle vous avez participé ?
En 1971, j'étais international et je faisais mes classes au Bourget, avant de rejoindre le Bataillon de Joinville. Un soir sur deux, pendant un mois, j'ai fait la fête dans Paris chez Johnny Rourre, à l'Auberge Basque et à l'Alcazar, chez Jean-Marie Rivière, avec Jean Cormier, Jean-Jacques Simmler et Jacques Carducci (respectivement journalistes au Parisien Libéré, à L'Équipe et à France-Soir). On a passé des moments extraordinaires (sourire).

Quelle est la plus grosse bagarre ?
Béziers-Narbonne en finale du Challenge Cadenat en 1968. Le match a été arrêté à la 63e minute, à l'issue d'une longue bagarre générale. Raymond Canaguier (le talonneur narbonnais) était tombé au pied des avants biterrois et il a quitté le terrain sur civière, le visage en sang. Nous sommes restés trois heures dans les vestiaires parce que le public voulait nous lyncher. Le match se déroulait à Cassayet, à Narbonne, et nous avons quitté le stade sous les caillasses. J'ai reçu une pierre qui m'avait ouvert le crâne et nécessité huit points de suture.

Quelle est la combinaison de jeu que vous n'avez pas voulu suivre ?
Les anciens du club, ceux de 1961, avaient mis en place une combinaison qui s'appelait "la Rouge". Après une prise de balle en touche, ils mettaient le ballon au sol et partaient en dribbling, balle au pied, un dribbling devant lequel il n'était pas conseillé de se coucher pour attraper le ballon sous peine de prendre des coups de pied. En 1966, notre entraîneur, Raoul Barrière, nous l'avait imposée, mais je ne la supportais pas. Mettre la balle par terre quand on l'avait en mains, ça me paraissait complètement idiot. Cinq ans plus tard, nous l'avions définitivement abandonnée.

Quelle a été votre plus grosse colère ?
C'est en fin de carrière, en 1983. On se déplace à Oloron et on est agressés d'entrée de match, coups de poing, coups de pied... J'avais essayé de retenir mes coéquipiers. Notre intérêt, c'était de jouer. Mais à la fin du match, j'ai craqué. J'ai hurlé : "Maintenant, lâchez les chiens !" Et là, ça a été dantesque. La Palme (Michel Palmié, deuxième-ligne international, victorieux du Grand Chelem 1977, 23 sélections) a voulu emplâtrer un Oloronais, lequel s'est baissé, et c'est l'arbitre qui a pris le coup de poing en pleine face. Il est parti en planche en arrière. Je vous laisse imaginer le bazar...

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Balle en main, face à la défense de Montferrand en finale du Championnat de France 1977 au Parc des Princes. (L'Équipe)

Quel est le partenaire que vous avez perdu de vue et que vous aimeriez revoir ?
C'est Christian Carrère (capitaine du Grand Chelem 1968, 27 sélections entre 1966 et 1971). Un grand monsieur, un homme charmant, que je n'ai pas vu depuis quarante ans. Il m'avait accueilli avec beaucoup de gentillesse en 1974, quand j'ai signé à Toulon pour être entraîneur-joueur. Il m'avait tout de suite mis à l'aise.

Quelle est l'action de jeu dont vous êtes le plus fier ?
Pendant France-Australie en 1971, je fais marquer un essai à Victor Boffelli (troisième-ligne aile international). Derrière une touche, je croise avec Jean-Louis Bérot (demi d'ouverture), je perce sur vingt mètres et, à quelques mètres de l'en-but australien, je sers Victor Boffelli, venu à mon intérieur. Lui aussi, j'aimerais bien le revoir.

Quelle est l'anecdote que vous n'avez jamais racontée ?
J'ai commencé à jouer en équipe première à Béziers en 1967, et je recevais un défraiement qui correspondait à deux fois le SMIC. En 1984, quand j'ai arrêté ma carrière, j'étais toujours au même salaire, mais l'inflation était passée par là, et ce que je touchais correspondait à la moitié d'un SMIC (sourire). »

Sa vie d'Ex
L'ancien pilier droit de Béziers (1968-1974 et 1976-1984) et de Toulon (1974-1976), où il fut entraîneur-joueur, a remporté neuf titres de champion de France entre 1971 et 1984. Il compte quatre sélections en équipe de France entre 1971 et 1972. Président de l'AS Béziers en 1988 puis en 1991, entraîneur en 1989 et 1990.

