1289 réponses à ce sujet

[Arverne03]

C'était quand même vachement mieux, et jouer dans la gadoue quand il fait pas trop froid c'est top 

 

Façon cure !   

[Babé03]

"Une vérité oubliée" : retour sur l’histoire méconnue de la montée de l'ASM dans l’élite du rugby français, il y a 100 ans Voilà 100 ans que les rugbymen de l’ASM arpentent sans discontinuer les terrains de l’élite du rugby français. Une accession qui, contrairement à ce que laissent souvent entendre les livres d’histoire, n’est pas venue d’un barrage gagné en 1925 mais bien de la décision de la Fédération de faire de la place à une équipe suscitant l’admiration de tous.

« Le plus beau match disputé à Bordeaux cette saison. » Comme les 8.000 spectateurs présents ce 19 avril 1925, La Petite Gironde n’en revient pas.

Au lendemain de la finale du championnat de France d’Honneur de rugby, ­la deuxième division de l’époque­, tous les journaux sont dithyrambiques à propos de l’AS Montferrandaise qui a surclassé Biarritz (14-­6) avec classe et panache. Face à une équipe pourtant bardée d’internationaux, la formation auvergnate dirigée par « le Sioux » André Francquenelle « a enthousiasmé la foule » selon Sud Ouest en marquant quatre essais (qui valent alors trois points) par Marius Bony, Pierre Arnaudin et Jules Gros (doublé).

Ce 19 avril 1925, les Montferrandais ne gagnent pas seulement une finale d’Honneur mais un match… pour l’honneur. Car contrairement à l’idée répandue aujourd’hui, cette rencontre n’offrait aucun billet pour l’élite du rugby français. Le vrai barrage, celui qui lui aurait valu d’accéder directement à l’Excellence, la première division d’alors, l’ASM l’avait joué deux semaines plus tôt. Et l’avait perdu…

On parle déjà de la « malédiction »

« Moi­-même, j’ai cru à cette histoire de match décisif contre Biarritz jusqu’à il y a peu, nous confessait récemment l’ancien journaliste Yves Meunier, auteur de plusieurs ouvrages de référence sur l’histoire de l’ASM. C’est en reprenant des archives de l’époque que j’ai découvert cette vérité oubliée. »

La vérité en l’occurrence rappelle qu’à ce moment-là, des barrages d’accession opposaient les équipes d’Excellence les moins bien classées aux meilleurs clubs d’Honneur.

Seul le Stade Toulousain fait mieux dans l'élite
Ce dimanche 7 septembre, l’ASM Clermont lancera sa saison de Top 14 face à Toulouse, sa 100e dans l’élite du rugby français. C’est simple, depuis sa montée en 1925, le club auvergnat ne l’a jamais quittée. Seul… le Stade Toulousain a fait mieux en la matière puisque ce dernier évolue au plus haut niveau depuis sa création en 1907. Clermont et Toulouse ne jouent pas dans la même cour que le reste du rugby français puisque le troisième club le plus ancien dans l’élite n’est autre que le Castres Olympique, présent à cet étage depuis 1989… seulement.

L’ASM avait donc joué un match pour la montée sur le terrain de Limoges, une équipe « faible et sans génie » selon les récits de l’époque. Fort de leur saison exceptionnelle en Honneur (26 victoires, 2 nuls, 3 défaites), les hommes du président Marcel Michelin s’étaient présentés dans le Limousin, le 5 avril 1925, en qualité d’archi ­favoris. À un détail près : les absences de quatre joueurs majeurs (Neyrial, Chaumond, Nougal et Jacob), blessés ou malades.

Décimée, Montferrand dominera mais se fera battre sur le score cruel de 6 à 5 (deux essais non transformés, contre un transformé) par la SAU Limoges. Contre toute attente. « Ce qui est marrant, c'est qu’après ce match que l’ASM devait gagner, on retrouve le mot “malédiction” dans la presse de l’époque. Cette défaite à Limoges est un peu le point de départ de la soi-disant malédiction qui accompagnait l’ASM jusqu’en 2010 », analyse Yves Meunier.

