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RIP Francois Moncla


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7 réponses à ce sujet

#1 el landeno

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Posté 28 novembre 2021 - 21:21

François Moncla, ancien capitaine du quinze de France, est mort
 
Engagé politiquement, homme de culture et troisième-ligne de grand rayon d'action, François Moncla remporta à trois reprises le Tournoi des Cinq Nations dans les années soixante avec l'équipe de France dont il était le capitaine et fut sacré champion de France avec le Racing (1959) puis Pau (1964). Il est décédé dimanche à l'âge de 89 ans.
 
 
 

C'est un homme secret et discret, qui s'est éteint dimanche, à Pau, à l'âge de 89 ans, comme l'a annoncé le quotidien Sud Ouest. Jusqu'à l'année dernière, toutes les semaines, il montait à l'assaut des cimes pyrénéennes s'oxygéner l'esprit loin des vicissitudes et des obligations. Sa confiance, il ne la donnait pas facilement : elle se gagnait. Alors il vous appelait « camarade » et pouvait se livrer. Il avait le dégoût très sûr, gardait du rugby une idée bien ancrée : celle d'un sport collectif où la discipline s'impose comme une évidence à ceux qui veulent le pratiquer au plus haut niveau et tutoyer les sommets.

 
 

Né un 1er avril 1932 à Louvie-Juzon, François Moncla n'avait pas le caractère facétieux, tout au contraire. Ceux qui l'ont approché restent marqués par son charisme naturel mais surtout ses convictions. Son honnêteté intellectuelle et sa forte personnalité n'étaient pas toujours appréciées à leur juste valeur. Et quand il avait trop à dire sur les errements du pouvoir fédéral en place, ses silences parlaient pour lui. Tant pis s'il était seul à partir en croisade : les affrontements même les plus disproportionnés ne lui firent jamais peur, lui qui fut le capitaine de la première tournée française en Nouvelle-Zélande, voyage initiatique conclu en 1961 par trois défaites en autant de test-matches.

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François Moncla, ici lors du Tournoi 1960 qu'il remporte avec l'équipe de France, dont il était devenu le capitaine. (L'Équipe)

Troisième-ligne aile de grand rayon d'action, rapide comme un ailier, dur au mal, François Moncla s'était construit une carapace pour mieux masquer sa sensibilité, sa profonde humanité et aussi de fermes engagements politiques qui le faisaient pousser à gauche. « François, les bas bleus » fut trente-et-une fois international entre 1956 et 1961, dont dix-huit fois comme capitaine du quinze de France aux côtés de grandes figures comme Michel Crauste, Pierre Albaladejo ou les frères Boniface. Rapide, adroit, il a inscrit sept essais sous le maillot tricolore, ce qui était significatif de son inlassable activité dans les soutiens offensifs.

Pourquoi « les bas bleus » ? Parce que ce Béarnais pure souche était cultivé, référence aux salons parisiens où s'échangeaient au XVIIIe siècle les idées les plus progressistes. Son verbe précis et ses opinions étayées lui valurent l'admiration de ses proches et une aura jamais démentie. « Bas bleus » aussi parce que ses grands débuts, il les fit au Racing-Club de France, lui le natif d'un village des Basses-Pyrénées. « Je ne connaissais que le stade de la Croix-du-Prince, à Pau, pour y avoir joué en juniors, racontait-il. Alors découvrir Colombes, stade olympique, imaginez un peu... »

Premier Brennus avec le Racing Club de France

Élève de Gurcy-le-Châtel (École nationale des métiers de l'électricité, basée en Seine-et-Marne), il a dix-huit ans quand il est « recruté » par Roger Lerou, président de la section rugby du Racing-Club de France et de la commission de sélection de l'équipe de France. Lancé ailier en 1950, ce pur athlète, qui s'entraînait tous les jours sur les pistes en cendrée, montera rapidement au poste de troisième-ligne aile. Il insistera aussi auprès de ses amis pyrénéens, l'indestructible flanker Michel Crauste et le puissant trois-quarts centre Arnaud Marquesuzaa, pour qu'ils suivent le même chemin que lui et signent une licence au Racing Club de France.

