Merci de m'avoir permis de corriger ma jolie faute.
Petite question, est-ce que vouloir défendre un avis qui va à l'encontre du tiens (je suis d'accord avec toi, je n'aime pas les "on"... ) c'est obligatoirement "se braquer", considérer Urios "comme un prophète" (toujours agréable à lire pour un athée pratiquant), le sacraliser ou alors est-ce une possibilité de critiquer un avis ?
Tu as une vision du bonhomme, j'en ai une autre, ou est le problème ?
Je pense et j'espère encore avoir la possibilité d'écrire ce que je pense sans que tu me dises comment je dois le dire.
Quant à me considérer comme un "partisan", je ne vois pas trop quelle doctrine ou quelle théorie d'Urios pourrait me pousser à le devenir puisque je ne considère qu'aucunes ne me pousse à le devenir.
Mais à aucun moment je ne cherche à te prescrire quoi que ce soit. Seulement, à chaque fois que quelqu'un émet une critique construite, appuyée sur des faits tangibles, à l'endroit d'Urios, tu le reprends en interprétant les faits d'une manière... particulière, et en te montrant souvent d'assez mauvaise foi (rien d'anormal pour un athée militant, cela dit).
C'est - je pense - ce que disait Lavande aussi : on te présente l'extrait en question, qui semble tout de même assez explicite, mais ce n'est pas suffisant, tu te montres sarcastique. Et dernièrement, c'est souvent ainsi quand quelqu'un critique Urios. C'est comme avec Simmons : je me trompe peut-être, mais l'impression que ça me donne, c'est que tu t'es définitivement fait un avis sur lui, que rien ne viendra te faire changer d'avis, et que tu vois un peu comme ton devoir de défendre ta position (je caricature un peu, mais c'est l'idée).
Quant à ma position vis-à-vis d'Urios, elle n'est pas si dogmatique que tu le semble le penser ; je n'étais clairement pas ravi de sa venue, je l'ai dit. Ce que je craignais plus que tout, c'est qu'il se modèle un groupe "à son image", qui ne convienne pas forcément à d'autres entraîneurs que lui, ce qui nous rendrait la transition difficile. Bon, il me semble que jusqu'à présent, ça semble plutôt être le cas. J'ai beaucoup de mal à imaginer une transition en douceur vers un autre entraîneur dans un an. À l'UBB, il se plaignait de ne pas avoir la main sur le recrutement, mais justement, c'est peut-être là que Marti avait compris quelque chose, qu'il pensait à plus long terme. Nous, on fera comment si le début de saison prochaine est catastrophique ?
Plus spécifiquement, je lui reproche une absence de cohérence dans son recrutement (e.g. départs de joueurs jugés fragiles, mais arrivées de joueurs encore plus fragiles), une vision assez court-termiste, un entêtement pour la question du poste d'ouvreur (avec en plus un peu de foutage de gueule), un fonds de jeu bien mince. Il n'y a pas si longtemps, cette saison était la pire qu'on ait connue depuis très longtemps. Ça aussi, ce sont des faits objectifs. On a viré un entraîneur pour moins que ça, il me semble.
À son crédit, je mets ce qu'il me semble être plus de mental dans les matchs, des victoires à l'extérieur, une plus grande proximité avec le public, des périodes où la confiance semble nous porter. D'ailleurs, la dernière fois que j'ai parlé de lui, c'était concernant le départ de Slimani, et j'ai plutôt défendu Urios, en disant que ce départ "pouvait se comprendre" et n'était en rien injustifiable.
En gros, je n'étais pas content de son arrivée (ce doit être ma mentalité "anglo-saxonne"), mais depuis qu'il est là, je reconnais aussi les bonnes choses. Seulement, forcément, sur une saison comme celle-là, où on parlait il y a peu encore de devoir jouer le maintien, il y a beaucoup de choses négatives. Encore, si cela annonçait une période de transition, vers des lendemains meilleurs, qu'on bâtissait pour l'avenir.... Mais je dois dire que là non plus, je ne suis pas vraiment convaincu par ce que je vois.