la demie 2012 en HCup aussi
Celle-là oui, si Fofana n'échappe pas le ballon dans l'en-but, on va en finale et on aurait battu (je pense) l'Ulster !
Posted 04 June 2025 - 10:06 AM
la demie 2012 en HCup aussi
Celle-là oui, si Fofana n'échappe pas le ballon dans l'en-but, on va en finale et on aurait battu (je pense) l'Ulster !
Posted 04 June 2025 - 10:32 AM
L’arbitrage a beaucoup compté contre nous sur ces deux évènements2 dates clés qui ont beaucoup couté à l’ASM pour être au niveau des plus grands dans le palmarès des clubs:
- finale 2007 TOP 14 perdue contre SF
- finale 2013 HCup perdue contre RCT
Pour en avoir parlé à VC, selon lui, ces 2 échecs, impensables, ont privés le club d’un enchaînement qui aurait dû amener non pas 2 trophées mais plus probablement 4 ou 5 supplémentaires car la dynamique de confiance a été cassée et la rétablir, ce qui fut fait, a couté énormément de force et d’énergie.
Je garde de cette période 2006-2014 un souvenir extrêmement fort mais un truc à tout de même été loupé.
ST RCT LR, eux ont su capitaliser sur la vague.
Dommage et selon VC c’est l’environnement du club, aussi bien interne qu’externe, qui n’a pas suffisamment cette culture de la gagne.
Posted 04 June 2025 - 11:00 AM
Dommage et selon VC c’est l’environnement du club, aussi bien interne qu’externe, qui n’a pas suffisamment cette culture de la gagne.
Phrase mainte et mainte fois entendu ... mais au final j'ai jamais bien compris ce que ça voulait dire ... c'est pas "L'entourage" qui est sur le terrain ... et que ce soit en 2007 ou en 2013 on avait quand même une poignée de mecs qui l'avaient la culture de la gagne
Posted 04 June 2025 - 13:02 PM
la demie 2012 en HCup aussi
Oui effectivement si Fofana aplatit dans l’en-but ( juste sous mon nez) on passe et en finale c’est pour nous.
2012-2013 c’est peut etre l’équipe la plus forte de l’histoire de l’asm….
Phrase mainte et mainte fois entendu ... mais au final j'ai jamais bien compris ce que ça voulait dire ... c'est pas "L'entourage" qui est sur le terrain ... et que ce soit en 2007 ou en 2013 on avait quand même une poignée de mecs qui l'avaient la culture de la gagne
L’environnement c’est ce qui te fait sortir de ta zone de confort.
A Toulouse et à Toulon , les dirigeants et les supporters ne sont pas les même qu’ici.
Autour de notre club, l’environnement est gentillé, bisounours.
A Toulon tu perd 2 matchs et c’est la révolte tant en interne qu’en externe.
Ici, même avec 9 défaites d’affilée sur 11 matchs, ça passe crème .
Posted 11 June 2025 - 13:38 PM
Rugby : l'incroyable parcours d'Henri Crutchet, doyen des joueurs de l'ASM et légende du tennis à Bayonne De Clermont à Bayonne. Le trois-quarts centre de l’AS Montferrand entre 1952 et 1957, est aujourd’hui à 94 ans le joueur le plus âgé encore en vie. Mais il est surtout une légende vivante du tennis à Bayonne dans la catégorie des + de 90 ans. Sa longévité n’a d’égale que sa riche histoire de sportif hors du commun.
Le 2 mars dernier, l’Aviron bayonnais accueillait en Top 14 l’ASM Clermont. Ce fut l’occasion pour nous d’aller à la rencontre d’un phénomène que nous avions repéré dans L’Abécédaire de l’ASM comme le joueur le plus âgé encore en vie.
