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[Alex chocolatines]

Non, c'est une flamichette bien sûr mais leur audience est importante et de ce fait, l'influence peut avoir un effet.

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Tu leur donnes beaucoup d'importance au CRC... Si quelqu'un a le courage d'écouter Moscato, vous nous raconterez, moi j'peux plus 

[tekilapaf]

Tu leur donnes beaucoup d'importance au CRC... Si quelqu'un a le courage d'écouter Moscato, vous nous raconterez, moi j'peux plus 

Bah quand j ai envie de me marrer en écoutant des mecs raconter, en toute connaissance de cause, des énormités auxquelles ils ne croient pas une seule seconde. J'écoute Moscato et Di Meco.

[Tchou]

Bonjour, quelqu'un pour nous partager l'article de L'Equipe sur Urios (Les gens pas lisibles me font peur) ??

 

Merci d'avance.

[ZACH]

Une ame charitable pourrait elle partager ce reportage sur dans l’équipe sur Urios ?

D’avance merci 

 

Christophe Urios, l'entraîneur clermontois au fameux franc-parler, se livre sur son rapport aux mots : « Les gens pas lisibles, ils me font peur »

https://www.lequipe....nt-peur/1613855

[pims]

"se livre sur l'écriture de ses discours avec chat gpt"

[P'tit Jaune (et bleu)]

Article CU LEquipe

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[el landeno]

Christophe Urios, l'entraîneur clermontois au fameux franc-parler, se livre sur son rapport aux mots : « Les gens pas lisibles, ils me font peur »

Christophe Urios, l'entraîneur de Clermont connu pour son fameux franc-parler, se livre sur ses punchlines, l'écriture de ses discours avec ChatGPT et sa relation difficile avec son père.

Christophe Urios est un personnage XXXL du rugby français, un maillot à sa taille a été créé spécialement pour lui par la boutique de l'ASM. Ce fils de vigneron a exporté son accent du Minervois et son profil ovale à Castres, Oyonnax, Bordeaux-Bègles. Le voilà désormais manager de l'ASM.

 

 

Rhéteur hors pair, c'est un pourvoyeur de saillies et punchlines qui interpellent ou font marrer. On a voulu comprendre comment il façonnait ses mots et son discours. Un matin de novembre, il nous a reçus dans son bureau au stade Michelin. Il nous a préparé le café, l'a posé devant lui, juste à côté d'un bloc sur lequel il avait annoté et souligné deux pleines pages de notes.

« L'enfumage je sais faire mais, pour répondre avec clarté, je dois poser ma pensée »

 

 

 

« Vous avez préparé ce que vous allez nous dire ?
Ouaiiiiis, le sens de ce que je veux exprimer quoi. Sinon je ne sais pas faire. Je peux me retrouver dans des chemins où je n'ai pas envie d'aller. C'est inconcevable à mes yeux.

Vous donnez l'impression d'être facile avec votre faconde...
L'enfumage je sais faire mais, pour répondre avec clarté, je dois poser ma pensée. Je peux avoir l'image d'un mec sûr de lui, un peu hautain, qui a réponse à tout. Ça, c'est lié au fait que je prépare mes prises de parole. Poser les mots m'aide à maîtriser mes émotions. Avant, je ne les contrôlais pas toujours. Il y a des zones dans lesquelles je ne dois pas aller.

 

Par contre, si je balance sur un joueur devant la presse, c'est voulu et préparé. Parce que je l'ai déjà vu deux fois en entretien et que ça n'a pas marché. Tant pis si je lis dans ses yeux de la colère. S'il fait un meilleur match derrière, c'est gagné. On a une réunion tout à l'heure, je sais où je veux taper. Le management, c'est recréer sans cesse une histoire.

