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c'etait mieux avant.


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1252 replies to this topic

#1246 ELSAZOAM

ELSAZOAM

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Posted 04 June 2025 - 10:06 AM

la demie 2012 en HCup aussi

Celle-là oui, si Fofana n'échappe pas le ballon dans l'en-but, on va en finale et on aurait battu (je pense) l'Ulster !



#1247 Maury

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Posted 04 June 2025 - 10:32 AM

2 dates clés qui ont beaucoup couté à l’ASM pour être au niveau des plus grands dans le palmarès des clubs:
- finale 2007 TOP 14 perdue contre SF
- finale 2013 HCup perdue contre RCT
 
Pour en avoir parlé à VC, selon lui, ces 2 échecs, impensables, ont privés le club d’un enchaînement qui aurait dû amener non pas 2 trophées mais plus probablement 4 ou 5 supplémentaires car la dynamique de confiance a été cassée et la rétablir, ce qui fut fait, a couté énormément de force et d’énergie. 
Je garde de cette période 2006-2014 un souvenir extrêmement fort mais un truc à tout de même été loupé.
ST RCT LR, eux ont su capitaliser sur la vague.
Dommage et selon VC c’est l’environnement du club, aussi bien interne qu’externe, qui n’a pas suffisamment cette culture de la gagne.

L’arbitrage a beaucoup compté contre nous sur ces deux évènements
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#1248 Jean Paul Belmondo

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Posted 04 June 2025 - 11:00 AM

 

Dommage et selon VC c’est l’environnement du club, aussi bien interne qu’externe, qui n’a pas suffisamment cette culture de la gagne.

 

Phrase mainte et mainte fois entendu ... mais au final j'ai jamais bien compris ce que ça voulait dire ... c'est pas "L'entourage" qui est sur le terrain ... et que ce soit en 2007 ou en 2013 on avait quand même une poignée de mecs qui l'avaient la culture de la gagne 



#1249 ZACH

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Posted 04 June 2025 - 13:02 PM

la demie 2012 en HCup aussi

Oui effectivement si Fofana aplatit dans l’en-but ( juste sous mon nez) on passe et en finale c’est pour nous.

2012-2013 c’est peut etre l’équipe la plus forte de l’histoire de l’asm….


 

Phrase mainte et mainte fois entendu ... mais au final j'ai jamais bien compris ce que ça voulait dire ... c'est pas "L'entourage" qui est sur le terrain ... et que ce soit en 2007 ou en 2013 on avait quand même une poignée de mecs qui l'avaient la culture de la gagne 

L’environnement c’est ce qui te fait sortir de ta zone de confort.

A Toulouse et à Toulon , les dirigeants et les supporters ne sont pas les même qu’ici.

Autour de notre club, l’environnement est gentillé, bisounours.

A Toulon tu perd 2 matchs et c’est la révolte tant en interne qu’en externe.

Ici, même avec 9 défaites d’affilée sur 11 matchs, ça passe crème .



#1250 Babé03

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Posted 11 June 2025 - 13:38 PM

Rugby : l'incroyable parcours d'Henri Crutchet, doyen des joueurs de l'ASM et légende du tennis à Bayonne De Clermont à Bayonne. Le trois-quarts centre de l’AS Montferrand entre 1952 et 1957, est aujourd’hui à 94 ans le joueur le plus âgé encore en vie. Mais il est surtout une légende vivante du tennis à Bayonne dans la catégorie des + de 90 ans. Sa longévité n’a d’égale que sa riche histoire de sportif hors du commun.

Le 2 mars dernier, l’Aviron bayonnais accueillait en Top 14 l’ASM Clermont. Ce fut l’occasion pour nous d’aller à la rencontre d’un phénomène que nous avions repéré dans L’Abécédaire de l’ASM comme le joueur le plus âgé encore en vie.

Il s’agit d’Henri Crutchet, dont le nom est apposé au fronton du club house de l’Aviron Bayonnais tennis qui jouxte le stade Jean-Dauger. Le but de cette rencontre ? Découvrir le doyen de l’ASM et, surtout, évoquer avec lui son actualité sportive, car Henri Crutchet est toujours un joueur de tennis en compétition. Étonnant.