Diplômé de physique-chimie, il dirige en 1977 une société d'étanchéité puis, entre 1992 et 1995, une entreprise de construction. Marié, une fille et trois petits enfants, qui vivent en région bordelaise. À 74 ans, il effectue une heure de marche quotidienne pour se maintenir en forme.

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#168 Arverne03

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Posted 28 September 2022 - 06:32 AM

Mauvais sous-titre pour la finale au parc des princes . Il ne s'agit pas du titre de 1977 mais de celui de 1978 ! J'y étais ! Enfin l'erreur est humaine mais un peu dérangeante pour un journal dont le sport est la vocation !  B)


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#169 Eria

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Posted 29 September 2022 - 13:32 PM

Je crois que c'est ce jour-là qu'il s'était frotté sérieux avec le talonneur de l'ASM (Mallaret je crois qui d'ailleurs avait bien dégusté...) !   :totoche:

et oui huitième de final aller, diffusé sur Antenne 2 avec Saviac au micro, j'était au bib parc ,se fut un pugilat du début a la fin ,il avait mis Malaret au sol et boxé comme jamais alors que l'autre était déjà ko !Mosacato c'était comportait comme un voyou d'une sauvagerie rare et j'était des siffleurs  ,mais a cette époque il avait eux beaucoup de la chance, l'asm partageait le bib parc avec le CFC et il y avait des grillages haut pour pas que éviter que les supporters ne puisse aller sur le terrain ,et il n'y avait pas de stadier ,oui je l'avoue Mosca aurait pu se faire lyncher par le public, d'autan plus qu'il haranguer la foule...


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#170 ELSAZOAM

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Posted 29 September 2022 - 14:06 PM

et oui huitième de final aller, diffusé sur Antenne 2 avec Saviac au micro, j'était au bib parc ,se fut un pugilat du début a la fin ,il avait mis Malaret au sol et boxé comme jamais alors que l'autre était déjà ko !Mosacato c'était comportait comme un voyou d'une sauvagerie rare et j'était des siffleurs  ,mais a cette époque il avait eux beaucoup de la chance, l'asm partageait le bib parc avec le CFC et il y avait des grillages haut pour pas que éviter que les supporters ne puisse aller sur le terrain ,et il n'y avait pas de stadier ,oui je l'avoue Mosca aurait pu se faire lyncher par le public, d'autan plus qu'il haranguer la foule...

Ça lui aurait fait du bien de prendre une grosse correction (cet abruti qu'il était) !



#171 Good Shvili

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Posted 29 September 2022 - 14:13 PM

En 1990 le CFC avait coulé et était reparti en honneur. Il ne jouait plus au Michelin qui, me semble-t-il, n'était plus grillagé...

Je ne sais pas ce qui a retenu la foule lol


Edit: au vu des images d'archives il semble qu'il y ait encore les grilles, mais lol malgré tout

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Posted 29 September 2022 - 14:18 PM

En 1990 le CFC avait coulé et était reparti en honneur. Il ne jouait plus au Michelin qui, me semble-t-il, n'était plus grillagé...

Je ne sais pas ce qui a retenu la foule lol

c'est pile l'année ou il a coulé donc peut etre que les grillages n'avaient pas été encore déposés.



#173 Good Shvili

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Posted 29 September 2022 - 14:19 PM

c'est pile l'année ou il a coulé donc peut etre que les grillages n'avaient pas été encore déposés.


Voui, j'ai édité

#174 Eria

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Posted 29 September 2022 - 20:11 PM

Les grilles étaient en place on était chaud patates comme jamais, j'ai même vu des supporters clermontois qui se tapaient dessus car trop énervés,Mosca c'était une chose mais tous les beglais agressés violemment les clermontois et tout le match, pierre gaby a l'époque et brukaert qui étaient des rugueux mais surtout pas des castagneurs avaient dégainés plusieurs fois etrépondus par des coups... je pense qu'on ne retrouvera jamais la cassette video de ce match, une honte pour le rugby, les beglais ce faisaient leur carte de visite, c'est là qu'à commencé leur réputation...