« Contrairement à ce que certains pensent, je ne suis pas un mec qui parle beaucoup ou fort. Je n'ai jamais aimé me mettre en avant. J'ai pris confiance en moi à Oyonnax, à 40 balais »

 

 

 

Quel rapport aviez-vous avec les mots, gamin ?
Aucun. À l'école, ça ne se passait pas bien. Mais j'ai toujours eu de la curiosité et cette soif de m'améliorer. J'aime cette phrase des All Blacks : "Être meilleur ne s'arrête jamais", elle me fait avancer. Côté diplômes, j'ai un BTS viticulture oenologie et basta. Je viens du monde de la vigne, mon père me faisait conduire le tracteur alors que je savais à peine marcher. Mon rêve absolu, c'était de reprendre une exploitation viticole.

En 1998, j'étais en fin de carrière à Castres et Alain Gaillard (son entraîneur) a su faire fleurir autre chose en moi : "je te vois bien t'occuper du centre de formation." Aider des mecs à se construire, ça m'a passionné. J'ai mis la vigne de côté. Je n'étais pas du sérail, j'ai fait toutes les formations possibles : psy, prépa mentale, dynamique de groupe. J'ai bossé l'anatomie et la physiologie sans vouloir devenir kiné ou préparateur physique, ça se voit avec mes 150 kg, non ? Je voulais juste comprendre et éviter qu'on me raconte des conneries.

À la maison, ça parlait de quoi à table ?
On ne causait pas trop. Mon père est un homme de la terre, un taiseux. Joseph, né à Alicante. Il a fui le franquisme, est arrivé en France à vingt ans. Contrairement à ce que certains pensent, je ne suis pas un mec qui parle beaucoup ou fort. Je n'ai jamais aimé me mettre en avant. J'ai pris confiance en moi à Oyonnax, à 40 balais.

 

Alain Gaillard (au centre) a fait « fleurir quelque chose » en Urios en lui parlant du centre de formation. (J.-M. Pochat/L'Équipe)

D'où vient votre saillie : "Ce qui me manque, c'est l'odeur des merguez" ?
Ça, je ne l'avais pas préparée, c'est venu tout seul. Un journaliste m'a demandé "Qu'est-ce qui vous tarde samedi ?" Moi, je me languissais de retrouver l'ambiance du stade. Un stand de merguez, des gens heureux, ça illustrait ma pensée.

Il y a des mots que vous regrettez ?
Un tas. Tiens, il y a deux ans, avant un match face à Toulon. Un mec de là-bas avait dit que Clermont était un "monument en péril". Ça m'avait vexé. Je me suis dit "putain, je vais m'en servir pour préparer le match !" (Il mime le son d'une trompette.) Ça s'est presque retourné contre moi, parce que Pierre Mignoni lui aussi a su s'en servir. Les mots, c'est à double tranchant. (Clermont l'avait emporté 36-21, le 26 février 2023.)

Il paraît que vous êtes boulimique de livres...
Mon plaisir, c'est de prendre une heure de mon temps - je n'en ai pas beaucoup - pour aller dans une librairie fouiner au rayon "management" ou "stratégie". Je jette un oeil à la table des matières. Si ça m'inspire, hop direct dans le caddie. J'adore les biographies aussi. J'ai celle de Carlo Ancelotti, fascinant dans sa relation aux joueurs. Le bouquin est ennuyeux, il ne dit rien. Je ne lis pas toujours un livre du début à la fin. Je picore façon bar à tapas. Je chope ce qui m'intéresse.

« Chat GPT, ça me passionne. C'est surprenant, pertinent, logique. Ça m'aide à trouver la trame de mes discours, parfois des mots qui n'appartiennent pas à mon vocabulaire »

 

 

 

J'ai dévoré l'histoire de Graham Henry qui a révolutionné les All Blacks. Ils étaient devenus "alcooleux" (sic), faisaient les cons et se sont fait casser la gueule par les Français en 2007. Graham Henry a remis un cadre et les Blacks ont remporté deux Coupes du monde (en 2011 et 2015). J'ai une bibliothèque de trois pans, classée par thématiques. Et puis, aujourd'hui, il y a ça (il désigne son ordinateur portable) : Chat GPT, ça me passionne. C'est surprenant, pertinent, logique. Ça m'aide à trouver la trame de mes discours, parfois des mots qui n'appartiennent pas à mon vocabulaire.