Bon pour rester une saison de plus à l’étage du dessous, le club auvergnat affronte donc Biarritz, deux semaines plus tard, à Bègles. Un match sans autre enjeu que le titre, mais qui changera à jamais sa destinée. La démonstration des « jaune et bleu », cette fois au complet, est telle en ce 19 avril 1925 qu’elle déclenche une unanime campagne de presse en leur faveur.

Quand la presse vient au secours de l’ASM

« Il est illogique de voir cette équipe qui façonne un beau jeu ne pas passer en Excellence », écrit L’Auto. Le Moniteur va plus loin : « Le Centre est si loin des dieux de la Fédération que ceux-­ci ne pouvaient supposer qu’il y a, dans notre région, des équipes capables, lorsqu’elles le veulent, de tenir tête aux grands clubs mieux en cours ; et des joueurs qui pour n’être pas internationaux, savent néanmoins se servir d’un ballon. Aussi, les officiels qui avaient pris place dans les tribunes, durent-ils être agréablement surpris de découvrir le rugby auvergnat. » « L’ASM ne passant pas en Excellence, alors que des équipes de niveau inférieur y accèdent, est un paradoxe », abonde La Dépêche qui invite la Fédération à réparer cet « outrage ».

Ce sera rapidement chose faite. Le 13 mai 1925, à Bordeaux, la Commission fédérale des calendriers décide de faire monter l’ASM. Pour ne pas avoir l’air de céder à la pression médiatique et faire du club auvergnat une exception, la Fédération revoit le format de l’Excellence et fait monter cinq autres équipes.

« L’ASM aurait pu gagner ce fameux match contre Biarritz d’un petit point, à l’issue d’un match quelconque et il n’y aurait sans doute pas eu cette campagne de presse derrière et donc pas de montée. C’est finalement son brio affiché le 19 avril 1925 qui a déclenché le processus mais pas le résultat. »

Qu’importe pour l’ASM dont la grande performance n’est pas d’être montée dans l’élite mais bien de s’y être maintenue depuis maintenant 100 ans.

Plus proche de nous....

 

 

 

"Je ne réfléchis pas, je sais que l’heure est grave" : le jour où Gaëtan Héry a sauvé l’ASM dans l’élite du rugby français Ce 16 avril 1995, l’heure est grave. La bande à Philippe Saint-André et Jean-Marc Lhermet est au bord d’un précipice, nommé relégation. La seule fois dans son histoire où l’ASM a été aussi proche de quitter l’élite du rugby français en 100 ans de présence. Mais un sauveur inattendu, Gaëtan Héry, est passé par là.

Et dire qu’un an plus tôt, cette même équipe (à quelques joueurs près) était parvenue à se hisser en finales du championnat de France et du Challenge Yves-du-Manoir. Quelques mois plus tard, la donne a bien changé puisqu’il est question de maintien pour l’ASM, vouée à jouer un match « à la vie, à la mort » en Coupe Moga, face à l’ambitieux Stade Bordelais Université Club (SCUB) du néo-coach Bernard Laporte et du capitaine Vincent Moscato.

Alors qu’il doit débuter la rencontre sur le banc, Gaëtan Héry voit son destin basculer la veille de cette rencontre cruciale. Éric Nicol, l’habituel ouvreur montferrandais, tombe malade. Il va devoir le remplacer.

 

« Je n’ai même pas pris la pression, j’étais juste content de jouer, raconte l’intéressé à La Montagne en juillet 2019. On va affronter des mecs qui depuis cinq ans nous terrorisent, nous marchent dessus. »

Arrive la 80e minute. L’ASM est menée 14-16. Gaëtan Héry, qui a déjà passé deux drops, en tente un troisième sur la ligne des quarante. « Il passe à un mètre du poteau gauche, à l’intérieur. Mais l’arbitre, qui regarde ses juges de touche, ne l’accorde pas. Je revois Philippe Saint­-André se précipiter sur lui, le poursuivre sous les poteaux, détaille Héry. Moi, je m’attends à ce que l’arbitre siffle la fin, je me dis que c’est mort. » Mais M. Duhali indique finalement un renvoi aux 22.