#175 el landeno

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Posted 01 October 2022 - 00:31 AM

Paroles d'Ex - Benoît August : « Je me demandais si j'avais fait le bon choix en quittant Paris... » Formé à Dax et passé par le Stade Français, le talonneur international biarrot revient sur son parcours, jalonné dans les années 2000 de quatre Boucliers de Brennus.

« Quel est l'adversaire qui vous a le plus impressionné ?
Un pilier international anglais que tout le monde connaît : Jason Leonard (119 sélections entre 1990 et 2004) ! J'étais tout jeune, je disputais ma première saison à Dax, en 1999, et on se déplace aux Harlequins, en Coupe d'Europe. Jusque-là, j'avais plutôt été dominant au niveau des impacts, c'était mon point fort, et sur un de mes premiers ballons, je me retrouve à deux mètres de l'en-but anglais et il y a ce pilier en face de moi. Je le percute et, bing, j'ai l'impression de rentrer dans un mur. Il m'a arrêté net, sur place. Je suis resté debout et je n'ai pas avancé d'un millimètre. Sur le coup, je suis dit : « Ça, c'est le plus haut niveau ! » Ce qui m'a obligé à me mettre au travail (sourire)...

 
 
 

Et le partenaire avec lequel vous aviez le plus d'affinités ?
Le plus talentueux, partenaires et adversaires inclus, c'est Dimitri Yachvili (demi de mêlée, 61 sélections entre 2002 et 2012). Il savait absolument tout faire sur un terrain. Il trouvait toujours les solutions pour nous débloquer des situations compliquées. Le plus complice, c'est Imanol Harinordoquy (82 sélections entre 2002 et 2012), avec lequel j'ai travaillé énormément la touche, et avec lequel j'ai passé de bons moments en dehors du terrain, aussi.

Quel est votre meilleur souvenir ?
J'en ai tellement... Mais je vais ressortir le titre de champion de France de 2005 et notre retour à Biarritz. Une très grande émotion, impossible à oublier. En sortant de l'avion qui nous descendait de Paris, on monte dans un bus à l'impériale et, quand on arrive devant la place du casino, on tombe face à une foule immense. On ne s'y attendait pas du tout... C'est là où j'ai compris que ce que l'on faisait, sur le terrain, c'était pour les autres, pour les gens, pour la ville, pour nos supporters. Nous sommes descendus du bus et nous nous sommes mélangés à la foule. Un moment extraordinaire.

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Benoît August face à Bath en Coupe d'Europe avec le Biarritz Olympique. (M. Francotte/L'Équipe)
 
 

Et est votre pire souvenir ? 
Une demi-finale de Coupe d'Europe contre le Stade Français au Parc des Princes en 2005 (défaite 20-17). Après avoir fait le doublé en 2003 et 2004 avec le Stade Français, je quitte Paris pour signer à Biarritz. Je perds cette demi-finale face à mon ancien club à la 89e minute, à cause d'un essai de Christophe Dominici (trois-quarts aile international). Nous sommes crucifiés. Je vois tous mes anciens coéquipiers heureux, je vais les féliciter dans leur vestiaire et en rentrant chez moi, à Biarritz, j'ai longtemps gambergé : je me demandais si j'avais fait le bon choix de quitter Paris...

Quelle est la plus grosse bagarre à laquelle vous avez pris part ?
C'est paradoxal mais c'est avec les Barbarians français lors d'une tournée en Argentine en 2009. On affronte la province de Rosario. Grégory Lamboley (troisième-ligne, 14 sélections entre 2005 et 2010) avait retenu un adversaire par le maillot, ça s'était embrouillé et sur la pénalité pour eux, les Argentins montent une énorme chandelle et à la réception du ballon, ils déclenchent une bagarre. Elle a duré longtemps, c'est tombé dru. Le pauvre David Attoub (pilier international) avait pris un coup de pied dans la tête, il avait gardé la tête déformée pendant tout le restant de cette tournée. Nous ne nous attendions pas à un tel déferlement de violence, mais nous avons fait face. Je crois bien que nous avions même gagné ce match, ce qui avait fait très plaisir à notre entraîneur, Guy Novès...