Il y a des mots sur vous qui vous irritent ?
Quelques-uns... Quand je suis arrivé à Bordeaux, certains me réduisaient à "coach défensif, minimaliste, incapable de créer du jeu". J'ai ressenti de l'injustice.

Les mots vous ont aussi amené à vous fâcher avec Matthieu Jalibert et Cameron Woki...
Après avoir remporté le Grand Chelem avec les Bleus en 2022, ils avaient du mal à se remettre dans le collectif. On s'était faits "rotofilés" par Perpignan. L'équipe n'avait pas été bonne et eux catastrophiques. En conf' de presse, j'ai dit : "Matthieu et Cameron, on ne les a pas vus aujourd'hui." Rien de grave mais c'est monté en mayonnaise. Je n'ai jamais regretté mes propos. J'aurais juste dû parler à mes joueurs en privé, leur préciser ma pensée. Ne pas l'avoir fait a créé de l'incompréhension. C'est du passé, aujourd'hui, on se fait la bise.

 

Urios « aime ses joueurs » dont Benjamin Urdapilleta - sorti de sa retraite à 39 ans à Perpignan - qu'il « considère comme son fils ». (F. Lancelot/L'Équipe)

Il paraît que vous ne parlez plus à votre papa depuis trente ans...
Je l'ai revu cet été, "bonjour bonsoir". Ça remonte à loin, il voulait que je reprenne l'exploitation familiale... Un jour, il m'a dit un truc du genre "on ne peut pas compter sur toi". Je l'ai compris comme ça. C'est toujours là. (Il montre sa gorge.)

Si vous deviez lui adresser un mot ?
Probablement "merci", sa dureté m'a forgé.

Vous lui avez dit ?
Non. Un jour, je l'ai aperçu dans une vigne. Je me suis arrêté, on s'est fait la bise. On a échangé deux banalités, je suis reparti. Lui et moi, on est deux hommes durs. Parfois, il passe au Château quand je ne suis pas là. Je le sais. Il regarde mes vignes. (En 2020, Urios a acquis Château Pépusque, domaine où travaillait son père jadis.) Il donne son avis à mes frères.

Y a-t-il un mot qui a, un jour, changé votre vie ?
Oui, j'avais quinze ans, je jouais à Carcassonne. Il y avait trois équipes, j'étais dans la C, celle des tocards. Un pote à moi jouait en A, on allait aux matches avec son père ou le mien. Un jour, un entraîneur est passé devant nous, il m'a dit "t'es encore là, toi ?". Avec un tel dédain que c'est comme si j'avais pris un seau de merde à la gueule. Je n'ai plus jamais été le même, ni dans le rugby, ni dans la relation humaine.

Le programme de la poule 1

Vous aurez 60 ans le 20 décembre. Vous imaginez quels mots sur votre pierre tombale ?
Probablement "loyal", "fidèle" et "travailleur". Je n'ai jamais eu de talent mais je me donnais comme un chien. Trop. Surentraîné, j'étais cuit le jour du match. (Il écrit puis lit à haute voix : "fidèle, loyal, travailleur.") On va voir ce qu'en dit Chat GPT ! (Il tape "Urios", "épitaphe", "pierre tombale".) Faudra que j'efface ça pour éviter que ma fille ne tombe dessus. (Il se marre.)

Bon, on a un tas de propositions : la première assez classique : "Loyal, fidèle, travailleur. Il a vécu avec droiture et passion. Laissant derrière lui le souvenir d'un homme vrai." Une autre, plus humaine (Il la lit en accéléré "Loyal dans les amitiés. Fidèle à ses valeurs, blablabla..."). Là, une version courte et percutante... "Blablabla"... J'aime bien la dernière, poétique : "Ici repose un homme loyal et fidèle. Son travail fut le langage du coeur. Sa force, sa droiture demeurent à ceux qui l'ont connu." (Il écarquille les yeux.) C'est drôle, quand même, ce qu'on est en train de faire.