Quelques jours plus tôt, quand nous l’avions contacté au téléphone, l’homme de 94 ans, d’une voix claire, s’était enthousiasmé à l’idée d’évoquer son passé de rugbyman. Il n’a rien oublié de son passage en deux temps à Clermont et des deux saisons jouées avec l’ASM. Nous y revenons un peu plus loin.

Trois mois après cette rencontre, ce lundi, à cinq jours du match de barrage entre Bayonne et Clermont à Jean-Dauger, on a renoué le lien avec Henri Crutchet. Le téléphone sonne une première fois dans le vide. Trente minutes plus tard, le Bayonnais rappelle.

" J’attends le nouveau classement, je pense passer numéro 2 mondial "


« Excusez-moi, je ne vous ai pas répondu, je défaisais mes valises car on est rentré de Budapest cette nuit avec ma femme. Et j’ai été secoué par la chaleur là-bas, il faisait plus de 30 degrés. Mais ça va s’arranger ». Mais que faisait donc le nonagénaire Henri Crutchet sous le chaud soleil hongrois ?

« Je reviens d’un tournoi de tennis et j’ai perdu en finale contre le numéro 1 mondial de ma catégorie (+ de 90 ans). Il faut dire que j’ai été convoqué sur le cours à des heures indues, il faisait trop chaud pour moi. Mon adversaire, un Allemand, n’était pas très technique mais il se déplaçait mieux que moi. Il faut dire que j’ai arrêté le tennis deux ans il n’y a pas longtemps, en raison du décès de ma fille. J’avais perdu le goût. Mais là, je reviens bien. J’attends le nouveau classement cette semaine, je pense passer numéro 2 mondial ».

Incroyable mais vrai. À 94 ans, Henri Crutchet se devine même un avenir sportif. « En principe, je dois faire le championnat du monde en octobre en Croatie. On devrait être entre 12 et 15 joueurs de plus de 90 ans à viser le titre. J’irai pour essayer de gagner le trophée de champion du monde que je n’ai plus remporté depuis 2021. Je vais donc m’y rendre, si tout va bien… Oui, à mon âge, il faut mettre des si », rigole l’incroyable bonhomme au palmarès exceptionnel.

Son cœur balance entre l’ASM et l’Aviron

Ce lundi donc, au téléphone, il a été également question de rugby. Et de ce barrage entre l’Aviron Bayonnais et l’ASM Clermont. Deux clubs dont il suit les matchs.  « Je ne me rends pas très souvent au stade. Quand il fait froid, on est mieux dans son canapé ».

Vendredi soir, il espère trouver une place. « Je pense aller voir le match car c’est un événement exceptionnel. Bayonne n’a pas joué ces matchs-là depuis très longtemps. Et à l’ASM, on revient bien, je suis content… Vous voyez, je dis “on” », se marre Monsieur Henri. Où sera mon cœur vendredi soir ? « C’est horrible. J’ai dit à mes amis que j’étais licencié à l’Aviron (section tennis), mais je n’ai connu qu’un seul club en rugby. Je n’ose pas dire pour qui va ma préférence… ».

Tennisman depuis l’âge de 27 ans, cet ancien prof d’EPS au bataillon de Joinville a donc fait un passage de rugbyman à l’ASM et connu, avant cela, une belle aventure de joueur émérite de pelote basque. Triple champion de France junior et même champion du monde. Mais à 20 ans, une blessure à une main a brisé sa carrière. L’heure du service militaire a alors sonné. Direction Clermont-Ferrand… 

Souvenirs de l'ASM : " Un seul entraînement et j'ai joué le dimanche suivant "

En 1952, le service militaire envoie donc le Basque Henri Crutchet à Clermont. Il a joué jeune au rugby, il va porter le maillot de l’ASM deux saisons et il aurait pu faire carrière chez Michelin.


Entre le rugby et Henri Crutchet, c’est une drôle d’histoire. Il est même question de plusieurs histoires. En mars dernier, au club house du tennis de l’Aviron Bayonnais, il nous les a racontés, en compagnie de Jean-Claude Pats, le président de l’ASM, venu lui remettre un maillot dédicacé de son club.