Il s’agit d’Henri Crutchet, dont le nom est apposé au fronton du club house de l’Aviron Bayonnais tennis qui jouxte le stade Jean-Dauger. Le but de cette rencontre ? Découvrir le doyen de l’ASM et, surtout, évoquer avec lui son actualité sportive, car Henri Crutchet est toujours un joueur de tennis en compétition. Étonnant.
Quelques jours plus tôt, quand nous l’avions contacté au téléphone, l’homme de 94 ans, d’une voix claire, s’était enthousiasmé à l’idée d’évoquer son passé de rugbyman. Il n’a rien oublié de son passage en deux temps à Clermont et des deux saisons jouées avec l’ASM. Nous y revenons un peu plus loin.
Trois mois après cette rencontre, ce lundi, à cinq jours du match de barrage entre Bayonne et Clermont à Jean-Dauger, on a renoué le lien avec Henri Crutchet. Le téléphone sonne une première fois dans le vide. Trente minutes plus tard, le Bayonnais rappelle.
" J’attends le nouveau classement, je pense passer numéro 2 mondial "
« Excusez-moi, je ne vous ai pas répondu, je défaisais mes valises car on est rentré de Budapest cette nuit avec ma femme. Et j’ai été secoué par la chaleur là-bas, il faisait plus de 30 degrés. Mais ça va s’arranger ». Mais que faisait donc le nonagénaire Henri Crutchet sous le chaud soleil hongrois ?
« Je reviens d’un tournoi de tennis et j’ai perdu en finale contre le numéro 1 mondial de ma catégorie (+ de 90 ans). Il faut dire que j’ai été convoqué sur le cours à des heures indues, il faisait trop chaud pour moi. Mon adversaire, un Allemand, n’était pas très technique mais il se déplaçait mieux que moi. Il faut dire que j’ai arrêté le tennis deux ans il n’y a pas longtemps, en raison du décès de ma fille. J’avais perdu le goût. Mais là, je reviens bien. J’attends le nouveau classement cette semaine, je pense passer numéro 2 mondial ».
Incroyable mais vrai. À 94 ans, Henri Crutchet se devine même un avenir sportif. « En principe, je dois faire le championnat du monde en octobre en Croatie. On devrait être entre 12 et 15 joueurs de plus de 90 ans à viser le titre. J’irai pour essayer de gagner le trophée de champion du monde que je n’ai plus remporté depuis 2021. Je vais donc m’y rendre, si tout va bien… Oui, à mon âge, il faut mettre des si », rigole l’incroyable bonhomme au palmarès exceptionnel.
Son cœur balance entre l’ASM et l’Aviron
Ce lundi donc, au téléphone, il a été également question de rugby. Et de ce barrage entre l’Aviron Bayonnais et l’ASM Clermont. Deux clubs dont il suit les matchs. « Je ne me rends pas très souvent au stade. Quand il fait froid, on est mieux dans son canapé ».
Vendredi soir, il espère trouver une place. « Je pense aller voir le match car c’est un événement exceptionnel. Bayonne n’a pas joué ces matchs-là depuis très longtemps. Et à l’ASM, on revient bien, je suis content… Vous voyez, je dis “on” », se marre Monsieur Henri. Où sera mon cœur vendredi soir ? « C’est horrible. J’ai dit à mes amis que j’étais licencié à l’Aviron (section tennis), mais je n’ai connu qu’un seul club en rugby. Je n’ose pas dire pour qui va ma préférence… ».
Tennisman depuis l’âge de 27 ans, cet ancien prof d’EPS au bataillon de Joinville a donc fait un passage de rugbyman à l’ASM et connu, avant cela, une belle aventure de joueur émérite de pelote basque. Triple champion de France junior et même champion du monde. Mais à 20 ans, une blessure à une main a brisé sa carrière. L’heure du service militaire a alors sonné. Direction Clermont-Ferrand…
En 1952, le service militaire envoie donc le Basque Henri Crutchet à Clermont. Il a joué jeune au rugby, il va porter le maillot de l’ASM deux saisons et il aurait pu faire carrière chez Michelin.