« Je n'écrirai pas son épitaphe (celle de son père). Je n'irai pas sur sa sépulture. Non. Je suis comme ça. Dur. Dur, d'abord avec moi. Et puis dur avec les gens qui m'ont fait du mal »

 

 

 

Il y aura peut-être un jour une épitaphe moins drôle à écrire sur la sépulture de votre papa...
Je n'écrirai pas son épitaphe. Je n'irai pas sur sa sépulture. Non. Je suis comme ça. Dur. Dur, d'abord avec moi. Et puis dur avec les gens qui m'ont fait du mal. Je suis un affectif. J'aime mes joueurs, attention ce ne sont pas mes copains. Benjamin (Urdapilleta), je le considère comme mon fils. Quand il m'a dit qu'il allait rejouer à Perpignan, à 39 ans, je lui ai dit "Tu es complètement fou !" J'ai besoin de relations vraies, sur ma réserve, je suis moins bon.

J'ai fait connaissance avec Bernard Magrez, un grand vigneron bordelais, parti de rien. Il possède 41 châteaux. Il n'a pas loin de 90 ans, il m'a raconté qu'un jour, son père l'avait envoyé à l'école avec une pancarte autour du cou où était écrit "Je suis un feignant". Il s'est construit comme ça, Bernard. Il rêvait d'être boxeur, idolâtrait (Marcel) Cerdan. Je suis comme lui, j'ai besoin de colère. C'est mon carburant. Ma fille est comme moi, elle veut être avocate. C'est un bon truc la colère. Dans le monde où on vit, il faut être en colère. Tout le temps.

C'est votre dernier mot ?
Non. J'aime bien ceux de Jean Cocteau : "Ce que les gens te reprochent, cultive-le : c'est toi." Penser ainsi, c'est être aligné avec soi. "Aligné" : voilà le mot que je préfère dans la langue française. En amour, en amitié, au boulot, il faut de la clarté. Les gens pas lisibles, ils me font peur. Avec eux, tout peut arriver. »

[anje]

J'ai pas eu le temps de tout lire, je le ferai plus tard:
Mais juste de lire en gras: "l'enfumage je sais faire"

Même lui l'assume ..... Comme quoi, il sait très bien ce qu'il dit et ce qu'il fait.

[Arverne03]

J'ai pas eu le temps de tout lire, je le ferai plus tard:
Mais juste de lire en gras: "l'enfumage je sais faire"

Même lui l'assume ..... Comme quoi, il sait très bien ce qu'il dit et ce qu'il fait.

Tout le monde a saisi sa "personnalité" il me semble. 

[kennaugh]

C'est sympa les interviews d'Urios mais dans l'ensemble ça ne parle jamais de rugby. 

Aprés faut aussi dire, qu'on lui pose pas de questions dessus

[clermontoisdebraga]

Ya le coach, les choix etc, ou je suis quand même souvent contre ou au moins dans lincompréhension, pas pour son choix de faire un jeu qui ressemble à lasm et le club ou il est ça je respecte, et il progresse avec les jeunes donc bon ça va, mais ya des trucs que je comprend vraiment pas.
Et ya lhomme, et la je respecte et japprécie vraiment, un gars vrai, pertinent et interressant, jsuis quand même content que ce soit notre coach vu la situation où on est. Jsuis persuadé qu il aura fait du bien et quand il partira le club sera dans un très bon état comme partout où il passe. En tout cas je lespère

[InASMWeTrust]

Il mériterait un entretien croisé avec Galthié.

[steph]

On sait maintenant que chatGpt est à l'origine de son obsession à vouloir "embarquer"...

[Toorop]

C'est ce qu'on appelle un bon client. Je ne sais pas si un autre manager s'expose autant dans les médias
Sur le "fond" , tout a été dit mille fois

[Very Good Eshvili]

C'est sympa les interviews d'Urios mais dans l'ensemble ça ne parle jamais de rugby. 

Aprés faut aussi dire, qu'on lui pose pas de questions dessus

Ça change au moins des interviews « valeurs cuites performing » habituelles, convenues et tellement formatées 

 

je me suis largement fait moins chier que d’habitude