Et la troisième mi-temps la plus dingue ?
C'était en 2005, et on perd le derby contre l'Aviron Bayonnais à Aguilera. On veut se racheter en allant battre Toulouse, mais on perd à la dernière minute. On évitait de croiser nos supporters dans le centre-ville mais Tchiki nous avait ouvert La Tantina de Burgos et ça a été une soirée monumentale, avec bataille rangée entre avants et trois-quarts ; les assiettes volaient... Un vrai acte fondateur du groupe (sourire)...

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Benoit August avec le maillot de l'US Dax, le club de ses débuts dont il supervise le développement sportif aujourd'hui. (X. Bardou/L'Équipe)

Quelle est la combinaison de jeu à laquelle vous n'avez adhéré ?
C'était après un déplacement avec le Stade Français à Bourgoin. Nous avions été reçus bien comme il faut à Pierre-Rajon et alors que nous étions sur le quai de la gare, notre entraîneur, Nick Mallett (ancien capitaine, puis entraîneur de l'Afrique du Sud), projette de mettre en place une combinaison qu'il avait expérimentée avec son ancien club, Boulogne-Billancourt. C'était la « 007 ». Sur une touche, elle consistait à ce que je lance le ballon très haut. Pendant que l'adversaire suivait la balle du regard, nous devions chacun balancer une « tartine » à notre vis-à-vis. On s'est regardé, avec David Auradou (deuxième-ligne international), et on lui a dit que ce n'était pas possible, qu'il y avait trop de caméras autour du terrain. Et nous ne l'avons jamais faite (rires)...

Avez-vous un regret ?
Que mon père (Eric August, joueur et entraîneur de Dax) ne m'ait pas vu jouer durant ma carrière. Il a assisté à mon premier match en équipe première de Dax, en 1998, lorsque j'étais junior, et il est décédé deux jours après (le 10 mars 1998). J'ai remporté quatre Boucliers de Brennus, disputé deux finales de Coupe d'Europe, j'ai été international, mais je n'ai pas pu partager ça avec lui...

Quelle est l'anecdote que vous n'avez jamais racontée ?
On joue à Jean-Bouin avec le Stade Français contre Montauban. J'avais une gastro carabinée, j'étais patraque mais je n'en parle à personne tellement je voulais jouer. Sur la première percussion, je prends un énorme plaquage et bam, un petit peu s'échappe dans le short. Quand arrive la première mêlée, David Auradou, qui poussait entre Sylvain Marconnet (pilier international) et moi, se met à râler : « Sylvain, ça pue ! » Et ça dure comme ça toute la première période (rires). À la mi-temps, je suis vite parti me changer dans le vestiaire. Aujourd'hui encore, il pense que c'est Sylvain qui s'est lâché, ce jour-là (rires)... »

Sa vie d'Ex
Talonneur de Dax (1998-2001), du Stade Français (2001-2004) puis de Biarritz (2004-2013), international en 2007, il détient quatre titres de champion de France, avec le Stade Français (2003, 2004) et Biarritz (2005, 2006). Entraîneur de la sélection de Côte Basque, de Biarritz et de Tyrosse, il a été président de Dax pendant trois ans (2019-2022). Aujourd'hui, directeur général du club landais, il vit à Biarritz. Marié, père de quatre garçons, dont le plus âgé a 16 ans, il a créé à Bordeaux une société de spa et travaille actuellement pour une entreprise de construction. Âgé de 45 ans, Benoît August a arrêté toute activité sportive et physique, « mais il va falloir que je m'y remette... » assure-t-il.

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Posted 17 October 2022 - 20:41 PM

Paroles d'Ex - Christian Lanta : « Agen pratiquait un jeu qui m'inspirait » Coéquipier de Jean-Pierre Rives au TOEC puis à Beaumont-de-Lomagne dans les années 60 et 70, entraîneur du Racing Club de France champion de France en 1990, Christian Lanta a vécu mille vies de rugby, entre Agen, Bordeaux, Trévise, Bayonne, Lyon et Perpignan.