Joueur de pelote basque, le nonagénaire découvre le rugby à Urt, un petit village basque dont il est originaire. « J’y ai joué jusqu’à 17 ou 18 ans. Jusqu’à ce que le club soit radié à la suite d’une sombre bagarre et un arbitre ayant fini dans le baquet d’eau dans lequel on nettoyait nos crampons. Lors des finales académiques, j’étais au lycée, j’ai été remarqué par Jean Dauger (joueur emblématique et international de Bayonne, NDLR). Il m’avait invité au dernier match de la saison. Seulement, le matin, j’étais à Hasparren pour jouer une finale de pelote basque. Je me déplaçais à vélo, et il y avait 30 kilomètres. Je n’y suis pas allé, Jean Dauger m’a attendu. Je l’ai regretté toute ma vie », assure Henri Crutchet.

" Je ne suis pas rentré chez Michelin car un de mes partenaires m'a dit que le chef n'était pas sympa "


Deux ou trois ans après ce premier rendez-vous raté avec la balle ovale, le Basque de 21 ans se retrouve derrière la main courante du stade Michelin, à Clermont, lors d’un entraînement de l’ASM. « André Francquenelle, qui était le directeur sportif de l’époque, m’a abordé. Quand je lui ai dit que j’avais joué au rugby, il m’a prêté des crampons et un maillot pour que je participe à la séance d’entraînement. Une heure plus tard, il m’a demandé ce que je faisais le dimanche suivant. Il m’a dit alors, tu joueras en première au centre… ».

Henri Crutchet évoluera deux saisons en Auvergne (1952-1953 et 1956-1957). « Entre les deux saisons, je suis parti faire l’École Normale à Alger. Mais je ne voulais pas trop faire d’études, j’étais plus attiré par le rugby. À mon retour en 1956, l’ASM m’offrait des études de chimiste pour intégrer ensuite l’usine Michelin. Pourquoi j’ai décliné ? Je jouais avec un gars du labo Michelin, qui m’a déconseillé le poste car le chef n’était pas très sympa », en sourit encore aujourd’hui le Basque.

" Dada Chevallier portait toujours ma valise quand je prenais le train "


En 1957, sans boulot, il quitte Clermont-Ferrand et l’ASM. Il n’a rien oublié de ses copains de rugby. « Robert Vigier, Maurice Savy, Guy Burgas, Albert Mitaine… Mon meilleur ami, c’était Pierrot Maigrain. Et puis, comment oublier Dada Chevallier. Je me souviens qu’il travaillait à la SNCF et quand je prenais le train, à chaque fois, il voulait porter ma valise. Faut dire qu’il était costaud », se marre Henri Crutchet.

De ses souvenirs rugbystiques à l’ASM, il retient deux faits marquants. « Nos matchs face à Lourdes, qui était la grosse équipe française à cette époque. On les a battus deux fois et ils avaient peur de nous. Quant à mon dernier match, c’était la finale du challenge du Manoir 1957 face à Dax et Pierre Albaladejo. 6-6 au coup de sifflet final, les Dacquois sont déclarés vainqueurs… au bénéfice de l’âge ».

68 ans plus tard, il semblerait qu’Henri Crutchet n’a pas totalement digéré l’issue finale de son aventure dans le rugby. 

 

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Légendes photos :

1.Crutchet à gauche à côté de Pierre Maigrain lors d'un match au Michelin.

2.L'ASM en 1957 contre Mazamet (6-0) à Tulle.

3.Face à Lourdes sous les yeux de Jean Tridot.

4.Michel Vannier, l'arrière international du Racing face à Crutchet.


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#1251 el landeno

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Posted 20 June 2025 - 05:59 AM

« C’était la guerre », « un combat phénoménal » : avant UBB-Toulon, retour sur Toulon-Bègles 1991, l’Everest de la castagne
  Lecture 4 min
 
rugby-toulon-begles-28-avril-1991-photo-Le huitième de finale du championnat de France de rugby, le 28 avril 1991 entre Toulon et Bègles au stade Mayol, est devenu mythique pour son niveau de violence. © Crédit photo : Archives AFP
Publié le 20/06/2025 à 6h00.
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Alors que l’Union Bordeaux-Bègles affronte Toulon en demi-finale de Top 14 ce samedi 21 juin, retour sur l’homérique rencontre de 1991, restée dans les annales pour sa violence. Ceux qui l’ont jouée s’en souviennent

« Je ne suis pas certain qu’il y ait eu beaucoup de jeu, je ne sais même pas s’il y a eu trois passes. » Ancien troisième ligne du Rugby Club Toulonnais (RCT), « l’Indien » Thierry Louvet n’a rien oublié de ce Toulon-Bègles du 28 avril 1991 devenu mythique, sauf le contenu du jeu. C’est normal, il n’y en a pas eu. Un match sans essai, remporté par Toulon (18-9) au nombre de pénalités.

