Pour les joueurs, c'est évident.
Mais en terme de réflexion rugbystique sur les plans technique, stratégique et tactique, c'est un risque de grosso modo "toujours faire la même chose" quand tu travailles avec les mêmes personnes. Et la remise en question est forcément moins présente dans ce cas là également car tu n'as pas de regard extérieur et neuf pour te challenger sur ton fonctionnement interne ou ton jeu pratiqué 
D'accord avec l'ami Codoràvie
De plus, Urios qui a eu le temps d'analyser son échec bordelais, est en permanence dans la recherche de l'amélioration
"Etre meilleur de s'arrête jamais"
et a dit à peu près ceci (j'ai copier coller...)
Invité des Grandes Gueules du Sport sur RMC, notre ancien manager, Christophe Urios, est revenu sur les leçons qu’il a tiré de son licenciement de l’UBB : « Je sais que ça peut m’arriver, ce qui m’est arrivé il y a deux mois. Alors que je me sentais un peu indestructible, dans ma façon d’aborder le métier. A Bordeaux, on avait passé trois ans incroyables et le seul moment où on était un peu en difficulté, il m’arrive ce genre de truc. J’attends de voir comment je vais réagir, mais une chose est certaines, ça va me faire progresser, c’est sûr. L’expérience que j’en tire, il y en a trois. Il faut que je sois meilleur dans la gestion avec mon boss, dans la gestion avec mon staff, réagir et prendre les décisions plus vite, et il faut que je sois encore meilleur dans la gestion et la relation avec mes leaders, c’est fondamental. Ces trois sources de progrès vont me faire progresser et quelque part ça va m’améliorer. Après est ce que je serais un nouvel entraîneur ? Je ne sais pas. J’ai des bases qui sont en moi et qui représentent mon état d’esprit. Ca je ne le changerais pas parce que c’est moi. La gestion de ton président, quand je dis gestion, c’est relation, c’est fondamental pour moi aujourd’hui. On m’a reproché mes sorties, notamment à RMC, et même Pepusque, mon activité dans le vin, alors que pour moi, c’est essentiel et fondamental« .
Pour le parallèle Castres / UBB
Q: C'est quoi, la méthode Urios?
R: "Je ne sais pas si c'est une méthode. Je dirais plutôt un état d'esprit. Pour réussir, il faut bien vivre, bien jouer et gagner les matches. Bien vivre, c'est avoir des relations honnêtes. Dans le staff, parce qu'il doit être exemplaire, mais aussi avec les joueurs, avec les gens qui viennent au stade. Bien jouer, c'est tout simplement utiliser les points forts de l'équipe. Quand j'étais à Castres, on jouait différemment de Bordeaux ou Oyonnax. C'est ça, la force d'un staff, d'un entraîneur. Avec la ligne de trois-quarts qu'on avait à Bordeaux, si je ne suis pas capable de mettre les ballons dans les meilleures conditions dans les mains de Radradra, Lamerat, Cordero, Dubié, Ducuing... c'est un problème de compétences. Gagner, c'est la conséquence de tout le reste".
R: "J'ai balancé quelques scuds là-dessus mais ce n'est pas une revanche. Les journalistes ont tendance à mettre les gens dans des cases: lui, c'est un meneur d'hommes; lui, un technicien... On est tous des techniciens. Je me sens autant technicien que ceux qu'on appelle +les grands techniciens+. Sinon, je ne durerais pas. Ca fait 20 ans que j'entraîne, je ne me suis jamais fait virer. On dit que pour être un bon entraîneur, il faut s'être fait virer une fois (rires)... Ca me fait sourire quand on me taxe d'entraîneur défensif... J'utilise les forces de mon équipe: quand tu joues avec Castres avec une charnière Kockott - Urdapilleta, j'ai intérêt à leur dire +foutez le bordel+ parce que c'est là qu'ils sont les plus forts. Ce sont des garçons capables de faire tourner un match. Si je ne les utilise pas, c'est un problème de compétences. Quand je vais à Bordeaux, que je vois le profil de mon équipe, ce que les joueurs sont capables de faire, avec Jalibert ou Botica, qui sont très offensifs, si je ne les fais pas attaquer, je suis le roi des cons".
Q: Vous parlez souvent des All Blacks...
R: "Je suis fasciné par ces mecs. Evidemment, ce sont les meilleurs. Il y a toujours des points communs entre les gens qui réussissent. Les All Blacks jouent incroyablement bien, ils ont un respect incroyable de leur culture et d'un fonctionnement très rigoureux. Ils ont eu des périodes où ils étaient en difficulté, ils se sont remis en cause, ils ont fait appel à des experts, notamment sur le côté psychologique, ils ont créé un environnement où ils sont sans cesse en train de progresser, pour être les meilleurs... Ils le disent assez souvent: +être meilleur ne s'arrête jamais+".