« Quel coéquipier vous le plus marqué ?
Indéniablement, c'est Jean-Pierre Rives. En cadets, en 1968, au TOEC, c'était déjà un compétiteur exceptionnel. Nous étions complices. Sur le terrain, il était dur au mal, tel qu'on le connaît, mais c'est un être paradoxal : chez lui, il jouait des classiques au piano, Beethoven, Chopin... Nous avons aussi été partenaires en équipe de France scolaires et juniors. En club, nous avions la chance de côtoyer une de nos idoles, Jeannot Salut, qui nous prit très vite sous son aile. Dans cette équipe du TOEC, il y avait aussi Elie Cester et Richard Astre, qui débutait en Première Division.

 
 
 

Quel a été l'adversaire le plus difficile à affronter ?
Alain Lansaman, troisième-ligne aile d'Hagetmau. Il était particulièrement rugueux. Il développait une puissance unique en alliant la vitesse et la force. Son jeu était très direct. Il faisait mal, il était dur, et le plaquer était toujours douloureux. Et quand lui me plaquait, je le sentais passer (rires). Mais il n'était pas salement agressif, alors qu'il était courant, à cette époque, de se filer des coups de poing, et parfois pire.

Quel est votre meilleur souvenir ?
C'est dur de sortir un moment particulier. (Il réfléchit). Je dirais mon premier match officiel avec Agen comme titulaire. C'est en 1978 à Brive contre Tulle, car le terrain des Tullistes avait été suspendu. C'était le Tulle de Fite, Fauvel, Rossignol... Un match de Championnat tout simple mais pour moi, une grande fierté. J'étais le plus heureux du monde. Agen pratiquait un jeu qui m'inspirait. Dans l'esprit des dirigeants agenais, je devais remplacer Serge Lassoujade, qui venait d'arrêter sa carrière.

 
 

A contrario, quel est votre pire souvenir ?
La défaite (25-9) de 1979 contre Bagnères-de-Bigorre avec Agen, en demi-finales. C'était l'opportunité pour moi de disputer une finale du Championnat. Ce jour-là, un des premiers rêves de ma carrière s'est écroulé. En face, il y avait Jean-Michel Aguirre, Roland Bertranne, Jean-François Gourdon, Adrien Mournet, et aussi une belle troisième-ligne, avec Serge Landais, Claude Frutos et André Cazenave. On a perdu ce match en seconde période, sur une contre-attaque.

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Ballon sous le bras, Christian Lanta n'a jamais oublié le troisième-ligne qu'il fut, joueur. (A. Landrain/L'Équipe)

Y a-t-il une consigne de jeu à laquelle vous n'avez pas adhéré ?
À Beaumont-de-Lomagne, il y avait un entraîneur qui voulait toujours qu'on passe systématiquement par le sol, alors que moi je voulais privilégier le jeu debout. C'était un ancien troisième-ligne qui s'appelait Brun et qui avait joué un temps au Stade Toulousain. Je m'étais pris la tête avec lui.

Quel est l'essai dont vous êtes le plus fier ?
On jouait à Gilbert-Brutus contre Béziers avec le TOEC en quarts de finale de Championnat de France Juniors B, en 1970. En lever de rideau d'un Dax-Brive. J'ai marqué un essai de soixante mètres. Après une mêlée, la balle va vers l'aile et je suis à l'intérieur. L'intervalle s'ouvre et, à pleine vitesse, je bats les défenseurs qui revenaient en travers et aussi l'arrière, que je déborde. Cet essai fait basculer le match et nous l'avons emporté.

Quelle action de jeu aimeriez-vous effacer ?
Avec la belle équipe Beaumont-de-Lomagne, en 1976, celle des Alain Bergamasco, Diego Peccolo, Ercole Trainini, Max Barrau et Michel Guillas, nous disputons une demi-finale du Challenge Béguère, contre Lourdes. Sur un départ de troisième-ligne, Christophe Terrain me percute et marque quinze mètres plus loin, entre les poteaux. J'avais bien essayé de la plaquer mais je m'étais retrouvé sur les fesses. C'est la pire honte de ma vie (sourire).

Quelle est la plus grosse bagarre à laquelle vous avez participé ?
Contre Lavelanet, avec Beaumont-de-Lomagne ! En 1976 ou en 1977, je ne me souviens plus très bien. Ce que je n'ai pas oublié, en revanche, c'est que chez eux, nous nous étions battus durant tout le match. Ça avait été très violent... Il fallait regarder si un coup n'allait pas arriver et, en même temps, essayer d'en mettre un (rires). Pas question de s'échapper : celui qui reculait sur une bagarre perdait la considération de ses coéquipiers et sa place le dimanche suivant.