Vainqueur du bouclier de Brennus en 1959 avec le club parisien qui attendra ensuite trente-et-un ans pour retrouver pareille embellie, il rejoindra ensuite son Béarn natal pour devenir très vite la figure tutélaire de la Section Paloise avec laquelle il sera sacré en 1964 champion de France au terme d'une saison rocambolesque, défiant au passage tous les pronostiqueurs de mauvais augure ; club auquel il restera fidèle jusqu'au bout et surtout dans les moments difficiles, figure tutélaire, garant moral, illustre parmi ses pairs.

L'artisan d'un triplé historique dans le Tournoi

Avec le quinze de France, François Moncla aura été en 1958 de la série victorieuse de tests en Afrique du sud sous le capitanat de l'inénarrable Lucien Mias. La chronique retiendra aussi pour la postérité le coup de pied au « culte » qu'il asséna au dénommé Gordon Bendon dans le Temple de Twickenham, audacieuse punition infligée à ce pilier anglais coupable à ses yeux de se placer délibérément et trop souvent hors-jeu...

Puis il fut, dans le jeu de mouvement, l'artisan des trois premières places consécutives dans le Tournoi des Cinq Nations en 1959, 1960 et 1961. Cette année-là, il reçut avec une fierté non dissimulée à son tour le capitanat du XV de France et en fit bon usage lors de la tournée historique en Nouvelle-Zélande, dont il garda toute sa vie durant un goût amer, regrettant l'impréparation de ses coéquipiers, leur peu d'implication sur le terrain et de sérieux en dehors. Rectitude, engagement et humanisme demeurent associés à sa mémoire.

 
 

 


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#2 Buckaroo

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Posté 28 novembre 2021 - 21:30

Merci pour le partage.

A noter que ce fut aussi l'un des tout premiers militants anti-Apartheid.



#3 Bougnat et Breton

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Posté 29 novembre 2021 - 09:40

Merci pour le partage.

A noter que ce fut aussi l'un des tout premiers militants anti-Apartheid.

Et aussi un militant communiste et un syndicaliste convaincu, célèbre aussi pour avoir botté le cul (au sens propre) d'un pilier anglais en position de hors jeu.

Un des légendaires de la fameuse tournée de 1958 en Afrique du Sud relatée dans le livre "le grand combat du XV de France " (de Denis Lalanne je crois bien) , que devraient bien lire tous ceux qui croient que le rugby c'est du pognon des stars de des paillettes.

Une époque ou le rugby était un sport d'hommes au grand coeur et à la fidélité absolue .......rien à voir avec les VRP d'aujourd'hui !! :crying:


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#4 ELSAZOAM

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Posté 29 novembre 2021 - 10:50

Moncla, Celaya et Crauste, quelle belle 3ème ligne en EDF à l'époque (1960) !

 

[attachment=14358:IMG_A0BC5E005F01-1.jpeg]

 

 

RIP François...


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#5 Le vieux Tullois

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Posté 29 novembre 2021 - 16:46

Et aussi un militant communiste et un syndicaliste convaincu, célèbre aussi pour avoir botté le cul (au sens propre) d'un pilier anglais en position de hors jeu.

Un des légendaires de la fameuse tournée de 1958 en Afrique du Sud relatée dans le livre "le grand combat du XV de France " (de Denis Lalanne je crois bien) , que devraient bien lire tous ceux qui croient que le rugby c'est du pognon des stars de des paillettes.

Une époque ou le rugby était un sport d'hommes au grand coeur et à la fidélité absolue .......rien à voir avec les VRP d'aujourd'hui !! :crying:

Evidemment ..... tout ceci est vrai et ravive bien des souvenirs chez les gens de ma génération ..... mais il faudrait que tu mettes tous les verbes à l'imparfait ... Le rugby n'est plus ce qu'il était  et .... c'était mieux avant ....