"Je revois Laporte me gueuler dessus"

Celui-ci tombe dans les mains montferrandaises. Après une phase de jeu au sol, l’arbitre siffle une faute à l’encontre du SCUB. « On est à peu près à 55 mètres. Habituellement, les buts longue distance, c’est Gilles Darlet qui les prend. Mais je ne réfléchis pas, je sais que l’heure est grave, je décide de prendre la responsabilité. Je joue au rugby depuis l’âge de 6 ans, j’ai toujours eu envie d’évoluer au plus haut niveau. J’avais même rêvé de taper un but de cette importance, une pénalité pour l’histoire. Je revois Laporte me gueuler dessus, que je vais la rater, Moscato pareil… Je pose le ballon, je regarde les poteaux et très vite, sans réfléchir en fait, je frappe… »

La distance est là, la mire aussi. Et l’ASM sauve sa peau grâce à ce héros d’un jour : Gaëtan Héry.

[castrais avant tout]

https://youtu.be/-D0...KlTSDqDL9NKa9_2

ASM-CO 1/4 de finale du Championnat de France 1999

[Arverne03]

https://youtu.be/-D0...KlTSDqDL9NKa9_2

ASM-CO 1/4 de finale du Championnat de France 1999

Joli match avec des supporters équipés "maison" de drapeaux et accessoires fait main ! Une époque pratiquement révolue !

[Very Good Eshvili]

Joli match avec des supporters équipés "maison" de drapeaux et accessoires fait main ! Une époque pratiquement révolue !

Et la quasi totalité des joueurs sont jifaoa (joueurs issus de la formation auvergnate ou aveyronnaise)

[Arverne03]

Et la quasi totalité des joueurs sont jifaoa (joueurs issus de la formation auvergnate ou aveyronnaise)

    ! 

[Le Marseillais]

Moi, qui suis pourtant jeune, je suis d'accord avec vous.

C'était mieux avant.

[RCV06]

Moi, qui suis pourtant jeune, je suis d'accord avec vous.

C'était mieux avant.

Plus jeune, faut voir    

[DOUDOU63]

    ! 

99, l'année où nous pouvions battre le grand Toulouse en finale...J'étais au SDF, je m'en souviens comme ce jour  ;............Le jour sans de Merceron, totalement passé à côté de la finale...Quand j'y pense  ...Bon tout le monde s'en moque ....C'était une autre époque...

[Arverne03]

99, l'année où nous pouvions battre le grand Toulouse en finale...J'étais au SDF, je m'en souviens comme ce jour  ;............Le jour sans de Merceron, totalement passé à côté de la finale...Quand j'y pense  ...Bon tout le monde s'en moque ....C'était une autre époque...

La pression le diminuait considérablement ! 

[Very Good Eshvili]

La pression le diminuait considérablement ! 

Ou pas. 15 jours après avec notamment ses coéquipiers des lignes arrières il atomisait la grrrrande Afrique du Sud chez elle

[DOUDOU63]

Ou pas. 15 jours après avec notamment ses coéquipiers des lignes arrières il atomisait la grrrrande Afrique du Sud chez elle

Et oui 27 points sur 32!!!......Moi aussi, j'étais dépité en regard de sa finale ratée..

[clum63_]

Pour le plaisir 

https://youtu.be/M6J...fMO-K_BK0krY_w2

[Very Good Eshvili]

C’est l’unique fois où l’on a pu voir VGE et moi dans le même lieu!

 

Pour le plaisir 

https://youtu.be/M6J...fMO-K_BK0krY_w2

[castrais avant tout]

Ou pas. 15 jours après avec notamment ses coéquipiers des lignes arrières il atomisait la grrrrande Afrique du Sud chez elle

Ça, c'est 2 saisons plus tard en 2001 il me semble