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Quelques changements dans le XV girondin par rapport à la finale de Champions Cup

Si ce huitième de finale du championnat de France de rugby est entré dans la légende, s’il figure toujours, trente-quatre ans après, parmi les vidéos d’archives les plus visionnées, c’est pour le niveau de violence atteint au stade Mayol de Toulon. Un Everest de la castagne. Des bagarres à chaque action, des coups de poing, de pied, de tête, devant 15 000 spectateurs survoltés, ivres de fierté locale. « Mayol à feu et à sang », relatera le journal spécialisé « Midi Olympique ».

rugby-toulon-begles-28-avril-1991-photo-Lors de cette mêlée explosive, l’arbitre M. Douliet s’interpose afin de faire baisser la tension.
Archives René Desthomas

Toulon cultivait une tradition, une identité du jeu dur, « un jeu rude, un jeu devant, basé sur la mêlée, les regroupements, un jeu à zéro passes, quoi ! » dira l’ancien Toulonnais Eric Champ. Mais le RCT était en fin de cycle. En face, le Bègles des « Rapetous », le surnom de la première ligne Simon-Moscato-Gimbert, fonçait vers le titre en pratiquant un jeu tout aussi peu porté sur les grandes envolées. « Il n’y avait pas de contentieux particulier entre les deux clubs », reconnaît Thierry Louvet, juste une atmosphère de passation de pouvoir et deux orgueils testostéronés sur le même terrain.

« J’ai joué KO pendant quarante minutes »

« Je ne me souviens pas trop du match, j’ai joué KO pendant quarante minutes ! Tout ce que je sais, c’est qu’un Toulonnais s’est approché alors que j’étais en train de me faire soigner, au sol. Il a poussé le soigneur et il m’a achevé ! Ce n’était pas vraiment du rugby », déclarait l’ex-deuxième ligne André Berthozat à « Sud Ouest » en 2011, pour les 20 ans du bouclier de Brennus remporté par les Béglais.

Avant la rencontre, ceux-ci multiplient les provocations dans la presse, comme quoi le grand Toulon est fini. « À Mayol, nous nous préparons à faire faire à l’humanité un bond de deux mille ans en arrière », aurait lancé Serge Simon. Suprême affront de Vincent Moscato : « On va les faire reculer en mêlée. » Le 28 avril, les Toulonnais sont chauffés à blanc. « Var Matin » titre son édito « C’est la guerre ». Jamais match de rugby n’a autant convoqué les références martiales. Au moment d’entrer sur le terrain, Eric Champ bloque ses troupes dans le couloir, son lacet est défait. Une manœuvre pour laisser l’adversaire entrer seul dans l’arène et prendre la pression hostile du public.

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L’ailier international n’est pas encore totalement remis d’une commotion subie face à Vannes il y a près de 10 jours. S’il devrait être rétabli en cas de qualification en finale, c’est un coup dur pour l’UBB avant la demi-finale face à Toulon samedi

Serge Simon connaît le coup, il stoppe lui aussi son bataillon. Instant suspendu d’une intensité folle. Les deux équipes en rang à quelques centimètres, immobiles, dans ce silence qui précède l’explosion, pendant que le capitaine relace sa chaussure. Dehors, le public est en feu. Dans l’ombre de ce couloir irrespirable, mâchonnant théâtralement son chewing-gum comme un garnement irrespectueux, Simon n’exprime aucune nervosité. Aux portes de l’enfer, lui et sa bande attendent calmement que les Toulonnais veuillent bien tenir la promesse de Mayol. « On avait confiance en nous, on était inconscients de ce qui se passait », dit-il aujourd’hui.