 

La preuve ?  Fastoche !!!!!   de nos jours quand un joueur botte les fesses dun adversaire déloyal, il prend un jaune ( jurisprudence Pelous en finale de H Cup contre le Munster )

Je crois bien que mon plus vieux souvenir de rugby à la télévison c'est la finale de 1959 .... mes parents n'avaient pas la télé et un ami et collègue de mon père nous avait invité à venir la voir .... j'avais pas tout à fait 8 ans .... C'était un dimanche après midi dans l'émission "Télé dimanche" présentée par Raymond Marcillac .... et je crois bien qu'il y avait Charles Trénet comme invité côté artiste de variétés .... Je me souviens que d'une chose ... les quelques mots dits à la fin du match par François Moncla .... à moins que ce souvenir d'interview date de la finale 1964 .... ce qui est fort possible 


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#6 el landeno

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Posté 29 novembre 2021 - 21:10

Paroles d'Ex - François Moncla : « J'ai toujours fait ce que je voulais » Capitaine du XV de France en 1960 et 1961, troisième-ligne aile champion de France avec le Racing Club de France (1959) puis la Section Paloise (1964), François Moncla (89 ans) s'est éteint dimanche à l'âge de 89 ans. Fin septembre, il donnait à L'Équipe sa dernière interview au cours de laquelle il a évoqué ses souvenirs les plus marquants.

« Quel est le partenaire qui vous a le plus marqué ?
Michel Crauste (troisième-ligne aile, 63 sélections entre 1957 et 1966, trois fois champion de France), et je vais y associer Arnaud Marquesuzaa (trois-quarts centre, dix sélections entre 1958 et 1960, champion de France avec le Racing-Club de France en 1959, Lourdes en 1961 et Montauban en 1967), mes deux mousquetaires ! Premièrement, je les ai eus comme élèves à l'école d'apprentissage EDF de Gurcy-le-Châtel. Deuxièmement, je les ai formés au rugby. Et troisièmement, nous avons vécu de grands moments ensemble, que ce soit avec Gurcy, le Racing-Club de France (champion de France en 1959) et l'équipe de France (Ils étaient tous trois de la tournée victorieuse du XV de France en Afrique du Sud, en 1958).

 
 

Quel adversaire vous a le plus impressionné ?
Il y en a très peu. En fait, je n'ai jamais été impressionné par qui que ce soit sur un terrain de rugby. Mais il y a des adversaires qui réalisaient de belles performances, comme le demi de mêlée irlandais Andy Mulligan, l'ouvreur anglais Richard Sharp, les All Blacks Wilson Whineray et Colin Meads. Mais si je devais n'en choisir qu'un, ce serait le troisième-ligne centre Vic Yates, un maori, que j'ai affronté en 1961 lors de la tournée en Nouvelle-Zélande. C'était un beau gabarit, athlétique, agressif sur l'homme, toujours en mouvement. J'ai pensé le faire venir à la Section Paloise. Je lui ai écrit une lettre pour l'inciter à venir dans le Béarn, je suis resté longtemps en contact avec lui, mais pour diverses raisons, il n'a pas voulu venir.

Quel est votre meilleur souvenir de rugby ?
Mes titres de champion de France avec le Racing Club de France en 1959 et la Section Paloise en 1964, ainsi que la tournée en Afrique du Sud de 1958 avec le XV de France. Trois magnifiques moments, tous différents, et dans des contextes particuliers qui rendent ces souvenirs inoubliables. Vous comprenez bien que je ne peux pas en extraire un plus qu'un autre.

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Sous le maillot de la Section Paloise, lors de l'année du titre, en 1964. (L'Équipe)

Et votre pire souvenir ?
La tournée de 1961 en Nouvelle-Zélande. J'étais le capitaine de cette équipe de France (trois défaites en trois tests) et nous avions deux enfoirés comme accompagnateurs (Marcel Laurent et Guy Basquet). Dans leur rôle de dirigeants, ils n'ont pas été à la hauteur. Ils m'ont parfois fait honte. Je devais tout faire à leur place tellement ils étaient incompétents. Et en plus, ils se sont conduits par la suite comme des malpropres avec moi.

Si vous n'aviez pas joué à Pau et au Racing, dans quel club auriez-vous aimé évoluer ?
J'ai failli signer à Lourdes mais j'avais ma profession à Pau. Ensuite, une fois à la Section Paloise, je ne me voyais pas jouer ailleurs. À l'époque, ça ne se faisait pas de partir, comme ça, jouer dans un autre pays. Je vous dis ça avec quarante ans de recul, mais si c'était aujourd'hui, peut-être serais-je allé en Nouvelle-Zélande, un pays où tout est fait pour que vous puissiez vous épanouir dans le jeu. Là-bas, les gens adorent le rugby...