Entre le rugby et Henri Crutchet, c’est une drôle d’histoire. Il est même question de plusieurs histoires. En mars dernier, au club house du tennis de l’Aviron Bayonnais, il nous les a racontés, en compagnie de Jean-Claude Pats, le président de l’ASM, venu lui remettre un maillot dédicacé de son club.
Joueur de pelote basque, le nonagénaire découvre le rugby à Urt, un petit village basque dont il est originaire. « J’y ai joué jusqu’à 17 ou 18 ans. Jusqu’à ce que le club soit radié à la suite d’une sombre bagarre et un arbitre ayant fini dans le baquet d’eau dans lequel on nettoyait nos crampons. Lors des finales académiques, j’étais au lycée, j’ai été remarqué par Jean Dauger (joueur emblématique et international de Bayonne, NDLR). Il m’avait invité au dernier match de la saison. Seulement, le matin, j’étais à Hasparren pour jouer une finale de pelote basque. Je me déplaçais à vélo, et il y avait 30 kilomètres. Je n’y suis pas allé, Jean Dauger m’a attendu. Je l’ai regretté toute ma vie », assure Henri Crutchet.
" Je ne suis pas rentré chez Michelin car un de mes partenaires m'a dit que le chef n'était pas sympa "
Deux ou trois ans après ce premier rendez-vous raté avec la balle ovale, le Basque de 21 ans se retrouve derrière la main courante du stade Michelin, à Clermont, lors d’un entraînement de l’ASM. « André Francquenelle, qui était le directeur sportif de l’époque, m’a abordé. Quand je lui ai dit que j’avais joué au rugby, il m’a prêté des crampons et un maillot pour que je participe à la séance d’entraînement. Une heure plus tard, il m’a demandé ce que je faisais le dimanche suivant. Il m’a dit alors, tu joueras en première au centre… ».
Henri Crutchet évoluera deux saisons en Auvergne (1952-1953 et 1956-1957). « Entre les deux saisons, je suis parti faire l’École Normale à Alger. Mais je ne voulais pas trop faire d’études, j’étais plus attiré par le rugby. À mon retour en 1956, l’ASM m’offrait des études de chimiste pour intégrer ensuite l’usine Michelin. Pourquoi j’ai décliné ? Je jouais avec un gars du labo Michelin, qui m’a déconseillé le poste car le chef n’était pas très sympa », en sourit encore aujourd’hui le Basque.
" Dada Chevallier portait toujours ma valise quand je prenais le train "
En 1957, sans boulot, il quitte Clermont-Ferrand et l’ASM. Il n’a rien oublié de ses copains de rugby. « Robert Vigier, Maurice Savy, Guy Burgas, Albert Mitaine… Mon meilleur ami, c’était Pierrot Maigrain. Et puis, comment oublier Dada Chevallier. Je me souviens qu’il travaillait à la SNCF et quand je prenais le train, à chaque fois, il voulait porter ma valise. Faut dire qu’il était costaud », se marre Henri Crutchet.
De ses souvenirs rugbystiques à l’ASM, il retient deux faits marquants. « Nos matchs face à Lourdes, qui était la grosse équipe française à cette époque. On les a battus deux fois et ils avaient peur de nous. Quant à mon dernier match, c’était la finale du challenge du Manoir 1957 face à Dax et Pierre Albaladejo. 6-6 au coup de sifflet final, les Dacquois sont déclarés vainqueurs… au bénéfice de l’âge ».
68 ans plus tard, il semblerait qu’Henri Crutchet n’a pas totalement digéré l’issue finale de son aventure dans le rugby.
Légendes photos :
1.Crutchet à gauche à côté de Pierre Maigrain lors d'un match au Michelin.
2.L'ASM en 1957 contre Mazamet (6-0) à Tulle.
3.Face à Lourdes sous les yeux de Jean Tridot.
4.Michel Vannier, l'arrière international du Racing face à Crutchet.
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