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Victorieux du Bouclier de Brennus avec le Racing CF en 1990 face à Agen, aux côtés de Murray Dawson, Laurent Benezech et Franck Mesnel. (R. Legros/L'Équipe)

Quel club auriez-vous aimé rejoindre ?
C'est sûrement le Stade Toulousain... Mais il y avait une rivalité terrible entre le TOEC et le Stade Toulousain. Mon père en voulait aux gens du Stade Toulousain pour une histoire qui se perdait dans le passé. En 1978, j'avais la possibilité de rejoindre Agen et Bagnères-de-Bigorre, mais surtout le Stade Toulousain, pour jouer avec Jean-Pierre (Rives) et Jean-Claude Skrela. Mais je n'y suis pas allé pour ne pas fâcher mon père. J'ai donc rejoint Agen, ce que je n'ai jamais regretté.

Justement, avez-vous un regret ?
Celui de ne pas avoir été au bout de mes possibilités. Je poursuivais des études pour obtenir le professorat d'éducation, j'appréciais le ski et la planche à voile, et je me suis éparpillé. Pour progresser et aller plus loin, il aurait fallu que je m'entraîne davantage. Je ne suis pas passé très loin d'une sélection en équipe de France, mais elle n'aurait pas été méritée.

Quelle est l'anecdote que vous n'avez jamais racontée ?
C'est au sujet de mes moustaches. On me demande souvent pourquoi je les ai laissé pousser. Et je réponds parfois à côté (rires). L'histoire est toute bête. Arrivé à Agen, je les ai laissé pousser à cause d'un pari tenu avec Bernard Viviès (demi d'ouverture international d'Agen). C'est parti d'une grosse blague, qui consistait à affirmer : "Moustachu, bouffeur de cul"... Depuis cette époque, je constate qu'aucun de nous ne l'a rasée (rires). »

Sa vie d'Ex
Natif de Toulouse, troisième-ligne aile du TOEC (1971-1973), de Beaumont-de-Lomagne (1973-1978), d'Agen (1978-1981) et de Mazamet (1981-1983), il a débuté sa carrière d'entraîneur en 1989 au Racing Club de France, avec lequel il sera sacré champion de France en 1990. Il coachera ensuite Bègles-Bordeaux, Trévise (Italie), Agen, Bayonne, Lyon et Perpignan. Avant d'arrêter en 2019. Marié, trois enfants, grand-père de deux petites-filles. À 70 ans, il se partage entre Nérac et Canet-en-Roussillon, s'adonne avec son épouse au ski et à la randonnée - « nous allons bientôt suivre les sentiers des châteaux cathares » - et pratique assidûment le golf.

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Posted 21 October 2022 - 11:46 AM

Dans Paroles d'Enc aujourd'hui, un article con sacré à Philippe Bonhoure
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Posted 21 October 2022 - 12:58 PM

Je vous lenvoie cet après-midi
Patience !

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Posted 21 October 2022 - 13:01 PM

Je vous lenvoie cet après-midi
Patience !

Il n’y a vraiment rien qui presse



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Posted 21 October 2022 - 17:34 PM

allez y . défoulez vous !

 

Paroles d'Ex - Philippe Bonhoure : « Malheureusement, je suis de la même génération que Serge Blanco » Deux fois champion de France dans les années 80, Philippe Bonhoure l'arrière biterrois, devenu arbitre, n'a jamais connu de sélection en équipe de France, barré par l'indépassable Serge Blanco.

« Quel adversaire vous a laissé le plus mauvais souvenir ?
Il y en a un qui me faisait peur, c'était le deuxième-ligne de Toulon, Yvan Roux ! Pour moi, c'était la terreur absolue (rires). Un jour, à Mayol, les Toulonnais lancent une combinaison sur touche et voilà qu'il franchit la ligne entre ses centres. Quand je l'ai vu arriver directement sur moi, je ne me suis pas échappé, évidemment, mais je me souviens encore de sa percussion, waouh...