Y a-t-il une consigne de jeu que vous n'avez pas suivie ?
On ne m'a jamais rien imposé ! En équipe de France, j'ai toujours fait ce que je voulais. De toute façon, je n'aurais pas laissé le temps à qui que ce soit de me dire ce que je devais faire.

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Capitaine du XV de France qui a battu l'Irlande à Colombes en 1960 (victoire 23-6), avec Celaya (bandeau), Mommejat et Crauste. (L'Équipe)

Quel est le plus bel essai que vous ayez inscrit ?
Contre le pays de Galles, à Colombes, en 1959. Nous avions battu l'Écosse (9-0, avec un essai de Moncla), puis fait match nul à Twickenham face à l'Angleterre (3-3). Là, à Colombes, contre les Gallois, nous jouions pour décrocher la première place du Tournoi. Et nous les avons battus (11-3). Le plus bel essai que j'ai marqué, c'est peut-être le deuxième (il en a inscrit deux ce jour-là), sur une récupération de Pierrot Danos, un relais de Michel Crauste et une passe de Lucien Mias (pour la première fois lors d'un match international, le public de Colombes avait entonné La Marseillaise au moment des hymnes). Pourquoi est-ce qu'on aime un moment davantage qu'un autre ? Pourquoi tel essai que vous marquez revêt avec le temps plus d'importance qu'un autre ? Tout ne s'explique pas. Mais ce que je sais, c'est que nous avions battus les Springboks chez eux l'année précédente et qu'après cette victoire contre les Gallois, scellée avec mon deuxième essai, nous étions sur le sommet du monde. »

Sa vie d'Ex
Moniteur de sport et professeur technique à l'école EDF de Gurcy-le-Châtel (Seine-et-Marne), agent des industries électriques et gazières puis responsable clientèle dans le Béarn, élu président de la Section Paloise (1972-1979), François Moncla s'était impliqué sans compter dans le monde syndical, mutualiste, associatif, politique et humanitaire jusqu'en 2014. Grand randonneur, il est toujours allé marcher chaque semaine en montagne vers le col d'Iraty, seul ou avec des amis. En avril 2021, il avait rejoint une maison de retraite et avouait avec philosophie : « Eh, c'est que je n'ai plus vingt ans et il faut faire avec.... » Père de trois enfants, il recevait souvent la visite de ses neuf petits-enfants. « Ils viennent voir Pépé... », souriait-il. Il s'est éteint ce dimanche 28 novembre à l'âge de 89 ans.


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RCV06

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Posté 29 novembre 2021 - 22:04

Evidemment ..... tout ceci est vrai et ravive bien des souvenirs chez les gens de ma génération ..... mais il faudrait que tu mettes tous les verbes à l'imparfait ... Le rugby n'est plus ce qu'il était  et .... c'était mieux avant ....

 

La preuve ?  Fastoche !!!!!   de nos jours quand un joueur botte les fesses dun adversaire déloyal, il prend un jeune ( jurisprudence Pelous en finale de H Cup contre le Munster )

Je crois bien que mon plus vieux souvenir de rugby à la télévison c'est la finale de 1959 .... mes parents n'avaient pas la télé et un ami et collègue de mon père nous avait invité à venir la voir .... j'avais pas tout à fait 8 ans .... C'était un dimanche après midi dans l'émission "Télé dimanche" présentée par Raymond Marcillac .... et je crois bien qu'il y avait Charles Trénet comme invité côté artiste de variétés .... Je me souviens que d'une chose ... les quelques mots dits à la fin du match par François Moncla .... à moins que ce souvenir d'interview date de la finale 1964 .... ce qui est fort possible 

Je croyais $être vieux mais la d un coup j ai rajeuni B)
 



#8 Buckaroo

Buckaroo

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Posté 29 novembre 2021 - 22:24

Le rugby n'est plus ce qu'il était  et .... c'était mieux avant ....

 

La preuve ?  Fastoche !!!!!   de nos jours quand un joueur botte les fesses dun adversaire déloyal, il prend un jeune ( jurisprudence Pelous en finale de H Cup contre le Munster )

 

Cette jurisprudence a d'ailleurs été à l'origine d'une inscription massive de pédophiles exhibitionnistes dans les clubs de rugby.


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