« On avait tenu dans la tempête »

La suite est une succession de sales bagarres. Pas de ces mêlées relevées que l’on voyait sur les terrains tous les dimanches, l’ordinaire du rugby. Des bagarres vraiment vilaines, du combat de rue. « Sur le moment, on n’avait pas peur, on n’avait pas conscience. C’est après, quand tu vois les vidéos : là, tu as vraiment peur. C’est pas un match que tu peux regarder avec tes enfants ! » rigole Philippe Gimbert. « Je crois qu’on n’a joué réellement au rugby que pendant trente minutes, enfin, si on peut appeler ça du rugby… » dira encore Eric Champ.

rugby-toulon-begles-28-avril-1991-photo-Une phase confuse de la rencontre où l’arbitre a bien du mal à mettre de l’ordre.
Archives René Desthomas

Pour Serge Simon, ce match a été fondateur. « Malgré la défaite, on avait tenu dans la tempête. Dans le bus du retour, un trois-quarts râlait d’avoir perdu, j’ai dit : ‘‘T’inquiète, pour la qualif, c’est réglé’’. On savait qu’on avait fait le plus dur. Toulon voulait avant tout que son temple soit inviolé. Nous, on voulait aller plus loin que ce match. » De fait, le match retour est presque une formalité. Au stade Musard, Bègles bat Toulon 22 à 6 et se qualifie. « Un match très correct, on entendait les mouches voler. Pendant les mêlées, c’est tout juste si on ne disait pas ‘‘pardon, merci’’ », affirme l’ex-pilier. « À Mayol, c’était une affaire de territoire, Toulon ne voulait pas céder. Ça a donné un combat phénoménal. Mais au match retour, ils n’ont pas existé », confirme Philippe Gimbert.

« Maintenant, avec les Toulonnais, on s’estime énormément, on se fait la bise », s’amuse l’ancien deuxième ligne de Bègles, André Berthozat

En trente-quatre ans, le rugby a changé. Les arbitres ont des consignes strictes, la télévision omniprésente fait figure de vidéosurveillance. « Tu joues comme ça aujourd’hui, ta licence est déchirée aussitôt », affirme Thierry Louvet. Selon l’arbitre international Tual Trainini, « un match comme celui-là est absolument inconcevable aujourd’hui. Ce Toulon-Bègles a marqué des générations. Aujourd’hui, les joueurs sont pros, c’est leur métier, aucun ne peut imaginer mettre un coup de pied à un adversaire au sol. Quand cela arrive dans les séries amateur, il y a des plaintes au civil et au pénal. Si cela se passait chez les pros, on arrêterait le match, le diffuseur télé aurait son mot à dire. Certains matchs restent compliqués à arbitrer, mais il n’y a plus ces animosités historiques que l’on voyait autrefois entre des clubs. »

sudouest-photo-1-34316421.jpg?v=17503542L’arbitre international Tual Trainini : « Un match comme celui-là est aujourd’hui absolument inconcevable. Ce Toulon-Bègles a marqué des générations. »
Archives XAVIER LEOTY/SO

Le temps a fait son œuvre. Philippe Gimbert estime aujourd’hui qu’« à l’époque, il y avait beaucoup de théâtre, de moulinets avec les bras. Les blessures étaient moins graves qu’aujourd’hui, on ne parlait pas de commotion. » Les images de 1991 font froid dans le dos, mais les acteurs relativisent. « Maintenant, avec les Toulonnais, on s’estime énormément, on se fait la bise », s’amuse André Berthozat. Le hasard remettra Berthozat et Louvet sur le même terrain, cette fois-ci dans la même équipe de France Classic (joueurs de plus de 33 ans) au tournoi des Bermudes. « Au début, on ne se parlait pas trop, puis ça s’est mis à castagner contre l’Afrique du Sud, alors on s’est parlé, depuis, on est amis ! Dédé, c’est un guerrier », conclut Thierry Louvet.

 
 


#1252 Make ASM Great Again

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Posted 20 June 2025 - 18:05 PM

Y'a pas de quoi fouetter un chat...

... l'écorcher vif peut être ? et encore, à la limite quoi !

 



#1253 Very Good Eshvili

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Posted 20 June 2025 - 18:10 PM

Y'a pas de quoi fouetter un chat...

... l'écorcher vif peut être ? et encore, à la limite quoi !

 

Ils ont l’air aussi cons que les U18 de la Seyne

 

À signaler l’intelligence situationnelle de Laporte qui se planque avec application et maestria 






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