 
 
 

Quel est le partenaire avec lequel vous aviez le plus d'affinités ?
J'ai beaucoup partagé avec Fabrice Joguet. C'était mon binôme. Sur le terrain, on se comprenait les yeux fermés. Malheureusement, il nous a quittés prématurément. En 1982, nous étions ensemble au Bataillon de Joinville, situé à Fontainebleau. Chaque jeudi, nous quittions Paris en train de nuit pour être à l'entraînement du vendredi, en club. Avec Fabrice, nous quittons Fontainebleau en début d'après-midi et nous avions le temps de traîner un peu.

On se retrouve en face de la gare, on joue aux cartes, et aucun de nous ne regarde l'heure. On se dirige vers la gare d'Austerlitz et en regardant les panneaux, on trouve bizarre qu'aucun train ne parte vers Béziers... Et pour cause, nous n'étions pas dans la bonne gare (rires). On est partis en courant vers la gare de Lyon avec les valises et les sacs de sports, et je crois bien qu'on a battu le record du monde de traversée de la Seine par le pont (rires)... On est arrivé, le train démarrait, et on a sauté in extremis dans le dernier wagon...

« En 1982, Bernard Viviès nous a invités, Pierrot Lacans, Henri Mioch et moi, à dîner chez ses parents, qui tenaient un restaurant à Rieumes. Complètement fracassé, j'ai fini par dormir sur un toit d'un minibus qui était garé devant le restaurant. Je ne sais pas comment ils ont fait pour me retrouver (rires). »

 

 
 
 
 
 

Quel est le plus beau moment de votre carrière ?
Le titre de champion de France en 1984 contre Agen, après les tirs au but. Émotionnellement, ça a été un moment très particulier. Au moment des tirs au but, j'ai manqué le premier mais j'ai réussi le second. Il y avait une telle résonance dramatique que ce moment reste gravé. Et il m'arrive encore aujourd'hui d'y repenser.

Et quel est le pire moment ?
1981 et ma blessure contre Perpignan en quarts de finale. J'avais 19 ans, j'étais junior Reichel, et je jouais en équipe première de Béziers, avec des géants comme La Palme (Michel Palmié), Armand (Vaquerin), Jean-Louis Martin, Alain Paco... Quoi de mieux ? Mais voilà, je n'ai pas pu disputer la finale contre Bagnères-de-Bigorre.

Pendant que je regardais le match assis dans les tribunes, je me disais : ''Ça fait dix ans que Béziers dispute des finales, il y a beaucoup de joueurs vieillissants, on n'y reviendra plus, c'est fini...'' J'étais triste car j'imaginais ne plus rejouer au Parc des Princes (il y reviendra en 1983 et 1984 pour être sacré champion de France).

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Ici à la réception du ballon face à Toulon et l'ailier varois Thierry Fournier. (L'Équipe)

Quelle troisième mi-temps a été la plus folle ?
Alors ça, c'est difficile, parce qu'il y en a eu beaucoup (rires). Bon, on peut le dire, maintenant, parce qu'il y a prescription. C'était après une finale de Bouclier d'Automne contre Agen au Stadium de Toulouse, en 1982. Bernard Viviès nous a invités, Pierrot Lacans, Henri Mioch et moi, à dîner chez ses parents, qui tenaient un restaurant à Rieumes. Complètement fracassé, j'ai fini par dormir sur un toit d'un minibus qui était garé devant le restaurant. Je ne sais pas comment ils ont fait pour me retrouver (rires).

Quel est votre principal regret ?
J'en ai un gros, c'est d'être malheureusement pour moi de la même génération que Serge Blanco et de ne pas avoir eu de sélection en équipe de France. J'en ai des tonnes en France A', mais zéro avec le XV de France. En 1986, j'ai été pris pour une tournée, mais je me suis cassé un doigt et j'ai dû déclarer forfait. Je le regrette car j'aurais aimé connaître ça au moins une fois dans ma carrière.

« Les deux entraîneurs qui m'ont le plus marqué ? Claude Saurel parce qu'il m'a mis le pied à l'étrier. Je garde un profond respect pour lui et j'ai toujours plaisir à le croiser. Le second, c'est Olivier Saïsset. C'était un super entraîneur, mais il n'a pas réussi avec nous, à Béziers, et je le regrette. »

 

 
 
 

Avez-vous vécu un grand moment de honte ?
Il y en a eu beaucoup (rires). Le plus beau, c'est à Tulle, en 1990. J'étais avec Alain Carminati et on n'était pas trop en forme. Il faut dire que la veille, on avait joué aux cartes jusque tard dans la nuit... Bref (sourire). On va sur le terrain, avant le match, et devant les vingt-deux mètres, Carmi jette son mégot de cigarette et me lance : ''Tu vois, là, tu vas prendre un ''voyage'' sur une chandelle !'' Bah, des conneries, quoi... Le match démarre et les Tullistes montent un immense up-and-under sur moi, pile à l'endroit que m'avait montré Carmi. Et devinez où j'ai pris le ballon ? Sur l'épaule ! Bim, il a giclé en touche. Quelle honte ! Et lui, ce salaud, il était mort de rire...

Quel entraîneur vous a le plus marqué ?
Il y en a deux. Le premier, c'est Claude Saurel, parce qu'il m'a mis le pied à l'étrier. Je garde un profond respect pour lui et j'ai toujours plaisir à le croiser. Le second, c'est Olivier Saïsset. C'était un super entraîneur, mais il n'a pas réussi avec nous, à Béziers, et je le regrette. C'était un entraîneur pro avant l'heure, perfectionniste, très exigeant.

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À l'attaque en finale contre Nice, au Parc des Princes en 1983, avec Patrick Fort et Fabrice Joguet au soutien. (L'Équipe)

Quel est le plus gros coup de gueule auquel vous avez assisté ?
C'est l'année, à Béziers, où Gérard Piccolo nous entraînait. J'ai été témoin d'un gros clash entre lui et Papy (Patrick) Fort. Avant un match de phase finale, il annonce la composition d'équipe et Papy n'était pas dedans. C'était sa dernière saison avec l'ASB. Papy lui demande : ''Et moi, alors ?'' Et Gérard lui répond : ''Et bien, tu viens si tu veux...'' Papy s'est levé d'un bond, et heureusement que Jean-Michel Bagnaud s'est interposé, sinon il l'aurait fracassé...

Quel est le joueur que vous avez perdu de vue et que vous aimeriez bien revoir ?
Quelqu'un comme Arnaud Gastambide (troisième-ligne de Bayonne)... Nous étions au Bataillon ensemble, et je l'appréciais beaucoup. Il était jovial, drôle. De par ma fonction d'arbitre, je rencontre beaucoup d'anciens joueurs, mais lui, je ne le vois plus. J'aimerais bien avoir de ses nouvelles...

Quelle est l'anecdote que vous n'avez jamais racontée ?
Lors de la finale de 1983, contre Nice, le public envahit le terrain. Nos supporteurs déferlent alors comme une vague, avec des gourdes, des trompettes, des drapeaux... L'arbitre arrête le jeu. Armand était à trois mètres de moi. Un supporteur passe en courant, une gourde à la main. Armand l'attrape par le col et lui lance, avec son accent inimitable : ''J'ai soif !'' Vous imaginez bien qu'il n'y avait pas d'eau, dans cette gourde... Et voilà Armand qui boit une grande gorgée de vin, à la régalade. Mais il restait dix minutes à jouer (rires). Et pendant ces dix dernières minutes, il a été extraordinaire... »

Sa vie d'Ex
Formé à Lavelanet, il a rejoint Béziers en 1979 et mit fin à sa carrière de joueur en 1994 avec deux Boucliers de Brennus à son palmarès. Il a ensuite participé à plusieurs courses cyclistes avant de devenir, l'année suivante, entraîneur-joueur d'Agde, alors en division d'honneur. « Nous avons échoué aux portes de la Fédérale 1 ». Il bascule en 2002 dans l'arbitrage, et dirige ses premiers matches de Pro D2 en 2005 puis en Top 14 l'année suivante jusqu'en 2010. Il est aujourd'hui arbitre-vidéo. « Je ne peux pas quitter le rugby : c'est ma vie... » avoue-t-il. Éducateur sportif à Agde, « à la retraite dans deux ans » - il a 60 ans -, marié et père de deux filles, il rêve maintenant « de devenir grand-père ».





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